Une jeune femme passe un entretien pour obtenir un travail. Son employeur potentiel lui demande :
- Avez-vous déjà occupé un poste à responsabilités dans vos précédents jobs ?
- Oh ! Oui, responsable, je sais ce que c'est.
- Ah bon ?
- Eh bien, chaque fois que quelque chose ne marchait pas, c'était moi la responsable.
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 | par MANTEAU |
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 | PORTRAITS DE FEMMES
| LUNDI
  MARS 2017 |
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Lou Andreas-Salomé, née Louise von Salomé (12 février 1861 à Saint-Pétersbourg - morte le 5 février 1937 à Göttingen), est une femme de lettres allemande d'origine russe. Romancière, essayiste, nouvelliste, psychanalyste, cette figure même de l'égérie a déchaîné de nombreuses passions amoureuses.
Enfance
Son père Gustav Salomé (1804-1879) était issu d'une famille de huguenots originaire d'Avignon qui avait quitté la France après la révocation de l'édit de Nantes pour aller s'établir à Magdebourg puis dans les pays baltes. Il se distingue au cours de l'insurrection polonaise de 1831, aussi il est élevé à la noblesse héréditaire par le tsar Nicolas Ier. Devenu général, il entre dans l'état-major d'Alexandre II, qui le nomma inspecteur des armées.
En 1844, il épousa Louise Wilm, née et décédée à Saint-Pétersbourg, (1823-1913) qui lui donna six enfants : cinq garçons et, en 1861, une fille qu'ils prénommèrent Louise. La petite Louise grandit, « entourée d'uniformes d'officiers », pour une large part à l'écart de la société russe, dans la petite communauté d'émigrés germanophones
Parlant et écrivant essentiellement en allemand, mais connaissant évidemment le russe et le français (langue de la haute société) elle fréquente l'école privée anglaise
Elle lit très jeune Spinoza et Kant. À 17 ans, elle perd son père qu'elle aimait passionnément et abandonne la foi religieuse.
Elle prend alors pour premier maître le pasteur Heinrich Gillot, nouvelle figure paternelle, qui lui enseigne la théologie, la philosophie, les religions du monde, la littérature française et allemande.
Gillot la convertit à la religion luthérienne et vit un amour platonique avec la jeune fille, au point de vouloir divorcer de sa femme pour l'épouser, ce que Louise, choquée, refuse.
Salomé et sa mère partent alors pour Zürich où elle s'inscrit à l'université (seule université européenne à accepter des femmes à cette époque) : se prénommant désormais Lou (diminutif donné par Gillot), elle suivit notamment des cours de logique, d’histoire des religions et de métaphysique
Rencontres
Malade, sa mère l'emmène faire un séjour au soleil d'Italie. À vingt et un ans, elle y fait la rencontre de Friedrich Nietzsche, trente-huit ans, qui, durant l’année 1882, vit sa seule véritable histoire d’amour, dans une escapade à trois avec Paul Rée, un riche philosophe allemand qui demande en vain Lou en mariage.
L’amour des trois intellectuels reste cependant platonique. Elle a en commun avec Nietzsche d’avoir réfléchi à la mort de Dieu ; au décès de son père, une passion pour l’hindouisme et une santé faible qu’elle ne peut soigner qu’en Italie où elle fait de nombreux voyages… Lou et Nietzsche passent trois semaines d’errance à discuter de philosophie.
Nietzsche voit en Lou une jeune femme remarquablement douée et en même temps insupportable. C'est finalement Elisabeth Nietzsche, la sœur du philosophe, qui écarte la jeune Russe : d'une jalousie maladive, elle empoisonne leur relation et accuse à tort Lou Andreas-Salomé d'être une « juive finnoise » (Elisabeth Nietzsche adhérera en juillet 1933 à l'association « aryenne » des écrivains du Troisième Reich5).
Friedrich Nietzsche ne pardonnera jamais à sa sœur d'avoir brisé cette relation. Nietzsche sombre alors dans une profonde dépression et va écrire Ainsi parlait Zarathoustra (Also sprach Zarathustra).
Toujours en Italie, elle rencontre l'iraniste Friedrich Carl Andreas (de), en 1886.
Cet orientaliste tombe amoureux d'elle, au point de menacer de se suicider si elle refuse de l'épouser. Elle consent au mariage à la condition qu'il ne soit jamais consommé sexuellement.
Le 20 juin 1887, Lou force son ancien maître, le pasteur Hendrik Gillot, à célébrer son mariage avec Friedrich Carl Andreas
Devenue La muse de Rilke
En fait, la vie de Lou Andreas-Salomé reste celle d’une intellectuelle bohème pan-européenne, une femme libre toujours en voyage, qui correspond avec les plus grands penseurs de son temps.
En 1897, à trente-six ans, elle rencontre Rainer Maria Rilke, qui a quatorze ans de moins qu'elle. Pour Rilke également, cette rencontre occupe une place déterminante dans sa vie. Elle voyage avec lui en Russie, en 1900. Leur relation amoureuse dure trois ans, puis se transforme en une amitié qui se prolongera jusqu'à la mort de Rilke, et dont témoigne leur correspondance. Il est probable, mais non certain, que Rilke ait été son premier amant.
Ses rencontres avec des figures de premier plan de la culture germanique de son temps ont fait ombrage à la connaissance de son œuvre autant méconnue que profondément originale. Y voisinent les romans : Ruth (1895), Enfant des hommes (1899), Rodinka (1922) ; des essais sur Nietzsche, sur Léon Tolstoï, sur Rilke, sur la psychanalyse, sur le féminisme ; une autobiographie qu'elle a voulue posthume, Ma vie (1951), et une très importante correspondance.
Amie de Freud et de sa famille
Sa rencontre avec Sigmund Freud, en 1911, durant les années de naissance de la psychanalyse, est également marquante. Lou Andreas-Salomé devient l’amie de la fille du psychanalyste, Anna Freud.
Lou entretient une correspondance avec le médecin de Vienne. Elle s’oppose d'ailleurs à lui au sujet de la religion qui intéresse Freud à la fin de son œuvre.
Elle meurt à près de soixante-seize ans dans une Allemagne dominée par l'idéologie nazie.
Ses cendres reposent au cimetière de Göttingen, aux côtés de Friedrich Carl Andreas, son époux.
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 | par EDNA |
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La Citation du Jour
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Est-ce que j'ai rêvé de devenir mannequin? Non, désolé. Mais est-ce que j'ai rêvé de gagner Wimbledon? Oui. Marion Bartholi 163 |  Citation du jour, Marion Bartholi | |
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78e jour de l'année
Le du jour
lola
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 | PORTRAITS DE FEMMES
| DIMANCHE
  MARS 2017 |
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Frederika de Hanovre (en allemand : Friederike von Hannover et en grec : Φρειδερίκη του Αννοβέρου / Frideríki tou Annovérou), princesse de Hanovre et de Brunswick puis, par son mariage, reine des Hellènes et princesse de Danemark, est née le 18 avril 1917 à Blankenburg, en Allemagne, et morte le 6 février 1981 à Madrid, en Espagne. Épouse du roi Paul Ier, elle règne, avec lui, sur la Grèce de 1947 à 1964.
Petite-fille du Kaiser Guillaume II et fille du duc Ernest-Auguste de Brunswick, Frederika voit le jour quelques mois avant la chute de l'Empire allemand. Sa famille renversée, l'enfant grandit entre l'Autriche et la république de Weimar, où son père possède d'importantes propriétés. À l'adolescence, Frederika intègre les Jeunesses hitlériennes (1933) avant de partir compléter ses études au Royaume-Uni (1934) puis en Italie (1935). À Florence, elle est reçue par la princesse Hélène de Grèce, chez qui elle retrouve le diadoque Paul. Les deux jeunes gens tombent amoureux et se marient deux ans après la restauration de la monarchie en Grèce. Dans les années qui suivent, Frederika met au monde trois enfants, Sophie (1938), Constantin (1940) et Irène (1942).
Pendant la Deuxième Guerre mondiale, la Grèce est occupée par les forces de l'Axe. Frederika et ses enfants trouvent alors refuge en Afrique du Sud (1941) puis en Égypte (1943) tandis que Paul passe la durée du conflit avec le roi Georges II, entre Londres et Le Caire. Une fois la guerre terminée, la montée du communisme en Grèce empêche un certain temps le retour de la famille royale à Athènes. Un référendum permet cependant la restauration de Georges II en 1946. Un an plus tard, Paul monte à son tour sur le trône et Frederika devient reine des Hellènes. Or, à cette époque, la Grèce est confrontée à la guerre civile (1946-1949) et la souveraine se rend à plusieurs reprises sur le front afin de montrer le soutien de la dynastie à l'armée. Frederika organise aussi l'aide aux réfugiés en créant une fondation et un réseau de « villages d'enfants », destinés à accueillir les jeunes issus des zones de combats. Une fois la paix restaurée, le couple royal sillonne le pays et effectue de nombreux voyages officiels à l'étranger, mettant ainsi en place une diplomatie parallèle. La reine tente, par ailleurs, de développer le tourisme international en invitant des représentants des familles royales européennes à parcourir la Grèce lors de la « croisière des rois » (1954). Cependant, les souverains interviennent aussi directement dans la vie politique hellène, ce qui contribue à dégrader leur image auprès de la population.
Après le décès de Paul Ier en 1964, Frederika apparaît comme l'éminence grise de son fils Constantin II. De plus en plus impopulaire, la reine douairière a beau se retirer ostensiblement de la vie publique après le mariage du jeune roi avec Anne-Marie de Danemark, elle n'en reste pas moins sujette aux attaques de l'opposition, qui voit en elle la responsable des tensions entre le palais et le gouvernement de Georgios Papandréou (1964-1965). La mise en place de la dictature des colonels en 1967 finit de ternir l'image de la reine douairière, que certains accusent d'avoir organisé le renversement de la démocratie. Chassée de Grèce avec sa famille en décembre 1967, Frederika passe les années suivantes en Italie, avant de partir vivre en Inde (1969) puis en Espagne (1978). Passionnée par le mysticisme quantique et la spiritualité hindoue, l'ex souveraine entreprend une longue quête spirituelle auprès du professeur T.M.P. Mahadevan. Frederika meurt des suites d'une opération bénigne à Madrid en 1981 et ses funérailles à Tatoï donnent lieu à d'épineuses négociations entre les gouvernements espagnol et hellène.
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 | par EDNA |
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La Citation du Jour
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Etre marié ! Ca, ça doit être terrible. Je me suis toujours demandé ce qu'on pouvait bien faire avec une femme en dehors de l'amour. Sacha Guitry 142 |  Citation du jour, Sacha Guitry | |
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 L'horoscope
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  MARS 2017 |
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Philippe Escafre, dit Coyote1,, né le 9 octobre 1962 à Rodez (Aveyron) et mort le 9 août 20153 à Toulouse (Haute-Garonne), est un auteur de bande dessinée et dessinateur humoristique français, notamment connu pour sa collaboration à Fluide glacial.
Biographie
Après avoir été, au début des années 1980, graveur sur pierre dans le funéraire, peintre sur automobiles et tatoueur, Coyote s'oriente vers la bande dessinée.
C'est d'abord par le biais de la moto - sa grande passion - qu'il commence à pouvoir vivre de sa vocation d'illustrateur, en dessinant dans des revues spécialisées comme Hot Cycles, US Cycles, Bike for Ever ou Freeway.
À partir de 1988, il commence à publier dans des journaux de bande dessinée comme BD Mag.
Il connaît ses premières parutions en album en réalisant des illustrations pour des ouvrages collectifs aux éditions Vents d'Ouest, dont Les invraisemblables aventures d’Istérix (une parodie d'Astérix) : dans ce dernier album, il signe une histoire et la couverture, sur laquelle Astérix et Obélix sont caricaturés en Hells Angels.
Parallèlement, il continue à travailler pour des magazines de moto tels que Moto Magazine.
C'est pour l'un de ces journaux qu'il crée la série Mammouth & Piston qui sera par la suite ré-éditée aux Éditions de la Tour (alias Fluide glacial).
En 1990, il entame une collaboration au magazine d'humour Fluide glacial qui durera près de 15 ans avec Bébert le clochard (Fluide glacial no 171 de septembre 1990) qui laissera rapidement sa place à Litteul Kévin, série mettant en scène les aventures d'un couple de bikers et de leur enfant déluré.
Il quitte alors Fluide glacial pour Le Lombard en 2005, où sera publiée la série Les Voisins du 109 dès 2006 ; le deuxième tome est paru en août 2008. Entre temps, il sort le huitième tome de Litteul Kévin en octobre 2009 toujours chez Le Lombard. Le neuvième tome paraît en décembre 2010, suivi du dixième et dernier en octobre 2013.
Le 9 août 2015, il décède suit à un accident cardiaque à l'âge de 52 ans à Toulouse
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La droite est nulle, la gauche est nulle, je vote nul. Coluche 319 |  Citation du jour, Coluche | |
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