 | PORTRAITS DE FEMMES
| DIMANCHE
  FEVRIER 2016 |
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Amelia Earhart, née à Atchison dans le Kansas le 24 juillet 1897 et disparue dans la région de l'archipel des îles Phœnix (actuelles Kiribati) le 2 juillet 1937, est une aviatrice américaine. Elle est célèbre notamment pour avoir été, en juin 1928, la première femme à traverser l'océan Atlantique en avion.
En 1920, un baptême de l'air lui donna la passion pour le vol. Elle devint apprentie infirmière puis assistante sociale et se paya des leçons de pilotage, économisant assez d'argent pour s'acheter un biplan jaune vif, le Canary. Le 22 octobre 1922, Earhart atteignit l'altitude de 4 300 m, record pour une aviatrice à cette époque2
En 1928, elle acquit une notoriété phénoménale en traversant l'Atlantique avec deux compagnons de vol.
À l'âge de 34 ans, le matin du 20 mai 1932, Earhart partit de Harbour Grace dans la province de Terre-Neuve-et-Labrador. Après ce vol en solo d'une durée de 14 heures et 56 minutes, elle se posa dans un pré à Culmore, au nord de Derry, en Irlande du Nord : elle devint la première femme à traverser seule l'océan Atlantique en avion.
Tour du monde de 1937 et disparition
Elle disparut le 2 juillet 1937, après avoir été vue pour la dernière fois à Lae en Nouvelle-Guinée alors qu'elle tentait, avec son navigateur Fred Noonan, de faire le tour du monde par l'est, en passant par l'équateur, sur un bimoteur Lockheed Electra 10-E3. Une piste avait été aménagée sur la minuscule île Howland, au milieu du Pacifique, pour permettre une étape indispensable entre Lae et Hawaï, mais l'avion n'y arriva jamais. Les garde-côtes des États-Unis y avaient envoyé un navire muni d'une radio, l’Itasca (en). À 19 h 12 GMT, 7 h 42 heure locale4, l'Itasca reçut le message « Nous devrions être au-dessus de vous, mais nous ne vous voyons pas. Le carburant commence à baisser », à 19 h 30 GMT, 8 h locales « Nous vous entendons mais n'arrivons pas à relever un minimum, s'il vous plaît faites un relèvement sur nous et répondez sur 3105 en phonie », à 20 h 13 GMT, 8 h 43 heure locale « KHAQQ à Itasca, nous sommes sur la droite 157 337, nous répéterons ce message sur 6 210 kilocycles, attendez... », enfin à 8 h 55 locales « Nous cherchons vers le nord et vers le sud » La « droite 157 337 » a le sens clair d'une droite de hauteur. L'observation du Soleil à son lever, à l'azimut 67°, avait sans doute permis à Noonan de préciser la position de l'avion dans cette direction et de savoir quelle distance restait à courir pour que Howland se trouve quelque part dans la direction exactement perpendiculaire, 157 ou 337°.
Soit que le point astronomique de Noonan fût trop imprécis, soit que l'avion ait été décalé trop loin, à droite ou à gauche, sur la droite en question, cette méthode ne suffit pas à Earhart et Noonan pour rejoindre Howland. L'équipage de l'Itasca ne vit ni n'entendit jamais l'avion.
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 | par EDNA |
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La Citation du Jour
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Le soleil de midi ne fait pas d'ombre. Koans zen 144 |  Citation du jour, Koans zen | |
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 | DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
| SAMEDI
  FEVRIER 2016 |
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La dernière fois que l’homme a mis le pied sur la lune c’était en 1972. Après plus de 40 ans d’absence, le nouveau directeur général de l’ESA, Johann-Dietrich Woerner, n’a qu’un souhait : retourner sur le satellite de la Terre. Il avait d'ailleurs déjà émis cette idée en juillet dernier.
Cette fois, c’est devant la communauté spatiale qu’il a défendu son idée de "moon village", lors du 66e Congrès international d’astronautique (IAC), organisée la semaine dernière à Jérusalem.
L'expression "Moon village" ne veut pas dire que l'on va construire sur la Lune un village avec des écoles, des églises, des maisons", précise Franco Bocina, porte-parole du directeur général de l'ESA. "C'est un concept qui prévoit une participation internationale pour faire des missions diverses et variées sur la Lune, peut-être sur sa face cachée.
D’où la nécessité de réfléchir à l’après et "l'idée d'inciter la communauté internationale à réaliser quelque chose ensemble sur la Lune", explique Franco Bonacina.
Même les pays aujourd’hui absents de la Station spatiale internationale pourraient être les bienvenus, comme la Chine. Le directeur général de l'ESA, "pour qui l'espace n'a pas de frontières, veut permettre à tout le monde de contribuer" à ce village lunaire, souligne Franco Bonacina.
Préparer des expéditions
Pour Bernard Foing, qui dirige le Groupe international pour l'exploration lunaire, le "Moon village" pourrait d’abord connaître une étape de "village robotique. Puis une étape de station habitée. Mais cela nous servira aussi à préparer des expéditions vers des destinations encore plus lointaines".
"C'est un plan progressif qui commence avec des missions orbitales". "Un jalon important" sera la mission américaine Orion à laquelle l'ESA collabore, souligne-t-il. Cette mission consiste à emporter dans une capsule quatre astronautes en orbite autour de la Lune, autour de 2021/2023... Pour ensuite préparer une mission habitée vers Mars.
Découvrir le pôle sud
L'ESA travaille aussi sur la mission russe Luna 27 prévue à l'horizon 2020. L’objectif : envoyer un alunisseur qui explorerait les régions polaires de la Lune.
"Au pôle sud, nous avons localisé des sites qui contiennent de la glace dans le sous-sol proche, qui sont assez bien illuminés et offrent une bonne possibilité de communication", ajoute Bernard Foing. Autant d'éléments nécessaires pour installer une base habitée, et faire de ce village lunaire une réalité.
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 | par MANTEAU |
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