Cocktail93




JEUDI

DECEMBRE
2018
COULEUR PEOPLE
 

par STARMAG  8

JEUDI

DECEMBRE
2018
COULEUR PEOPLE
 

par STARMAG  12

VENDREDI

NOVEMBRE
2018
COULEUR PEOPLE
 
Quelle est votre définition du mot "sexy" ?

La confiance en soi. C'est tout le message du film I Feel Pretty : il ne s'agit pas d'être jolie mais de se sentir jolie.

Avez-vous déjà pensé à la façon dont vous auriez mené votre carrière si vous aviez vécu à une époque où les réseaux sociaux n'existaient pas ?

Non. Je n'aurais sans doute pas travaillé à un tel niveau dans la mode parce que je ne suis pas très grande, que j'ai de gros seins. Je compatis avec les actrices et mannequins des années 90 ou 2000 parce qu'elles n'avaient pas autant de contrôle sur leur image, cela a dû être frustrant par moments. Avoir cet outil à disposition aujourd'hui est un cadeau : c'est un moyen de prendre le pouvoir et le contrôle sur sa carrière. Quand j'ai percé, grâce à Gone Girl (2014, ndlr), on me demandait sans cesse si j'étais mannequin ou actrice, et de choisir. Aujourd'hui, toutes ces lignes sont brouillées. Il y a des actrices qui sont davantage présentes sur les réseaux sociaux que dans les films. Il y a des mannequins qui sont DJettes ou qui font du design. Pourquoi devrais-je me cantonner à une seule activité ?

Votre carrière à Hollywood prend-elle le tournant que vous espériez ?

Oui. J'ai deux thrillers qui sortent cet automne, Welcome Home, avec Aaron Paul, et Lying and Stealing, avec Theo James. J'ai tourné le pilote d'une série pour NBC, Bright Futures (sorte de Friends transposée à Los Angeles version millennials, ndlr) mais je pense qu'il ne sera pas retenu, et honnêtement, ce n'est pas grave : m'engager sur plusieurs saisons m'angoisse un peu. On dit que les projets les plus intéressants sont aujourd'hui à la télévision mais je ne suis pas d'accord : avec Netflix ou Amazon, le cinéma redevient attrayant. Ce sont les films que personne n'attend qui emportent tout : regardez Get Out, Lady Bird, Moonlight. Et qui sont les plus inclusifs.
Quand je regarde un film, je pense toujours au test de Bechdel. L'un des critères est que deux femmes aient une conversation à propos d'autre chose que d'un homme. Vous seriez choquée de voir combien de films échouent, y compris ceux mettant en avant une histoire de femmes. D'ailleurs, l'une des choses qui m'énerve le plus en ce moment à Hollywood, c'est cette tendance à parler de "films centrés sur des personnages féminins". Il faut balayer cela : les histoires ont besoin d'avoir des perspectives différentes, et cela inclut la diversité raciale aussi.

Vous êtes d'origine juive polonaise. Vous l'a-t-on déjà jeté à la figure à Hollywood ?

Non. Quand un directeur de casting recherche un personnage de blonde aux yeux bleus, je ne peux pas lui en vouloir de ne pas me confier le rôle. Je suis blanche, et même si je suis typée, je n'ai jamais subi le racisme, pourtant bien réel à Hollywood. Les femmes noires, asiatiques ou latines sont, contrairement à moi, largement discriminées.

Quels sont les risques que vous êtes prête à prendre ?

Je veux travailler avec des metteurs en scène jeunes, peu importe qu'ils aient moins d'expérience, tant que la créativité est là. Rencontrer quelqu'un en début de carrière, lui faire confiance et construire ensemble une relation de travail sur le long terme, est ce qu'il y a de plus galvanisant.
Source: Grazia.fr

par STARMAG  11

JEUDI

NOVEMBRE
2018
COULEUR PEOPLE
 
... est attribué à Roxy Horner.
Reste qu'elle risque une grosse angine de poitrine, on est quand meme en hiver

par STARMAG  8

JEUDI

NOVEMBRE
2018
COULEUR PEOPLE
 
Vous qui êtes impliquée dans Time's Up, quel bilan tirez-vous de cette première année post-scandale Weinstein ?
Il y a eu une vraie prise de conscience sur la façon dont une femme doit être traitée, dans le milieu intime et professionnel, et sur la façon dont les hommes de pouvoir traitent les femmes. Cela a dépassé le harcèlement sexuel. Jusque-là, on nous disait que pour faire carrière, il fallait encaisser les abus. Nous n'avons plus à le faire.
Dans la mode aussi, les gens ont pris conscience que ces comportements n'étaient plus tolérables. Il y a cinq ans, les agents mettaient en garde, sur le ton de la plaisanterie, les filles avant un shooting avec un photographe un peu dragueur. Aujourd'hui, ils n'enverraient tout simplement pas la fille au rendez-vous. Les changements structurels, eux, prendront du temps : à Hollywood, les personnes à la tête des studios sont toujours des hommes blancs, mais j'ai foi en la nouvelle génération.

Vous a-t-on déjà envoyée à un rendez-vous professionnel dans une chambre d'hôtel ?

Non, mais il y en a eu certains où, en entrant dans la pièce, j'ai immédiatement compris que l'intérêt n'était absolument pas professionnel.

Les codes de la féminité ont-ils changé ?

Oui. Aujourd'hui, les femmes contrôlent plus leur image. Mais il existe toujours une aversion pour la féminité. Et c'est pour cela qu'on voit de nombreuses jeunes filles se revendiquer androgynes, comme si être une femme était un tabou, qu'il fallait en avoir honte. Il faut célébrer les femmes dans leur diversité : peu importe la morphologie et la couleur. On est sur la bonne voie mais ce serait une erreur de se féliciter des nouveaux acquis.

Le quotidien Libération avait justement fait sa une du vendredi 1er juin dernier sur la grossophobie comme dernier préjugé acceptable...

C'est vrai. J'ai lu beaucoup à ce sujet parce qu'une auteure que j'adore, Roxane Gay, a écrit un livre sur ce qu'être grosse implique concrètement dans la vie de tous les jours, et sur les conséquences psychologiques. On dit souvent des mannequins plus-size qu'elles n'ont pas un mode de vie sain, mais pour en connaître un certain nombre, je peux vous assurer qu'elles sont bien plus saines que des filles mincissimes sur lesquelles personne ne trouvera rien à redire. Les gens doivent apprendre à être plus tolérants envers les différentes corpulences, et surtout envers les femmes : nos corps traversent différents changements hormonaux tout au long de notre vie. Je vois même des différences entre un mannequin de 16 ans et un de 21 ans !

Jouer de votre hypersexualisation est-il un acte politique aujourd'hui ?

Totalement. Dans les années 70, deux courants de féminisme se sont affrontés. L'un estimait que les femmes qui mettaient en scène leur sexualité, dansaient de façon sexy ou travaillaient dans l'industrie du X ne pouvaient pas être féministes. Tandis que pour l'autre, le féminisme était justement une question de choix. Je me sens proche de ce dernier : au-delà d'assumer pleinement ma sexualité, j'utilise les réseaux sociaux pour la célébrer.

Prêtez-vous attention aux critiques que cela suscite ?

J'essaie de n'écouter que lorsque cela vient de personnes que je connais ou pour qui j'ai de l'estime, et avec qui il peut y avoir une discussion. Si c'est justifié, alors c'est constructif.

Vous imposez-vous parfois des limites ?

Jamais. Parfois une phrase est sortie de son contexte, ce que j'essayais de dire est mal compris et je mentirais si je disais que cela ne me touche pas. Mais je serais malheureuse et surtout, pas tout à fait moi-même, si je restais silencieuse ou même neutre, dans le but de plaire à tout le monde. Les gens que j'admire sont ceux qui osent prendre la parole. De mon point de vue, si certaines personnes vous détestent, c'est que vous faites quelque chose de bien.

Source: Grazia.fr

A suivre...
par STARMAG  17

LIEN

MERCREDI

NOVEMBRE
2018
COULEUR PEOPLE
 
Emily Ratajkowski se confie dans Grazia: actrice, mannequin, activiste, designer et aujourd'hui égérie du nouveau parfum Paco Rabanne, Emily Ratajkowski est la preuve qu'une femme peut être tout ce qu'elle désire. Et si cette fille était celle qui incarnait le mieux notre époque ? Rencontre...
Si un film des années 90 avait imaginé une créature androïde si parfaite et perfectionnée qu'elle ressemble à s'y méprendre à un humain, elle aurait pu avoir les traits et les proportions d'Emily Ratajkowski. Fantasme absolu des hommes, figure émancipée pour les filles, phénomène attisant la curiosité des photographes qui veulent capturer ce corps au-delà du réel... Elle est aussi sujette aux critiques, parfois violentes, qui reprochent à une femme ouvertement féministe de montrer ses seins et ses fesses sous toutes les coutures sur les réseaux sociaux. Emily pose ainsi la question : et si le féminisme n'était pas de pouvoir faire exactement ce que l'on veut, sans être jugée en permanence ? Comme un homme.
Quand on lui parle de ses apparentes contradictions, elle ne cille pas et ne cherche pas à botter en touche. Elle assume tout, répond à tout, et garde le sourire. Rien ne semble l'atteindre, elle a déjà tout encaissé. La Californienne de 27 ans, élevée par des parents intello dans la banlieue de San Diego, passe d'un univers à l'autre sans se poser de questions. EmRata - pour ses quasi 20 millions de followers sur Instagram - est une actrice, elle est actuellement à l'affiche de la comédie I Feel Pretty, avec Amy Schumer et Michelle Williams, et du thriller La Part obscure, avec Natalie Dormer, disponibles sur Netflix.
Egérie, militante, designer... EmRata n'a pas de limite
EmRata est un mannequin, elle vient d'être choisie par Paco Rabanne comme nouvelle égérie du parfum Pure XS For Her. Une collaboration née parce qu'elle avait porté la mythique robe argentée réinventée par Julien Dossena, le D.A. de la marque (celle qu'elle enlève dans le film publicitaire) lors d'une soirée à Paris l'an dernier. Sexy, sûre d'elle, aussi à l'aise que nous en legging sur notre canapé un dimanche soir. Les Américains diraient : "She owns it." La dimension de pouvoir, dans ce terme, au-delà du fait d'assumer, lui va bien. EmRata est aussi une activiste, militante engagée auprès du Planning familial, déterminée à faire passer les droits en matière de sexualité et de procréation dans le domaine de la santé publique. Et elle vient d'ajouter "designer" à la description de son profil : il y a un an, elle a lancé une ligne de maillots de bain, Inamorata Swim.
Si on m'avait dit à 13 ans que je ferais cela, j'aurais été aux anges, confie-t-elle. Avant d'ajouter : Je suis reconnaissante de toutes les opportunités que j'ai eues et qui me rapportent de l'argent, mais j'aimerais refaire quelque chose de purement artistique, comme du théâtre.
Tiens, tiens... Les préjugés ont la vie dure. Emily Ratajkowski peut bien se dire actrice, mannequin, activiste, féministe, influenceuse. Elle ne rentre dans aucune case, parce qu'elle en a créé une à elle toute seule : une fille sûre de ses choix qui vit bien dans son époque et se fiche pas mal de ce que l'on pense d'elle, tant qu'elle peut faire ce qui lui plaît. Comme se marier, en février dernier, avec un homme qu'elle fréquente depuis deux semaines (l'associé des frères Safdie, Sebastian Bear-McClard). Et qui pourrait bien vous surprendre, si vous lisez cet entretien jusqu'au bout.
Vous n'en êtes pas à votre première campagne. En quoi la femme Paco Rabanne vous parle-t-elle ?
C'est une fille cool et sexy, qui ne se prend pas au sérieux. Paco Rabanne a une vision très forte de la femme et de son identité, et c'est un critère pour moi quand je démarre une collaboration avec une marque. La tradition dans nos cultures associe le pouvoir à la masculinité, mais les personnes les plus puissantes que je connaisse sont des femmes excessivement féminines.
Comment faire pour changer cette perception ?
Effacer les leçons subliminales qu'on nous a apprises à travers les films Disney, par exemple. Mes parents sont nés en 1947 et en 1954, donc leur conception des hommes et des femmes était très différente de celle avec laquelle j'ai grandi. J'aimerais qu'on établisse une nouvelle façon de penser le genre, qui ne soit pas bleu pour les garçons, rose pour les filles, les poupées pour les filles, les voitures pour les garçons... Inculquer aux enfants qu'ils sont une personne, et que le sexe n'a aucun rapport avec le pouvoir.

Source: Grazia.fr

A suivre...

par STARMAG  37

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MARDI

NOVEMBRE
2018
COULEUR PEOPLE
 
Réponse en photo n°5

par STARMAG  8

DIMANCHE

OCTOBRE
2018
COULEUR PEOPLE
 
Présentes devant yeux émerveillés: Elsa Hosk, Kendall Jenner, Lais Ribeiro, Rosie Huntington-Whiteley, Stella Maxwell

par STARMAG  15

VENDREDI

OCTOBRE
2018
COULEUR PEOPLE
 
Présentes devant vos yeux émerveillés : Jasmine Tookes, Emily Ratajkowski, Halle Berry,Adriana Lima et Taylor Hill

par STARMAG  12

MARDI

OCTOBRE
2018
COULEUR PEOPLE
 

par STARMAG  2

DIMANCHE

OCTOBRE
2018
COULEUR PEOPLE
 
Réponse en photo n°2

par STARMAG  18

DIMANCHE

OCTOBRE
2018
COULEUR PEOPLE
 

1963: "For me... formidable". Aznavour s'amuse à marier l'anglais avec le français et part à la conquête du monde. A New York, il triomphe au Carnegie Hall qu'il loue à ses frais. Bob Dylan dit de lui: "c'est ce que j'ai vu de plus beau sur scène".
par STARMAG  28

              
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