| VINTAGE GLAMOUR
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  FEVRIER 2016 |
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Georges Bernanos est un écrivain français, né le 20 février 1888 dans le 9e arrondissement de Paris et mort le 5 juillet 1948 à Neuilly-sur-Seine à l'âge de 60 ans.
Georges Bernanos passe sa jeunesse en Artois et cette région du Nord constituera le décor de la plupart de ses romans. Il participe à la Première Guerre mondiale et est plusieurs fois blessé, puis il mène une vie matérielle difficile et instable en s'essayant à la littérature. Il obtient le succès avec ses romans Sous le soleil de Satan en 1926 et Journal d'un curé de campagne en 1936.
Dans ses œuvres, Georges Bernanos explore le combat spirituel du Bien et du Mal, en particulier à travers le personnage du prêtre catholique tendu vers le salut de l'âme de ses paroissiens perdus comme Mouchette.
Années 20, Années 30
Publié en 1926 aux éditions Plon, Sous le soleil de Satan est à la fois un succès public et critique. André Gide place Bernanos dans la lignée de Barbey d'Aurevilly, mais « en diablement mieux ! » ajoute Malraux
Ce livre est, selon Bernanos, un « livre né de la guerre ». Il commence à l'écrire durant un séjour à Bar-le-Duc en 1920, époque où pour lui « le visage du monde devenait hideux ». Il confie « être malade » et « douter de vivre longtemps » mais ne pas vouloir « mourir sans témoigner »
Inspiré du curé d'Ars, le personnage principal du livre, l'abbé Donissan, est un prêtre tourmenté qui doute de lui-même, jusqu'à se croire indigne d'exercer son ministère. Son supérieur et père spirituel, l'abbé Menou-Segrais voit pourtant en lui un saint en devenir. Et en effet cet « athlète de Dieu » tel que le définit Paul Claudel possède la faculté de transmettre la grâce divine autour de lui. Plus tard, il recevra même le don de « lire dans les âmes », au cours d'une rencontre nocturne extraordinaire avec Satan lui-même, celui dont la haine s'est « réservé les saints ». Son destin surnaturel va le confronter aussi à Mouchette, une jeune fille qu'il ne parviendra pas à sauver malgré un engagement total de lui-même.
Sous le soleil de Satan est suivi de L'Imposture en 1927 et de sa suite La Joie, qui reçoit le prix Fémina en 1929.
La Grande Peur des bien-pensants est publié en 1931, ce livre polémique, considéré comme le premier pamphlet de Georges Bernanos, avait au départ comme titre Démission de la France. Bernanos commence par une condamnation sévère de la répression de la Commune pour poursuivre sur un violent réquisitoire contre son époque, la Troisième République et ses politiques, la bourgeoisie bien-pensante et surtout les puissances d'argent. Bernanos y rend hommage aussi à Édouard Drumont, avec lequel il partage sa détestation de la bourgeoisie mais aussi l'association des juifs à la finance, aux banques, au pouvoir de l’argent sur celui du peuple, un sujet qui fait polémique dans la France de cette époque et qui suscite des propos antisémites de l'écrivain. Bernanos, qui a fait la guerre de 1914-1918, y fustige aussi un patriotisme perverti qui humilie l'ennemi allemand dans la défaite au lieu de le respecter, en trahissant ainsi l'honneur de ceux qui ont combattu et en hypothéquant l'avenir.
En 1932, sa collaboration au Figaro, racheté par le parfumeur François Coty, entraîne une violente polémique avec l'Action française et sa rupture publique définitive avec Charles Maurras.
Le 31 juillet 1933, en se rendant d'Avallon en Suisse, où l'un de ses enfants est pensionnaire, il est renversé, à Montbéliard, par la voiture d'un instituteur en retraite qui lui barre le passage : le garde-boue lui rentre dans la jambe, là même où il a été blessé en 14-188
Bernanos s'installe aux Baléares en 1934, en partie pour des raisons financières. Il y écrit Le Journal d'un curé de campagne. Publié en 1936, il sera couronné par le Grand prix du roman de l'Académie française, puis adapté au cinéma sous le même titre par Robert Bresson (1950).
Ce livre est l'expression d'une très profonde spiritualité. Il témoigne d'un style limpide et épuré. La figure du curé d'Ambricourt rejoint celle de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, portée sur les autels par Pie XI en 1925. Il est possible qu'elle soit aussi inspirée par un jeune prêtre (l'Abbé Camier), mort de tuberculose à vingt-huit ans, que Bernanos a côtoyé dans son enfance. De Thérèse, son personnage suit la petite voie de l'enfance spirituelle. Le « Tout est grâce » final du roman n'est d'ailleurs pas de Bernanos lui-même, mais de sa prestigieuse aînée. Ce roman lumineux, baigné par « l'extraordinaire dans l'ordinaire », est l'un des plus célèbres de son auteur, probablement parce qu'il s'y révèle lui-même, de manière profonde et bouleversante, à travers la présence du curé d'Ambricourt. Il est vrai que Bernanos a la particularité d'être toujours extrêmement proche de ses personnages, tel un accompagnateur témoignant d'une présence extrêmement attentive, et parfois fraternelle.
Bernanos rédige ensuite Les Grands Cimetières sous la lune, un violent pamphlet anti-franquiste qui aura en France un grand retentissement lors de sa publication en 1938.
Il quittera l'Espagne en mars 1937 et retourne en France. Le 20 juillet 1938, deux mois avant les accords de Munich, la honte que lui inspire la faiblesse des politiques français face à l'Allemagne de Hitler conduira Bernanos à s'exiler en Amérique du Sud
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 | par DARKWOODS |
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  FEVRIER 2016 |
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Michel Marcel Navratil (plus simplement Michel Navratil, présenté en 1912 sous le surnom de « Lolo » et le pseudonyme d'« Hoffmann »), né à Nice le 12 juin 1908 et mort à Montpellier le 30 janvier 2001, est un rescapé français du naufrage du Titanic et professeur d'université en philosophie.
À l'âge de trois ans, le 10 avril 1912, il embarque sur le Titanic à Southampton, accompagné de son petit frère Edmond et de son père Michel. Ce dernier a subtilisé ses enfants à la garde de leur mère alors que le couple est en instance de divorce. Les deux enfants, rescapés du naufrage après avoir été embarqués sans leur père dans le dernier canot de sauvetage, sont identifiés avec difficulté mais sont finalement réunis un mois plus tard avec leur mère. Michel Navratil obtient par la suite un doctorat en philosophie puis devient professeur à l'université de Montpellier.
Michel Navratil a acquis une certaine notoriété, d'abord parce que la presse s'est intéressée à cette affaire peu après le naufrage, dans la mesure où les Navratil étaient les seuls enfants rescapés n'ayant été réclamés par aucun parent. De plus, à partir des années 1980 et de la découverte de l'épave, Michel Navratil commence à prendre la parole en public et livre son témoignage, attirant de nouveau l’intérêt des médias. Enfin, parce qu'il est le dernier rescapé masculin du Titanic à mourir, et le dernier de nationalité française. Plusieurs livres ont été publiés afin de relater l'histoire de la famille, en particulier Les Enfants du « Titanic » écrit par Élisabeth Navratil, sa fille.
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 | par MANTEAU |
| | Source: fr.wikipedia.org
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Les affaires sont les affaires. Proverbe japonais 338 |  Citation du jour, Proverbe japonais | |
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La vie est courte pour celui qui la compte en années, et longue pour celui qui la compte en secondes. Mikhail Nuaymah 261 |  Citation du jour, Mikhail Nuaymah | |
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