 | LE SAVIEZ VOUS ?
| LUNDI
  JUILLET 2018 |
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Pour le Grand Larousse du xixe siècle (1866-1877), le mot « n’a fait que remplacer le terme de contredanse, dont on ne se sert plus depuis environ 40 ans, mais l’un et l’autre signifient exactement la même chose ». Jusque vers 1840, on parlait de « quadrille de contredanses » ; en 1847, Cellarius, dans sa Danse des salons, utilise le terme de « quadrille français » qui semble s’être, à cette date, définitivement imposé.
Le quadrille est directement issu de la contredanse française telle qu’elle était dansée au xviiie siècle. Dans son Répertoire des bals (1762) La Cuisse notait qu’une contredanse était dansée neuf fois, formant une sorte de refrain alternant avec neuf entrées différentes (grand rond, moulinet des dames, moulinet des cavaliers, allemande, etc.). Vers la fin du siècle, on se lassa de répéter neuf fois la même contredanse, et apparurent les pots-pourris qui, tout en gardant les neuf entrées proposaient, à la place du refrain, neuf contredanses différentes du répertoire connu. Le quadrille de contredanse qui se mit en forme sous le Consulat et le Premier Empire, reprit la même structure, mais bientôt les entrées furent abandonnées, laissant place à huit mesures d’introduction, durant lesquelles on ne dansait pas, précédant chacune des figures.
Le mot quadrille a des acceptions très diverses. Dans le domaine de la danse de bal, il correspond à deux notions différentes :
Sous l’Empire et la Restauration, essentiellement, mais encore sous le Second Empire, il peut désigner une chorégraphie apprise par un nombre défini de participants et exécutée au cours d’un bal, à titre d’intermède (par exemple le quadrille des Incas, dansé au cours du bal du 11 février 1812 aux Tuileries, ou le quadrille de Marie Stuart dansé lors d’un bal chez la duchesse de Berry, aux Tuileries, le 2 mars 1829, ou encore le quadrille des abeilles, dansé, toujours aux Tuileries, en mars 1863). Ce type de divertissement valait avant tout par la richesse et l’originalité des costumes. Selon la reine Hortense, « un quadrille de société devait reposer uniquement sur l’éclat et sur l’élégance des costumes, l’harmonie des couleurs, le bon goût des danses et la perfection de l’ensemble. » (Mémoires, Paris, 1927, tome II, p. 138).
Plus largement, le mot désigne la danse de bal par excellence en France durant tout le xixe siècle, formée d’une suite de cinq figures :
-le pantalon
-l'été
-la poule
-la pastourelle (ou la trénis)
-la finale (ou la saint-simonienne)
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 | par MANTEAU |
| | Source: fr.wikipedia.org
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