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 | par MANTEAU |
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 | PORTRAITS DE FEMMES
| MARDI
  MAI 2016 |
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Catalina de Erauso naît à Saint-Sébastien, au pays basque, en Espagne en 1592
Elle est la fille de Miguel de Erauso y de María Pérez de Gallárraga y Arce. Son père est un militaire d'un grade important, commandant de la province aux ordres du roi Felipe III.
Encore enfant, peut-être dès quatre ans, elle entre au couvent dominicain de Saint-Sébastien en même temps que ses sœurs Isabel et María. Sa tante Úrsula de Urizá y Sarasti, soeur de sa mère, y est prieure. Catalina doit être élevée selon les règles du catholicisme et est destinée à devenir nonne.
En raison de son caractère explosif, elle est bientôt transférée au monastère San Bartolomé de Saint-Sébastien, où les règles sont plus strictes, et elle y vit jusqu'à ses quinze ans. Elle se rend alors compte qu'elle n'a pas la vocation pour devenir nonne et refuse de prononcer les vœux. Après une énième bagarre avec une autre pensionnaire nommée Catalina de Aliri, qui vaut à Catalina de Erauso d'être enfermée en cellule, Catalina de Erauso décide de quitter le couvent.
Une nuit, elle vole les clés du couvent et s'enfuit, habillée en homme. Elle n'a alors même jamais vu une rue.
Départ du couvent
Elle s'habille alors en homme et prend le nom de "Francisco de Loyola", puis quitte San Sebastian pour Valladolid. Depuis là, elle visite Bilbao où elle s'enrôle sur un navire avec l'aide de quelques compatriotes basques. Elle arrive en Amérique espagnole et s'engage comme soldat sous le nom de Alonso Díaz Ramírez de Guzmán. Elle sert sous les ordres de plusieurs capitaines, dont, semble-t-il, son propre frère.
Soldat
Elle sert au Chili durant la guerre d'Arauco contre les indiens mapuches (alors appelés les Araucans). Elle acquiert alors une réputation de soldat courageux, de joueur et de bagarreur. Cette carrière militaire animée culmine par sa promotion au grade de lieutenant, titre qui combiné avec sa jeunesse au couvent lui vaudra le surnom de La nonne lieutenant (La Monja Alférez).
Elle était semble-t-il une duelliste acharnée, responsable de la mort de douzaines d'hommes. Selon son autobiographie, parmi eux, son propre frère qu'elle tua par inadvertance lors d'une altercation nocturne. Elle prétend ne l'avoir pas reconnu avant d'entendre ses cris d'agonie dans la nuit.
Commerçante
Elle fait également du commerce, toujours avec des hommes d'affaires basques. Elle continue ses duels et tue indistinctement des soldats, des fonctionnaires ou des officiers de la Couronne espagnole. Elle doit à plusieurs reprises trouver refuge dans des églises, demandant le droit d'asile, pour empêcher les soldats de l'arrêter. Ses origines basques lui permettent toujours de retrouver un emploi, malgré son passé criminel.
Elle rompt à plusieurs reprises des promesses de mariage avec plusieurs femmes.
Bien que condamnée à mort plusieurs fois, elle parvient à fuir le Chili pour ce qui est aujourd'hui l'Argentine, la Bolivie et le Pérou
Après un duel à Cuzco lors duquel elle tue un homme, elle est gravement blessée et confesse son sexe sur ce qu'elle pense être son lit de mort. Elle survit cependant et après une convalescence de quatre mois elle part pour Guamanga. Là-bas, pour échapper à de nouveaux ennuis, elle confesse publiquement son sexe à l'évêque . À son invitation, elle entre alors au couvent et son périple continue des deux côtés de l'océan. En 1620, elle travaille chez l'archevêque de Lima, puis en 1624, elle arrive en Espagne.
Elle se rend à Rome puis dans le reste de l'Italie où elle obtient une notoriété telle qu'elle obtient du Pape Urbain VIII une dispense spéciale l'autorisant à porter des vêtements masculins. Son portrait, peint par Francesco Crescenzio sera perdu.
En 1626, le voyageur et explorateur italien Pietro della Valle mentionne Catalina de Erauso dans sa dix-septième lettre de Rome, datée du 11 juillet et adressée à son ami Mario Schipano : il dit avoir accueilli chez lui le 5 juin « l’Alfiere Caterina d’Arcuso, Biscayenne, arrivée la veille même d’Espagne », qui lui est présentée par son ami Rodrigo de San Miguel. Le peintre Francesco Crescentio fait alors un portrait d'elle.
De retour en Espagne, Francisco Pacheco (le beau-père de Velázquez) fait son portrait en 1630.
Elle quitte à nouveau l'Espagne en 1645, cette fois pour la Nouvelle-Espagne avec la flotte de Pedro de Ursua, elle devient conducteur de mules sur la route de Veracruz. Là-bas, elle se fait appeler Antonio de Erauso.
Catalina de Erauso meurt à Cuetlaxtla en 1650.
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 | par EDNA |
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La Citation du Jour
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J'entends et j'oublie, je vois et je retiens, je fais et je comprends. Proverbe Chinois 141 |  Citation du jour, Proverbe Chinois | |
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123e jour de l'année
Le du jour
grimmy-2010
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| LE SAVIEZ VOUS ?
| VENDREDI
  AVRIL 2016 |
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Le football est un des vingt-trois sports officiels aux Jeux olympiques de 1988. Il n’y a pas de compétition féminine et la compétition masculine se déroule par une phase de groupes puis par des matchs à élimination directe (quarts de finale, demi-finales et finale) du 17 septembre au 1er octobre 1988. Les matchs sont joués dans six stades répartis dans cinq villes sud-coréennes. Le tournoi est organisé par la Korea Football Association ainsi que par le Comité olympique sud-coréen . Vingt-et-unième édition d’une épreuve de football lors de Jeux olympiques, il ne s’agit cependant que de la dix-neuvième à être reconnue par le CIO et la dix-septième par la FIFA.
Cette épreuve est limitée aux joueurs professionnels n'ayant jamais participé à une Coupe du monde pour l'Europe et l'Amérique du Sud, mais aucune restriction n'est faite pour les autres confédérations. Les Jeux olympiques de 1992, réservés aux moins de 23 ans, mettront fin à cette règle.
Quinze équipes se sont qualifiées par l'intermédiaire de plusieurs éliminatoires, la Corée du Sud étant automatiquement inscrite en tant que pays hôte. Le Mexique qui s'est qualifié durant les éliminatoires est disqualifié et est remplacé par le Guatemala. La France, tenante du titre, termine dernière de son groupe de qualification et ne participe pas aux Jeux olympiques. La Chine y prend part pour la première fois.
Durant la compétition, la Zambie surprend en battant l'Italie quatre buts à zéro et l'Australie se qualifie pour les quarts de finale. L'Union soviétique remporte son second titre olympique après 1956 en battant en finale le Brésil et son meilleur buteur Romário, qui inscrit sept buts durant la compétition. La médaille de bronze est remportée par l'Allemagne de l'Ouest, qui est récompensée au passage par le trophée du fair-play.
Il faut rappeler que le contexte de la Corée du Sud est, dans les années 1980, celui d'un des quatre dragons asiatiques, faisant partie des Nouveaux pays industrialisés (NPI) et en passe de devenir un pays développé dans les années 1990. Au même moment, le pays connaît un soulèvement d'un million de Sud-Coréens en juin 1987, qui a été violemment réprimé et qui va entraîner la fin de la dictature pour installer un pouvoir démocratique dans le pays.
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 | par MANTEAU |
| | Source: fr.wikipedia.org
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La Citation du Jour
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Il ne faut jamais juger les gens sur leurs fréquentations : Judas, par exemple, avait des amis irréprochables. Verlaine 316 |  Citation du jour, Verlaine | |
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Le du jour
lola
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