 | MIAM ! RECETTES DE CUISINE
| MARDI
  NOVEMBRE 2015 |
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Le gloubi-boulga est un plat imaginaire et la nourriture préférée du dinosaure Casimir, le personnage principal de L'Île aux enfants, une émission pour enfants diffusée en France à la fin des années 1970 et au début des années 1980.
Le gloubi-boulga est plus précisément un gâteau, réputé immangeable, et dont seul l'espèce des Casimirus est friande.
Origine
Le gloubi-boulga trouve ses origines dans l'enfance de Christophe Izard, le créateur de Casimir et de L'Île aux enfants. Durant la Seconde Guerre mondiale, Izard, alors enfant, est hébergé par une vieille dame russe. Pour le faire tenir tranquille, celle-ci lui faisait touiller longuement du sucre et des jaunes d'œuf dans un saladier. La vieille dame appelait cette préparation du Kogel mogel (en), une sorte de sabayon similaire à la préparation est-européenne, le Gogli.
À la Libération, Izard, en découvrant tout ce qu'il n'avait pas pu goûter durant son enfance, s'invente un dessert très nourrissant, composé de chocolat râpé, de bananes écrasées et de confiture de fraises. Le gloubi-boulga s'inspire du premier plat pour le nom, et du second pour la recette — légèrement améliorée à la sauce Casimirus… — avec de la moutarde et de la saucisse de Toulouse, cette dernière devant être « tiède mais crue »1.
Préparation
Casimir, un grand amateur de gloubi-boulga.
Selon Casimir, la recette du gloubi-boulga est la suivante :
Ingrédients
-de la confiture de fraises,
-du chocolat râpé,
-de la banane écrasée,
-de la moutarde très forte,
-de la saucisse de Toulouse, « tiède mais crue ».
Préparation
1) Mélanger les ingrédients dans un grand saladier
2) Selon son humeur, Casimir ajoute parfois à ces cinq ingrédients majeurs un autre ingrédient (de la crème chantilly, des anchois, etc.). Dans un épisode de la série, alors qu'il s'est endormi, Casimir rêve que tous les enfants mangent son gloubi-boulga et qu'il ne lui reste plus rien ; au réveil, il se dit qu'il vaut mieux vivre dans un monde où il est le seul à apprécier cette mixture
Les présentateurs de L'Île aux enfants conseillaient aux jeunes spectateurs de ne pas essayer cela chez eux, car « ça risque de ne pas être très bon »
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 | par MANTEAU |
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La Citation du Jour
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L'applaudissement, c'est jamais qu'une manifestation tout à fait instintive du système nerveux cérébro-spinal, par laquelle le chimpanzé ou la ménagère manifestent leur joie frénétique incontrôlée, à la vue d'une banane, ou de Julio Iglesias. Pierre desproges 160 |  Citation du jour, Pierre desproges | |
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320e jour de l'année
Le du jour
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La Citation du Jour
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L'argent n'a pas d'odeur, mais à partir d'un million il commence à se faire sentir. Tristan Bernard 344 |  Citation du jour, Tristan Bernard | |
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Le du jour
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| VINTAGE GLAMOUR
| SAMEDI
  NOVEMBRE 2015 |
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Louise Brooks est une actrice américaine, née Mary Louise Brooks le 14 novembre 1906 à Cherryvale (Kansas), morte le 8 août 1985 à Rochester (État de New York). Louise Brooks est connue pour ses rôles dans les films muets des années 1920 aux États-Unis mais aussi, pour trois de ses films européens en 1929 et 1930, Loulou, Le Journal d'une fille perdue et Prix de beauté.
Enfance
Née au Kansas en 1906, ses parents sont quelque peu « absents », et bien qu'ils lui donnent le goût des livres et de la musique — sa mère était une pianiste de talent, lui jouant Debussy et Satie —, ils ne peuvent la protéger d'abus sexuels de la part d'un voisin. Cela aura une influence majeure sur sa vie et sa carrière — elle affirmera plus tard être incapable d'aimer vraiment.
Vie privée
Elle se maria deux fois mais n'eut jamais d'enfants — elle aimait à se décrire comme un ruisseau aride (barren brook en anglais). Son premier mari fut le réalisateur A. Edward Sutherland dont elle divorça. Le second fut le millionnaire de Chicago Deering Davis qu'elle épousa en 1933. Deering la quitta cinq mois plus tard, et ils divorcèrent en 1937.
Films muets
1925 : L'École des mendiants ou Le Roi des mendiants (The Street of Forgotten Men) de Herbert Brenon (non créditée)
1926 : The American Venus de Frank Tuttle : Miss Bayport
1926 : Le Galant Étalagiste (Love 'Em and Leave 'Em) de Frank Tuttle : Janie Walsh
1926 : Au suivant de ces messieurs (A Social Celebrity) de Malcolm St. Clair : Kitty Laverne
1926 : Un conte d'apothicaire (It's the Old Army Game) de A. Edward Sutherland : Mildred Marshall
1926 : Moi (The Show Off) de Malcolm St. Clair avec Ford Sterling, Lois Wilson : Clara, Joe's Girl
1926 : Just Another Blonde d'Alfred Santell : Diana O'Sullivan
1927 : Un homme en habit (Evening Clothes) de Luther Reed : Fox Trot
1927 : Frères ennemis (Rolled Stockings) de Richard Rosson : Carol Fleming
1927 : Now We're in the Air de Frank R. Strayer avec W. C. Fields : Griselle
1927 : La Cité maudite (The City Gone Wild) de James Cruze : Snuggles Joy
1928 : Une fille dans chaque port (A Girl in Every Port) de Howard Hawks : Marie, en France
1928 : Les Mendiants de la vie (Beggars of Life) de William A. Wellman : La femme (Nancy)
1929 : Loulou (Die Büchse der Pandora) de Georg Wilhelm Pabst : Lulu
1929 : Le Journal d'une fille perdue ou Trois pages d'un journal (Das Tagebuch einer Verlorenen) de Georg Wilhelm Pabst : Thymian
Films parlants
1929 : The Canary Murder Case de Malcolm St. Clair et Frank Tuttle : Margaret Odell (the Canary)
1930 : Prix de beauté de Augusto Genina : Lucienne Garnier
1931 : It Pays to Advertise de Frank Tuttle : Thelma Temple
1931 : God's Gift to Women de Michael Curtiz : Florine
1931 : Windy Riley Goes Hollywood (en) (court-métrage) de Roscoe 'Fatty' Arbuckle : Betty Grey
1931 : Who's Who in the Zoo (en)
1936 : Hollywood Boulevard de Robert Florey : Joyce Beaton
1936 : Empty Saddles de Lesley Selander : 'Boots' Boone
1937 : Le Cœur en fête (When You're in Love) de Robert Riskin et Harry Lachman (scènes supprimées)
1937 : L'Homme qui terrorisait New York (King of Gamblers) de Robert Florey (scènes supprimées)
1938 : Overland Stage Raiders de George Sherman : Beth Hoyt
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 | par DARKWOODS |
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 | LE SAVIEZ VOUS ?
| SAMEDI
  NOVEMBRE 2015 |
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Ses débuts
Encore adolescente, elle débute sa carrière d'artiste comme danseuse dans la compagnie de danse moderne de Denishawn, où se trouvent également Martha Graham, Ruth Saint Denis et Ted Shawn. Après son départ en raison d'une brouille due à son caractère trop obstiné, elle se tourne vers ses amis les plus influents et obtient bientôt un rôle de danseuse dans les Ziegfeld Follies à Broadway, où elle se fait immédiatement remarquer par les studios américains (à l'époque basés à New York).
Elle signe chez Paramount Pictures où elle passera la plus grande partie de sa carrière. En 1925, elle obtient un rôle (non crédité) dans le film muet The Street of Forgotten Men. Bientôt, elle obtient les premiers rôles dans un certain nombre de comédies légères, jouant notamment aux côtés d'Adolphe Menjou et W. C. Fields. Elle se fait remarquer en Europe grâce à son rôle pivot d'une vamp dans le film muet de Howard Hawks, Une fille dans chaque port (1928).
La reconnaissance
Elle trouve un de ses grands rôles américains dans l'un des derniers films muets, Les Mendiants de la vie/Beggars of Life (1928), dans le rôle d'une fille de la campagne en fuite, avec Richard Arlen et Wallace Beery qui interprètent des clochards qu'elle croise en route.
À cette période de sa vie, elle est au firmament. Elle est régulièrement invitée par le milliardaire William Randolph Hearst, dans sa propriété de Hearst Castle.
Sa coiffure si unique déclenche une nouvelle mode, et elle est bientôt imitée par de nombreuses femmes (les « flappers », les « garçonnes »...) dans le monde entier. « Je suis une blonde aux cheveux noirs » plaisantait-elle.
Peu après le tournage du film, Louise se trouvé écarté du « milieu » hollywoodien après la volonté du producteur de la Paramount B.P. Schulberg de négocier à la baisse son salaire et part en Europe tourner sous la direction de G.W. Pabst, le célèbre réalisateur expressionniste allemand, mettant un terme à sa carrière à Hollywood.
Dans Loulou (1929), son rôle de Loulou, une femme misérable aux prises avec Jack l'Éventreur après une série d'escapades salaces, fait d'elle une icône de la vie et de la mort dans la période jazzy.
Louise joue ensuite dans les sociodrames controversés que sont Le Journal d'une fille perdue (1929) et Prix de beauté (1930), ce dernier étant tourné en France et offrant une fin aussi choquante que fascinante. Tous ces films sont largement censurés, étant très « adultes » dans leur propos et considérés comme choquants en raison de leur affichage de la sexualité, sans compter une critique acerbe de la société.
Bien que passés inaperçus à l'époque en raison du succès des films parlants, ces trois films furent plus tard reconnus comme des pièces maîtresses du cinéma muet, son personnage de Loulou étant désormais mythique.
Louise est considérée comme l'une des premières actrices « naturelles » du cinéma, son jeu étant subtil et nuancé par rapport à de nombreux acteurs du cinéma muet.
Le gros plan était en vogue chez les réalisateurs, et le visage de Louise s'y prêtait parfaitement.
Louise a toujours été égocentrique, parfois d'un caractère difficile. De son propre aveu, c'était une femme libérée, encline aux expériences, posant même nue pour des photographes et ses liaisons avec de nombreuses vedettes du cinéma sont légendaires.
Elle était également dépensière, mais gentille et généreuse envers ses amis, presque à l'excès. Lorsqu'elle retourne à Hollywood, elle est sur la liste noire et ne peut reconquérir son succès d'antan.
En 1938, après avoir été humiliée de se retrouver dans des films de série B où les studios l'avaient casée pour lui faire regretter son dédain d'antan, elle se retire du show business, et retourne à Wichita (Kansas), la ville de son enfance.
Mais elle n'y trouve pas la tranquillité qu'elle y espérait. Elle écrit : « Les gens de Wichita étaient jaloux de mon succès, ou me méprisaient pour mes échecs. Et tout cela ne m'enchantait pas vraiment. Je dois reconnaître qu'une malédiction pèse sur moi : mon proche échec en tant qu'être humain dans cette société. »
Elle retourne vers l'Est et travaille pendant quelques années comme vendeuse dans un magasin Saks sur la Cinquième Avenue à New York, puis vit aux frais de divers hommes fortunés (George Eastman notamment).
Louise a toujours aimé l'alcool, elle y sombre bientôt, mais parvient à exorciser ses démons : c'est le début de sa seconde vie. Les historiens français du cinéma redécouvrent ses films au début des années 1950, et Henri Langlois, fondateur de la cinémathèque n'hésite pas à déclarer « Il n’y a pas de Garbo ! Il n’y a pas de Dietrich ! Il n’y a que Louise Brooks ! ».
Cela a pour effet de lui attirer un nouveau public et la réhabilite même dans son propre pays.
James Card, le conservateur des films de la George Eastman House, la retrouve recluse à New York et la persuade de le suivre à Rochester.
Elle y vécut seule, de son propre choix, pendant de nombreuses années, et mourut d'une crise cardiaque en 1985 après avoir longtemps souffert d'arthrite et d'emphysème.
Elle est considérée comme l'une des plus grandes actrices de l'histoire du cinéma, et l'une des plus belles stars jamais photographiées.
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 | par MANTEAU |
| | Source: fr.wikipedia.org
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La Citation du Jour
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Le baiser d'une femme, c'est la poignée de main du boxeur avant le combat. Marcel Achard 222 |  Citation du jour, Marcel Achard | |
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Le du jour
HagarDunor
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