TOUT L'AGENDA
 | par MANTEAU |
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 | SORTIES BD
| JEUDI
  DECEMBRE 2016 |
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Princesse Sara - Tome 9 - Intrigue à Venise
De Nora Moretti &Audrey Alwett
Coloriste : Marina Duclos
Une enquête trépidante au milieu de costumes féériques, un chassé-croisé masqué pour une intrigue pleine de rebondissements !
Sara a été nommée marraine du Carnaval de Venise. Quelle joie d'expérimenter ses automates dans un décor si enchanteur ! Mais le nouveau livre de la mystérieuse Lady Berry paraît au même moment en librairie et s'intitule La Vérité sur Sara Crewe ! Sara et ses amis sont mortifiés de se découvrir racontés sous un angle si peu flatteur ! Dès sa sortie, le livre est déjà un best-seller. Nul ne sait qui sont l'imprimeur ou l'auteure, mais le livre a été imprimé à Venise. Ça ne peut pas être un hasard...
Goupil ou Face : Comment Apprivoiser sa Cyclothymie
De Lou Lubie
Lou est une jeune fille bien sous tout rapport. Jeune, jolie,elle conçoit des jeux vidéos, a un amoureux, des amis, une famille aimante...Bref, tout pour ne pas sombrer dans la déprime la plus noire.
Sauf que voilà, de temps en temps, entre des périodes d'intense activité, sans raison, elle tombe dans le pot au noir, et un animal insatiable la dévore... un petit renard ! Soit son tempérament cyclothymique, sous la forme d'un petit renard capricieux.Car Lou est cyclothymique et, avec elle, le lecteur va découvrir le monde haut en contraste des maladies bipolaires.Hyper documenté, cartoonesque et ludique, ce roman graphique emmènera le lecteur découvrir ce qui se passe quand on a la tête envahie par ce petit renard hyperactif et boulimique, sur les traces autobiographiques de la jeune illustratrice.
Nuit Noire sur Brest
De Damien Cuvillier & Kris , Bertrand Galic
Coloriste : Damien Cuvillier
Dimanche 29 août 1937, à Brest. Un sous-marin républicain espagnol fait surface au milieu des eaux brumeuses, en rade du port militaire. Des réparations sur l'engin sont nécessaires.
Sous la houlette de l'affreux Troncoso, un commando franquiste s'organise à toute allure dans le but de conquérir le navire. Proches des phalangistes, ils savent pouvoir s'appuyer sur les fascistes locaux. La belle Mingua leur est associée. Collaboratrice de charme, elle est prête à tout pour optimiser la réussite de l'entreprise nationaliste.
Mais les forces de gauche, communistes et anarchistes en tête, sont décidées à faire front et résister. « No pasaràn ! Mort au fascisme ! ».
Culottées
De Pénélope Bagieu
Margaret, actrice « terrifiante », spécialisée à Hollywood dans les rôles de méchante ; Agnodice, gynécologue de l'Antiquité grecque qui dut se déguiser en homme pour exercer ; Lozen, femme apache, guerrière et chamane ; Annette, sirène australienne qui inventa le maillot de bain féminin... Pénélope Bagieu brosse avec humour et finesse quinze portraits de femmes, combattantes hors normes, qui ont bravé la pression sociale de leur époque pour mener la vie de leur choix.
Takamaka
De Grégoire Loyau
Sur une île perdue des mers australes, le jeune Wayo est l'unique survivant du peuple takamaka. Il puise dans le dialogue secret avec ses ancêtres et l'amitié d'un dodo la force de surmonter sa solitude et de vivre en harmonie avec la nature sauvage.
Mais à cette époque de grandes découvertes, aucun rivage ne résiste à l'appétit conquérant des aventuriers de tous horizons et de tout poil. Amis ou ennemis, ces nouveaux arrivants trouveront-ils leur place dans le jardin d'Eden du dernier des Takamakas ?
Noob
De Philippe Cardona & Fabien Fournier
Coloriste : Florence Torta
Horizon 2.0 est un jeu vidéo en ligne qui fait fureur. Chaque jour, des millions de joueurs arpentent le monde virtuel d'Olydri et vivent des aventures épiques sans bouger de leur fauteuil.
Arthéon et ses amis, toujours en quête du sacro-saint niveau 100, redoutent de voir leurs efforts réduits à néant dans les prochains jours, car leur faction est sur le point d'être rayée de la carte. Depuis la chute de Fantöm, les joueurs de l'Empire, dépités, ont déserté massivement le jeu, laissant la voie libre à la Coalition, leur ennemi juré.
La situation est si désespérée que même la guilde Noob, fidèle au poste en dépit de ces temps difficiles, pourrait bien avoir un rôle à jouer, aussi infime soit-il...
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 | par MANTEAU |
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La Citation du Jour
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Comme le pou, le coiffeur est un parasite du cheveu. Pierre desproges 288 |  Citation du jour, Pierre desproges | |
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342e jour de l'année
Le du jour
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La Citation du Jour
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La vie m'aura servi de leçon. Je ne recommencerai pas. Frédéric Dard 192 |  Citation du jour, Frédéric Dard | |
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Le du jour
unlucky-rabbit-2011
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 | PORTRAITS DE FEMMES
| MARDI
  DECEMBRE 2016 |
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Marina Mniszek (vers 1588-24 décembre 1614) est une aventurière politique, de noblesse polonaise, qui a tenté par tous les moyens de ceindre la couronne des tsars.
Elle est la fille du voïévode Georges Mniszek, qui avait de nombreux contacts avec le roi polonais Sigismond III Vasa. Résidents à Sambor, c'est là, en 1604, que leur parent, Constantin Wisniewicki leur présente un étrange personnage déclarant être le prince Dimitri, frère du tsar défunt, Fédor Ier, qui aurait échappé de peu à la mort en 1591.
En réalité, il s'agit d'un imposteur, un moine défroqué du nom de Grigori Otrepiev. Le véritable Dimitri est vraiment mort accidentellement à Ouglitch, où le régent de l'époque, Boris Godounov, l'avait relégué avec sa mère. Depuis, Boris a succédé à Fédor, mais son autorité est contestée et plusieurs le soupçonnent d'avoir assassiné le vrai Dimitri.
Les Mniszek ont-ils vraiment cru; l'imposteur? En tout cas, ils ont agi comme tel. En effet, il est tombé amoureux de Marina et, s'il devenait tsar, des perspectives séduisantes s'ouvriraient pour eux. Un contrat de fiançailles est signé. S'il réussit à ceindre la couronne, Marina recevra un million de zlotys et la ville de Pskov. De son côté, Georges obtiendra les terres de Novgorod et de Severski. Conseillé par Georges, le roi polonais accepte de lever et de financer l'armée du faux Dimitri.
Celui-ci s'empare de Moscou en juin 1605 après avoir renversé les Godounov et prend le nom de Dimitri II. En novembre, il envoie à Marina sa demande officielle de mariage qui se fait par procuration à la cathédrale de Cracovie. Sigismond III y assiste de même que des centaines de diplomates étrangers. Même le pape y a envoyé un représentant.
Au printemps 1606, Marina part retrouver son époux. Elle est accompagnée de son père et d'une suite de 4000 personnes. Elle fait une entrée remarquée à Moscou le 24 avril. Le couronnement et le mariage officiel ont lieu le 8 mai. On ne sait pas si elle s'est alors convertie à l'orthodoxie ou si elle est restée catholique.
Son règne comme tsarine ne dure pas longtemps. Moins de dix jours plus tard, c'est le coup d'État. Des conjurés entrent de force au Kremlin. Le faux Dimitri se sauve par le fenêtre mais se casse une jambe en tombant. Il est rattrapé, exécuté, brûlé et ses cendres tirés au canon vers la Pologne. Le Zemski sobor choisit alors Vassili IV Chouiski comme tsar, et son premier geste est d'emprisonner les partisans du tsar déchu. Parmi eux, se trouvent évidemment Marina et son père.
Avec le second faux Dimitri
En 1608, un second faux Dimitri menace Moscou. Il s'est installé à Touchino, à quelques kilomètres de la capitale, et s'apprête à l'assiéger. Comme le premier imposteur, il est appuyé par Sigismond III. Vassili IV prend peur et négocie une entente avec le roi polonais. Celui-ci consent à retirer son appui au prétendant contre la libération de tous les prisonniers polonais. Les Mniszek peuvent ainsi quitter Moscou.
Alors que Georges fuit vers Iaroslavl, Marina se dirige lentement vers la Pologne. Elle est rattrapée et enlevée par un détachement du second faux Dimitri qui la ramène à Touchino. Surprise ! Elle dit « reconnaître » son époux, le tsar Dimitri II, qui a miraculeusement échappé à ses agresseurs. Évidemment, ce n'est pas lui mais cette reconnaissance fait évanouir certains doutes et lui apporte de nombreux appuis.
Malheureusement pour elle, le second faux Dimitri est assassiné à son tour en décembre 1610 dans des circonstances douteuses. Un mois plus tard, le 16 janvier, naît le fils qu'elle a eu de lui. Le patriarche Hermogène, qui avait affublé le faux Dimitri du surnom de Brigand de Touchino, donne celui de « Petit Brigand »' à son héritier.
Avec Ivan Zarucki
Marina, elle, s'est trouvé un nouveau protecteur (et un nouvel amant) en la personne d'Ivan Zarucki (en), ataman des Cosaques du Don. En 1612, ses troupes entreprennent le siège de Moscou. Les autres villes russes, qui veulent faire cesser cette période de troubles interminables, mobilisent une armée et repoussent les Cosaques de Zarucki vers le sud. Une partie des Cosaques se joint à leurs milices. Les autres, sous la conduite de l'ataman, se dirigent vers Astrakhan, emportant avec eux Marina et le « Petit Brigand ».
En 1613, Marina Mniszek voit la fin de ses espérances lorsque le Zemski Sobor élit Michel III Romanov comme nouveau tsar. La population, qui ne veut pas subir les foudres du nouveau maître, les oblige, elle et Zarucki, à quitter la ville. En juin 1614, près du fleuve Yaik, dans l'Oural, ils sont encerclés, capturés et ramenés à Moscou. Zarucki subit le supplice du pal. Le « Petit Brigand », un enfant âgé de trois ans, est pendu. Marina meurt peu de mois après en prison.
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 | par EDNA |
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La Citation du Jour
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La voie est sous vos pieds. Koan zen 237 |  Citation du jour, Koan zen | |
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Le du jour
redmeat lapin org-2010
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| VINTAGE GLAMOUR
| LUNDI
  DECEMBRE 2016 |
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Fritz Lang, de son vrai nom Friedrich Christian Anton Lang, né le 5 décembre 1890 à Vienne, Autriche-Hongrie et mort le 2 août 1976 à Beverly Hills( Los Angeles, Californie) est un réalisateur allemand d'origine autrichienne, naturalisé américain en 1935.
Cinéaste adulé par les critiques de la Nouvelle Vague, en particulier François Truffaut, Claude Chabrol et Jean-Luc Godard — ce dernier l'a d'ailleurs sollicité pour jouer son propre rôle dans Le Mépris —, Fritz Lang est l'auteur d'une œuvre traversée de nombreux thèmes tels que la vengeance, la mort, le surhomme, la soif de pouvoir et, surtout, le double, thématique présente dans la quasi-totalité de ses films.
Métropolis, réalisé en 1927, est classé au Registre international Mémoire du monde de l'UNESCO.
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 | par DARKWOODS |
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 | LA PAGE CINéMA
| LUNDI
  DECEMBRE 2016 |
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Un grand artiste que Marcel Gotlib, mort ce dimanche à 82 ans. Il part au paradis de la BD rejoindre son ex collègues Cabu et bien d'autres.
Espérons qu'au ciel il nous ferons une revue genre Pilote qui fera rire le bon dieu et les anges
Ci dessous une interview faite le 12 mars 2014, par Frédéric Potet pour le journal le Monde intitulée "Marcel Gotlib, hymne à la sainte Déconnade"
Franchement, il était difficile d’avoir invité plus prestigieux pour le lancement de ce blog consacré à la bande dessinée. Le grand Marcel Gotlib, l’immensément grand Marcel Gotlib, l’incommensurablement grand Marcel Gotlib, l’anticonstitutionnellement grand Marcel Gotlib (désolé de n’avoir pu résister à placer le mot le plus long du dictionnaire dans ce premier billet), bref THE Marcel Gotlib himself s’est confié aux Petits Miquets à l’occasion de l’exposition qui lui est consacrée au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme, à Paris jusqu’au 27 juillet.
Roi de la déconnade, prince de la dérision et du second degré, le père de Gai-Luron et de Superdupont (mais aussi de Nanard et Jujube, Hamster Jovial, Professeur Burp, Isaac Newton et autres Pervers Pépère) se devait, à presque 80 ans, de tordre le cou aux ignobles rumeurs qui circulent sur son compte depuis longtemps. Un interrogatoire musclé mais franc du collier s’imposait, façon Bougret-Charolles, le duo d’enquêteurs intraitables né dans les pages de La Rubrique-à-brac.
-Marcel Gotlib, il paraît que vous êtes juif…
-Ah ben OK, d’accord ! Si vous croyez tout ce qu’on dit dans les journaux !
(Amis lecteurs, ouvrons immédiatement une parenthèse pour vous informer qu’un long article sur la relation de Gotlib à sa judéité a été dans Le Monde : Gotlib, de la Shoah à Gai-Luron.)
-Vous prétendez de manière éhontée n’avoir jamais su très bien dessiner. Ah ah…. C’est du foutage de gueule ou de la fausse modestie ?
-Non, plutôt du foutage de modestie ou de la fausse gueule. En fait, j’ai vraiment l’impression que dans cette branche, la BD, je ne suis qu’une modeste brindille. Je reconnais toutefois savoir dessiner beaucoup mieux que Franquin ou que Jean Giraud (alias ). Ces deux-là, c’est de la gnognote à côté des œuvres qui ont fait ma gloire, soit dit en toute modestie. La vérité est que je n’ai jamais aimé dessiner les décors. C’est pour cela que j’ai créé la coccinelle des coins de page : elle occupe l’espace. Mon truc à moi, cela a toujours été les personnages, les expressions du visage, les attitudes corporelles… Aujourd’hui, ma main n’est plus assez sûre pour dessiner. L’envie de prendre un crayon a disparu car je sais d’avance que cela ne sera pas bon.
-Il se dit que vous un êtes un grand dépressif. Est-ce pour vous soigner que vous avez décidé de faire de l’humour ?
-Je suis dépressif, c’est vrai… Mais l’humour n’a jamais soigné mes crises de dépression. J’ai bien essayé en me plongeant dans le Vermot, l’œuvre complète de Kierkegaard et même jusqu’à l’intégrale de tous les grands auteurs qui ont écrit suffisamment de livres pour qu’on rassemble ces derniers en intégrale.
-Selon des informations non vérifiées, vous auriez lu et relu Victor Hugo pendant votre enfance. Quelle drôle d’idée de choisir la carrière de dessinateur de petits miquets ! Vous aviez peur de faire de l’ombre au grand poète ou quoi ?
-C’est une information non vérifiée, comme vous dites. Ça n’est pas pendant mon enfance que j’ai fait connaissance de Victor Hugo, c’est beaucoup plus tard. Pendant mon adolescence en fait, à l’âge de quinze ans. Tâchez de vérifier vos informations à l’avenir. Je me souviens d’avoir pleuré comme une madeleine en lisant Les Misérables quand Marius et Cosette s’embrassent. Quinze ans, c’est l’âge où on commence à être amoureux.
-Une rumeur persistante affirme que vous avez failli devenir le cinquième Beatles, dans le Liverpool des années 1960. Carrément…
-La rumeur est cette fois fondée, à un détail près : le cinquième Beatles était en réalité George Martin. J’ai failli effectivement devenir, non pas le cinquième mais le sixième Beatles. Cela rappelé, le fait de ne pas avoir fait de musique est le grand regret de ma vie. J’aurais aimé jouer du piano et que cela m’apporte autant de plaisir que la bande dessinée m’en a apporté. Bon, j’ai quand même un peu grattouillé la guitare, car je suis fan de Brassens aussi.
-La dernière partie de votre œuvre (Rhââ Lovely, Pervers Pépère) montre très clairement que vous êtes un pervers polymorphe à tendance compulsive. Pas très joli pour quelqu’un qui a commencé sa carrière dans les illustrés destinés à la jeunesse…
-Ça n’est pas impossible… Mais il y a encore plus pervers polymorphe que moi, ce sont les enfants eux-mêmes.
-Jack Lang vous a remis la Légion d’honneur en 2000. Drôle d’idée : comme si la bande dessinée pouvait prétendre à une reconnaissance institutionnelle… Pourquoi ne pas l’avoir jetée aux orties, comme Jacques Tardi ?
-D’abord, parce que j’aime bien Jack Lang. Ensuite, parce que je n’ai pas pu me résoudre à refuser la décoration en souvenir de mon père, qui s’est engagé volontaire dans l’armée française en 1940. En récompense de quoi, après l’armistice de Pétain, les flics sont venus l’embarquer vers des colonies de vacances d’où il n’est pas revenu (il devait trop s’y plaire).
-Ne vous en déplaise, vous êtes considéré comme un génie du 9e art. Il paraît que cela vous fait une belle jambe…
-C’est vrai… Vous voulez peut-être que je vous la montre ?
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 | par 5AVRIL |
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La Citation du Jour
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J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé. Voltaire 96 |  Citation du jour, Voltaire | |
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Le du jour
redmeat lapin org-2010
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