TOUT L'AGENDA
| VINTAGE GLAMOUR
| SAMEDI
  OCTOBRE 2017 |
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Née Lillian Diana Gish en 1893, elle va avec sa sœur Dorothy (née 2 ans plus tard) découvrir le cinéma sous la direction de David Wark Griffith.
Après des petits rôles dans des films comme « The Musketteer of Pig Alley » ou « Judith of Bethelia », elle va passer au devant de la scène avec « Naissance d'une Nation » (1915). Elle y joue Elsie Stoneman et y est amoureuse de Henry B. Walthall. On ne peut pas y oublier son regard triste à l'hôpital.
Malgré sa relation privilégiée avec Griffith, elle n’a qu’un tout petit rôle dans « Intolérance » (1916). Tout petit certes, mais ô combien inoubliable : celui de la femme qui berce l’enfant.
Ensuite, elle enchaînera avec Griffith certains chefs d’œuvres tels que « A travers l’Orage » (1920), « les deux Orphelines » (1921) et surtout l’incontournable « Le Lys brisé » (1919) aux côtés de Donald Crisp et Richard Barthelmess.
Puis, on a pu l’admirer dans « The White Sister » de Henry King avec Ronald Coleman, aux côtés de John Gilbert dans « La Bohème » (1926) de King Vidor, et Lars Hanstrom dans « La Lettre écarlate » (1926) et le chef d’œuvre absolu qu’est « Le Vent » (1928), ces deux films réalisés par Viktor Sjöström.
Lillian Gish supporta l’avènement du parlant, même si ses rôles se sont espacés.
En 1936, elle interprète au théâtre Ophélie aux côtés de Hamlet John Gielgud (excusez du peu) qui n’était pas encore « Sir ».
En 1947, elle est l’épouse de Lionel Barrymore (autre star du muet) dans « Duel au Soleil » de King Vidor (encore lui).
Mais on se souviendra toujours de Miss Cooper dans le film merveilleux « La Nuit du Chasseur » (1955) de Charles Laughton où elle est en prise à un dangereux pasteur incarné par le superbe Robert Mitchum.
Plus près de nous, elle incarne la vieille femme dans « Un mariage » (1976 de Robert Altman, et surtout, elle est la sœur de Bette Davis dans « les Baleines du mois d’août » (1985)de Lindsay Anderson, son dernier rôle avec comme « jeune premier » Vincent Price (qui n’avait que 74 ans !), et un gamin du nom de Harry Carey Jr (64 ans !)
Nota Bene :
Lors de « Naissance d’une Nation », Griffith s’est retrouvé un peu à cours d’argent pour son film. Lillian, sa sœur et sa mère lui proposèrent alors de lui prêter un peu d’argent pour l’aider(, amis celui-ci refusa, ne voulant pas qu’elles perdent gros.
Le film fut un carton !
Dans « les Baleines du mois d’août », on reconnaît une photo de Lillian et sa « sœur » dont on a juste changé la tête de Dorothy pour y mettre celle de Bette Davis.
Source: Le Cinéma, Mr Griffith et Moi écrit par Lillian Gish avec Anne Pinchot en 1969
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 | par DARKWOODS |
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La Citation du Jour
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Existe-t-il au monde un privilège plus totalement exorbitant que la beauté? Pierre desproges 176 |  Citation du jour, Pierre desproges | |
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286e jour de l'année
Le du jour
HagarDunor
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La Citation du Jour
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Turn your face to the sun and the shadows fall behind you. Proverbe maori 14 |  Citation du jour, Proverbe maori | |
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Le du jour
HagarDunor
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| THE GIRL FROM POMONA
| JEUDI
  OCTOBRE 2017 |
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"Je reste une California girl"
Votre style personnel semble avoir évolué : plus sophistiqué et plus business qu’auparavant. Une volonté de votre part ?
Au quotidien, je reste une California girl ! Mon style ? Confortable avant tout : blouson biker ou blazer chic signés Ralph Lauren, que je mixe avec un jean. Comme ceux de la collection capsule de denim, que j’ai créée avec DL 1961.
Comment parvenez-vous à concilier cinéma, vie de famille et vos fonctions de chef d’entreprise ?
Cash (Cash Warren, son mari depuis 2008, producteur et Web entrepreneur, NDLR) est un superpapa, très présent, il me soutient depuis le début. Et je consacre moins de temps au cinéma, ce qui est déjà un début de solution au problème ! Je privilégie des petits rôles qui me touchent, comme dans Dear Eleanor (sorti en 2016), ou un film fun qui requiert quinze jours de tournage, comme Mechanic : Resurrection, avec Jason Statham. Mes centres d’intérêt ont changé, mes goûts et mes envies aussi. Impossible d’être à la fois sur un plateau de cinéma et à mon bureau cinq jours par semaine ! Mais je rêverais de produire, d’offrir plus de chances aux femmes. Pour qu’elles écrivent, jouent, réalisent… Il reste tellement d’histoires à raconter par notre prisme féminin.
Quel genre de mère êtes-vous pour vos deux filles ?
Je suis une maman cool, mais stricte sur les horaires et la nutrition. Honor (8 ans) et Haven (5 ans) sont curieuses et ouvertes sur le monde. Pour l’instant, elles semblent très à l’aise. Je souhaite leur permettre de garder leur innocence le plus longtemps possible. Elles auront largement le temps de devenir des adultes. The Honest Company est mon troisième enfant, mais ce sont elles mes plus belles réussites.
Par Christelle Laffin / Figaro Madame | Le 17 mars 2017
A suivre...
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 | par MANTEAU |
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11/10/2017 Tout ce que j’ai, je l’ai gagné ! #2 10/10/2017 Tout ce que j’ai, je l’ai gagné ! #1
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 | SORTIES BD
| JEUDI
  OCTOBRE 2017 |
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Benjamin et Benjamine
Tome 1
De Albert Uderzo & René Goscinny
Enfin en album le trésor inédit signé des créateurs d'Astérix.
Les aventures trépidantes et hilarantes de Benjamin et Benjamine.
4 aventures en couleurs, plus de 150 planches de BD restaurées et colorées sous la supervision d'Albert Uderzo
Léo Loden
Tome 6 -Pizza aux Pruneaux
De Serge Carrère et Christophe Arleston
Un flic qui devient privé, une petite amie qui reste dans la police et qui voudrait se faire épouser, un tonton loufoque et bon vivant, un receleur qui imprime des faux tickets pour les matchs de l'OM, un ancien officier du KGB reconverti dans le perçage de coffres, et une galerie de méchants hauts en couleurs...
Les Souvenirs de Mamette
La Vie aux Champs (Nouvelle Édition)
De Nob
Une enfance à la ferme dans les années 1930.
Mamette n'a pas toujours eu 80 ans ! Avant d'être la grand-mère gentille et souriante que tout le monde aimerait avoir dans sa famille, elle a été une petite fille, avec un sacré caractère ! C'était il n'y a pas si longtemps, et pourtant ? C'était dans un monde où il n'y avait ni téléphone portable, ni Internet, où l'on écoutait les feuilletons à la radio et où l'on récitait des leçons de morale à l'école ? La préhistoire !
Mildiou
De Lewis Trondheim
Mildiou est un usurpateur de la pire espèce, un parasite bien nommé qui, par la force, l'oppression et la malhonnêteté, s'est arrogé le titre du roi. Fort heureusement la révolte du peuple a eu raison de lui et le roi légitime est de retour.
Mildiou doit admettre sa défaite mais il ne peut s'y résoudre sans se désigner un dernier adversaire qui sera sa victime expiatoire. Au hasard de la foule, il choisit le plus faible, le plus inoffensif, le plus naïf : un lapin qui n'a rien demandé, le malheureux Lapinot. Le voilà alors embarqué dans une folle course-poursuite !
Rex et le Chien
De Nicolas Poupon
Le Chien, un chien des rues, rencontre Rex, qui lui est domestiqué. Au fur et à mesure des gags, le Chien rappelle à Rex sa condition canine et tout ce qui va avec : porter un collier anti-puces, monter la garde ou simplement aboyer.
Hey Jude !
De Sandrine Revel
Julie a tout pour être heureuse. Un papa qui l'aime fort, des copains extras et Nours, l'ours-robot qui la protège et lui cuisine des cookies. Enfin, quand même, elle aimerait bien avoir un vrai chien aussi !
Un chien qui joue avec elle, un chien avec un cœur qui bat au même rythme que le sien, un chien qui mange les chaussettes et qui peut faire de sacrées bêtises si on ne le surveille pas...
Mais voilà Jude qui pointe le bout de son museau.
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 | par MANTEAU |
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La Citation du Jour
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La différence entre l'amour et l'argent, c'est que si on partage son argent, il diminue. Tandis que si on partage son amour, il augmente. Geluk 356 |  Citation du jour, Geluk | |
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Le du jour
HagarDunor
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| THE GIRL FROM POMONA
| MERCREDI
  OCTOBRE 2017 |
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La femme d'affaires
Loin d’être un hobby d’actrice gâtée, sa société, boostée par son « star power », est aujourd’hui entrée dans le club très fermé de ce que les experts appellent les licornes (des start-up qui pèsent plus de 1 milliard de dollars, NDLR) : l’entreprise américaine est déjà valorisée à 1,7 milliard de dollars en moins de cinq ans. Un succès fulgurant et inédit. À 35 ans, cette reine du e-commerce néglige les castings au profit des benchmarks de produits d’entretien et des plateaux télé où elle milite pour sa juste cause. Sans regrets. L’éco-entrepreneuse reste la seule « Femme la plus sexy de l’année » (selon le magazine masculin FHM en 2007) à avoir fait la une de Forbes. Et ce n’est qu’un début. Autour d’une séance photo exclusive, avec les pièces iconiques de la maison Ralph Lauren, interview d’une pionnière en e-business eco-friendly dont la réussite n’est pas du cinéma.
Madame Figaro. - Votre entreprise, The Honest Company, a été évaluée à 1,7 milliard de dollars moins de cinq ans après sa création. Vous avez lancé Honest Beauty, son pendant cosmétique, en 2015. Comment vivez-vous ce succès extraordinaire ?
Jessica Alba. - Au jour le jour ! Après plus de vingt ans de carrière à Hollywood, je ne pensais pas en arriver là. À la naissance de ma fille aînée, Honor, j’ai d’abord voulu répondre à un manque, avec des produits pour la famille et la maison, non toxiques, respectueux de l’environnement, dignes de confiance, au packaging moderne et à un prix accessible. Je me suis improvisée chimiste du dimanche, pour différencier les ingrédients nocifs des autres. Il m’a fallu trois années de recherches et un nombre incalculable de réunions décevantes avant de me lancer avec des partenaires solides. J’ai eu droit à mon lot de remarques condescendantes, du style « Pourquoi ne crées-tu pas un parfum, plutôt ? » On ne m’imaginait pas dans ce rôle, ce qui a décuplé mon désir de me lancer. Je souhaite voir Honest se déployer dans le monde entier. Mais le chemin pour y parvenir n’est pas encore complètement tracé.
Votre compte personnel dénombre dix millions d’abonnés sur Instagram, presque autant sur Twitter. Pour The Honest Company, la communication sur les réseaux sociaux était-elle primordiale ?
Cela a été l’une des clés de notre développement. Nous sommes une petite société face à des géants qui disposent de millions de dollars chaque année pour gagner des parts de marché ! Dès le début, nous nous sommes adressés aux ménagères millennials. Il nous a fallu créer une communauté, partager notre point de vue de copines. Les réseaux sociaux ont donné un visage humain à notre marque.
Vos arrière-grands-parents étaient des émigrés mexicains. Vous considérez-vous comme un emblème du rêve américain ?
Forcément. En tant qu’actrice, déjà, et en tant qu’entrepreneuse, issue d’un milieu très modeste, qui n’a pas eu accès aux écoles privées. Tout ce que j’ai, je l’ai gagné ! Même le simple fait d’avoir réussi une transition vers un autre domaine que le cinéma… Beaucoup sont arrivés dans ce pays pour fuir les persécutions, parce qu’ils nourrissaient l’espoir d’une vie meilleure. Aujourd’hui, des Américains montent au créneau, car ce rêve est en danger. Comme le sont les droits des femmes, le droit à une éducation convenable, à l’accès aux soins, des choses élémentaires sans lesquelles nous sommes tous démunis. Les Américains ont peur, car ce que nous entendons et voyons mis en place actuellement est l’antithèse des valeurs sur lesquelles ce pays s’est construit.
Comment réagir ?
Je suis plus motivée que jamais pour construire une entreprise éthique, portée par des valeurs d’honnêteté, des pratiques transparentes, jusque dans la façon dont nous investissons dans notre communauté, en Californie du Sud. Continuer à employer et à représenter la diversité. Et rester un exemple d’entrepreneuriat pour les filles du monde entier. The Honest Company prouve que la persévérance mène à tout.
Par Christelle Laffin / Figaro Madame | Le 17 mars 2017
A suivre...
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 | par MANTEAU |
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10/10/2017 Tout ce que j’ai, je l’ai gagné ! #1
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 | MIAM ! RECETTES DE CUISINE
| MERCREDI
  OCTOBRE 2017 |
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Ingrédients
-2 carottes moyennes, 200g environ
-un morceau de gingembre frais de 40g environ, brossé mais non pelé, et finement tranché
-120 ml de vinaigre de vin blanc (j'ai pris du vinaigre de vin blanc à l'estragon, mais un vinaigre de cidre marcherait aussi)
-1 1/2 c.c. de sel
-1 1/2 c.c. de sucre
Instructions
1) Pelez les carottes et, à l'aide de l'épluche-légume, coupez-les en fins rubans sans trop vous préoccuper de leur régularité. Mettez les rubans dans un bol qui résiste à la chaleur, et placez une passoire fine au-dessus.
2) Mélangez le gingembre, le vinaigre, le sel et le sucre avec 240 ml d'eau dans une petite casserole et amenez à ébullition sur feu moyen-vif. Quand le mélange bout, remuez pour vous assurer que le sel et le sucre sont dissous, puis retirez du feu.
3) Versez immédiatement sur les carottes à travers la passoire. Assurez-vous que les carottes sont bien immergées, couvrez d'une assiette, et laissez revenir à température ambiante. Versez dans un bocal bien propre, refermez et mettez au frais. Consommez dans les deux semaines.
Notes:
Notez que l'odeur pas super agréable du vinaigre chaud flottera pendant quelques heures dans la cuisine, donc si vous attendez des invités, il vaut mieux préparer le pickle la veille.
Source: chocolateandzucchini.com
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Adapté du livre de Pierre Lamielle, Kitchen Scraps.
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 | par MANTEAU |
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La Citation du Jour
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Il n'y a que les pauvres de généreux. Honoré de Balzac. 66 |  Citation du jour, Honoré de Balzac. | |
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Le du jour
HagarDunor
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 | THE GIRL FROM POMONA
| MARDI
  OCTOBRE 2017 |
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En cinq ans, la beauté incendiaire de Sin City, amie de la maison Ralph Lauren, a bâti un empire avec sa start-up de produits écoresponsables. Rencontre avec une conquérante engagée.
Sa réussite se confond avec le rêve américain : une actrice à succès hollywoodienne (plus de trente-cinq films à son actif depuis la fin des années 1990) qui se métamorphose, en moins de cinq ans, en une des business women les plus influentes des États-Unis. Un parcours hors norme, atypique, exceptionnel, à l’image de cette beauté métisse - sa mère est franco-danoise, son père, ex-militaire, mexicano-indien -, éclatante et déterminée.
La stratège
Sa « première carrière », comme elle l’appelle, a véritablement commencé en 1998, lorsqu’elle a décroché le rôle-titre de Dark Angel, la série signée par James Cameron, face à mille deux cents autres candidates. « Cette superproduction de 125 millions de dollars reposait sur ses seules épaules, a commenté le réalisateur de Titanic. Elle a relevé le défi sans trébucher, travaillant quatre-vingt-six heures par semaine. »
Célébrée pour sa plastique de pin-up, Jessica Alba fait rapidement tourner les têtes. Mais garde la sienne sur les épaules et enchaîne intelligemment comédies romantiques et films d’action à succès. Le public la découvre femme fatale dans Sin City 1 et 2, super-héroïne dans les Quatre Fantastiques, déjantée dans Mon beau-père et nous… Déjà, la stratège se profile. C’est avec le même discernement qu’elle se lance en 2012 dans l’entrepreneuriat, en fondant The Honest Company, une start-up de produits écoresponsables. « Je voulais éviter à mes filles de connaître de nombreux séjours à l’hôpital, comme moi, enfant, après des crises d’allergie et d’asthme », commente-t-elle.
L'instant mode de Jessica Alba
Vous êtes une habituée des défilés de Ralph Lauren, complice du créateur et de son épouse, Ricky. Comment caractériseriez-vous votre relation ?
Ralph Lauren m’inspire. C’est une icône absolue de la mode. J’admire son sens des affaires, jusqu’à la décoration de ses boutiques, la façon dont l’Ancien et le Nouveau Monde s’y côtoient. Il a vécu son rêve en créant un style qui représente la quintessence de «l’American way of life». Impeccable au quotidien comme en soirée ! J’aime son idée de l’artisanat «old school», qu’il a rendu contemporain. Et il a su rester simple et dans la course, malgré les tempêtes. J’écoute ses conseils : savoir bien s’entourer, si possible de membres de sa famille, et défendre sa marque, coûte que coûte !
Par Christelle Laffin / Figaro Madame | Le 17 mars 2017
A suivre...
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 | par MANTEAU |
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 | ARCHITECTURE&DESIGN
| MARDI
  OCTOBRE 2017 |
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Architecture
La chapelle
Attenant à la chambre, se trouve une petite chapelle, dédiée au Saint Patron du roi, saint Louis. Richement sculpté, l'autel est encastré dans le mur. Un retable représente des scènes de la vie de saint Louis. Les vitraux à droite montrent Saint-Louis recevant les derniers sacrements.
Le cabinet de toilette
Le cabinet de toilette est couvert de lambris de chêne relativement simples, et les treillages peints sur le plafond donnent l'impression d'une ouverture de la salle vers le ciel. Les peintures murales illustrent la vie et l'œuvre de Walther von der Vogelweide et Hans Sachs. Après le Siegfried du hall d'entrée, et le Tristan de la chambre, cette salle est à nouveau consacrée à l'univers wagnérien avec les Maîtres chanteurs de Nuremberg.
Le grand salon
L'Arrivée de Lohengrin à Anvers (détail), peinture d'August von Heckel réalisée en 1886 pour le château de Neuschwanstein.
Richement décoré, le salon, avec son annexe « le coin du cygne », est entièrement dédié à la légende du chevalier Lohengrin, qui avait une importance considérable chez Louis II. Les grandes peintures murales d'Hauschild et von Heckel dépeignent le « Miracle du Graal » et l'« Arrivée de Lohengrin à Anvers ». Louis II, jeune prince était tellement imprégné par l'opéra de Wagner Lohengrin qu'il s'était totalement identifié au chevalier au cygne, et n'hésitait pas à se déguiser en Lohengrin. La tragédie de Lohengrin fut sa solitude essentielle. Ce fut également le sort du roi.
Le cabinet de travail
Le cabinet de travail de style gothique du roi est rempli de références à l'histoire du château de Wartburg. Les peintures, serties dans des panneaux muraux finement sculptés, sont l'œuvre de Josef Aigner et illustrent la légende de Tannhäuser et le concours de chant de la Wartburg.
La salle des chanteurs
La salle des chanteurs, photographie colorée de la fin du xixe.
La salle des chanteurs occupe entièrement le 4e étage du château et est une copie de la salle d'hôtes des ménestrels de la Wartburg en Thuringe, réalisée par Julius Hofmann. Les peintures murales dans le hall et dans le couloir dépeignent des scènes de la légende de Parsifal, sujet du dernier opéra de Wagner. Le château de Neuschwanstein, imaginé par Louis II comme le château du Graal et, simultanément, le château du Chevalier au Cygne Lohengrin, y adjoint un autre héros dans cette salle, à savoir Tannhäuser.
La cuisine
La cuisine, conservée telle quelle, montre comment la technologie moderne a été intégrée à l'atmosphère du Moyen Âge présente dans les étages supérieurs. L'équipement comprend notamment une installation d'eau courante chaude et froide et un système de broches à rôtir automatique, car malgré ses rêveries, le roi n'était pas l'ennemi du progrès technique (surtout s'il lui permettait de concrétiser ses rêves).
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 | par MANTEAU |
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09/10/2017 Le neuschwanstein #2 08/10/2017 Le neuschwanstein #1
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 | LA PAGE CINéMA
| MARDI
  OCTOBRE 2017 |
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Jean Rochefort, l'une des figures les plus populaires du cinéma français, décédé dans la nuit de dimanche à lundi à l'âge de 87 ans, était un comédien éclectique, pudique et passionné, incarnation du gentleman à la française.
Avec ses grandes moustaches, son air de séducteur farceur, Jean Rochefort, qui a tourné dans près de 150 films, restera comme l'une des grandes voix du septième art français par son timbre de voix unique, grave et pénétrant, immédiatement identifiable, à l'instar d'autres monuments du pays comme Jean-Louis Trintignant ou Philippe Noiret.
S'il s'est taillé une réputation dans les comédies, où il a souvent incarné des rôles de pince-sans-rire, Jean Rochefort était un acteur singulier, difficile à classer, avec cet air à la fois conventionnel et "fêlé", comme le disait le réalisateur Patrice Leconte dont il était l'acteur fétiche.
Son allure élancée le prédestinait aux rôles de cadres supérieurs. Il a pourtant joué sur tous les registres : libertin cynique ("Que la fête commence" de Bertrand Tavernier), flegmatique valet anglais ("Les tribulations d'un chinois en Chine" de Philippe de Broca), pharmacien lâche ("Courage, fuyons" d'Yves Robert), père de famille adultérin ("Un Eléphant ça trompe énormément" d'Yves Robert), mari comblé ("Le mari de la coiffeuse" de Leconte), commandant de marine ("Le Crabe Tambour" de Pierre Schoendoerffer)...
Il a promené sa silhouette longue et osseuse dans des films d'auteur ou grand public, de valeur parfois inégale. En 1987, dans "Tandem" de Patrice Leconte, où il interprète de manière poignante un animateur radio solitaire, il montre qu'il excelle autant dans le registre dramatique que comique.
Sa longue carrière a été couronnée de trois "Césars" du cinéma français, pour ses rôles dans "Que la fête commence" en 1976, "Le Crabe-Tambour" en 1978, et un César d'honneur en 1999.
Né le 29 avril 1930 à Paris dans une famille bourgeoise, Jean Rochefort vit une enfance plutôt terne, en partie à Nantes (ouest). "Dieu que je me suis ennuyé enfant", confiait-il. Son goût pour le théâtre lui est communiqué notamment à travers les transmissions de pièces à la radio. Après l'école de théâtre de la rue Blanche à Paris, il entre au Conservatoire et débute dans la compagnie Grenier-Hussenot.
Sur les planches, il construit sa renommée aux côtés notamment de Delphine Seyrig et de Claude Régy. Il a près de trente ans quand il entame sa carrière au cinéma. Parti en URSS, il se marie et y reste un an.
A son retour, il joue dans la série "Angélique" de Bernard Borderie. Dans les années 1970, il devient l'acteur favori d'Yves Robert ("Le grand blond avec une chaussure noire", "Le retour du grand blond", "Un éléphant ça trompe énormément", "Nous irons tous au paradis"...) et acquiert son statut de vedette. C'est aussi le "chouchou" de Patrice Leconte, malgré une première rencontre catastrophique entre les deux hommes en 1975.
En 2015, à 85 ans, il avait incarné dans "Floride" de Philippe Le Guay, avec Sandrine Kiberlain, un ancien industriel en proie à la confusion mentale. Son chant du cygne puisqu'il annonçait, dans la foulée, qu'il mettait un terme à sa carrière. "Je ne veux pas faire de film d'épouvante, donc il vaut mieux s'arrêter", avait-il plaisanté sur Europe 1. Ce qui ne l'empêchait nullement d'enregistrer régulièrement, pour France 5, l'émission des "Boloss des belles lettres" où il interprétait une oeuvre du patrimoine littéraire en langage de la rue.
En privé, Jean Rochefort, réfractaire à la "starisation", était un passionné de cheval : il avait atteint un niveau de compétition et possédait un haras dans les Yvelines, où il a vécu jusqu'à ses 80 ans. Atteint de dépression, son psychiatre lui avait recommandé de fuir la campagne.
Père de cinq enfants de trois femmes différentes (Alexandra Moscwa, Nicole Garcia et Françoise Vidal), Jean Rochefort regrettait d'avoir été un "mauvais père" accaparé par sa carrière.
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 | par 5AVRIL |
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La Citation du Jour
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De mourir, ça ne me fait rien. Mais ça me fait peine de quitter la vie.(César) Marcel Pagnol 171 |  Citation du jour, Marcel Pagnol | |
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Le du jour
HagarDunor
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