| VINTAGE GLAMOUR
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  AOUT 2015 |
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Dolores del Río (de son nom complet Dolores Asúnsolo y López Negrete del Río) est née le 3 août 1905 à Durango au Mexique et décédée 11 avril 1983 à Newport Beach en Californie
Tenant les premiers rôles de films de Hollywood pendant le cinéma muet, elle fut une actrice très populaire au Mexique, devenant sa représentatrice la plus renommée au niveau international
Dolores del Río était la cousine de l'acteur Ramón Novarro. Sa riche famille a perdu tous ses biens pendant la révolution mexicaine. Un désir de reconstituer son style de vie confortable l'a conduite à suivre une carrière en tant qu'actrice. En 1921 à 16 ans, elle épouse Jaime Martinez del Río, le couple émigre aux États-Unis. Le mariage a fini par un divorce mais Dolorés del Río a conservé son nom d'épouse pour poursuivre une carrière en tant qu'actrice.
Les fastes du muet
Elle est admirée en tant qu'une des plus belles femmes de l'écran, et sa carrière s'est épanouie jusqu'à la fin de l'époque du muet : découverte par Edwin Carewe (comme Oliver Hardy) qui veut la lancer comme un Rudolph Valentino au féminin, un sex symbol latin, c'est cependant Raoul Walsh qui lui donne son statut de star avec Au service de la gloire ; ce dernier la dirige ensuite dans deux films historiques, une adaptation de Mérimée et l'autre sur la révolution russe. Carewe n'est pas en reste avec Résurrection (en) d'après Tolstoi et le mélodrame antiraciste Ramona, remake de D. W. Griffith et premier film sonorisé de la United Artists, qui remporte un triomphe. Del Rio remplace aussi l'actrice française Renée Adorée dans une production MGM, The Trail of '98, dirigée par Clarence Brown d'après le livre de Robert W. Service (d'habitude associé à Greta Garbo, autre nouvelle venue étrangère qui affole Hollywood).
Les difficiles années 1930
En 1930, elle a épousé Cedric Gibbons, un des principaux directeurs artistiques de la Metro-Goldwyn-Mayer. En 1929, Evangeline (en) de Carewe l'impose dans le cinéma parlant. Mais malgré L'Oiseau de paradis de King Vidor et Madame du Barry de William Dieterle (dont elle interprète le rôle titre), avec l'arrivée des films parlants elle est reléguée dans des rôles exotiques dans des productions secondaires, où elle croise George Sanders et John Wayne. Par ailleurs Del Rio refuse de participer au film Viva Villa ! qu'elle considère « anti-mexicain », Fay Wray prenant alors sa place.
En 1934, Dolores del Río est victime de « la chasse aux sorcières » menée contre « les rouges » à Hollywood. Avec James Cagney, son compatriote et parent Ramón Novarro et Lupe Vélez (dont elle écrasait les plates bandes en tant que « bomba latina »), elle est accusée de promouvoir le communisme en Californie. Cela aura des conséquences sur sa carrière.
Welles et le Mexique
Par la suie elle divorcera de Cedric Gibbons en 1941, et entamera une relation avec Orson Welles, de dix ans son cadet, qui est tombé amoureux d'elle.
Elle reviendra au Mexique dès 1942 et commencera à tourner en espagnol, ce qui lui apporte un grand succès au Mexique et en Amérique centrale au cours des vingt années suivantes.
Morte à l'âge de 77 ans à Newport Beach, en Californie, elle est enterrée à Mexico dans son pays d'origine.
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 | par DARKWOODS |
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 | LE SAVIEZ VOUS ?
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Robert Ervin Howard est né à Peaster, au Texas, le 22 janvier 1906 de l'union d'Isaac Mordecai Howard et de Hester Jane Ervin Howard. Son père, médecin de son état, fait déménager sa famille à de nombreuses reprises. Ce n'est qu'en janvier 1915 que la famille Howard s'installe définitivement entre Brownwood et Abilène, habitant successivement dans les bourgades de Cross Cut, Burkett puis enfin, à partir de 1919, à Cross Plains, que la famille ne quittera plus.
Howard fait ses études à Cross Plains, puis à Brownwood, pour l'équivalent de sa terminale et d'une première année d'université (avortée).
Très tôt, il se passionne pour la lecture, encouragé en cela par sa mère, découvre les « pulps » en 1921 et se met dès lors à l'écriture.
À 19 ans, il publie sa première histoire professionnelle, « Spear and Fang » (« Lance et Croc »), dans la revue Weird Tales, qui publia également H. P. Lovecraft et Clark Ashton Smith.
Après quelques années difficiles, sa carrière explose en 1928, avec la parution des récits de Solomon Kane, et surtout les premières ventes auprès d'autres types de pulps (notamment les récits de boxe). Son talent apparaît véritablement en 1930 dans des nouvelles telles que Les Rois de la Nuit, L'Homme noir, Les Dieux de Bal-Sagoth et par la suite dans une série de récits sur les croisades particulièrement sombres. Il entame une correspondance avec H. P. Lovecraft qui dure jusqu'à sa mort. La création du personnage de Conan, en 1932, lui assure sa postérité littéraire. Contrairement à une légende tenace, Howard n'écrivit pas les récits de Conan dans un état second, mais au contraire travailla énormément ses textes : plusieurs milliers de pages de brouillon de Conan existent encore de nos jours1.
Familles et relations
La santé de sa mère, atteinte de tuberculose depuis des années, commence à se dégrader progressivement à partir des années 1930. Isaac Mordecai Howard ne s'entendant visiblement plus avec sa femme, c'est son fils qui doit prendre en charge nombre des soins que nécessitait l'état de santé de sa mère, dont il a toujours été très proche. En 1934, Howard noue une idylle avec la séduisante Novalyne Price, qui vient d'être nommée enseignante à Cross Plains. Après des hauts et des bas, la relation prend fin définitivement au printemps 1936. La santé de la mère de Howard est alors au plus bas, et il devient évident que celle-ci va mourir.
Le 11 juin 1936, lorsqu'on confirme à Robert Howard que sa mère ne sortira plus de son coma, il se suicide d'une balle dans la tempe, agonisant huit heures avant de mourir. Sa mère mourut le lendemain. Howard songeait au suicide depuis des années, au moins depuis 1923, bien avant que la santé de sa mère ne se dégrade.
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 | par MANTEAU |
| | Source: fr.wikipedia.org
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 | par MANTEAU |
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La Citation du Jour
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La force des femmes n'est pas dans ce qu'elles disent mais dans le nombre de fois qu'elles le disent. Marcel Achard 274 |  Citation du jour, Marcel Achard | |
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