 | PORTRAITS DE FEMMES
| MARDI
  JUILLET 2017 |
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Rose Alphonsine Plessis dite Marie Duplessis, comtesse de Perregaux, née le 15 janvier 1824 à Nonant-le-Pin et morte le 3 février 1847 à Paris, est une célèbre courtisane française qui a inspiré à Alexandre Dumas Fils le personnage de Marguerite Gautier dans La Dame aux camélias.
Nombre de faits connus au sujet d’Alphonsine Plessis ont été mélangés aux légendes contemporaines et au personnage littéraire auquel elle a donné naissance.
L’enfance et la première jeunesse d’Alphonsine Plessis sont marquées par une extrême pauvreté, celle-ci devant travailler très jeune comme servante d’hôtel à Exmes, puis dans une fabrique de parapluie à Gacé. Montée à Paris à l’âge de quinze ans, elle travaille d’abord comme blanchisseuse et chapelière jusqu’à ce qu’elle devienne la maîtresse d’un riche commerçant qui la met dans ses meubles. Cette jeune femme extrêmement attirante au sourire enchanteur, dont la beauté inhabituelle, l’élégance et le style feront la célébrité, devient rapidement, à peine âgée de seize ans, la courtisane la plus convoitée et la plus onéreuse de Paris.
Dans le portrait donné d’elle par Alexandre Dumas fils, elle était « grande, très mince, noire de cheveux, rose et blanche de visage, elle avait la tête petite, de longs yeux d’émail comme une Japonaise, mais vifs et fins, les lèvres du rouge des cerises, les plus belles dents du monde. » Elle apprend alors à lire et à écrire, apprend le piano, et finira par être considérée comme extrêmement vive et extraordinairement cultivée, capable de converser sur tous les sujets, les hommes riches en vue étant disposés à lui accorder une aide financière régulière en échange de sa compagnie dans leur vie sociale et privée. Édouard Viennot fait son portrait.
Elle se met alors à tenir un salon fréquenté par les écrivains et les politiciens en vue. Elle se montre au bois de Boulogne et à l’Opéra. Elle modifie également son nom, ajoutant un « du » qui sonne plus noble à son patronyme et abandonnant le prénom d’Alphonsine pour celui de Marie1.
Durant sa courte vie, Marie Duplessis fut célèbre pour sa réputation de discrétion, d’intelligence et d’amoureuse pleine d’esprit. Nul de ceux l’approchant pour la première fois n’aurait pu penser être face à une courtisane. Elle est, pour ces raisons, restée populaire et dans les bonnes grâces de plusieurs de ses bienfaiteurs même après la fin de leur liaison. Elle fut la maîtresse d’Alexandre Dumas fils de septembre 1844 à août 1845. Ensuite elle est censée être devenue la maîtresse de Franz Liszt, qui a affirmé plus tard lui avoir offert de vivre avec elle.
Devenue la maîtresse du comte Édouard de Perregaux (1815 - 1898), elle l’épouse en janvier 1846 à Londres. Le comte, sincèrement épris, a 29 ans et elle 22. Le comte était fils d'Alphonse Perregaux et le mariage ne semble pas seoir à cette « courtisane ». Marie, devenue comtesse de Perregaux, retourne en France où elle s’abîme dans une vie de plus en plus agitée et dissipée en dépit de la phtisie qui la consume.
Moins d’un an plus tard, elle s’éteint dans son logement du 11 boulevard de la Madeleine, complètement ruinée et abandonnée de tous, sauf de deux de ses anciens amants, le comte Gustav von Stackelberg et le comte de Perregaux, restés à ses côtés.
Indigente, elle est inhumée dans une fosse commune, mais son mari, le comte de Perregaux, la fait exhumer pour lui assurer des funérailles décentes.
Pauvre fille ! on m’a dit qu’à votre heure dernière,
Un seul homme était là pour vous fermer les yeux,
Et que, sur le chemin qui mène au cimetière,
Vos amis d’autrefois étaient réduits à deux !
- Alexandre Dumas fils
En réalité, les chaises de l’église de la Madeleine où eurent lieu les obsèques religieuses, avaient été louées par vingt personnes environ. Toujours est-il que sa translation au cimetière de Montmartre, où elle repose dans une petite tombe, toujours fleurie, ornée de ces mots « Ici repose Alphonsine Plessis », passe pour avoir été somptueuse avec des centaines de personnes présentes.
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 | par EDNA |
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Écœuré, comme beaucoup de jeunes, par la vie insipide et sans avenir, Steve Keeting a tenté d’oublier en avalant une demi-bouteille de vin rouge, à Reditch, en Angleterre. C’est sa mère qui l’a découvert, fin soûl, dans son berceau.
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 | par MANTEAU |
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La Citation du Jour
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Je sais que ce ne sont que des mots, ... mais ç'est ça la vie, des tas de petits mots Mel Brooks, Life stinks 82 |  Citation du jour, Mel Brooks, Life stinks | |
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184e jour de l'année
Le du jour
HagarDunor
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 | TOUT SUR LES PRéNOMS
| LUNDI
  JUILLET 2017 |
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Origine
Le prénom Romain est dérivé du prénom latin Romanus.
Histoire
Le prénom Romain, tiré du latin romanus, désigne une personne originaire de Rome. Ce prénom a été porté par quatre empereurs byzantins, un pape et un saint. Le prénom Romain a rencontré un succès considérable à partir des années 1970, mais depuis quelque temps, il est de moins en moins choisi par les parents. Environ 182 000 personnes portent ce prénom en France. Il figure au top 100 national. En 2010, on ne comptait que 1 852 nouveau-nés français prénommés Romain.
Signification du prénom
Le prénom Romain vient du latin romanus qui signifie "provenant de Rome" ou "habitant de Rome".
St Romain
Le 28 février, on honore saint Romain (appelé aussi Romain de Condat ou Romain du Jura), un ermite du Ve siècle qui fonda les monastères du mont Jura (premier monastère de l'actuelle Suisse). Saint Romain du Jura est mort en 460, à l'âge de 70 ans. Il est honoré aussi bien par l'Église catholique que par l'Église orthodoxe.
Formes apparentées
Romà (Catalan), Roman (Croate,tchèque,slave), Romano, Romeo, Romolo (Italien), Romulus (Romain Mythologique), Célébrités portant ce prénom
Le romancier Romain Gary est certainement un des Romain les plus célèbres de France. Il a reçu deux fois le prix Goncourt (une fois sous son nom et la seconde pour un livre écrit sous le nom d'Émile Ajar).
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La Citation du Jour
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Il est bon de parler, et meilleur de se taire. Jean de la Fontaine 215 |  Citation du jour, Jean de la Fontaine | |
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Le du jour
HagarDunor
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 | INSOLITE!
| SAMEDI
  JUILLET 2017 |
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Au fil des siècles, la voie aujourd'hui appelée avenue Jean-Jaurès a toujours constitué une des artères principales d'entrée dans Paris par l'est.
Dénommée successivement « grand chemin de Meaux », « route de Meaux » puis « rue d'Allemagne », elle porte en 1914 le nom de « avenue d'Allemagne ».
Le 31 juillet 1914, Jean Jaurès, homme politique et philosophe français, fortement opposé à ceux qui poussent à la guerre, est assassiné à Paris.
Pour célébrer sa mémoire, Paris donne son nom le 19 août 1914 à l'avenue d'Allemagne, devenue donc avenue Jean-Jaurès ; de même, la rue de Berlin devient « rue de Liège ».
Le 3 août 1914, l'Allemagne avait déclaré la guerre à la France, ce changement de nom était aussi un acte politique. Des changements similaires interviennent ailleurs en Europe, comme le relève l'historien André Loez : « le Café Piccadilly de Berlin devient le Deutsches Café, et la sonorité trop germanique de Saint-Pétersbourg est russifiée en « Petrograd » par décret du tsar »
Les stations de métro Rue d'Allemagne qui avait été ouverte 23 février 1903, soit quelques semaines après l'ouverture de la ligne, ainsi que la station Berlin sont elles aussi rebaptisées, Jean-Jaurès et Liège le 1er août 1914 pour les mêmes raisons.
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 | par MANTEAU |
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La Citation du Jour
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L'homme, on a dit qu'il était fait de cellules et de sang. Mais en réalité, il est comme un feuillage. Il faut que le vent passe pour que ça chante. Jean Giono 98 |  Citation du jour, Jean Giono | |
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Le du jour
HagarDunor
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