La Citation du Jour
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La pièce était si mauvaise que les acteurs eux-mêmes partaient avant la fin. Marcel Pagnol 150 |  Citation du jour, Marcel Pagnol | |
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Le du jour
latributerrible-2010
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 L'horoscope
 | Ce que prévoit Madame irma pour vous cette semaine....
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| VINTAGE GLAMOUR
| SAMEDI
  OCTOBRE 2016 |
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Edwige Feuillère, de son vrai nom Edwige Caroline Cunati, est une actrice française de théâtre et de cinéma, née le 29 octobre 1907 à Vesoul (Haute-Saône) et morte le 13 novembre 1998 à Boulogne-Billancourt.
Edwige Caroline Cunati est née place du Centre, dans le quartier historique de Vesoul. Cette place sera renommée place Edwige-Feuillère, après la seconde guerre mondiale.
Ancienne élève du conservatoire d'art dramatique de Dijon, elle y obtient un premier prix de comédie et de tragédie en juillet 1928 ; elle fait une carrière de plus de soixante années sur les planches (1930-1992), débutée à la Comédie-Française, et plus de quarante années au cinéma (1931-1974).
Elle incarne Marguerite Gautier dans La Dame aux camélias d'Alexandre Dumas fils en 1939, au Théâtre des Galeries Saint Hubert à Bruxelles et en 1940 au Théâtre Hébertot à Paris puis de nouveau en 1942, avant d'interpréter le personnage de Lia dans Sodome et Gomorrhe de Jean Giraudoux en 1943.
Au cinéma, elle débute sous le nom Cora Lynn en 1931 dans le Cordon bleu. Elle tourne dès lors avec les grands metteurs en scène de l'époque ; Edwige Feuillère devient célèbre en 1935 par son interprétation dans Lucrèce Borgia, un film d'Abel Gance.
Elle tournera également avec Max Ophüls dans Sans lendemain en 1939 et interprète en 1940 le rôle de Sophie dans De Mayerling à Sarajevo du même réalisateur ; elle obtient encore un grand succès avec Mam'zelle Bonaparte de Maurice Tourneur en 1941. Un autre de ses films majeurs date de 1941, La Duchesse de Langeais d'après Honoré de Balzac avec des dialogues de Jean Giraudoux, un film dans lequel elle interprète une coquette rattrapée par le grand amour interprété par Pierre Richard-Willm, le partenaire de ses débuts au cinéma dans Barcarolle en 1935.
Devenue une des vedettes les plus populaires de sa génération, elle jouera avec Gérard Philipe dans l'Idiot en 1946, d'après Fiodor Dostoïevski, et avec Jean Marais dans L'Aigle à deux têtes de Jean Cocteau en 1948. Elle incarne Julie de Carneilhan en 1949, la Dame en blanc dans le Blé en herbe en 1954, et La Folle de Chaillot de Jean Giraudoux en 1965.
Son dernier rôle sera, en 1995, celui de la princesse de Blomont-Chovry dans la Duchesse de Langeais de Jean-Daniel Verhaeghe.
Le 8 novembre 1998, en apprenant le décès de Jean Marais, elle est victime d'une crise cardiaque, qui l'emportera quelques jours plus tard.
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 | par DARKWOODS |
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 | PORTRAITS DE FEMMES
| SAMEDI
  OCTOBRE 2016 |
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Micheline Ostermeyer, épouse Ghazarian, née le 23 décembre 1922 à Rang-du-Fliers, décédée le 17 octobre 2001 à Bois-Guillaume, est une ancienne athlète française, double médaillée olympique et détentrice de 13 médailles d'or en France dans sept disciplines différentes, et également une pianiste renommée.
Née en France, elle passe sa jeunesse en Tunisie où elle apprend le piano. Devant ses capacités, elle revient en France pour entrer au Conservatoire avec l'aide de Lazare-Lévy. Durant la Seconde Guerre mondiale, elle retourne en Tunisie où, grâce à un père sportif, elle découvre le sport, pratiquant le basket-ball et l'athlétisme. Dès la fin de la guerre, elle devient concertiste, obtenant le premier prix de piano au Conservatoire de Paris (« Je consacre cinq heures par jour au piano et cinq heures par… semaine au sport ! »).
En parallèle, elle pratique toujours le sport et participe aux Championnats du monde universitaires de 1947 (médaille d'or en hauteur et au poids) et aux Jeux de Londres en 1948. À ces derniers, elle remporte trois médailles, deux titres olympiques au lancer du poids et au lancer du disque, et une médaille de bronze au saut en hauteur, tout en donnant un concert le soir de sa victoire au lancer du poids1. Elle est ainsi la première athlète française championne olympique. Seuls les quatre titres de Fanny Blankers-Koen l'empêchent de devenir la reine de ces Jeux.
Au disque, discipline qu'elle découvre trois semaines auparavant, elle progresse d'un mètre à chaque essai, pour terminer avec un lancer à 41,92 m. Cinq jours plus tard, elle gagne sa seconde médaille d'or en lançant, dès son premier essai, le poids à 13,75 m. Elle passe, également, 1,61 m pour obtenir la troisième place en hauteur2.
Athlète complète, elle remporte treize titres de championne de France dans sept disciplines différentes, que ce soit dans des courses, lancers ou sauts (titres aux 60 m, 80 m, haies, 4 × 100 m, hauteur, poids, disque et pentathlon) et elle bat dix-neuf records de France (1 au 80 m haies, un en hauteur, dix au poids, quatre au disque et trois au pentathlon).
Elle sera également championne d'Afrique du Nord et du Liban en basket-ball.
Elle remporte deux nouvelles médailles de bronze aux championnats d'Europe de Bruxelles, sur 80 mètres haies et au lancer du poids en 1950, après ses médailles d'argent sur 100 m et au poids gagnées en 1946.
Elle arrête l'année suivante la compétition sportive après seulement neuf sélections en équipe de France A de 1946 à 1951 (elle sera également licenciée au Stade français en fin de carrière), pour se consacrer à la musique dans une carrière de concertiste, qu'elle exerce jusqu'à la fin de ses jours..
"Douce, paisible, effacée, à l'opposé de toutes celles qui jouent les stars après avoir gagné un titre ou deux". dira d'elle André Halphen, au printemps 2003
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 | par EDNA |
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La Citation du Jour
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Plus le coeur est petit, plus la langue est longue. Proverbe Italien 247 |  Citation du jour, Proverbe Italien | |
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Le du jour
latributerrible-2010
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