 | LE SAVIEZ VOUS ?
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  AVRIL 2009 |
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L’or de Moscou (en espagnol : El oro de Moscú – en anglais : Moscow Gold) est l'expression utilisée pendant la guerre civile espagnole et les premières années du franquisme pour se référer au transfert en septembre 1936, en pleine guerre civile, par la deuxième république espagnole, proclamée depuis la victoire de la gauche aux municipales d'avril 1931, de la plus grande partie des réserves en devises de la Banque d'Espagne depuis son siège à Madrid vers l'Union soviétique, puis leur gestion tout au long de la guerre civile espagnole.
Plus largement, l'expression fut utilisée dès les années 1930, puis lors de la guerre froide des années 1950, par la propagande antisoviétique pour dénigrer les partis et syndicats communistes occidentaux, considérant qu'ils étaient principalement financés par l'URSS, d'où l'expression « à la solde de Moscou ».
Raconté dans de nombreux ouvrages tirés de documents officiels, cet épisode historique reste controversé, spécialement en Espagne, quant à l'interprétation politique de ses motivations, de son influence sur la république espagnole en exil ou des conséquences pour le développement du conflit espagnol et les relations diplomatiques entre le gouvernement franquiste et l'Union soviétique.
Contexte: les premiers mois de la guerre civile
À partir du 19 juillet 1936, quelques jours après le coup d'état militaire (17 et 18 juin 1936), conscients de l'insuffisance de leurs moyens respectifs pour soutenir un effort de guerre, le gouvernement de José Giral et le général Franco (alors à la tête de l'armée d'Afrique) sollicitent une assistance matérielle auprès des capitales européennes: Paris pour le gouvernement en place, Rome et Berlin pour le camp nationaliste. Ces initiatives amorcent l'internationalisation progressive du conflit.
Zones de contrôle des républicains et nationalistes vers septembre 1936
Au commencement de la guerre civile, la situation politique en France est confuse, avec un gouvernement de Front populaire soutenu entre autres par le Parti radical. Bien que Léon Blum et le Parti communiste appuient l'idée d'une intervention en faveur de la république espagnole, les radicaux s'y opposent et menacent de quitter la majorité. Cette position est renforcée par les mises en garde britanniques sur le risque de bloquer la politique de pacification entreprise par le conservateur Stanley Baldwin. Dans ces conditions, le conseil des ministres du 25 juillet 1936 approuve l'annulation de toute fourniture aux belligérants depuis la France . Le jour même de la confirmation de la non-intervention des démocraties occidentales, Hitler donne son consentement à l'envoi d'un premier lot d'avions, avec équipages et équipes techniques, au Maroc, alors que le 27 juillet 1936, Mussolini y envoie des avions de transport, utilisés par la suite pour le pont aérien de troupes établi le 29 juillet 1936 entre le Maroc et Séville. Le gouvernement nazi utilise une entreprise fantôme, la Société Hispano-Marocaine de Transports, comme couverture pour centraliser ses envois à Franco.
Le 1er août 1936, le gouvernement français propose à la communauté internationale d'adopter un Accord de non-intervention en Espagne, appuyé le 7 août par le Foreign Office via son ambassade de Paris. L'accord est initialement souscrit par l'Union soviétique, le Portugal, l'Italie et le Troisième Reich, rejoignant le Comité de Supervision de Londres créé le 19 septembre 1936. Ces trois derniers pays maintiennent néanmoins leur appui logistique et matériel, pendant que les acheteurs du gouvernement républicains achètent des fournitures au Mexique et sur le marché noir.
Sur le terrain des hostilités, pendant les mois d'août et de septembre 1936, les insurgés réalisent d'importantes avancées, consolidant la frontière portugaise par la (es)bataille de Badajoz du 14 août 1936 et fermant la frontière entre le Pays basque et la France en prenant Irun le 4 septembre 1936. Cette avancée coïncide avec une évolution progressive de la politique de l'URSS vers une intervention active. L'URSS établit alors des relations diplomatiques avec la république espagnole et nomme le 21 août 1936 son premier ambassadeur soviétique à Madrid : Marcel Rosenberg (précédemment représentant soviétique à la Société des Nations).
À la fin du mois de septembre 1936, les partis communistes de différents pays reçoivent des instructions du Komintern et de Moscou pour le recrutement et l'organisation de Brigades internationales, qui entrent au combat durant le mois de novembre. Pendant ce temps, le 28 septembre 1936, la fin des opérations aux environs de l'Alcázar de Tolède permet aux forces dirigées par le général Varela de concentrer leurs efforts sur la bataille de Madrid.
Largo Caballero
Durant tout le mois d'octobre 1936, l'URSS envoie du matériel et de l'aide au nouveau gouvernement de front populaire présidé par Largo Caballero, qui comprend deux ministres communistes. L'ambassadeur soviétique à Londres, Ivan Maiskiel, justifie ces faits devant le Comité de non-intervention le 23 octobre 1936, dénonçant le précédent sabotage italo-allemand et réclamant en même temps la restitution du droit de la République à s'armer . Cinq jours plus tard, le 28 octobre 1936, quatre cargos soviétiques transportant l'or évacué le 14 septembre 1936 de la Banque centrale espagnole quittent le port de Carthagène.
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 | par MANTEAU |
| | Source: fr.wikipedia.org
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 | INSOLITE!
| LUNDI
  AVRIL 2009 |
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A 22 ans, Sarah Gronert est 539e tenniswoman mondiale à la WTA. L'Allemande fait aujourd'hui parler d'elle à cause de ses origines biologiques. Sarah Gronert est née hermaphrodite, ce qui veut dire qu'elle a vécu les premières années de sa vie avec deux appareils génitaux, l'un féminin, l'autre masculin. Ce n'est qu'après une opération chirurgicale qu'elle a été officiellement reconnue de sexe féminin.
Il y a trois ans, ne pouvant supporter les moqueries sur et autour les terrains de tennis, elle décida de tout arrêter. Revenue il y a peu pour retenter sa chance, elle s'est entre autres imposée depuis dans un challenger israélien au début de l'année 2009. C'est précisément lors de ce tournoi que les allusions sur son identité sexuelle ont recommencé.
"Il n'y a aucune fille qui peut servir comme elle, pas même Venus Williams", a dit le coach d'une joueuse qu'elle venait de battre. "Ce n'est pas une femme. C'est un homme. Aucune femme ne sert comme cela...". La page de Sarah Gronert sur Wikipedia a même dû être fermée en raison des commentaires négatifs qui s'accumulaient...
Si le cas étonne, les antécédents dans le tennis existent. Née dans le corps d'un garçon, l'Américaine Renée Richards changea de sexe au début des années 70, avant de devenir joueuse de tennis professionnelle en 1976. Elle monta jusqu'au 20e rang mondial et entraîna ensuite durant 2 ans Martina Navratilova.
Le cas Sarah Gronert n'a peut-être pas encore fini de faire parler de lui.
Ch.D./7sur7.be
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 | par MANTEAU |
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La Citation du Jour
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La naïveté grotesque des enfants fait peine à voir, surtout si l'on veut bien la comparer à la maturité sereine qui caractérise les adultes. Par exemple, l'enfant croit au Père Noël. L'adulte non. L'adulte ne croit pas au Père Noël. Il vote. Pierre desproges 265 |  Citation du jour, Pierre desproges | |
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