TOUT L'AGENDA
| VINTAGE GLAMOUR
| SAMEDI
  AVRIL 2017 |
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Mary Miles Minter est née 25 avril 1902 et morte le 4 août 1984. Ce fut une des actrices les plus populaires du cinéma muet américain
Née Juliet Reilly à Shreveport en Louisiane, Mary Miles Minter est la fille de l'actrice de Broadway Charlotte Shelby.
Shelby encouragea ses deux filles à faire carrière sur scène. À l'âge de cinq ans, elle accompagne sa grande sœur Margaret à une audition, faute de baby-sitter pour la garder. Elle fut remarquée par le réalisateur qui lui offrit son premier rôle à la suite duquel elle restera rarement inactive, grâce à son charme et son talent ne laissant personne indifférent.
Elle se spécialise dans les rôles de jeunes filles réservées et innocentes. Sa photogénie, ses yeux bleus et ses cheveux frisés en feront bientôt la rivale de Mary Pickford.
En 1919, elle tourne Anne of Green Gables, son premier film avec le réalisateur William Desmond Taylor, qui reçoit un bon accueil. Taylor n'aura de cesse de promouvoir la jeune actrice dont il perçoit le potentiel de star. Entre eux deux naît une relation romantique qu'elle qualifiera plus tard ainsi : « une belle flamme blanche ».
En 1922, William Desmond Taylor est assassiné à son domicile.
Le scandale qui suivit, simultanément au procès de l'affaire Roscoe Arbuckle, fit les beaux jours de la presse bon marché. Les journaux évoquèrent les lettres d'amour codées écrites par l'actrice retrouvées au domicile du réalisateur après sa mort
Après la mort de Taylor, Minter tourna quatre autres films pour la Paramount. Son dernier film The Trail of the Lonesome Pine, sort en 1923. Lorsque le studio ne renouvela pas son contrat, elle reçut de nombreuses offres mais les déclina toutes, n'ayant jamais été heureuse en tant qu'actrice.
Minter commenta son bonheur de vivre sans Hollywood et proclama son amour pour Taylor toute sa vie durant.
Elle avait fait des investissements dans l'immobilier à Los Angeles et sembla vivre confortablement, même si elle fut victime de cambriolages dans les années 1970 et 1980. La police la décrit comme une frêle vieille dame, les gens étaient très surpris en apprenant qu'elle fut autrefois une star de cinéma.
Elle meurt en 1984 d'une attaque à Santa Monica, Californie.
Pour sa contribution à l'industrie du cinéma, Mary Miles Minter possède une étoile sur le Hollywood Walk of Fame au 1724 Vine Street.
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 | par DARKWOODS |
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"The appropriation for a house should be divided into two equal parts, one-half for the house, the other for the gardens, pathways, court, approach, terrace and the rest of it, or, as it might be termed, one-half for the pudding, the other for the sauce."
Thomas Hastings, architecte
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 | par MANTEAU |
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 | PORTRAITS DE FEMMES
| SAMEDI
  AVRIL 2017 |
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Hubertine Auclert, née le 10 avril 1848 à Saint-Priest-en-Murat dans l'Allier et morte le 4 août 1914 à Paris, est une militante féministe française qui s'est battue en faveur du droit des femmes à l'éligibilité et du droit de vote des femmes.
Elle est née dans une famille aisée, cinquième enfant d'une fratrie de sept, au hameau de Tilly de la commune de Saint-Priest-en-Murat1. Son père, riche fermier républicain, devient maire de la commune de Saint-Priest-en-Murat à l'avènement de la Deuxième République en 1848, et, destitué après le coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte en 1852, demeure un farouche opposant au Second Empire.
Son enfance
Placée dans une pension de religieuses à l'âge de neuf ans, elle y suit toute sa scolarité ; son père décède quand elle a treize ans et, très croyante, elle envisage de devenir religieuse chez les sœurs de Saint Vincent de Paul, mais n'y est pas acceptée. Hubertine Auclert quitte le couvent en 1864 pour rejoindre la maison de son oncle où réside également sa mère. À la mort de sa mère, en 1866, elle est placée par son frère dans un couvent à Montluçon. Jugée trop indépendante par les religieuses, elle est écartée une seconde fois de la vie monacale en 1869. Ce rejet qu'elle estime injustifié fait surgir en elle un ressentiment anticlérical.
Désormais libre et matériellement indépendante - elle a hérité de ses parents - elle veut se mobiliser pour une cause : elle choisit la foi républicaine et la conquête de la liberté pour les femmes par la révision des lois du code Napoléon. Son combat est motivé comme suit : « Je suis presque de naissance une révoltée contre l'écrasement féminin, tant la brutalité de l'homme envers la femme, dont mon enfance avait été épouvantée, m'a de bonne heure déterminée à revendiquer pour mon sexe l'indépendance et la considération ».
Son combat
Ce sont « les échos des discours prononcés aux banquets périodiques organisés par Léon Richer qui, presque à ma sortie du couvent, m'ont fait venir du Bourbonnais à Paris combattre pour la liberté de mon sexe ». Elle monte à Paris à une époque où la chute de Napoléon III et l'avènement de la Troisième République ouvrent la voie à l’activisme des femmes qui exigent des changements dans le code Napoléon en faveur de l'éducation, de l'indépendance économique pour les femmes, du divorce, du droit de vote, etc.
Hébergée chez sa sœur à Paris, Hubertine Auclert rejoint l'Association pour le droit des femmes. Cette association est dissoute en 1877 mais renaît sous le nom de Ligue française pour le droit des femmes avec Victor Hugo comme président d'honneur, Léon Richer et Maria Deraismes comme clefs de voûte. Elle devient, semble-t-il, la première militante française à se déclarer « féministe »
Alors que le mouvement féministe français oriente majoritairement son action sur des changements légaux, Auclert exige pour les femmes le droit de se présenter aux élections en arguant que les lois injustes n’auraient jamais été votées si les voix des législatrices avaient été prises en compte. En 1876, elle fonde la société Le droit des femmes qui soutient le droit de vote pour les femmes et qui devient en 1883 la société Le suffrage des femmes.
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 | par EDNA |
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La Citation du Jour
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Les architectes dissimulent leurs erreurs sous le lierre, les médecins sous la terre, les cuisinères sous la mayonnaise
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90e jour de l'année
Le du jour
lola
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La Citation du Jour
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Le patronat c'est l'exploitation de l'homme par l'homme, le syndicalisme, c'est l'inverse. Coluche 132 |  Citation du jour, Coluche | |
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Le du jour
lola
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 | SORTIES BD
| JEUDI
  MARS 2017 |
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Inspecteur Bayard (Intégrale) - Tome 3
D' Olivier Schwartz & Jean-Louis Fonteneau
Coloristes : Olivier Schwartz , Christine Couturier
Que ce soit à New-York, au Mexique, ou au mont Saint-Michel, en toutes circonstances, Bayard reste prêt à résoudre une affaire. Petits menteurs et dangereux bandits sont tous démasqués par l'intraitable inspecteur, avec l'aide de ses inestimables amis : Sam, le Yorg et Isabelle. Attention, le coupable n'est pas toujours celui qu'on croit... Et ce sera à toi, lecteur, de démêler le vrai du faux pour résoudre ces enquêtes !
Vita Oswood
De Fabrizio Pasini & Olivier Paillé
Cet album est une version érotique de Vita Oswood, BD 'tout public' parue chez GRAPH ZEPPELIN en 2015.
Redessinée et réécrite pour un public averti, la jolie Vita devient pour l'occasion une forniqueuse de première et lac harmante indienne Nahima, un sérieux compagnon de vit !
Avec son dessin tout en rondeur, élégant et fluide, au style'cartoonesque-réaliste', Fabrizio Pasini s'associe au scénariste Olivier Paillé pour nous offrir une BD teintée d'humour, de sexe et d'aventure.
Les Enquêtes d'Enola Holmes
De Serena Blasco
D'après : Nancy Springer
Londres, printemps 1889. Le docteur Watson est introuvable !
Voici une nouvelle enquête qui intéresse aussi bien Enola Holmes que son frère Sherlock. Pour cela, Enola doit se construire un nouveau personnage, le dernier ayant été démasqué lors de sa dernière enquête.
Cette fois-ci, point de vieille demoiselle ou de jeune fille ingénue, elle va se transformer en véritable lady, élégante et raffinée. Rendant visite à Mrs Watson, elle aperçoit un bouquet étrange. Selon le langage des fleurs, le message qu'il transmet est « malchance », « mort », « vengeance ». Mauvais présage ?
Et Dieu Créa...Bardot
De Kolonelchabert & Rodolphe
Coloriste : Renaud Angles
Une biographie qui revient sur les instants les plus important de la vie de Brigitte Bardot.
Un Monde Flottant : Yôkai & Haïkus
De Nicolas De Crécy
Mêlant yôkai et haïkus, Un monde flottant est un magnifique hommage à la passion commune des peintres et des poètes : le voyage. Au vu de la thématique choisie, la forme du leporello, proche de l'emaki (rouleau peint), résonne avec sens. Issus de la culture orale du Japon rural, les yôkai sont difficilement qualifiables : monstres, divinités, esprits...
Émanations vivantes de la nature, ils ont survécu dans l'imaginaire par le biais du dessin. Nés des talents de Utagawa Kuniyoshi ou de Kawanabé Kyòsai, à l'époque Edo, ils ont été remis au goût du jour par le mangaka Shigeru Mizuki, ou encore par Hayao Miyazaki avec "Le Voyage de Chihiro".
Freaks' Squeele : Funérailles
De Florent Maudoux
La venimeuse Psamathée de la Mantis va passer à la dernière étape de son plan pour conquérir la toute puissante REM : porter un héritier de la maison de l'araignée. Elle est persuadée que seul Scipio peut lui donner ce qu'elle désire.
C'est compter sans les fidèles de Spartacus qui offrent au jeune homme la possibilité de rejoindre la XIIIème légion et Pretorius, son frère jumeau.
Des retrouvailles qui se dérouleront sur fond de guerre intestine et de batailles homériques, car Psamathée a lancé ses meilleurs gladiateurs aux trousses des fils de Spartacus.
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 | par MANTEAU |
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“Moins elle se montre, et plus elle est belle”Torquato Tasso
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 | par MANTEAU |
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La Citation du Jour
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L'homme sage apprend de ses erreurs. L'homme plus sage apprend des erreurs des autres. Proverbe chinois 323 |  Citation du jour, Proverbe chinois | |
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Le du jour
lola
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| THE GIRL FROM POMONA
| MERCREDI
  MARS 2017 |
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Cash Warren assure que le complexe de sa femme de ne pas avoir fait d’études a cédé la place à une belle confiance en elle. « Pour la première fois, elle réalise qu’elle est intelligente. Elle se réveille en pensant à Honest ; elle se couche en y pensant encore. » En 2015, elle fait en même temps les couvertures des magazines de fitness Shape et d’économie Forbes, ce dernier la classant parmi les femmes autodidactes les plus riches d’Amérique. L’article clame qu’elle vaut 200 millions de dollars et possède entre 15 et 20 % des parts de Honest (elle refuse de confirmer toute information concernant ses finances ou celles de son entreprise).
« Lorsqu’on me demande s’il y a une entreprise dans laquelle je regrette de ne pas avoir investi, je réponds toujours Honest », déclare Kirsten Green, investisseuse en capital-risque chez Forerunner, actionnaire de Bonobos, Warby Parker et Reformation. Green dit qu’Alba a redéfini le business model de la célébrité, en l’éloignant des aspirations inaccessibles d’une star grâce à un véritable lien avec les consommateurs. Les célébrités ne peuvent pas se contenter de poser à côté d’un produit, et elles sont plusieurs – comme Reese Witherspoon, qui a lancé Draper James où Green a investi – à vouloir suivre l’exemple de Jessica Alba.
Chiffon à la main et pâtisseries sans gluten
Quelques semaines après ma visite dans ses bureaux, Jessica Alba me conduit au Grove, un mall ultrachic installé en plein air où elle ouvre une boutique éphémère. Il s’agit du premier espace consacré entièrement à la vente des produits Honest et elle est impatiente de se frotter à la vente « pour de vrai ». Derrière l’hôtel Peninsula, elle me montre son premier appartement et se souvient de ses débuts d’entrepreneuse. « Si c’était si facile, tout le monde le ferait. Il faut être un peu fou et ne manquer ni de jugeote ni de ténacité. La plupart des gens abandonnent au premier obstacle. Pour les entrepreneurs, s’il n’existe pas de chemin, il faut l’inventer. On brise le béton ; on balance de la dynamite ; on trouve une solution. »
Dès notre arrivée, Jessica Alba redevient patronne. Elle exprime ses doutes sur le choix des emplacements pour les tableaux et nettoie un étalage avec un chiffon. « Et les uniformes ? On trouvait que les tout blancs faisaient trop personnel de croisière et les tout noirs trop Sephora. » Elle a donc opté pour des uniformes en jean. Elle m’emmène ensuite chez Sprinkles Cupcakes où elle s’assure qu’il y aura des pâtisseries sans gluten à la soirée d’inauguration. En sortant, elle remarque que les affiches annonçant l’ouverture de son pop-up store ne sont pas dans le bon sens. Sans perdre un instant, elle laisse tomber son sac à main et les remet à l’endroit. « Vous pensez que Steve Jobs aurait fait ça ? » lui demandé-je. « Je n’en sais rien, me répond-elle dans un grand sourire hollywoodien. Mais je le fais à ma façon. »
Cet article a été d'abord publié dans le numéro de février 2016 de Vanity Fair France.
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 | par MANTEAU |
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28/03/2017 Business Angel #5 27/03/2017 Business Angel #4 26/03/2017 Business Angel #3 25/03/2017 Business Angel #2 24/03/2017 Business Angel #1
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Perdu un mois plus tôt à Versailles, Bibi, le petit chat, a parcouru deux cent quarante kilomètres avant d’arriver, fourbu mais en vie, à Saint-Pierre-des-Corps, dans la banlieue de Tours.
Cette histoire est d’autant plus triste que Bibi habitait Vierzon.
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 | par MANTEAU |
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La Citation du Jour
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Malheureusement, pour être mort, il faut mourir. Marcel Achard 296 |  Citation du jour, Marcel Achard | |
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Le du jour
lola
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| VINTAGE GLAMOUR
| MARDI
  MARS 2017 |
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Né en 1890, fils d'un professeur de musique, Paul Whiteman commence sa carrière comme altiste dans l’orchestre symphonique de Denver puis dans celui de San Francisco. Il participe aussi comme instrumentiste (violon ou alto) à de nombreux orchestres de danse.
En 1919, il fonde son propre orchestre et en 1920 il enregistre ses premières faces pour le label Victor. L’orchestre de Whiteman joue, entre autres, pour des revues dont celles de Florenz Ziegfeld. La notoriété arrivant, Whiteman élargit le personnel de son orchestre et le proclame orchestre de jazz symphonique. Dans les faits, le répertoire est composé de musique de danse et de variétés, de reprises « réarrangées » de pièces classiques, de jazz édulcoré et de tentatives de fusion entre « classique » et jazz.
Whiteman est très populaire dans les années 1920. Ceci lui permet de passer des commandes à des compositeurs reconnus (Gershwin, Stravinski) et aux arrangeurs maintenant passablement oubliés Ferde Grofé et Bill Challis.
Il commande à George Gershwin la Rhapsody in blue qu’il donne en public à l’Aeolian Hall de New York, le 24 février 1924, avec le compositeur au piano et qu'il enregistre le 10 juin. Il est aussi le premier à enregistrer le Concerto en Fa du même Gershwin et le Scherzo à la russe d’Igor Stravinski.
Cependant, ces incursions dans l’univers de la musique « savante » restent marginales, L’orchestre de Whiteman est avant tout un orchestre de variétés (c’est là que le chanteur Bing Crosby va se faire connaître) et surtout un orchestre de jazz, atypique certes (les arrangements ne sont pas toujours du meilleur goût), mais présentant d’excellents solistes. Au fil des années, on a pu y entendre le cornettiste Bix Beiderbecke, les trompettistes Harry Busse, Red Nichols, Andy Secrest, Bunny Berigan, les trombonistes Bill Rank, Jack Teagarden, et Tommy Dorsey, les saxophonistes Frankie Trumbauer, Jimmy Dorsey, le violoniste Joe Venuti, le guitariste Eddie Lang et la chanteuse Mildred Bailey.
À la fin des années 1920, Whiteman est d’ailleurs sacré « Roi du jazz ». En 1930, il est même la vedette d’un film musical qui lui est dédié The King of Jazz. L’arrivée de l’ère du swing va mettre fin à son « règne », Whiteman va continuer à diriger son orchestre jusqu’au milieu des années 1940. À partir de cette date, il ne dirige plus que des orchestres occasionnels.
Il s’occupe en revanche de la direction de L’American Broascasting Corporation. Il meurt en 1967. Son œuvre est reconnue dans la franc-maçonnerie1. Son épouse Margaret Livingston née en 1895 est décédée en 1984.
Son œuvre
Adulé dans les années 1920, sacré indûment « Roi du jazz », Paul Whiteman a longtemps été méprisé par les critiques de jazz. Certes le style ampoulé et pompier de certains des arrangements de l’orchestre a souvent très mal vieilli, mais il faut reconnaître à Whiteman sa réelle volonté de donner une « respectabilité » au jazz (même si son « concept » était naïf et inadapté), sa grande ouverture d’esprit et surtout sa capacité à savoir recruter d’excellents solistes. L’écoute de plages de Whiteman, outre le fait qu’elle nous replonge dans une ambiance « années folles » - très « Francis Scott Fitzgerald » - au charme un peu désuet, offre parfois musicalement d’excellentes surprises.
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 | par DARKWOODS |
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 | THE GIRL FROM POMONA
| MARDI
  MARS 2017 |
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« Les gens doutaient de mes qualités d'actrice et c'est quelque chose qui m'a motivée », confie Jessica Alba. Photo Carter Smith. Robe Giorgio Armani, boucles d'oreilles Van Cleef & Arpels.
Dix-huit mois plus tard, Brian Lee a eu un bébé à son tour et lorsque sa femme se met à chercher frénétiquement des moyens d’assainir sa maison, il comprend à quel point le concept de Jessica Alba était pertinent. Dans l’intervalle, cette dernière a précisé son idée et renommé son entreprise Honest. « Entre notre première et notre deuxième rencontre, ma femme avait bouleversé toute ma vie. La bataille de Jessica pour des produits plus sains pour la famille, ça voulait dire quelque chose pour moi. » Convaincu, Brian Lee propose à Sean Kane de PriceGrabber.com de devenir président et cofondateur de la société. Avec Jessica Alba et Christopher Gavigan, les quatre fantastiques de Honest sont réunis. « Nous sommes en mission commerciale, dit Brian Lee. Notre mission est de rendre le foyer plus sûr pour tout le monde. »
En 2012, pour le premier exercice, les ventes atteignent 10 millions de dollars. L’entreprise s’est lancée avec une ligne qui ne compte que 17 produits dans la catégorie couches et lingettes, à la carte ou livrés chaque mois à ses abonnés. « Pénurie de couches ? C’est le cauchemar des parents », argumente Jessica Alba. En 2015, avec plus de 135 références (dentifrice, baume d’allaitement, vitamines, lessive, etc.) vendues en ligne ou chez l’un des 4 400 distributeurs, sans compter la boutique en ligne HonestBeauty.com lancée à l’automne, le montant des ventes dépasse 150 millions de dollars.
En septembre, l’entreprise traverse sa première crise. Des consommateurs intentent une action de groupe, accusant Honest de vendre un écran total inefficace. « Cela nous a appris qu’il fallait offrir de la pédagogie avec notre produit », dit Jessica Alba, ajoutant que Honest dispensera des cours de bronzage sans risque en 2016. L’année précédente, une cinquième levée de fonds a rassemblé 100 millions de dollars, qualifiant Honest pour le statut de « licorne », ces start-up valorisées à 1 milliard de dollars en moins de cinq ans (Honest y est parvenu en trois). L’entreprise se lance en Corée du Sud en 2015 et envisage de conquérir de nouveaux marchés internationaux.
Le succès de Honest donne à Jessica Alba une visibilité qu’elle n’a jamais atteinte comme actrice. Lors de sa première apparition sur le tapis rouge des Oscars en 2006, elle se disait : « Si je parle trop longtemps à quelqu’un, il saura que je n’appartiens pas à ce milieu. » Désormais, elle n’a plus ce genre d’angoisse. « J’ai cessé d’attacher autant d’importance au fait que les gens m’apprécient. » Quand je lui demande comment elle partage son temps entre sa carrière de femme d’affaires et de mère, elle me retourne la question : « À combien d’hommes demande-t-on ça ? »
Cet article a été d'abord publié dans le numéro de février 2016 de Vanity Fair France.
A suivre...
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 | par MANTEAU |
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27/03/2017 Business Angel #4 26/03/2017 Business Angel #3 25/03/2017 Business Angel #2 24/03/2017 Business Angel #1
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 | LE SAVIEZ VOUS ?
| MARDI
  MARS 2017 |
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Le Turc mécanique ou l’automate joueur d'échecs était un célèbre canular construit à la fin du xviiie siècle : il s’agissait d'un prétendu automate doté de la faculté de jouer aux échecs. Il a été partiellement détruit dans un incendie. De nos jours, une réplique a été créée : elle est contrôlée par un logiciel et joue réellement seule aux échecs.
Construit et dévoilé pour la première fois en 1770 par Johann Wolfgang von Kempelen, le mécanisme semblait pouvoir jouer contre un adversaire humain, ainsi que de résoudre le problème du cavalier, un casse-tête qui exige de déplacer un cavalier afin d'occuper une seule fois chaque case de l'échiquier. De 1770 jusqu'à sa destruction en 1854, il a été exposé par différents propriétaires en tant qu'automate, bien que le canular ait été expliqué, après bien des soupçons, au début des années 1820. Extérieurement, il avait l’apparence d'un mannequin habillé d’une cape et d’un turban assis derrière un meuble d’érable qui possédait des portes révélant une mécanique et des engrenages internes qui s'animaient lors de son activation.
Ce mécanisme n'était qu'une illusion permettant de masquer la profondeur réelle du meuble. Celui-ci possédait un autre compartiment secret dans lequel un joueur pouvait se glisser, et manipuler le mannequin sans être vu. L'automate était alors capable de jouer une partie d'échecs contre un adversaire humain. Grâce au talent des joueurs cachés, le Turc mécanique remporta la plupart des parties d'échecs auxquelles il participa en Europe et en Amérique durant près de 84 ans, y compris contre certains hommes d'État tels que Napoléon Bonaparte, Catherine II de Russie et Benjamin Franklin.
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 | par MANTEAU |
| | Source: fr.wikipedia.org
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La Citation du Jour
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Les sentiers battus n'offrent guère de richesse ; les autres en sont pleins. Jean Giono 39 |  Citation du jour, Jean Giono | |
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Le du jour
lola
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