Cocktail93




DIMANCHE

JUIN
2011
RES.TXT
 
Débat. Lors de ses quatre premières années à l'Elysée, Nicolas Sarkozy a habitué les Français aux annonces surprises. Lors du dîner annuel du Crif, le 13 février 2008, le chef de l'Etat ne déroge pas à la règle. Il exprime alors le souhait que chaque élève de CM2 perpétue la mémoire d'un des 11 000 enfants français victimes de la Shoah, sous la forme d'un parrainage. La proposition soulève immédiatement de nombreuses critiques du monde éducatif, qui souligne les "risques psychologiques" pour les élèves. Plusieurs personnalités de la majorité, dont Simone Veil, semblent eux aussi peu emballées par le projet. Le 27 février, Xavier Darcos évoque finalement l'abandon de l'idée de Nicolas Sarkozy, et annonce d'autres pistes à l'étude. Sans suite.
Source: linternaute.fr

par CHARLES 

VENDREDI

JUIN
2011
RES.TXT
 
PARIS (Reuters) - Les services du Premier ministre rembourseront à l'université Paris-VII les salaires de l'ancien ministre Luc Ferry pour les cours qu'il n'a pas donné durant l'année scolaire 2010-11, a-t-on appris samedi dans l'entourage de François Fillon.
"Matignon remboursera ce que Luc Ferry doit à l'université", a-t-on déclaré.
Luc Ferry, pris dans la tourmente médiatique en raison de ses accusations de pédophilie à l'encontre d'un ancien ministre, avait été reçu mercredi par le directeur de cabinet du Premier ministre, Jean-Paul Faugère, pour tenter de régler le différend qui l'oppose à l'université.
D'après Le Canard enchaîné, l'université Paris-VII (Diderot) menace de réclamer à Luc Ferry l'intégralité de son salaire, de 4.499,04 euros nets par mois, pour toute l'année scolaire.
Luc Ferry est censé y donner des cours de philosophie mais il en a longtemps été dispensé en raison de son poste de président délégué du Conseil d'analyse de la société, un organisme chargé de produire des rapports pour Matignon.
La nouvelle loi sur l'autonomie des universités ne lui permet cependant plus de bénéficier d'une telle dispense.
Luc Ferry est sous les feux de l'actualité pour une autre affaire. Il a provoqué un tollé en France en accusant, sans le nommer, un ancien ministre de pédophilie au Maroc et en assurant tenir ses informations des "plus hautes autorités de l'Etat".
L'ancien ministre de l'Education a été entendu vendredi par la brigade de protection des mineurs en qualité de témoin dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris.
Une association marocaine a décidé de porter plainte contre Luc Ferry au Maroc et en France.
Elizabeth Pineau, édité par Jean-Philippe Lefief
par CHARLES  2

JEUDI

JUIN
2011
RES.TXT
 
Polémique. Main tendue au dictateur après la libération des infirmières bulgares ? Geste diplomatique pour la paix au Moyen-Orient ? Ouverture d'un nouveau marché pour le nucléaire français ? La visite officielle de Mouammar Kadhafi à Paris a suscité de nombreuses interrogations fin 2007. Elle aura même provoqué un couac gouvernemental quand la secrétaire d'Etat aux Droits de l'homme Rama Yade s'est élevée contre cette invitation, avant d'être recadrée par le chef de l'Etat. Les 5 jours interminables de l'encombrant Mouammar Kadhafi à Paris sont en tout cas présentés comme un événement "historique" en France et dans le monde. Ils ont replacé la Libye dans le club des nations "respectables" après sa mise au ban dans les années 1980 et les attentats de Lockerbie. Pour une courte durée...
par CHARLES  2

LUNDI

JUIN
2011
RES.TXT
 
PARIS (Reuters) - Jacques Chirac a affirmé dimanche qu'il avait voulu faire de "l'humour corrézien" en manifestant l'intention de voter pour François Hollande en 2012, sans toutefois convaincre toute la classe politique.
L'ancien chef de l'Etat a eu beau corriger le tir, une partie de la gauche y a vu un souhait sincère tandis que la droite restait plutôt discrète.
Pour Ségolène Royal, candidate aux primaires socialistes, les propos de Jacques Chirac montrent qu'une partie des responsables politiques de droite veulent "un changement en 2012", sous-entendu la défaite de Nicolas Sarkozy.
Le député PS de Paris Jean-Marie Le Guen pense également que Jacques Chirac "savait très bien ce qu'il faisait en disant" qu'il voterait pour François Hollande.
A droite, la ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, a penché sur i>Télé pour une plaisanterie, soulignant que l'ancien chef d'Etat s'était fixé pour règle de ne pas intervenir dans le débat politique "du moment."
"Jacques Chirac a toujours été attaché à défendre sa famille politique et je prends vraiment ça comme une boutade de sa part", a renchéri sur RTL Bruno Le Maire, ministre de l'Agriculture.
Jacques Chirac a pris son entourage de court samedi lors de la visite du musée qui lui est consacré à Sarran, en Corrèze, où il était accueilli par le président du Conseil général, François Hollande.
En montant les marches, l'ancien chef de l'Etat complimente le candidat aux primaires socialistes, qui représente "l'avenir." Puis il ajoute d'une voix plus forte: "Je voterai pour lui, oui, certainement, sauf si (Alain) Juppé se présente."
Une phrase que Jacques Chirac répète à plusieurs reprises: "Je peux dire que je voterai Hollande". Selon le Journal du dimanche, il répond à des proches qui s'inquiètent: "Je fais ce que je veux."
par CHARLES 

DIMANCHE

JUIN
2011
RES.TXT
 
Coup dur. C'est l'Est Républicain qui, le premier, a révélé l'information. Cécilia Sarkozy a déposé, le lundi 15 octobre 2007, une requête de divorce auprès du tribunal de Nanterre. L'information a été confirmée trois jours plus tard par un communiqué de l'Elysée : "Cécilia et Nicolas Sarkozy annoncent leur divorce par consentement mutuel. Ils ne feront aucun commentaire". Séparé en 2005, soudé avant l'élection, et instable par la suite, le couple Sarkozy n'avait plus été réuni en public depuis des mois. Le chef de l'Etat s'était même rendu seul en Bulgarie alors que son épouse devait y recevoir la plus haute décoration du pays pour son rôle dans la libération des infirmières bulgares. Cécilia Sarkozy, devenue depuis Cécilia Attias, est la première "Première dame divorcée" de la République.
par CHARLES  4

MERCREDI

JUIN
2011
RES.TXT
 
Loi. A l'été 2007, Nicolas Sarkozy veut aller vite. Il a promis d'engager la France dans un virage de réformes avant la fin de l'année. Le projet de loi sur le "Travail, l'emploi et le pouvoir d'achat" (TEPA), encore appelé "paquet fiscal" est adopté le 21 août dans ce but. Malgré le veto du Conseil constitutionnel sur un point de la réforme (le crédit d'impôt sur les emprunts immobiliers), il instaure une exonération des heures supplémentaires dans les entreprises, une défiscalisation du patrimoine, mais aussi et surtout un bouclier fiscal abaissé à 50 % des revenus d'un foyer. La gauche raille des "cadeaux " faits aux riches et souligne le coût de la réforme : 11 milliard d'euros dès 2008 et plus de 13 milliards d'euros par an à partir de 2009. Des critiques réactivées pendant quatre ans jusqu'à l'annonce de l'abandon du bouclier.
par CHARLES  2

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MARDI

MAI
2011
RES.TXT
 
Polémique. Nicolas Sarkozy voulait ouvrir une nouvelle ère dans les relations franco-africaines. Le 26 juillet 2007, il aura surtout provoqué l'ire de plusieurs pays africains. Lors de son premier déplacement sur le continent, un discours, attribué à Henri Guaino et prononcé à Dakar, provoque une polémique jusqu'en France. Plusieurs intellectuels critiquent "une vision manichéenne, raciale et paternaliste"de l'Afrique. Nicolas Sarkozy évoque notamment dans ce discours "le drame de l'Afrique, (qui est) que l'Homme africain n'est pas assez entré dans l'histoire". En avril 2009, la plaie est toujours béante : lors d'un déplacement à Dakar, Ségolène Royal s'est excusée pour les propos du chef de l'Etat relançant le débat. Près de quatre ans après les faits, le discours de Dakar est souvent rappelé au bon souvenir du président.
par CHARLES  2

VENDREDI

MAI
2011
RES.TXT
 
Coup d'éclat. Le 24 juillet 2007, cinq infirmières bulgares et un médecin palestinien, emprisonnés depuis 1999 en Libye, arrivent à l'aéroport de Sofia dans un avion de la République française. Libres. Au milieu des anciens prisonniers, plusieurs émissaires européens, mais aussi Cécilia Sarkozy. La première dame est elle-même allée en Libye, à la rencontre du colonel Kadhafi, pour plaider la cause des prisonniers accusés d'avoir inoculé le virus du sida à 400 enfants libyens. Elle apparait alors comme le chef d'orchestre de leur libération, attendue depuis 8 ans. Mais son intervention, critiquée par l'opposition, et minimisant le travail de longue haleine de l'Union européenne, reste entourée de flou. Tout comme le fond d'indemnisation mis en place en Libye pour les victimes.
par CHARLES  2

LUNDI

MAI
2011
RES.TXT
 
Stratégie. La stratégie d'ouverture du chef de l'Etat est allée très loin pendant l'été 2007. Le 6 juillet, Le Monde dévoile une conversation de Nicolas Sarkozy où il donne son intention de soutenir la candidature de Dominique Strauss-Kahn pour prendre la tête du FMI. L'information est confirmée par David Martinon, porte-parole de l'Elysée, puis par le président lui-même. Nicolas Sarkozy obtient un "consensus européen et américain" sur la candidature de l'ancien ministre de l'Economie socialiste. Seuls les Russes présentent une candidature dissidente. Le 28 septembre 2007, DSK est nommé directeur du FMI et le 1er novembre, il prend officiellement ses fonctions.
par CHARLES  4

SAMEDI

MAI
2011
RES.TXT
 
Libération avait déjà levé le voile sur un déjeuner qui devait rester "off" comme on dit..
Après Libé et le nouvel Obs, c’était le tour de Marianne, DSK faisait des confidences, des déclarations qui prennent évidemment un relief inattendu vu les derniers événements.
C’était donc un vendredi, dans le salon particulier d’un restaurant parisien, un trois-étoiles pour ce que Marianne appelle un ultime tour de chauffe médiatique pour DSK avant de se lancer dans la primaire socialiste. Attention pas de connivence, même trois-étoiles, cette connivence dénoncée par la presse anglo-saxonne, juste une discussion informelle.
Ce jour-là, DSK est souriant et détendu... et même aminci, avec une précision de cuisine politique dans Marianne : DSK ne commande pas de dessert et ne goûte qu’à peine un grand cru de Bordeaux, pour Marianne c’était comme un signe de maîtrise de lui-même... Bon...
Une promesse : tout doit rester confidentiel dans cette discussion, mais étant donné la suite, Marianne, comme Libération, a décidé de s’affranchir de la règle. Que dit DSK, notamment, et sans imaginer l’effet boomerang aujourd’hui meurtrier, notamment qu’il est inquiet pour l’image de la France à cause de Nicolas Sarkozy... Toujours selon Marianne, il laisse clairement entendre qu’il y avait un accord avec Ségolène Royal, un arrangement secret qui devait être scellé au cours d’un rendez-vous fixé le 17 mai, c’était mardi, inutile de dire que le rendez-vous est tombé à l’eau...
Pour François Hollande, il est menaçant : s’il ne renonce pas aux primaires, sa vie politique s’arrêtera, Hollande ne sera plus rien, sous-entendu bien sûr quand DSK aura gagné, ce qui ce jour-là ne faisait semble-t-il aucun doute dans l’esprit de l’ex-patron du FMI... Marianne parle même d’une fatwa lancée par DSK contre Hollande.
Ses handicaps, DSK parle des femmes, "j’en ai sans doute fait trop" dit DSK, mais il ajoute "cette page est tournée". Tout le monde se sépare écrit Denis Jeambar dans Marianne, DSK est rayonnant et sûr de lui, c’était il y a trois semaines, une éternité et depuis, non seulement une page s’est tournée, mais un livre s’est refermé, le roman d’une ambition fracassée dans un chambre d’hôtel new-yorkaise...
par CHARLES  1

JEUDI

MAI
2011
RES.TXT
 
Débat. Le 16 mai 2007, Nicolas Sarkozy est investi président de la République et dévoile sa toute première décision. Lors d'une cérémonie au Monument de la Cascade au Bois de Boulogne, il fait lire la lettre d'adieu de Guy Môquet, jeune résistant communiste fusillé en 1941. Il souhaite alors la faire lire dans tous les lycées de France à chaque rentrée. Mais considérée comme un "message fort "par certains, cette référence est aussi assimilée à une instrumentalisation pour d'autres voire à une ingérence du président dans les programmes scolaires. A la rentrée 2007, plusieurs professeurs refusent cette lecture en classe. Face aux polémiques, le gouvernement annonce finalement qu'en 2008, la rentrée sera consacrée plus globalement à la "jeunesse résistante".
par CHARLES  2

MARDI

MAI
2011
RES.TXT
 
Depuis l'arrestation de DSK aux Etats-Unis, dimanche 15 mai en fin de journée, on ne compte plus le nombre de théories du complot qui fleurissent dans les médias et notamment dans les forums sur Internet. Florilège des différents scénarios, des plus sérieux aux plus incroyables.
Les réactions de gens «sérieux« (comme Dsk) sont nombreuses en ce sens
«Un piège» (Christine Boutin), «un attentat politique» (Michèle Sabban), » une mercenaire envoyée pour le faire tomber dans un piège» (Gilles Savary), ou encore «une peau de banane« (Dominique Paillé). A gauche comme à droite, les théories du complot fleurissent autour de DSK, largement relayées dans les médias sociaux et les forums sur Internet. Pour beaucoup, le «penchant» du directeur du FMI pour les femmes était «connu de tous» et il était facile de le faire tomber dans un traquenard...
Un complot de l'UMP
La première grande théorie du complot au sujet de l'affaire DSK est sans doute la plus évidente et en même temps la plus facile : c'est l'UMP et Nicolas Sarkozy qui auraient tendu un piège au directeur du FMI
Un complot international
Proche de DSK, Michèle Sabban, vice-présidente du Conseil régional d'Ile-de-France, présente une autre interprétation des faits : elle parle quant à elle d'une machination internationale. Il est possible selon elle que le "complot" contre DSK n'ait pas été préparé en France : "C'est le FMI qu'on a voulu décapiter et pas tant le candidat à la primaire socialiste"
Un complot de la gauche
"C'est un drame, c'est un cauchemar, et j'espère que nous allons nous réveiller." Voici comment l'ancienne juge Eva Joly, qui avait mis en examen Dominique Strauss-Kahn dans l'affaire Elf, a accueilli la nouvelle de son arrestation.
Un complot de l'hôtel
Dernier commanditaire possible d'un complot : l'hôtel dans lequel Dominique Strauss-Kahn a séjourné le 14 mai. C'est l'ancien conseiller de Mitterrand Jacques Attali qui évoque cette "manipulation".
Source: linternaute.fr

A ce, cocktail93 se permet d'ajouter:
Ferrari (les autos, pas Laurence)
A cause de la pub faite à Porshe
Un complot du centre
Parce que ca ne peut pas être la droite ou la gauche, c'est trop évident !
Un complot extra terrestre
Sans doute l'affaire Roswell n'a pas encore révélé tous ses secrets et Roswell était juif, c'est bien connu
C'est Martine Aubry
Ca se voit à sa tête, elle est capable de tout cette femme pour pouvoir devenir présidente de la république. D'ailleurs elle pense à ça tous les matins, en se rasant.
Al Qaida
Ils auraient versé une triple dose de viagra dans son café au lait, lorsqu'il a pris son petit déjeuner à l'hotel

par CHARLES 

              
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