| LE SAVIEZ VOUS ?
| JEUDI
  OCTOBRE 2009 |
|
|
Thérèse Martin en religion sœur Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face, plus connue sous l'appellation Sainte Thérèse de Lisieux (Alençon, 2 janvier 1873 - Lisieux, 30 septembre 1897) est une jeune Normande entrée au couvent et devenue religieuse carmélite à l'âge de 15 ans, (elle n'hésita à intervenir auprès du pape Léon XIII), morte de la tuberculose le 30 septembre 1897 à l'âge de 24 ans.
Laissant une relation littéraire de ses expériences mystiques, elle est canonisée dès 1925, puis proclamée sainte patronne secondaire de la France et des missions et Docteur de l'Église. Elle est fêtée le 1er octobre.
Biographie
Thérèse Martin naît au 12 rue Saint-Blaise à Alençon, le 2 janvier 1873.
Son père Louis Martin (°1823 - †1894) est un ancien horloger, et sa mère Zélie-Marie Guérin (°1831 - †1877) dirige une entreprise dentellière (quarante façonnières à domicile) du point d'Alençon dont Louis est le comptable. Tous les deux, de la plus grande piété, font partie de la petite bourgeoisie aisée d'Alençon. Louis aurait voulu devenir chanoine dans la congrégation des chanoines réguliers du Grand Saint-Bernard (Valais - Suisse), mais son ignorance du latin l’en empêcha. Zélie-Marie avait voulu entrer au couvent, mais on lui avait répondu qu’elle n’avait pas la vocation. Aussi s'était-elle promis, si elle se mariait, de donner si possible tous ses enfants à l'Église.
Louis et Zélie-Marie se rencontrent en 1858 et se marient le 13 juillet, décidant cependant de vivre comme frère et sœur dans une continence perpétuelle. Leur confesseur les en ayant dissuadés, ils ont neuf enfants, mais seules cinq filles parviennent à l'âge adulte. Thérèse est la plus jeune. Toutes ses sœurs deviennent également religieuses
../..
Baptisée dès le 4 janvier à l'église Notre-Dame d'Alençon, Thérèse a pour parrain Paul Boul, fils d'un ami de la famille et pour marraine sa sœur aînée Marie. Elle passe ses premières années à Alençon.
Le 28 août 1877, à quatre ans et demi, Thérèse perd sa mère emportée par un cancer du sein provoqué par un choc sur une table. La famille s’installe alors à Lisieux, aux 'Buissonnets', pour se rapprocher du frère de Zélie, tuteur des enfants, le pharmacien Isidore Guérin. Son éducation est l'œuvre, en grande partie, des bénédictines de Lisieux.
../..
Sa sœur aînée, Marie, entre également au carmel en octobre 1886. Après le départ de sa « troisième maman », Thérèse, 13 ans, passe par une période dépressive jusqu'à sa complète conversion après la messe de minuit de Noël 1886. Cette nuit-là, le Seigneur « lui donne sa force divine ».
Thérèse nommera cette nuit de Noël 1886 sa « nuit de lumière », la « nuit de ma conversion » au sujet de laquelle elle écrit en 1896 :
"La nuit de Noël 1886 fut, il est vrai, décisive pour ma vocation, mais, pour la nommer plus clairement, je dois l'appeler : la nuit de ma conversion. En cette nuit bénie dont il est écrit qu'elle éclaire les délices de Dieu même, Jésus qui se faisait enfant par amour pour moi daigna me faire sortir des langes et des imperfections de l'enfance. Il me transforma de telle sorte que je ne me reconnaissais plus moi-même. Sans ce changement, j'aurais dû rester encore bien des années dans le monde."
Après la condamnation à mort de l'assassin Pranzini au cours de l'été 1887, Thérèse trouve sa vocation : la conversion des pécheurs par ses prières et le don de sa personne à l'Amour Miséricordieux. Pranzini ayant embrassé la Croix avant de mourir, elle va continuer de prier pour tous les pécheurs et souhaite entrer au Carmel de Lisieux dès Noël 1887, mais, trop jeune, elle devra attendre jusqu'au 9 avril 1888.
À l'âge de quinze ans et trois mois, elle devient enfin carmélite, le 9 avril 1888, après avoir vainement essayé d'obtenir une dérogation de Léon XIII qu’elle avait sollicitée avec audace en s'adressant directement au pape lors d'un voyage familial à Rome le 20 novembre 1887.
Cette audience accordée par le Pape ne passa pas inaperçue. Le journal l'Univers, daté du 24 novembre, s'en fait l'écho : « Parmi les pélerins se trouvait une jeune fille de 15 ans qui a demandé au Saint-Père la permission de pouvoir entrer tout de suite au couvent pour s'y faire religieuse ». Comme le souligne Jean-François Six, « la nouvelle arriva à Lisieux y provoquant toute une effervescence : lorsque Monsieur Martin et ses filles rentrent à Lisieux le 2 décembre, toute la ville parle de Thérèse ».
Dès lors, elle vivra l'existence cloîtrée et anonyme d'une carmélite ordinaire.
Huit ans plus tard, en 1896, elle est atteinte de la tuberculose. À la même époque, elle souffre de déréliction (nuit de la foi) qu'elle traversa « en se jetant dans l'Amour ».
Elle meurt de la tuberculose à Lisieux le 30 septembre 1897 à 24 ans.
À sa mort, Thérèse laissait trois manuscrits autobiographiques d'inégale longueur, composés à la demande de trois personnes différentes :
* sa sœur Pauline, Prieure du Carmel de Lisieux sous le nom de Mère Agnès de Jésus et que Thérèse a choisie comme « petite Mère » lors du décès de madame Martin (souvenirs d'enfance, rédigés en 1895) ;
* sa sœur Marie du Sacré-Coeur, carmélite à Lisieux à qui elle raconte les grâces décisives de 1896 ;
* Mère Marie de Gonzague, la prieure des premières et des dernières années de sa vie, qui lui a demandé, en juin 1897, de poursuivre le récit commencé pour Pauline.
Ces manuscrits fondus en un tout, et fort remaniés (par sa sœur aînée Pauline, sa « petite Mère ») dans le style et la distribution des matières, parurent sous le titre d'"Histoire d'une Âme" en 1898. Ce livre toucha des millions de lecteurs et fut traduit en trente-cinq langues.
Après le décès de Mère Agnès de Jésus (Pauline), en 1951, des démarches furent entreprises à Rome en vue d'obtenir l'autorisation d'éditer les manuscrits de Thérèse dans leur teneur originelle. La première édition parut, en avril 1956, à l'Office central de Lisieux.
Elle y explique ce qu’elle appelle la « petite voie », une petite voie, selon elle, toute droite pour aller à Dieu, faite d’humilité et d’absolue confiance dans Sa Miséricorde, un chemin praticable par tous.
Cette autobiographie est sous-titrée Histoire printanière d'une petite fleur blanche à cause de l'image de la petite fleur utilisée par sainte Thérèse pour parler d'elle-même.
« Je vais écrire l'histoire de la petite fleur cueillie par Jésus. » (Manuscrit A Folio 1)
« Je ne meurs pas, j'entre dans la vie. » dit Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte Face sur son lit de mort.
|
 | par MANTEAU |
| | Source: fr.wikipedia.org
|
|
La Citation du Jour
|
Je crois, moi, que ce qui fait rester les femmes, c'est la peur qu'on soit tout de suite consolé de leur départ! Sacha Guitry 6 |  Citation du jour, Sacha Guitry | |
|
273e jour de l'année
Le du jour
latributerrible-2010
|
|