Cocktail93




MARDI

DECEMBRE
2018
LE SAVIEZ VOUS ?
 
L'Avent est la période liturgique qui englobe les quatre dimanches qui précèdent Noël. Depuis le XIXe siècle au Nord de l'Europe, plus récemment en France, les chrétiens préparent 4 bougies. Chaque dimanche ils allument une bougie, puis une de plus chaque dimanche suivant. Ces bougies symbolisent la lumière qui va renaître le soir de Noël. Ces bougies sont souvent réunies sur un même support, le plus courant ayant une forme de couronne sur laquelle se répartissent les bougies. Cette couronne est appelée couronne de l'Avent. Dans les pays du Nord de l'Europe et aux États-Unis, une telle couronne, sans bougie, peut être suspendue à l'extérieur de la porte d'entrée des habitations. Elle est généralement faite de petites branches feuillues tenues par des rubans colorés.
De cette période est née la tradition du calendrier de l'Avent : il consiste en une grande planche en carton prédécoupée, dans laquelle s'ouvrent des petites fenêtres, une par jour depuis le 1er décembre jusqu'à Noël (24 jours). Chaque fenêtre contient une phrase de l'Évangile (version chrétienne), ou une petite confiserie ou un jouet (version profane).
D'un point de vue liturgique, les communautés de religieux et certaines églises catholiques, lors des Vêpres précédant Noël, respectent les anciennes grandes antiennes Ô et l'hymne Veni, Veni, Emmanuel 87. Généralement chantées entre le 17 et le 23 décembre, elles symbolisent un crescendo d'attente quant à l'arrivée du Messie. Certaines traditions, particulières à ces antiennes, sont parfois encore bien vivaces.
Chez les catholiques, la messe de minuit, le 24 décembre au soir, célèbre la Nativité de Jésus. Traditionnellement elle commençait à minuit ; aujourd'hui elle a lieu de plus en plus souvent en début de soirée. Le calendrier liturgique catholique prévoit un cycle de quatre messes pour Noël, les messes de Noël. La messe de minuit est la deuxième.
par MANTEAU  29Source: fr.wikipedia.org

MARDI

DECEMBRE
2018
LE SAVIEZ VOUS ?
 
Pégase (en grec ancien Πήγασος / Pếgasos, en latin Pegasus) est un cheval ailé divin et l'une des créatures fantastiques les plus célèbres de la mythologie grecque.
Généralement blanc, ayant pour père Poséidon, Pégase naît avec son frère Chrysaor du sang de la Gorgone Méduse, lorsqu'elle est décapitée par le héros Persée. D'après les poètes gréco-romains, il monte au ciel après sa naissance et se met au service de Zeus, qui le charge d'apporter les éclairs et le tonnerre sur l’Olympe.
Ami des Muses, Pégase crée la source Hippocrène qu'il fait jaillir d'un coup de sabot. Capturé par Bellérophon près de la fontaine de Pirène, grâce à l'aide de la déesse Athéna et de Poséidon, Pégase permet à ce héros grec de le monter afin de vaincre la Chimère, et réalise avec son cavalier beaucoup d'autres exploits. Bellérophon tombe victime de son orgueil et chute en tentant d’atteindre le mont Olympe sur le dos du cheval ailé. Pégase retrouve Zeus, qui finit par le transformer en constellation et le placer dans le ciel.
Peut-être issu d'un ancien dieu des orages de la mythologie hittite portant l'épithète de Pihassassa, Pégase voit une partie de son mythe passer des peuples louvitophones aux anciens Grecs. D'autres théories évoquent l'observation des forces naturelles, de l'eau, de la foudre ou des oiseaux, ou encore la domestication du cheval. Le mythe de Pégase connait une large diffusion dans le monde antique ; repris par les Romains, il est partiellement christianisé et fait l'objet de nombreux commentaires, de théories et de reconstitutions depuis le Moyen Âge. Des hypothèses sont proposées quant à son lien avec les Muses, les dieux Athéna, Poséidon, Zeus et Apollon, ou encore le héros Persée.
La vaste symbolique de Pégase suit les époques et les courants de pensée. Symbole de sagesse et surtout de renommée du Moyen Âge aux Temps modernes, il devient celui de la poésie et le créateur des sources dans lesquelles les poètes viennent puiser l’inspiration, particulièrement au xixe siècle où de nombreux poèmes l'exaltent. Pégase est le sujet d'une iconographie très riche à toutes les époques, des poteries grecques antiques aux peintures et sculptures de la Renaissance, jusqu'aux dessins modernes. Personnification de l'eau, mythe solaire, monture chamanique ou alchimique, son lien avec l'imagination humaine est mis en valeur dans les travaux des psychanalystes continuateurs de Carl Gustav Jung. Une profonde symbolique ésotérique en relation avec l'énergie spirituelle qui permet d'accéder au domaine des dieux, le mont Olympe, lui est attachée.
Aux xxe et xxie siècles, il fait son apparition au cinéma, dans les littératures de l'imaginaire telles que la fantasy, dans les jeux vidéo et les jeux de rôle, où le nom de « pégase » est souvent devenu un nom commun qui désigne tous les chevaux ailés du bestiaire fantastique.
par MANTEAU  72Source: fr.wikipedia.org

VENDREDI

NOVEMBRE
2018
LE SAVIEZ VOUS ?
 
Longtemps en Europe , l’ours fut l’objet d’un culte qui s’étendit de l’Antiquité jusqu’au cœur du Moyen Âge. Les peuples germains, scandinaves, et dans une moindre mesure celtes, célébraient la sortie d’hibernation de l’ours vers la fin du mois de janvier ou le tout début du mois de février. Mais la date faisant l’objet des plus importantes célébrations était le 24 janvier dans la majeure partie de l’Europe. Il s’agissait du moment où l’ours sortait de sa tanière pour voir si le temps était clément. Cette fête était caractérisée par des déguisements ou travestissements en ours, et des simulacres de viols ou d’enlèvements de jeunes filles.
L’Église catholique chercha pendant longtemps à éradiquer ce culte païen. Pour ce faire, elle institua la fête de la Présentation de Jésus au Temple qui est célébrée le 2 février.
Cependant, les célébrations de l’ours et du retour de la lumière continuaient lors de feux de joie et autres processions de flambeaux. Le pape Gélase Ier institua donc au ve siècle la fête des chandelles.
Du xiie au xviiie siècle, la chandeleur fut appelée « chandelours » dans de nombreuses régions (notamment Alpes, Pyrénées, Ardennes) où le souvenir du culte de l'ours était encore très présent .
Il est indéniable qu’il subsista longtemps des cultes païens en Europe que les souverains chrétiens et les Églises ont cherché à éradiquer. Mais pour que « l’hypothèse de l’ours » soit ici éclairante, il faudrait, selon certains, qu’elle soit opérante à Rome au milieu du ve siècle, là où la fête de Noël a été fixée au 25 décembre, et à Jérusalem, là où l’usage liturgique s’est établi de fêter la Présentation. En fait il n'y a pas besoin de cet éclairage, le calendrier chrétien lui-même s'en chargeant. En effet on y voit que la Chandeleur y est fixée au 2 février, et la Sainte-Brigitte au 1er février (Brigitte étant le nom de la déesse celtique, célébrée à date équivalente). Il y a également la Saint-Ours d'Aoste, la Saint-Blaise (qui signifie « ours »). De plus la Chandeleur est l'ouverture de la période carnavalesque ; or l'ours est l'animal carnavalesque par excellence .
Reste que la festa candelarum à Rome commémorait la recherche de la déesse de la Lumière Perséphone enlevée par le roi de l'Autre Monde Hadès, par sa mère la déesse de la Vie Déméter. Perséphone n'étant plus dans notre monde les ténèbres étaient omniprésentes, sa mère a alors éclairé sa recherche avec une torche, et a fini par obtenir que sa fille serait sur Terre et sur l'Olympe pendant 2/3 de l'année (période claire), et dans l'Autre Monde (les Enfers) durant 1/3 du temps (saison hivernale). La fête des chandelles symbolise le retour de la Lumière.
Février, par ailleurs, tire son nom du verbe latin 'februare' qui signifie « purifier ». Le christianisme a donc placé la fête de la Purification de la Vierge à ce moment. La purification dont il s'agit est celle de la sortie de la « ténèbre hivernale ». Les mythes de la Belle au Bois dormant ou de Thésée et Ariane (par exemple) narrent la libération de la lumière (l'Aurore de l'année) par le « chevalier solaire ».
par MANTEAU  26Source: fr.wikipedia.org

MARDI

NOVEMBRE
2018
LE SAVIEZ VOUS ?
 
Margot la fée est, dans les traditions de Bretagne et de la Mayenne, le nom générique de certaines fées terrestres. Elles sont surtout connues en Centre-Bretagne, particulièrement dans les Côtes-d'Armor. Vraisemblablement issues de la fée Morgane et avant elles d'un aspect de la Terre mère, les Margot la fée sont assez puissantes. Elles peuvent se rendre invisibles, se métamorphoser et transformer autrui. Réputées excellentes danseuses, souvent généreuses et parfois cruelles, elles prennent plaisir à mettre les humains à l'épreuve par le don d'or et d'objets. Elles sont créditées d'avoir bâti plusieurs monuments, et posséderaient d'immenses trésors cachés sous la terre. Elles ont des animaux, souvent du bétail.
Contes et légendes parlent des habitudes de ces fées, qui enlèvent les enfants humains pour les remplacer par les leurs et deviennent les marraines de bébés qu'elles nomment et couvrent de dons plus ou moins arrangeants. Elles récompensent les justes et punissent ceux qui leur font du mal, se montrent avides, ou font preuve d'indiscrétion envers elles. Elles se montrent parfois voleuses. De nombreux mégalithes et rochers seraient les demeures de ces fées, ou bien leurs meubles et leurs outils : table, fuseau, chambre, sabot, fauteuil, berceau... Elles ont fait l'objet de cultes et de croyances, en particulier à la grotte Margot. Ces croyances, jusqu'à la fin du xixe siècle, ont poussé plusieurs personnes à leur offrir des animaux en sacrifice et à rechercher leurs trésors supposés.
par MANTEAU  22Source: fr.wikipedia.org

MARDI

OCTOBRE
2018
LE SAVIEZ VOUS ?
 
Un khatchkar, khachkar ou xač‘k‘ar (en arménien խաչքար, « pierre à croix », prononcé [χɑt ) est une « stèle de forme arquée ou rectangulaire … sculptée d'une ou de plusieurs croix accompagnée souvent d'un décor ornemental, parfois de figures humaines et d'inscriptions ». Spécificité de l'art arménien, il était autrefois présent sur tout le territoire de l'Arménie historique et est aujourd'hui particulièrement préservé en Arménie et au Haut-Karabagh.
Dressées, encastrées, rupestres ou en chapelle, ces œuvres, mesurant généralement d'1,5 à 2 m de hauteur, de 0,5 à 1,5 m de largeur et de 10 à 30 cm d'épaisseur, ont une fonction soit votive, soit commémorative, soit apotropaïque ; elles constituent parfois des « cimetières de khatchkars », comme à Noradouz ou, avant sa destruction, à Djoulfa. Elles incarnent la christologie de l'Église apostolique arménienne, en ce qu'elles ne représentent pas la mort du Christ mais sa nature divine, en un arbre de vie.
L'histoire de l'art des khatchkars est généralement divisée en quatre périodes : la période des origines, incertaines, du ive au ixe siècle, celle de la création et de la formulation, du ixe au xie siècle, celle de l'achèvement et de la perfection, du xiie au xiiie siècle, et enfin la période finale, du xive au xviie (voire xviiie) siècle. Malgré un renouveau depuis les années 1960, les khatchkars modernes ne rivalisent pas avec les khatchkars classiques.
Depuis le 17 novembre 2010, « l’art des croix de pierre arméniennes. Symbolisme et savoir-faire des Khachkars » figure sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'UNESCO.
par MANTEAU  33Source: fr.wikipedia.org

LUNDI

OCTOBRE
2018
LE SAVIEZ VOUS ?
 
La principauté de Sealand est une micronation non reconnue installée sur une ancienne plate-forme militaire1 appelée Fort Roughs , créée au large du Royaume-Uni par la Marine britannique lors de la Seconde Guerre mondiale dans les eaux internationales de la mer du Nord.
Elle est considérée par ses partisans comme une micronation, mais elle n’est reconnue par aucune des nations membre des Nations Unies . Sa population n’excède que rarement cinq habitants et sa surface habitable est de 550 m2 environ , si bien qu’elle est souvent décrite comme le plus petit pays au monde par sa superficie .
Elle est située à 10 km des côtes du Suffolk, en Angleterre, et est occupée depuis 1967 par les membres de la famille du prince Roy et de ses sujets
par MANTEAU  19Source: fr.wikipedia.org

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MERCREDI

OCTOBRE
2018
LE SAVIEZ VOUS ?
 
Il est difficile de déterminer une origine géographique ou historique aux dragons. Leur apparition semble dater des premières civilisations, peut-être même du Paléolithique supérieur. En appliquant des outils statistiques à divers types de dragons à travers le monde4, puis à divers récits racontant le combat contre le monstre5, Julien d'Huy a en effet pu montrer l'existence d'un signal phylogénétique très similaire pour les dragons et pour les récits de combat, ces deux ensembles s'organisant en une progression géographique qui laisse supposer une origine africaine du motif. Parti d'Afrique, le motif aurait ensuite atteint l'Asie du Sud-Est, avant de se diffuser en Australie puis en Amérique et, dans une dernière vague, vers l'Europe paléolithique. Le proto-dragon, tel qu'il a pu être statistiquement reconstruit, était en partie serpent ; il gardait les sources et autres points d’eau, pouvait voler et apparaissait lorsque la pluie et le soleil s’interpénètrent. Il possédait des écailles et des cornes, ainsi qu’une pilosité humaine. Il s'opposait à la foudre et au tonnerre. Enfin, il pouvait provoquer des inondations et des tornades. Il est intéressant de noter que cet ensemble de traits se retrouve encore dans les mythologies - et dans les arts rupestres, pour certains très vieux - du monde entier6, ce qui laisse supposer que cette reconstruction serait au moins partiellement vraie.
Les plus anciennes traces connues de représentations du dragon remontent quant à elles à la Mongolie au Néolithique7, et au IVe millénaire av. J.-C., dans une tombe néolithique de Xishuipo, site archéologique de la province du Henan, en Chine : formée de coquillages, sa forme se détache nettement aux côtés du défunt. La découverte de cette tombe date des années 19808. Une autre représentation, vieille de 2500 ans, constituée de briques de couleur, fut découverte sur les murs de la porte d'Ishtar, une des monumentales portes de Babylone.
Il s'agit là d'une figure religieuse imaginaire, tout comme le sont le sphinx, les sirènes ou toute autre créature fabuleuse. Celles-ci s'appuient davantage sur des espèces animales existantes, que l'homme hybride à sa fantaisie, que sur la découverte d'un squelette gigantesque (il est d'ailleurs décrit comme « un animal fantastique … avec des griffes de lions, des ailes et une queue de serpent » dans le Larousse ). On trouve ainsi des monstres aux formes semblables, mais néanmoins différents, dans presque toutes les cultures antiques, et ces mythes se sont par la suite « contaminés » les uns les autres, pour s'approcher de la figure actuelle, désormais universelle.
par MANTEAU  25Source: fr.wikipedia.org

MARDI

SEPTEMBRE
2018
LE SAVIEZ VOUS ?
 
Jacques de Falaise est le nom de scène de Jacques Simon, né en 1754 près de Falaise et mort en 1825 à Paris, un carrier devenu célèbre au début du xixe siècle pour ses capacités d'ingestion. Embauché d'abord par le prestidigitateur Louis Comte dans son théâtre parisien en 1816, il connaît la renommée pendant quelques années pour des « expériences polyphagiques », au cours desquelles il ingurgite des noix, des pipes, des œufs durs non écalés, des fleurs avec leur tige, des montres et des animaux vivants, tels des souris, des moineaux, mais aussi des anguilles ou des écrevisses. Contraint par plusieurs gastro-entérites à arrêter ses exploits, il se suicide en 1825. Son autopsie fait l'objet d'un mémoire qui connaît une large diffusion en Europe, dont il en résulte notamment que Jacques de Falaise n'était pas doté d'organes digestifs exceptionnels et qu'il se livrait à ses exercices par désir de briller et non par l'effet d'une dépravation de l'appétit. Il est considéré comme « l'ancêtre » des « mérycistes » de cirque.
par MANTEAU  22Source: fr.wikipedia.org

DIMANCHE

SEPTEMBRE
2018
LE SAVIEZ VOUS ?
 
Louis-Michel Lepeletier, marquis de Saint-Fargeau, est né le 29 mai 1760 à Paris,
Le 16 mai 1789, il est élu député de la noblesse de Paris aux États généraux de 1789. D'abord hésitant sur le parti à suivre, il renie en juillet ses origines nobles et devient l’un des avocats les plus ardents de la cause du peuple.
Il est élu en 1791 membre et président de l'administration départementale de l'Yonne, où il succède à Alexandre-Marie d'Avigneau, puis, le 6 septembre 1792, député de ce département, le 2e sur 9 avec 440 voix sur 542 votants, à la Convention, qui le choisit comme secrétaire.
Il se joint aux Montagnards. Le 30 octobre, il prononce un discours sur la liberté de la presse.
En décembre, le comité d'instruction publique ayant présenté un plan d'éducation nationale reproduisant celui de Condorcet, Lepeletier rédige alors un mémoire dans lequel il résume ses idées sur l'éducation de l'enfance. Celles-ci stipulent notamment que tout enfant doit appartenir à l'État et non pas à ses parents.
Scélérat
Après avoir été un opposant de la peine de mort de Louis XVI, il se ravise et, non sans avoir hésité, il vote sa mort le 20 janvier 1793. Le soir même de son vote, il se rend chez Février, restaurateur au Palais-Royal. Un ancien garde du roi Louis XVI, Philippe Nicolas Marie de Pâris, qui cache un sabre sous sa houppelande, se présente devant lui et lui dit, selon les témoignages : « C'est toi, scélérat de Lepeletier, qui as voté la mort du roi ? », ce à quoi il aurait répondu : « J'ai voté selon ma conscience ; et que t'importe ? » Pâris lui enfonce alors son épée dans le côté en lançant : « Tiens, voilà pour ta récompense », avant de s'enfuir. Blessé à mort, Lepeletier n'aurait pu dire que : « J'ai froid ! » Transporté au domicile de son frère, place Vendôme, il y expire le 20 janvier 1793 vers onze heures du soir, soit quelques heures avant l'exécution de Louis XVI le lendemain
La récupération politique de sa mort va servir de répétition générale à ce que la mort de Marat mettra en branle quelques mois plus tard : le culte des « héros révolutionnaires tombés pour l’exemple ».
Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau est le dernier possesseur du fief d'Aincourt.
par MANTEAU  28Source: fr.wikipedia.org

JEUDI

AOUT
2018
LE SAVIEZ VOUS ?
 
L'Hortus Deliciarum est un manuscrit, une encyclopédie chrétienne, réalisée entre 1159 et 1175 par Herrade de Landsberg (aussi appelée Herrade de Hohenbourg), et ses moniales au couvent de Hohenbourg (mont Sainte-Odile), dont l'original a été détruit.
C'est la première encyclopédie connue qui ait été réalisée par une femme. Cet ouvrage en latin résume les connaissances théologiques et profanes de l'époque.
Le manuscrit original, qui avait été transféré à la bibliothèque de Strasbourg lors de la Révolution française, a été détruit lors de l'incendie de la bibliothèque en 1870, au cours de la guerre franco-prussienne. Les miniatures nous sont connues par des copies partielles effectuées par Christian Moritz Engelhardt et par le comte Auguste de Bastard d'Estang. Dans la plupart des cas, les légendes originales ont été ignorées lors de la copie (voir la section #Reconstruction de l'original) de la miniature.

par MANTEAU  33Source: fr.wikipedia.org

LUNDI

JUILLET
2018
LE SAVIEZ VOUS ?
 
Le Lopadotemakhoselakhogaleo­kranioleipsanodrimypotrimmato­silphiokarabomelitokatakekhymeno­kikhlepikossyphophattoperistera­lektryonoptekephalliokinklope­leiolagōiosiraiobaphētraga­nopterygṓn est un plat fictif mentionné dans la comédie d'Aristophane L'Assemblée des femmes.
Le mot complet occupe 6 vers et demi (1169-1175)
Lopadotemakhoselakhogaleo-
kranioleipsanodrimypotrimmato-
silphiokarabomelitokatakekhymeno-
kikhlepikossyphophattoperistera-
lektryonoptekephalliokinklope-
leiolagōiosiraiobaphētraga-
nopterygṓn
(en grec ancien)
λοπαδοτεμαχοσελαχογαλεο-
κρανιολειψανοδριμυποτριμματο-
σιλφιοκαραϐομελιτοκατακεχυμενο-
κιχλεπικοσσυφοφαττοπεριστερα-
λεκτρυονοπτεκεφαλλιοκιγκλοπε-
λειολαγῳοσιραιοϐαφητραγα-
νοπτερυγών
Le dictionnaire Liddell & Scott traduit : « nom d'un plat composé de toutes sortes de délicatesses, poissons, chair, volaille et sauces ». La traduction française imaginée par Victor-Henry Debidour1 donne ceci : « On va vous servir du bigornocabillofricandortolangoustabricobouillabopoulaupococovin ! Envoyez le babaoromsteckopommelettaularfricassécrevissalmid'perdridalouet'ceteratirelarigot ! »
Composition du plat
Le terme original grec comporte 171 caractères (ce qui ne correspond pas forcément à la translittération latine, suivant la norme de translittération que l'on adopte : 182 ici) et il est connu depuis des siècles comme le plus long mot.
Le plat était une fricassée, composé de 17 ingrédients aigres et doux, dont
-de la cervelle,
-du miel,
-du vinaigre,
-du poisson,
-des concombres
-tranches de poisson
poisson de la sous-classe des Elasmobranchii (requin ou raie)
requin-chabot pourri ou tête de petit requin
silphion, apparemment sorte de ferula
-une sorte de crabe, scarabée, ou écrevisse
aigle
-fromage
-miel coulant
-grive
-poisson de mer ou merle
-pigeon ramier
-pigeon biset
-poulet
-tête rôtie de grèbe castagneux
-lièvre, qui pouvait être un genre d'oiseau ou lièvre de mer
vin nouveau bouilli
-fruits de dessert ou aliments crus
-ailes, nageoires
par MANTEAU  48Source: fr.wikipedia.org

LUNDI

JUILLET
2018
LE SAVIEZ VOUS ?
 
Pour le Grand Larousse du xixe siècle (1866-1877), le mot « n’a fait que remplacer le terme de contredanse, dont on ne se sert plus depuis environ 40 ans, mais l’un et l’autre signifient exactement la même chose ». Jusque vers 1840, on parlait de « quadrille de contredanses » ; en 1847, Cellarius, dans sa Danse des salons, utilise le terme de « quadrille français » qui semble s’être, à cette date, définitivement imposé.
Le quadrille est directement issu de la contredanse française telle qu’elle était dansée au xviiie siècle. Dans son Répertoire des bals (1762) La Cuisse notait qu’une contredanse était dansée neuf fois, formant une sorte de refrain alternant avec neuf entrées différentes (grand rond, moulinet des dames, moulinet des cavaliers, allemande, etc.). Vers la fin du siècle, on se lassa de répéter neuf fois la même contredanse, et apparurent les pots-pourris qui, tout en gardant les neuf entrées proposaient, à la place du refrain, neuf contredanses différentes du répertoire connu. Le quadrille de contredanse qui se mit en forme sous le Consulat et le Premier Empire, reprit la même structure, mais bientôt les entrées furent abandonnées, laissant place à huit mesures d’introduction, durant lesquelles on ne dansait pas, précédant chacune des figures.
Le mot quadrille a des acceptions très diverses. Dans le domaine de la danse de bal, il correspond à deux notions différentes :
Sous l’Empire et la Restauration, essentiellement, mais encore sous le Second Empire, il peut désigner une chorégraphie apprise par un nombre défini de participants et exécutée au cours d’un bal, à titre d’intermède (par exemple le quadrille des Incas, dansé au cours du bal du 11 février 1812 aux Tuileries, ou le quadrille de Marie Stuart dansé lors d’un bal chez la duchesse de Berry, aux Tuileries, le 2 mars 1829, ou encore le quadrille des abeilles, dansé, toujours aux Tuileries, en mars 1863). Ce type de divertissement valait avant tout par la richesse et l’originalité des costumes. Selon la reine Hortense, « un quadrille de société devait reposer uniquement sur l’éclat et sur l’élégance des costumes, l’harmonie des couleurs, le bon goût des danses et la perfection de l’ensemble. » (Mémoires, Paris, 1927, tome II, p. 138).
Plus largement, le mot désigne la danse de bal par excellence en France durant tout le xixe siècle, formée d’une suite de cinq figures :
-le pantalon
-l'été
-la poule
-la pastourelle (ou la trénis)
-la finale (ou la saint-simonienne)
par MANTEAU  29Source: fr.wikipedia.org

              
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