| VINTAGE GLAMOUR
| SAMEDI
  NOVEMBRE 2015 |
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Louise Brooks est une actrice américaine, née Mary Louise Brooks le 14 novembre 1906 à Cherryvale (Kansas), morte le 8 août 1985 à Rochester (État de New York). Louise Brooks est connue pour ses rôles dans les films muets des années 1920 aux États-Unis mais aussi, pour trois de ses films européens en 1929 et 1930, Loulou, Le Journal d'une fille perdue et Prix de beauté.
Enfance
Née au Kansas en 1906, ses parents sont quelque peu « absents », et bien qu'ils lui donnent le goût des livres et de la musique — sa mère était une pianiste de talent, lui jouant Debussy et Satie —, ils ne peuvent la protéger d'abus sexuels de la part d'un voisin. Cela aura une influence majeure sur sa vie et sa carrière — elle affirmera plus tard être incapable d'aimer vraiment.
Vie privée
Elle se maria deux fois mais n'eut jamais d'enfants — elle aimait à se décrire comme un ruisseau aride (barren brook en anglais). Son premier mari fut le réalisateur A. Edward Sutherland dont elle divorça. Le second fut le millionnaire de Chicago Deering Davis qu'elle épousa en 1933. Deering la quitta cinq mois plus tard, et ils divorcèrent en 1937.
Films muets
1925 : L'École des mendiants ou Le Roi des mendiants (The Street of Forgotten Men) de Herbert Brenon (non créditée)
1926 : The American Venus de Frank Tuttle : Miss Bayport
1926 : Le Galant Étalagiste (Love 'Em and Leave 'Em) de Frank Tuttle : Janie Walsh
1926 : Au suivant de ces messieurs (A Social Celebrity) de Malcolm St. Clair : Kitty Laverne
1926 : Un conte d'apothicaire (It's the Old Army Game) de A. Edward Sutherland : Mildred Marshall
1926 : Moi (The Show Off) de Malcolm St. Clair avec Ford Sterling, Lois Wilson : Clara, Joe's Girl
1926 : Just Another Blonde d'Alfred Santell : Diana O'Sullivan
1927 : Un homme en habit (Evening Clothes) de Luther Reed : Fox Trot
1927 : Frères ennemis (Rolled Stockings) de Richard Rosson : Carol Fleming
1927 : Now We're in the Air de Frank R. Strayer avec W. C. Fields : Griselle
1927 : La Cité maudite (The City Gone Wild) de James Cruze : Snuggles Joy
1928 : Une fille dans chaque port (A Girl in Every Port) de Howard Hawks : Marie, en France
1928 : Les Mendiants de la vie (Beggars of Life) de William A. Wellman : La femme (Nancy)
1929 : Loulou (Die Büchse der Pandora) de Georg Wilhelm Pabst : Lulu
1929 : Le Journal d'une fille perdue ou Trois pages d'un journal (Das Tagebuch einer Verlorenen) de Georg Wilhelm Pabst : Thymian
Films parlants
1929 : The Canary Murder Case de Malcolm St. Clair et Frank Tuttle : Margaret Odell (the Canary)
1930 : Prix de beauté de Augusto Genina : Lucienne Garnier
1931 : It Pays to Advertise de Frank Tuttle : Thelma Temple
1931 : God's Gift to Women de Michael Curtiz : Florine
1931 : Windy Riley Goes Hollywood (en) (court-métrage) de Roscoe 'Fatty' Arbuckle : Betty Grey
1931 : Who's Who in the Zoo (en)
1936 : Hollywood Boulevard de Robert Florey : Joyce Beaton
1936 : Empty Saddles de Lesley Selander : 'Boots' Boone
1937 : Le Cœur en fête (When You're in Love) de Robert Riskin et Harry Lachman (scènes supprimées)
1937 : L'Homme qui terrorisait New York (King of Gamblers) de Robert Florey (scènes supprimées)
1938 : Overland Stage Raiders de George Sherman : Beth Hoyt
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 | par DARKWOODS |
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 | LE SAVIEZ VOUS ?
| SAMEDI
  NOVEMBRE 2015 |
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Ses débuts
Encore adolescente, elle débute sa carrière d'artiste comme danseuse dans la compagnie de danse moderne de Denishawn, où se trouvent également Martha Graham, Ruth Saint Denis et Ted Shawn. Après son départ en raison d'une brouille due à son caractère trop obstiné, elle se tourne vers ses amis les plus influents et obtient bientôt un rôle de danseuse dans les Ziegfeld Follies à Broadway, où elle se fait immédiatement remarquer par les studios américains (à l'époque basés à New York).
Elle signe chez Paramount Pictures où elle passera la plus grande partie de sa carrière. En 1925, elle obtient un rôle (non crédité) dans le film muet The Street of Forgotten Men. Bientôt, elle obtient les premiers rôles dans un certain nombre de comédies légères, jouant notamment aux côtés d'Adolphe Menjou et W. C. Fields. Elle se fait remarquer en Europe grâce à son rôle pivot d'une vamp dans le film muet de Howard Hawks, Une fille dans chaque port (1928).
La reconnaissance
Elle trouve un de ses grands rôles américains dans l'un des derniers films muets, Les Mendiants de la vie/Beggars of Life (1928), dans le rôle d'une fille de la campagne en fuite, avec Richard Arlen et Wallace Beery qui interprètent des clochards qu'elle croise en route.
À cette période de sa vie, elle est au firmament. Elle est régulièrement invitée par le milliardaire William Randolph Hearst, dans sa propriété de Hearst Castle.
Sa coiffure si unique déclenche une nouvelle mode, et elle est bientôt imitée par de nombreuses femmes (les « flappers », les « garçonnes »...) dans le monde entier. « Je suis une blonde aux cheveux noirs » plaisantait-elle.
Peu après le tournage du film, Louise se trouvé écarté du « milieu » hollywoodien après la volonté du producteur de la Paramount B.P. Schulberg de négocier à la baisse son salaire et part en Europe tourner sous la direction de G.W. Pabst, le célèbre réalisateur expressionniste allemand, mettant un terme à sa carrière à Hollywood.
Dans Loulou (1929), son rôle de Loulou, une femme misérable aux prises avec Jack l'Éventreur après une série d'escapades salaces, fait d'elle une icône de la vie et de la mort dans la période jazzy.
Louise joue ensuite dans les sociodrames controversés que sont Le Journal d'une fille perdue (1929) et Prix de beauté (1930), ce dernier étant tourné en France et offrant une fin aussi choquante que fascinante. Tous ces films sont largement censurés, étant très « adultes » dans leur propos et considérés comme choquants en raison de leur affichage de la sexualité, sans compter une critique acerbe de la société.
Bien que passés inaperçus à l'époque en raison du succès des films parlants, ces trois films furent plus tard reconnus comme des pièces maîtresses du cinéma muet, son personnage de Loulou étant désormais mythique.
Louise est considérée comme l'une des premières actrices « naturelles » du cinéma, son jeu étant subtil et nuancé par rapport à de nombreux acteurs du cinéma muet.
Le gros plan était en vogue chez les réalisateurs, et le visage de Louise s'y prêtait parfaitement.
Louise a toujours été égocentrique, parfois d'un caractère difficile. De son propre aveu, c'était une femme libérée, encline aux expériences, posant même nue pour des photographes et ses liaisons avec de nombreuses vedettes du cinéma sont légendaires.
Elle était également dépensière, mais gentille et généreuse envers ses amis, presque à l'excès. Lorsqu'elle retourne à Hollywood, elle est sur la liste noire et ne peut reconquérir son succès d'antan.
En 1938, après avoir été humiliée de se retrouver dans des films de série B où les studios l'avaient casée pour lui faire regretter son dédain d'antan, elle se retire du show business, et retourne à Wichita (Kansas), la ville de son enfance.
Mais elle n'y trouve pas la tranquillité qu'elle y espérait. Elle écrit : « Les gens de Wichita étaient jaloux de mon succès, ou me méprisaient pour mes échecs. Et tout cela ne m'enchantait pas vraiment. Je dois reconnaître qu'une malédiction pèse sur moi : mon proche échec en tant qu'être humain dans cette société. »
Elle retourne vers l'Est et travaille pendant quelques années comme vendeuse dans un magasin Saks sur la Cinquième Avenue à New York, puis vit aux frais de divers hommes fortunés (George Eastman notamment).
Louise a toujours aimé l'alcool, elle y sombre bientôt, mais parvient à exorciser ses démons : c'est le début de sa seconde vie. Les historiens français du cinéma redécouvrent ses films au début des années 1950, et Henri Langlois, fondateur de la cinémathèque n'hésite pas à déclarer « Il n’y a pas de Garbo ! Il n’y a pas de Dietrich ! Il n’y a que Louise Brooks ! ».
Cela a pour effet de lui attirer un nouveau public et la réhabilite même dans son propre pays.
James Card, le conservateur des films de la George Eastman House, la retrouve recluse à New York et la persuade de le suivre à Rochester.
Elle y vécut seule, de son propre choix, pendant de nombreuses années, et mourut d'une crise cardiaque en 1985 après avoir longtemps souffert d'arthrite et d'emphysème.
Elle est considérée comme l'une des plus grandes actrices de l'histoire du cinéma, et l'une des plus belles stars jamais photographiées.
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 | par MANTEAU |
| | Source: fr.wikipedia.org
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La Citation du Jour
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Plus on s'aime, plus douloureusement on se déchirera. Proverbe vietnamien 339 |  Citation du jour, Proverbe vietnamien | |
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Le du jour
HagarDunor
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 | COULEUR PEOPLE
| JEUDI
  NOVEMBRE 2015 |
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Modèle brésilien et nouvel ange de Victoria Secret's Lais Ribeiro de Victoria a déjà parcouru les podiums de Chanel, Louis Vuitton et Marc Jacobs, mais cette beauté de renommée internationale a quelque chose d'atypique dans son parcourus.
Agée de 24 ans, elle a été l'un des dix modèles à gagner ses «ailes» pour être désignée comme l'un des nouveaux anges de Victoria Secret en 2015: Lais, qui a un fils de sept ans nommé Alexandre, est née un monde loin des lumières de l'industrie de la mode, à Teresina, Piauí, et a grandi dans un village rural. Elle n'a jamais envisage de devenir un modèle jusqu'à ce qu'elle était de 18 ans
Voici des images de sa collection personnelle de photos , qui comprennent des instantanés de son enfance, et permet d'observer comment elle est passée d'un garçon manqué au visage frais, à une mère adolescente, et enfin à l'un des modèles les plus recherchés après dans le monde de la mode
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 | par STARMAG |
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 | SORTIES BD
| JEUDI
  NOVEMBRE 2015 |
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Album de la Série : Mille Tempêtes
De Tony Sandoval
Je suis une âme qui erre depuis l'aube des temps. Mon peuple t'a confondue avec moi.Rentre chez toi, maintenant, pour accomplir ton destin.Je te salue Lisa ! Ange et Démon...
Album de la Série : La Dynastie Donald Duck
Tome 17 - 24 Heures pour Survivre Et Autres Histoires
De Carl Barks
Tout l'univers à la fois familier et original de Carl Barks en intégrale haut de gamme.Retrouvez l'intégralité de l'œuvre de Carl Barks, l'auteur le plus réputé et le plus talentueux des aventures de Donald. Aventure, mystère et magie sont bien sûr au rendez-vous de ces histoires, mais aussi humour, amitié et cacophonie familiale ! En introduction, chaque volume propose un appareil critique de l'œuvre de l'auteur, et chaque histoire est précédée d'une courte fiche d'identité bibliographique permettant de la replacer dans le contexte de sa première publication. Cette intégrale, prévue en 24 volumes, est idéale pour les admirateurs de Carl Barks et les collectionneurs bibliophiles, vendue à plus de 200 000 exemplaires !Le tome 17 marque un moment particulier au sein de La Dynastie Donald Duck puisqu'il compile des histoires écrites par Carl Barks mais dessinées par d'autres auteurs, publiées entre 1969 et 2008. Les volumes suivants reprendront chronologiquement l'œuvre du maître, en commençant par ses toutes premières aventures.
Album de la Série : Hector
Tome 1, Manigances et Coups Tordus
De Régis Donsimoni & Marc Dubuisson
Pour Noël, Luce voulait une encyclopédie. À la place, ses parents lui ont offert un drôle d'animal doué de parole appelé Hector. Dès son arrivée, celui-ci a dévoilé ses objectifs : conquérir la planète et asservir l'humanité. Malheureusement, quand on mesure un mètre, qu'on ressemble à une peluche et qu'on est surtout doué pour d'hilarantes catastrophes, tout ne se passe pas toujours comme prévu...
Album de la Série : Les Papooses
De Catel & Sophie Dieuaide
Les Papooses A l Ecole des Tchipiwas
Voici, pour la première fois rassemblées en un seul volume, trois aventures d'un trio de petits Indiens turbulents qui traversent de trépidantes aventures dans leur grande prairie. Petit Coyote, Lune Rouge et Bison Dodu, les papooses, vivent au pays des Tchipiwas, un peuple indien qui fait chaque jour l'expérience d'un contact étroit avec la Nature et les animaux. Mais bien sûr, même si leurs aventures sont toujours très dépaysantes, les Papooses n'en ont pas moins des préoccupations et des jeux très proches de ceux de leurs jeunes lecteurs d'aujourd'hui.Les drôles d'histoires que leur concocte Sophie Dieuaide n'oublient jamais de laisser une large place à la fantaisie et à l'humour, tandis que les dessins limpides et toniques de Catel privilégient fraîcheur et action.Les trois aventures des Papooses ici réunies sont Un très, très grand sorcier, Du rififi dans la prairie et La colère de l'oiseau tonnerre. Une nouvelle occasion de redécouvrir ces histoires savoureuses et attachantes.
Album de la Série : Guiby
De Sampar
Guiby n'a peur de rien, pas même du monstre qui se cache dans son placard.
La sinistre créature peut bien gratter, grogner et faire du bruit, elle ne parvient pas à l'effrayer. Puis un soir, Guiby estime que trop, c'est trop. L'heure est venue pour lui d'affronter la bête. Quand il ouvre le placard, la surprise est de taille. Le monstre est beaucoup plus petit qu'il ne l'avait imaginé. Et aussi plus peureux que les monstres des histoires pour enfants puisque, plutôt que de l'attaquer, il prend la fuite. Sans réfléchir, Guiby se lance à sa poursuite. C'est ainsi que le superbébé sera entraîné dans les bas-fonds de la ville, dans un monde où mille dangers le guettent, tapis dans l'ombre.
Album de la Série : Piko et Homard
De Grenadine & Mélissa Wolfe
Dans une cité futuriste, une petite fille et son chat vous invitent dans leur univers doux et poétique.Laissez-vous guider et envoûter par ce mélange unique où les influences d'Indiana Jones et du manga se rencontrent, où une petite fille en quête d'aventures partage tout avec son chat de location !
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 | par MANTEAU |
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 | PORTRAITS DE FEMMES
| JEUDI
  NOVEMBRE 2015 |
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Annie Pétain, née Hardon, née le 5 octobre 1877 à Courquetaine (Seine-et-Marne), morte le 30 janvier 1962 à Paris (7e arrondissement), est l'épouse du maréchal Pétain de 1920 à 1951, date du décès de ce dernier. De toutes les femmes que le maréchal a connues dans sa vie sentimentale, Annie Pétain est la seule qu'il a épousée
Annie Hardon est la fille d'Alphonse Eugène Hardon (Paris, 28 avril 1852), ingénieur des Arts et Manufactures et de Berthe Eugénie Marest. En 1902, elle est adoptée par Eugénie Stainmetz veuve Stohrer. Eugénie rencontre Philippe Pétain pour la première fois en 1881, à Menton. Il a alors vingt-cinq ans, elle quatre
En 1901, à 24 ans, elle retrouve Philippe Pétain, alors commandant, qui la demande en mariage. Mais sa famille refuse de donner la main de leur fille à ce prétendant
Le 19 février 1903, elle accepte d'épouser François Dehérain (1877-1962)4, un interne des hôpitaux. Le couple aura un fils
Le 5 mars 1914, après plusieurs semaines de séparation, le divorce est prononcé . Abandonnant la médecine, ce mari aura une carrière artistique de peintre, sculpteur et graveur
Annie devient ensuite la maîtresse de Philippe Pétain, récemment promu général, avant que celui-ci ne parte pour la guerre. C'est avec elle que Pétain était, lorsque son aide-de-camp Serrigny le cherchait pour lui annoncer sa nouvelle nomination sur le front de Verdun4 le 25 février 1916. Cependant, Pétain a un autre grand amour qui dure plus de vingt ans ; elle s'appelle Mella et est veuve d'un officier, Annie refuse de céder sa place : au cours d'une scène que raconte Pétain à Serrigny, elle braque un revolver sur le général et le menace : « Ce sera moi ou une balle dans la peau. »
Il accepte finalement d'épouser civilement Annie à la mairie du 7e arrondissement de Paris, le 14 septembre 1920 lors d'une cérémonie très discrète1. Le maréchal Fayolle est le témoin du marié. Le premier mariage religieux d'Eugénie Hardon est ensuite annulé, par décision du tribunal de l’officialité de Paris le 30 janvier 1929, puis de l'officialité de Versailles le 18 mars suivant.
Une dizaine d'années après, le couple se marie religieusement, le 7 mars 1941, pendant l'Occupation, la situation matrimoniale du maréchal entraînant des dissensions au sein de l'Église française1 pour laquelle Pétain fait figure d'homme providentiel et qui ne cesse de faire des déclarations en faveur du régime
Pétain désirant échapper au devoir de la confession, ce mariage est fait par procuration. Cette dernière cérémonie est également tenue secrète — elle a lieu dans la chapelle
privée de l’archevêque de Paris, Mgr Suhard
Femme fidèle jusqu'au bout
Elle accompagne son mari à Sigmaringen lorsqu'il est emmené en Allemagne, le 20 août 1944. Lors du voyage en train vers Paris, à l'occasion d'un arrêt à Pontarlier, des manifestations d'hostilité ont lieu, elle demande l'intervention du service d'ordre : « Est-ce ici myblog/albums/manteau/uploads/...] qu'on doit nous assassiner ? ».
Annie Pétain assiste au procès de son mari (23 juillet-15 août 1945).
Pendant la peine à perpétuité et l'incarcération de son mari au fort du Portalet puis à L'Île-d'Yeu (en Vendée), elle reste proche de lui, bénéficie d’un droit de visite quotidien et lui envoie, lorsqu'elle est en déplacement, un courrier régulier, lui témoignant de son soutien fidèle : « Tant d'amis se précipitent pour avoir de tes nouvelles - on s'occupe tant de toi de tous côtés en France et à l'étranger. Ta lettre si belle a produit une impression extraordinaire. Tes anciens soldats disent « Ah ! c'est bien lui - il est toujours le même » » (lettre de Paris, le 12 mai 1948)
Le directeur de la prison la surnomme « la garce » ou « la reine mère ».
Pour l'historien Jean-Yves Le Naour, Mme Pétain est « une vieille femme acariâtre et prétentieuse qui a pris des habitudes de grandeur au bon temps de Vichy ». Après avoir rappelé que les nostalgiques du pétainisme ont voulu faire d'elle « une icône de douceur et de dévouement », il confirme en citant deux témoignages. Pour Joseph Simon, qui dirige l'équipe des gardiens du maréchal, elle a « la méchanceté dans la peau ». Il écrit même dans son journal intime en octobre 1945 : « Quelle garce ! Avec quel plaisir je lui botterais les fesses ». Même le curé de Port-Joinville juge que « Mme Pétain n'est pas sociable. Grossière et mal embouchée, elle scandalise tout le monde »
Le 30 janvier 1962, Annie Pétain décède à l'âge de 84 ans. Elle est enterrée au cimetière du Montparnasse, division 29, après des obsèques célébrées en l'église Saint-Pierre-du-Gros-Caillou, en présence du maréchal Juin et du général Weygand.
|
 | par EDNA |
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La Citation du Jour
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Nul n'a raison contre la colère du seigneur ni les larmes d'un enfant. Proverbe japonais 165 |  Citation du jour, Proverbe japonais | |
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Le du jour
lola
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