 | SORTIES BD
| JEUDI
  FEVRIER 2017 |
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L'Incroyable Histoire du Canard Enchaîné
De Pascal Magnat & Didier Convard
Coloristes : Patrice Larcenet , Marie Galopin
Il est né de la boue et du sang des tranchées de 14-18. Dès son premier numéro, c'était déjà un vilain petit canard, insolent, anticlérical et frondeur.
Cent ans qu'il a pris l'habitude de distribuer ses coups de bec dans le ventre replet des industriels et banquiers, des pousse-au-crime, des va-t-en-guerre et autres ganaches de tout poil...
Cent ans qu'il enquête dans le marigot des affairistes et des combinards de la politique.
Cent ans que le Canard sauvegarde sa liberté et brave la censure, sans publicité. Un seul mot d'ordre : l'humour.
L'incroyable aventure du Canard Enchaîné méritait cette tendre BD hommage, truffée d'anecdotes, de rires et de révélations hebdomadaires.
Le Maître des Tapis
De Alexis Nesme & Olivier Bleys
Laissez-vous emporter par la magie de ce récit qui emprunte au conte russe la puissance parfois terrible de ses décors et des sentiments qui s'y expriment. Un récit d'amour fantastique, pour les filles et les garçons.
Fedor n'est pas un simple marchand de tapis. Il connaît le moyen de transformer un banal rectangle de tissu en un formidable véhicule capable de l'emporter à travers les airs. Ce pouvoir, il l'a reçu et il doit le transmettre à son tour avant de disparaître. Mais qui s'intéresse encore aux tapis de nos jours... Et pourquoi pas Danil, ce jeune braconnier qu'il vient de sauver des soldats du boyard ?
Goupil ou Face
De Lou Lubie
Lou est une jeune fille bien sous tout rapport. Jeune, jolie,elle conçoit des jeux vidéos, a un amoureux, des amis, une famille aimante...Bref, tout pour ne pas sombrer dans la déprime la plus noire.
Sauf que voilà, de temps en temps, entre des périodes d'intense activité, sans raison, elle tombe dans le pot au noir, et un animal insatiable la dévore... un petit renard ! Soit son tempérament cyclothymique, sous la forme d'un petit renard capricieux.
Car Lou est cyclothymique et, avec elle, le lecteur va découvrir le monde haut en contraste des maladies bipolaires. Hyper documenté, cartoonesque et ludique, ce roman graphique emmènera le lecteur découvrir ce qui se passe quand on a la tête envahie par ce petit renard hyperactif et boulimique, sur les traces autobiographiques de la jeune illustratrice.
Nightlights (Anglais)
De Lorena Alvarez
Chaque nuit, de petites étoiles apparaissent dans l'obscurité de la chambre d'une petite fille. Sandy les attrape et crée des créatures merveilleuses pour jouer avec jusqu'à ce qu'elle s'endorme et, le matin, les ramener à la vie dans les fantasques dessins qui couvrent sa chambre. Un jour, une mystérieuse et pâle fille, Morfie, apparaît à l'école et est fascinée par les dessins de Sandy dans un sens qui n'était jamais arrivé à personne avant. Mais il y a un prix à payer pour cette nouvelle amitié. Nightlights est une belle histoire autour de la peur, de l'insécurité et de la créativité, sortie tout droit de l'imagination enchanteresse de Lorena Gomez.
En anglais.
Arthus Trivium
De Juan Luis Landa & Raule
Coloriste : Juan Luis Landa
16ème siècle, en France. Débordé par les sollicitations, le médecin et astrologue, Nostradamus envoie ses jeunes disciples, Arthus, Angélique et Angulus, aux quatre coins du pays pour élucider des énigmes que ni la science ni religion ne peuvent résoudre.
Cet étui contient :
- Tome 1 : Les Anges de Nostradamus
- Tome 2 : Le Troisième Magicien
- un ex-libris numéroté
: Andy & Gina
De Relom
Ce volume regroupe l’intégrale des cinq tomes de la série (parus entre 2002 et 2011), entièrement remis en couleurs, ainsi que beaucoup de matériel inédit !
Prenez une dose d'Andy et de sa sœur Gina qui vivent au fond de la forêt avec leur papa (un sosie d'Elvis version 77) et leur maman (qui part en morceaux...). Ajoutez à cela un loup-garou végétarien, des personnages de contes de fées, et un humour sans frein... Tous les ingrédients sont là pour le plus délicieux délire graphique et narratif !
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 | par MANTEAU |
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La Citation du Jour
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Les plus jolis oiseaux sont en cage Proverbe chinois 40 |  Citation du jour, Proverbe chinois | |
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Le du jour
lola
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| VINTAGE GLAMOUR
| MARDI
  JANVIER 2017 |
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Tallulah Bankhead (de son nom complet Tallulah Brockman Bankhead) est née le 31 janvier 1902 à Huntsville en Alabama.
Issue d’une famille aisée du Sud, fille du gouverneur de l’Alabama, cette fille à la beauté sauvage et au caractère orageux s’intéresse dès son plus jeune âge au théâtre. À quinze ans, Tallulah Bankhead se produit déjà régulièrement avec les troupes locales de sa ville. L’année suivante, elle remporte un concours de beauté qui lui ouvre de nouveaux horizons. Accompagnée de sa tante, elle part à la conquête de Broadway, mais son mauvais caractère va lui jouer de mauvais tours. Elle refuse de tourner dans le film de John Barrymore, Dr. Jekyll et Mr. Hyde (1920), et ne parvient pas à tirer son épingle du jeu au sein de la compagnie dont elle fait partie. Face à cet échec, elle décide en 1923 de partir s’installer à Londres.Le succès ne se fait pas attendre. Grâce aux nombreuses pièces qu’elle interprète avec sa troupe, Tallulah Bankhead s’illustre et devient rapidement une star du théâtre anglo-saxon. Elle joue même deux films en Grande-Bretagne, A Woman’s Law (1927) et His House in Order (1928). Outre-Atlantique, sa réussite n’est pas passée inaperçue, et elle est rapidement contactée par les responsables de la Paramount. Elle regagne ainsi les États-Unis où elle débute avec Tarnished Lady (1931), une comédie de George Cukor dans laquelle l’actrice campe une femme qui quitte son mari qu’elle n’a épousé que pour son argent. Sa carrière américaine semble alors prendre un nouveau départ. Seulement, les scénarios qu’on lui propose ne vont toujours pas avec son tempérament de feu. Tallulah Bankhead change totalement de registre et incarne un rôle sulfureux dans le film Mon Péché (1931) réalisé par George Abbott. Toujours avec le même réalisateur, elle enchaîne la même année avec La Fraude, un film qui relate l’histoire d’une femme qui se vend à un très riche commerçant oriental et qui projette par la suite de l’assassiner. En 1932, elle joue dans Faithless, un drame dirigé par Harry Beaumont, avec entre autres Robert Montgomery et Hugh Herbert.Elle est ensuite dirigée par Marion Gering dans le film Le Démon du sous-marin, une comédie dramatique dans laquelle Tallulah Bankhead joue le rôle de Diana Sturm, l’épouse d’un militaire excessivement jaloux. Accompagnant Gary Cooper et Cary Grant, elle signe là l’une de ses meilleures prestations selon la critique.Ses sautes d’humeur, sa tumultueuse vie privée et surtout ses mauvaises mœurs lui valent d’être écartée de certains films. Elle décide alors de mettre sa carrière au cinéma entre parenthèses pour ne se consacrer qu’au théâtre. Après une interruption de plus de onze ans, Tallulah Bankhead redécouvre les plateaux de tournage en jouant dans la comédie musicale de Frank Borzage, Le Cabaret des étoiles (1943). Une année plus tard, elle tourne dans Lifeboat, une fiction haute en suspense réalisée par le maître du genre, Alfred Hitchcock, avec notamment William Bendix et Walter Slezak. Elle est primée pour sa brillante interprétation dans ce film, obtenant Le New York Film Critics Circle Award de la Meilleure Actrice en 1944. Dans Scandale à la cour(1945) d’Ernst Lubitsch et Otto Preminger, Tallulah Bankhead immortalise la tsarine Catherine II de Russie.Elle apparaît brièvement dans Main Street to Broadway, une comédie musicale de Tay Garnett (1953).On la verra une dernière fois sur le grand écran dans Fanatique (1965) de Silvio Narizzano. Elle a travaillé occasionnellement pour la télévision et a même prêté sa voix à la sorcière dans le téléfilm Day Dreamer (1966), avant d’arrêter définitivement sa carrière.Le 12 décembre 1968, Tallulah Bankhead décède à New York, à l’âge de soixante-six ans.
Bio signée Premiere.fr
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 | par DARKWOODS |
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 | PORTRAITS DE FEMMES
| MARDI
  JANVIER 2017 |
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"Moi je sais où se trouve la vérité, parce que j'étais là." Marita Lorenz ne saurait mieux résumer sa vie. Née en Allemagne deux semaines avant le début de la guerre, cette femme a été "l'espionne qui aimait Castro". C'est d'ailleurs le titre de son autobiographie, sortie en juin 2016
Dès sa plus jeune enfance, Marita Lorenz bascule dans une vie où les événements du XXe siècle défilent sur fond d'espionnage. "Tandis que l'Europe et le monde se trouvaient au bord de l'abîme, mes parents commencèrent à se mouvoir dans un labyrinthe dont le parcours m'a toujours semblé énigmatique", écrit-elle. Durant la guerre, sa mère est surveillée par la Gestapo, avant d'être un jour arrêtée. Marita est alors envoyée au camp de Bergen Belsen, à l'âge de 5 ans. Elle apprendra plus tard que sa mère, elle aussi, était là. Cette dernière échappera de peu à la mort. Marita, elle, fera partie des 200 enfants rescapés du camp, avant d'être violée par un militaire américain, à l'âge de 7 ans. "Les deux choses dramatiques qui me sont arrivées dans ma vie", raconte-t-elle désormais.
Marita, "la petite Allemande" de Castro
A la fin du conflit, ses parents divorcés, elle débarque à New York avant de s'installer en Floride. Mais l'appel de la mer est plus fort, et elle finira par rejoindre son père un an plus tard à Bremerhaven, en Allemagne. "Embarquer avec lui devint une sorte de religion", estime-t-elle, alors que son père est devenu le capitaine du Berlin, le premier navire à faire la traversée transatlantique. La Havane devient une escale dans une région du monde où, selon son père, "les présidences ne durent pas beaucoup. C'est le style de vie typique : se tuer les uns les autres et prendre le contrôle du pays". Le capitaine est loin de se douter que sa fille va, à son tour, basculer dans l'Histoire.
Début 1959, la révolution éclate à Cuba. La veille de son entrée triomphale dans La Havane, Fidel Castro et ses hommes décident de monter à bord du navire, alors ancrée dans la baie, "pour regarder". Marita rencontre alors celui qui deviendra l'homme de sa vie. "Jamais je n'oublierai la première fois que j'observai de près ce regard pénétrant, ce beau visage (…). Je peux dire qu'alors déjà je commençai à flirter avec lui." Elle a alors 19 ans ; Fidel, 32 ans. Elle devient "Marita la petite Allemande". Quelques jours plus tard, le révolutionnaire envoie son avion à New York pour récupérer celle qui allait s'installer dans ses appartements durant plusieurs mois. "Tout ceci est à moi. Je suis Cuba. Tu es désormais la Première dame de Cuba."
"J'avais aimé un homme qui n'était pas le bon"
Aux côtés de Fidel Castro, Marita tombe peu après enceinte. Mais en octobre 1959, sa vie bascule – une nouvelle fois – quand elle subit un avortement forcé. Elle ne saura jamais pourquoi, ni à cause de qui. "Qui ordonna cette sauvage agression ? Les hommes de Fidel ? La CIA ?", se demande-t-elle. Sa seule certitude : "J'avais aimé un homme qui n'était pas le bon et le châtiment commençait." Deux ans plus tard, elle aura la réponse : "El Comandante", lui présente Andrés... le fils qu'on lui "a ravi sur la table d'opération". Une révélation qu'il lui fera le jour où, pour le compte de la CIA, elle se rend une nouvelle fois à La Havane avec une mission : tuer Castro. En vain. Marita sera incapable de franchir le pas. "Je ne le regrette pas, au contraire : c'est ce dont je suis le plus fière."
De retour à Miami, sans son fils, Marita Lorenz repart à zéro. Ou presque. Grâce aux contacts qu'elle a noués au fil des ans, elle devient passeuse d'armes. Mais également chargée d'effectuer des missions plus secrètes, qui lui permettront de rencontrer son "second dictateur" : Marcos Pérez Jiménez. Avec lui, elle aura une fille. Puis, quelques années plus tard, un garçon - avec un espion du FBI impliqué dans le scandale du Watergate. Désormais "retraitée", Marita Lorenz, âgée de 77 ans, est retournée vivre - dans l'anonymat - à New York. Sa vie sera prochainement adaptée au cinéma, avec Jennifer Lawrence dans le rôle-titre. De l'aveu même de l'intéressée, "la réalité dépasse toujours la fiction, n'est-ce pas ?"
Bio signée lci.fr
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 | par EDNA |
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La Citation du Jour
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Une image vaut mille mots. Confucius 44 |  Citation du jour, Confucius | |
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Le du jour
lola
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