La Citation du Jour
|
Jouer la comédie, c'est mentir. Sacha Guitry 9 |  Citation du jour, Sacha Guitry | |
|
289e jour de l'année
Le du jour
latributerrible-2010
|
 L'horoscope
 | Ce que prévoit Madame irma pour vous cette semaine....
|
|
|
 | par MANTEAU |
| | |
|
 | PORTRAITS DE FEMMES
| SAMEDI
  OCTOBRE 2010 |
|
|
Mata Hari, de son vrai nom Margaretha Geertruida (Grietje) Zelle, est une danseuse née le 7 août 1876 à Leeuwarden et morte le 15 octobre 1917 à Vincennes. Elle a été fusillée par la France pour espionnage pendant la Première Guerre mondiale.
Origines
De son vrai nom Margaret Zelle, elle est née à Leeuwarden (Frise), d'Adam Zelle, un marchand de casquettes néerlandais et de Antje van der Meulen. Alors qu'elle n'était âgée que de 6 ans, sa famille déménagea pour Leiden. Sa mère mourut en 1891 et, la même année, son père fit faillite. Elle essaya alors de devenir enseignante. À 18 ans, elle se maria avec un officier de la marine néerlandaise, Rudolf MacLeod, avec qui elle partit vivre aux Indes néerlandaises (où l'un de ses deux enfants fut empoisonné par une servante qui était l'amante de son mari en 1899). De retour en Europe, après une escale de quelques mois à La Haye où elle se sépare de son mari qui était un homme violent et alcoolique, elle fit, en novembre 1903, une arrivée à Paris peu remarquée. Jouant sur le patronyme écossais de son mari, elle se fait appeler « Lady MacLeod » et, pour survivre, elle se fait embaucher dans un cirque en tant qu'écuyère. Au printemps 1905, grâce à la collaboration involontaire d'Émile Guimet, le fondateur du musée du même nom, elle triomphe dans un numéro de danseuse érotique exotique sous le nom de Mata Hari, signifiant « soleil » en malais.
Couronnée d'aigrettes et de plumes, elle se produit d'une capitale à l'autre, guettée par les échotiers qui comptent ses chapeaux, ses chiens, ses fourrures, ses amants. Elle les aide à créer autour de sa personne une légende : elle serait née à Java où les prêtres de Shiva l'ont initiée aux secrets de son culte et de ses danses. Son père était un riche industriel. Son mari, un officier supérieur dont elle est séparée, était jaloux comme un tigre (Mata Hari aurait même affirmé qu'il lui aurait arraché un téton en la mordant mais ce fait a été déclaré faux après sa mort). Elle est aussi une courtisane qui se préoccupe trop peu de la nationalité de ses conquêtes. Personnalité flamboyante, elle s'invente ainsi un personnage et une histoire.
Mata Hari, l'espionne
C'est le 2 septembre 1916 que, procédant à des démarches pour un laissez-passer à destination de Vittel, elle fit la rencontre (non sollicitée par elle) du capitaine Ladoux, chef des services du contre-espionnage français. Il l'invite à mettre ses relations internationales et ses facultés de déplacement au service de la France. Elle accepta contre promesse d'une somme d'un million de francs … qui ne fut jamais versée. En tant que ressortissante des Pays-Bas, elle pouvait franchir librement les frontières. Pour éviter les combats, elle rejoignait les Pays-Bas via l'Espagne et la Grande-Bretagne. Courtisée par de nombreux officiers alliés, elle fut néanmoins interrogée par les services britanniques à qui elle reconnut son appartenance aux services secrets français, bien que la suite des événements allât le démentir. On ne sait pas si elle mentit à cette occasion, croyant que cette histoire la rendrait plus intrigante, ou si les services français se servaient effectivement d'elle sans le reconnaître, en raison des réactions internationales que cette révélation aurait suscitées.
En janvier 1917, l'attaché militaire allemand à Madrid, le major Kalle que Mata Hari avait tenté de séduire, transmit un message radio à Berlin, décrivant les activités d'un espion, de nom de code H-21. Les services secrets français interceptèrent le message et, en fonction des informations qu'il contenait, furent capables d'identifier H-21note 1 comme étant Mata Hari. Aussi étrange que cela puisse paraitre, les Allemands chiffrèrent le message avec un code qu'ils savaient pertinemment connu des Français, laissant les historiens penser que le but du message était que, si elle travaillait effectivement pour les Français, ceux-ci pourraient démasquer sa double identité et la neutraliser. Six semaines après son retour de Madrid le 13 février 1917, le contre-espionnage français fit une perquisition dans sa chambre de l'hôtel Elysées Palace sur les Champs-Élysées (actuellement siège de la banque HSBC France). On ne trouva pas de preuve incontestable, mais le sac à main contenait deux produits pharmaceutiques dont le mélange pouvait fournir une encre sympathique — mais dont l'un n'était autre qu'un contraceptif efficace. Des télégrammes chiffrés interceptés établissaient (et elle le reconnut) que le consul allemand aux Pays-Bas lui avait versé 20 000 francs. « Pour prix de mes faveurs », précisait-elle. Pour des « renseignements », selon ses juges, sans préciser lesquels.
Mata Hari apporta en fait très peu d'informations que ce soit aux Allemands ou aux Français et le seul qui soit assez important concernait un autre agent double qui avait infiltré le réseau allemand pour les services secrets français. De plus on peut penser qu'elle travaillait surtout pour l'Entente car après ses nombreux amants (on lui en prête plus de 150) elle s'éprit vers la fin 1916 d'un capitaine russe au service de la France dénommé Vadim Maslov, fils d'amiral. Il avait 21 ans et lui rappelait peut-être son fils mort qui devait avoir le même âge. Pour anecdote, elle voulait aussi se « venger » des Allemands qui lors d'une perquisition au théâtre de Berlin lui avaient pris toutes ses fourrures pour un montant d'environ 80 000 francs.
Procès et mort
Accusée d'espionnage au profit de l'Allemagne dans le cadre d'une enquête sommaire où apparaissait déjà l'inspecteur Bony, Mata Hari passe du statut d'idole à celui de coupable idéale dans une France traumatisée par la guerre et dont l'armée vient de connaître d'importantes mutineries après l'échec de la bataille du Chemin des Dames. Son avocat n'eut le droit d'assister qu'aux premiers et derniers interrogatoires. Le procès, où s'illustra un jeune substitut du Procureur dénommé Mornet qui allait plus tard s'engager sous serment devant les forces collaborationnistes du Maréchal Pétain puis requérir la mort en 1946 lors du procès contre ce dernier, ne dura qu'une journée sans apporter de nouveaux éléments. Elle fut même, lors du procès, abandonnée par son amoureux Vadim Maslov qui la qualifia tout simplement « d'aventurière ».
Condamnée à mort, elle fut fusillée le 15 octobre 1917, à l'âge de 41 ans, dans les fossés de la forteresse de Vincennes. Selon la légende, elle aurait refusé le bandeau qu'on lui proposait et aurait lancé un dernier baiser aux soldats de son peloton d'exécution. Juste avant d'être fusillée, Mata Hari s'écria : « quelle étrange coutume des Français que d'exécuter les gens à l'aube ! »
Sa famille ne réclama pas le corps, qui fut confié à la faculté de médecine de Paris. Son corps fut disséqué par des étudiants en médecine, puis incinéré. Enfin, ses cendres furent déposées dans une fosse commune. Il ne reste donc aujourd'hui plus rien de la dépouille mortelle de Mata Hari.
|
 | par EDNA |
| | |
|
La Citation du Jour
|
J'aime bien les histoires qui finissent mal. Ce sont les plus belles car ce sont celles qui ressemblent le plus à la vie. Pierre desproges 230 |  Citation du jour, Pierre desproges | |
|
Le du jour
ris-lapin-org-2011
|
|
 | LE SAVIEZ VOUS ?
| VENDREDI
  OCTOBRE 2010 |
|
|
La Bataille d'Hastings (parfois appelée Bataille de Senlac) est une bataille qui eut lieu le 14 octobre 1066 à huit kilomètres au nord d'Hastings, dans la localité de Battle, dans le comté du Sussex de l'Est, dans le sud de l'Angleterre, qui opposa le dernier roi anglo-saxon du pays, Harold Godwinson, au duc de Normandie, Guillaume le Conquérant, et qui consacra le début de la conquête de l'Angleterre par ce dernier.
Le contexte
Prétendant au trône d'Angleterre, Guillaume part de Saint-Valery-sur-Somme, débarque à Pevensey le 28 septembre 1066 et prend ses quartiers dans la ville de Hastings.
Il attend le résultat des affrontements au nord à York entre Harold Godwinson, comte de Wessex proclamé roi, son frère rebelle, Tostig et les Vikings du roi de Norvège Harald Hardraada.
La victoire de Stamford Bridge revient à Harold, qui, après avoir fêté sa victoire, apprend le 2 octobre le débarquement normand. Le 11 octobre, il quitte Londres où il avait rassemblé ses forces et ensemble ils se dirigent vers la côte, 500 kilomètres de marche, épuisant les troupes n'ayant pas récupéré des fatigues des affrontements précédents. Le 13 octobre, Guillaume est averti de la proximité d'Harold et met ses forces en alerte.
Le 14 octobre 1066, les deux armées se mettent en mouvement et les Saxons prennent position sur la colline de Santlache que les Normands rebaptiseront Senlac qui correspond sans doute à la petite ville touristique actuelle de Battle, à huit kilomètres au nord de Hastings située sur la côte.
Le déroulement
À la fin du premier assaut, les pertes sont grandes de part et d'autre ; Harold a perdu ses deux frères Gyrth et Leofwine. Pendant une courte pause les armées se remettent en place.
Guillaume fait à nouveau jouer ses archers qu'il organise en deux corps. L'un reste au bas de la pente alors que le second s'approche au plus près des Saxons. Les premiers tirent d'abord, obligeant les Saxons à lever leurs boucliers pour se protéger, permettant au second corps d'archers d'effectuer un tir tendu. La manœuvre est répétée sur plusieurs « rafales ». Harold est alors touché à l'œil.
Guillaume envoie la cavalerie dont quatre hommesforcent le passage jusqu'à Harold qui tombe sous leurs coups
Alors que des renforts de paysans saxons arrivent toujours sur le champ de bataille, la victoire est aux Normands.
|
 | par MANTEAU |
| | Source: fr.wikipedia.org
|
|
La Citation du Jour
|
Il y a des services si grands qu'on ne peut les payer que par l'ingratitude. Alexandre Dumas pere 334 |  Citation du jour, Alexandre Dumas pere | |
|
Le du jour
latributerrible-2010
|
|