Cocktail93




MARDI

SEPTEMBRE
2018
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
La Voie lactée, aussi nommée la Galaxie (avec une majuscule), est une galaxie spirale barrée dont le diamètre est le plus souvent estimé entre 100 000 et 120 000 années-lumière. Elle comprend de 200 à 400 milliards d'étoiles et au minimum 100 milliards de planètes. Elle et son cortège de galaxies satellites font partie du Groupe local, lui-même rattaché au superamas de la Vierge. Le Système solaire se situe à environ 27 000 années‌-lumière du centre de la Voie lactée. Ce centre est constitué d'une radiosource complexe, Sagittaire A, dont une des composantes, Sagittaire A*, est probablement un trou noir supermassif.
Observée de la Terre, la Galaxie ressemble à une bande blanchâtre parce que la planète se trouve à l'intérieur de sa structure en forme de disque. Des savants de la Grèce antique ont spéculé sur sa nature, par exemple Démocrite et Anaxagore ont avancé que cette blancheur céleste doit être produite par une multitude d’étoiles que l'on ne peut distinguer à l’œil nu. C'est grâce à son télescope que Galilée démontre le premier, en 1610, que cette bande est due à la présence de nombreuses étoiles. L'astronome Thomas Wright élabore, en 1750, un modèle de la Galaxie, qui sera repris par le philosophe Emmanuel Kant, qui avance que les nébuleuses observées dans le ciel sont des « univers-îles ». Dans les années 1920, l'astronome Edwin Hubble prouve qu'elle n'est qu'une galaxie parmi plusieurs et clôt ainsi le Grand Débat qui porte notamment sur la nature des nébuleuses. C'est à partir des années 1930 que le modèle actuel de galaxie spirale avec un bulbe central s'impose pour la Voie lactée.
Les plus anciennes étoiles de la Galaxie sont apparues après les âges sombres du Big Bang ; elles sont donc presque aussi âgées que l'Univers même. Par exemple, l'âge de HE 1523-0901, la plus vieille étoile de la Voie lactée, est de 13,2 milliards d'années. Selon des référentiels cosmologiques, l'ensemble de la Galaxie se déplace à une vitesse d'environ 600 km/s. Les étoiles et les gaz qui se trouvent à une grande distance de son centre galactique se déplacent à environ 220 km/s par rapport à ce centre. Les lois de Kepler ne pouvant expliquer cette vitesse constante, il est apparu nécessaire d'envisager que la majorité de la masse de la Voie lactée n'émet ni n'absorbe de rayonnement électromagnétique et est donc constituée d'une substance hypothétique, la matière noire.
par MANTEAU  19

LUNDI

SEPTEMBRE
2018
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 

par MANTEAU  17

DIMANCHE

SEPTEMBRE
2018
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
Sophia a un joli sourire, elle parle bien, intelligemment et a le sens de la répartie. Cette vedette d'un salon high-tech en Arabie saoudite est un robot doté d'une intelligence artificielle. Sous la peau de silicone, il n'y a que de l'électronique. Elle est la dernière coqueluche du royaume, au point de se voir offrir la citoyenneté saoudienne par le roi Salmane.
Paradoxe, Sophia est la seule saoudienne autorisée à sortir non voilée. Le royaume est encore très strict sur cette question : la police religieuse veille. Mais la situation évolue. Le mois dernier, le roi Salmane a autorisé les femmes à conduire. En 2015, elles avaient obtenu le droit de vote aux élections municipales. Aujourd'hui, le prince héritier Mohammed ben Salmane promet d'aller plus loin encore. "Nous voulons retourner à un islam modéré, tolérant, ouvert sur le monde et à toutes les religions", a-t-il déclaré. L'histoire ne dit pas si Sophia a utilisé son tout nouveau passeport saoudien pour retourner là où elle a été conçue et où elle est née, à Hong-Kong.
Source: franceinfo.fr

par MANTEAU  15

SAMEDI

JUIN
2018
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 

par MANTEAU  38

MARDI

MAI
2018
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
Une étoile arrivée en fin de vie continue malgré tout de briller, affirment des astronomes, qui se demandent maintenant si notre compréhension des étapes de l'évolution stellaire doit être remise en question.
Un texte d'Alain Labelle
Des supernovas sont observées par milliers depuis des centaines d’années, et, dans tous les cas observés, ce type d’explosion marque la dernière étape de la vie des étoiles.
Toutefois, des scientifiques associés à l’Observatoire de Las Cumbres (OLC), aux États-Unis, ont peut-être trouvé une exception à la règle. Le chercheur Peter Nugent et ses collègues ont repéré une étoile qui semble refuser d'arrêter de briller. Elle aurait déjà explosé à plusieurs reprises dans les dernières décennies sans jamais arrêter de luire dans le ciel.
Cette supernova ne ressemble en rien à ce que nous avons observé à ce jour, particulièrement dans les 20 dernières années, où 5000 supernovas ont été découvertes.

« Bien que les spectres de lumière ressemblent à ceux des explosions habituelles de supernovas lors de l'effondrement du noyau riche en hydrogène, ils s'éclaircissent et s'atténuent au moins cinq fois plus lentement, ce qui allonge un événement qui dure normalement de 100 jours à plus de deux ans. »,
ajoute le chercheur Peter Nugent.
Cette supernova, joliment nommée iPTF14hls, a d'abord été découverte en septembre 2014. À l’époque, elle ne présentait rien d’anormal et était considérée comme une supernova ordinaire.
Toutefois, après quelques mois, des astronomes ont remarqué que sa luminosité s’était remise à augmenter après avoir pourtant disparu.
Cette particularité a poussé les auteurs de ces travaux publiés dans le magazine Nature à pousser leurs recherches. Ils ont alors constaté avec étonnement qu’une explosion s’était produite au même endroit en 1954.
L’étoile a donc survécu à cette explosion pour exploser à nouveau en 2014.
Cette supernova démolit tout ce que nous pensions savoir sur leur fonctionnement. C'est le plus grand casse-tête que j'ai rencontré dans mon étude des explosions stellaires.
Iair Arcavi, Université de la Californie à Santa Barbara
Selon les informations rassemblées, cette étoile serait au moins 50 fois plus massive que le Soleil. Elle pourrait être l’explosion stellaire la plus importante jamais détectée. D’ailleurs, l’ampleur de cette explosion expliquerait peut-être pourquoi elle ne peut être associée à aucune des théories traditionnelles de la mort des étoiles.
Ainsi, iPTF14hls pourrait être le premier exemple d’une nouvelle catégorie de supernova (Pulsational Pair Instability Supernova).
Selon cette théorie, il est possible que le phénomène naisse lorsqu’une étoile très massive et très chaude génère de l’antimatière dans son noyau.
« Cela provoquerait une violente instabilité de l'étoile et des éruptions lumineuses répétées pendant des années », explique Daniel Kasen.
Un processus qui pourrait se répéter sur plusieurs décennies avant l’explosion finale et l'effondrement de l’étoile, qui deviendra un trou noir.
Jusqu’à maintenant, les scientifiques pensaient que de telles explosions étaient survenues dans l'univers primitif, mais qu’elles ne pouvaient pas être observées de nos jours.
C’est comme si nous trouvions un dinosaure aujourd’hui. Si c’est le cas, la question serait de savoir si c’est vraiment un dinosaure! raconte Andy Howell, OLC
En effet, la nouvelle théorie (Instabilité Pulsational Pair Instability) ne peut pas expliquer complètement toutes les données obtenues pour cet événement astronomique. Par exemple, l'énergie libérée par la supernova est supérieure aux prévisions théoriques.
Cette supernova pourrait donc appartenir à un phénomène complètement nouveau pour la science.
Les astronomes continuent de suivre son évolution et espèrent réussir à l’expliquer dans les prochaines années.
Source: radio-canada.ca

par MANTEAU  12

LUNDI

MAI
2018
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
2018 sera l'année de la Lune ! En effet, il y aura pas mal de missions spatiales prévues cette année à commencer par le lancement du Falcon Heavy. Mais l'autre mission intéressante nous vient des Chinois qui ont planifié l'une des missions les plus passionnante et la plus ambitieuse : faire atterrir une sonde sur la face cachée de notre satellite naturel.
LANCEMENT DE CHANG'E 4 EN JUIN PROCHAIN
Baptisée Chang'e 4, cette mission sera la quatrième entreprise par la Chine sur le sol lunaire. On ne compte plus le nombre de propositions de missions pour envoyer une sonde et débarquer sur la face cachée de la Lune. En revanche, aucune d'elles n'a abouti. Avec les Chinois, cela risque enfin de se concrétiser. En effet, la mission qui sera lancée en juin prochain, aura pour objectif d'envoyer un satellite relais en orbite autour de la Lune. Ce satellite relais est nécessaire pour transmettre les communications entre la face cachée de notre satellite et la Terre étant donné que la Lune ne nous offre que la même face en raison de sa rotation synchrone. Grâce à ce satellite, nous pourrons ainsi assister à l’alunissage de l'atterrisseur et d'un rover de Chang'e 4.
ANALYSER LE SOL LUNAIRE POUR LA CULTURE
La Chine prévoit d'équiper l'atterrisseur d'une batterie d'équipements à savoir d'un analyseur de poussière, d'un instrument de mesure du champ électrique, du plasma, d'un interféromètre, d'un dosimètre et d'un sismomètre. Mais le plus intéressant, c'est qu'il disposera aussi d'un kit agricole pour réaliser une évaluation de la fertilité du sol de la Lune. Le but est de tenter de faire pousser des pommes de terre et d'importer des insectes sur le sol lunaire. Le rover, quant à lui, sera équipé d'un spectromètre infrarouge, d'une caméra panoramique et d'un radar qui analysera le sous-sol lunaire. On voit bien l'objectif des Chinois : coloniser notre satellite naturel ! Un objectif qui n'est pas prévu dans l'immédiat, mais plutôt à l'horizon 2030. Pour l'heure, la Chine prévoit de ramener un échantillon des cultures lunaires dès 2019 grâce à Chang'e 5 qui sera prête au lancement en août 2018.
Source: hitek.fr

par MANTEAU  42

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LUNDI

AVRIL
2018
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 

par MANTEAU  8

SAMEDI

AVRIL
2018
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
Jusqu'à la moitié de la matière qui constitue notre galaxie la Voie lactée, et par le fait même les humains, proviendrait de galaxies lointaines, montrent les travaux d'astrophysiciens canadiens et américains.
L’astrophysicien québécois Hubert Reeves explique poétiquement dans son livre de vulgarisation Poussière d’étoiles paru en 1984 que tous les noyaux des atomes qui nous constituent ont été engendrés au centre d’étoiles mortes il y a plusieurs milliards d’années.
Nous savons aujourd’hui que cette matière ne parvient pas uniquement de notre voisinage galactique ni même de la Voie lactée.
Selon les astrophysiciens Claude-André Faucher-Giguère (originaire de la Beauce) et Daniel Anglés-Alcázar de l'Université Northwestern à Chicago, près de 50 % des atomes présents en nous et autour de nous dans le système solaire n’ont pas comme origine notre propre galaxie.

Considérant qu’une bonne partie de la matière qui nous forme provient d'autres galaxies, nous pourrions nous considérer comme des voyageurs spatiaux ou des immigrants extragalactiques.
( Daniel Anglés-Alcázar )
Les scientifiques en viennent à cette conclusion après avoir réalisé des simulations informatiques 3D. Les différents modèles montrent que les supernovas, des étoiles en fin de vie, éjectent de très grandes quantités de gaz en explosant. Selon eux, ce phénomène serait capable de propulser des atomes d'une galaxie à l'autre, rien de moins.

Il est probable qu'une grande partie de la matière de la Voie lactée logeait dans d'autres galaxies avant d'être expulsée par un vent puissant.
( Daniel Anglés-Alcázar )
Ce transfert de masse par les vents galactiques, qui a pu prendre plusieurs milliards d'années, pourrait être à l'origine de la moitié de la matière présente dans les grandes galaxies.

Cette étude modifie notre compréhension de la formation des galaxies après le Big Bang. albums/manteau/uploads/…] Nos origines sont beaucoup moins locales que ce que l'on pensait auparavant.
(Claude-André Faucher-Giguère)
L'équipe de chercheurs entend maintenant comparer ses simulations à l'aide des données recueillies par le télescope orbital Hubble et certains télescopes terrestres.
La théorie généralement admise est qu’après le Big Bang il y a 13,8 milliards d'années, l'Univers était rempli d'un gaz uniforme composé d'éléments légers comme l'hydrogène et l'hélium. Des centaines de millions d'années après, ce gaz primordial s'est condensé pour former les étoiles et les galaxies.
Un texte d'Alain Labelle
Source: radio-canada.ca

par MANTEAU  13

VENDREDI

AVRIL
2018
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
La profondeur de la grande tache rouge sur Jupiter, la plus grande tempête du système solaire, est mieux cernée grâce aux données recueillies en juillet 2017 par la sonde américaine Juno.
Cet anticyclone de 16 000 kilomètres de largeur qui fait 1,3 fois le diamètre de la Terre existe depuis plus de 185 ans, mais sa profondeur demeurait un mystère pour les astrophysiciens.
Les nouvelles analyses permettent d’établir que la tempête pénètre au moins jusqu’à 300 kilomètres sous son couvert nuageux, mais qu'elle pourrait être encore plus profonde.
Juno a découvert que les racines de la grande tache rouge sont 50 à 100 fois plus profondes que les océans de la Terre et qu'elles sont plus chaudes à la base qu'au sommet. rapport Andy Ingersoll, professeur à l'institut de technologie de la Californie (Caltech)
Les vents sont associés à des différences de température; la chaleur à la base de la tache explique les vents féroces qu'on observe à la surface de son atmosphère , explique quand à lui, le Pr Andy Ingersoll de l'institut de technologie de la Californie (Caltech)
En fait, cette tempête s’étend aussi loin que peut le détecter le radiomètre micro-ondes embarqué sur la sonde Juno. Cet instrument traque la chaleur (des centaines de degrés Celsius) dans l'atmosphère de la planète associée à la tempête de forme ovale qui se trouve dans son hémisphère sud.
Elle se déplace dans le sens inverse des aiguilles d'une montre et les vents qui la composent atteignent des vitesses plus grandes que n'importe quelle tempête sur Terre.
Si Juno pouvait également effectuer des mesures gravimétriques dans la région, elle pourrait détecter des mouvements de masse liés à la tache à plus de 1000 kilomètres sous le sommet des nuages de cette planète.
Un texte d'Alain Labelle
Source: radio-canada.ca

par MANTEAU  8

LIEN

DIMANCHE

AVRIL
2018
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
Les Tyrannosaurus Rex avaient un museau aussi sensible que les doigts humains, et s'en servaient notamment lors de l'accouplement, explique une étude scientifique.
Le Tyrannosaurus rex c'était 4 à 7 tonnes de muscle sur 12 mètres de long et 4 mètres de haut, le tout armé d'une rangée de dents tranchantes, déchiquetant quiconque croisait son chemin. Bref, le "T. Rex était" l'un des dinosaures carnivores les plus redoutés de la fin du Crétacé, et l'un des "méchants" préférés de Spielberg.
Mais il n'était pas qu'une machine de guerre. Le T. Rex, et les autres membres de la famille des tyrannosaures, étaient aussi de grands sensibles, selon une étude publiée dans Scientific Reports et rapportée par le Guardian. Si l'on savait déjà que leur museau, sensible au toucher, leur permettait de s'orienter, de construire des nids et de déplacer leurs oeufs avec précaution, les scientifiques ont découvert qu'il jouait aussi un rôle central dans la reproduction.
Comme les crocodiles et les alligators
Selon les auteurs de l'étude, les mâles et les femelles se frottaient intensément le museau avant de s'accoupler, dans une sorte de "préliminaires préhistoriques". Et la sensibilité de leur peau était apparemment cruciale dans leur processus de reproduction.
Les scientifiques ont découvert que le museau des tyrannosaures était "comme une sorte de troisième main", parsemé de terminaisons nerveuses. En 2011, des chercheurs du musée d'histoire naturelle Yale Peabody, aux États-Unis, avaient observé que les crocodiles et les alligators frottaient, eux aussi, "intensément" leurs museaux avant l'accouplement, concluant que ce comportement provoquait fréquemment "une sur-stimulation".
Source: lexpress.fr

par MANTEAU  15

LUNDI

AVRIL
2018
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
Qu'est-ce qui pourrait pousser un robot à "mettre fin à ses jours" ? Et surtout, comment est-ce vraiment (techniquement) possible ? À Kirchdorf, en Autriche, c'est pourtant ce qui se serait passé, rapportent le Daily Mail et le Time. Helmut Kniewasser, pompier, a expliqué aux médias que lui et ses collègues avaient été appelés pour un incendie causé par le suicide d'un robot, qui en avait marre de faire des tâches ménagères (de mieux en mieux).
"Le propriétaire de la maison, âgé de 44 ans, avait mis le robot sur un comptoir afin qu'il nettoie les miettes qui trainaient. Lorsque le robot a effectué sa tâche, le propriétaire l'a éteint mais laissé sur le comptoir. Puis lui, sa femme et leur fils sont partis de chez eux. En rentrant, ils se sont rendus compte que le robot avait réussi à se ré-allumer et s'est placé sur une des plaques électriques (restées allumées, of course). Et puis c'était la fin : il a fondu puis a pris feu. Lorsqu'on est arrivés, ce n'était plus qu'une vulgaire pile de poussière". Mais un suicide, vraiment ? "Je ne sais pas si on peut parler de suicide (heu, nous on sait) mais le propriétaire insiste que le robot était éteint - comment il a réussi à se réactiver et à aller se placer sur les plaques est un vrai mystère".
On pencherait en tout cas pour un matériel défectueux plutôt qu'un robot dépressif au bout du rouleau.
Source: grazia.fr

par MANTEAU  11

VENDREDI

FEVRIER
2018
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
Le tardigrade, animal microscopique connu pour sa résistance, serait capable de survivre aux conséquences d'une collision de la Terre avec un astéroïde géant, contrairement à l'Homme, assure une étude.
Surnommé l'ourson d'eau, cet étrange animal boudiné à huit pattes griffues, qui mesure environ un demi-millimètre de longueur, "survivra jusqu'à la mort du Soleil", affirment des chercheurs dont l'étude est publiée vendredi dans Scientific Reports. Le tardigrade peut donc espérer vivre encore pendant "au moins 10 milliards d'années", soit bien plus longtemps que l'espèce humaine, ajoute l'équipe réunissant des chercheurs de l'Université d'Oxford (Royaume-Uni) et de l'Université d'Harvard (États-Unis).
Des profondeurs de l'océan aux sommets de l'Himalaya
Sur Terre, on trouve ce superchampion un peu partout, y compris sur certains sommets de l'Himalaya et dans les profondeurs de l'océan. Considéré comme l'animal le plus indestructible de la planète, le tardigrade - dont le nom signifie "celui qui marche lentement" - est capable de survivre pendant 30 ans sans manger ni boire. Il peut endurer des températures extrêmes, allant de -272 degrés Celsius jusqu'à 150 degrés Celsius, pendant quelques minutes. Il supporte toutes sortes de pressions extrêmes, et peut vivre dans les profondeurs marines comme dans le vide glacial de l'espace. Il présente aussi une bonne résistance aux radiations, contrairement à l'Homme.
Cobaye virtuel idéal
Autant dire qu'il s'agit d'un cobaye virtuel idéal pour tester sur ordinateur la capacité de la vie à résister à des catastrophes venues du ciel. "Sans notre technologie qui nous protège, l'Homme est une espèce très fragile. De petits changements dans notre environnement peuvent avoir des conséquences dramatiques pour nous", relève Rafael Alves Batista, de l'Université d'Oxford, co-auteur de l'étude. "Il y a beaucoup d'espèces plus résistantes sur Terre. La vie est susceptible de se poursuivre bien après notre disparition", souligne-t-il.
L'indestructible survivant de l'apocalypse
Les chercheurs ont étudié les chances de survie du tardigrade (Milnesium tardigradum) à plusieurs catastrophes venues du ciel, au moyen de plusieurs modèles mathématiques. Une collision entre la Terre et un gros astéroïde devrait obscurcir le ciel, déclenchant une sorte d'«hiver» brutal, avec une forte baisse de la luminosité et une chute des températures. Cela pourrait être catastrophique pour les espèces dépendantes de la lumière mais la vie continuera près des cheminées volcaniques au fond des océans qui fourniront de la chaleur, selon les chercheurs.
Exception improbable
Seuls les astéroïdes vraiment massifs, susceptibles de faire bouillir les océans, pourraient menacer les tardigrades. Mais aucun n'est susceptible de croiser l'orbite de la Terre, soulignent les chercheurs. L'explosion cataclysmique d'une étoile (supernova) et les sursauts de rayons gamma (brefs jets de matière très énergétiques) se traduiraient notamment par d'intenses radiations qui détruiraient la couche d'ozone protectrice. "Mais la vie pourrait continuer sous Terre", considère l'étude. Et la probabilité qu'une étoile massive explose assez près de la Terre pour tuer toutes les formes de vie sur la planète est "négligeable", selon elle.
"La vie est difficile à éliminer complètement"
Même chose pour les sursauts de rayons gamma. La résistance des tardigrades aux événements cosmiques "semble démontrer, que la vie, une fois qu'elle a démarré, est difficile à éliminer complètement", souligne David Sloan, de l'Université d'Oxford, co-auteur de l'étude. Un constat qui nourrit l'espoir de trouver un jour de la vie ailleurs que sur notre planète. "Il est possible qu'il y ait d'autres espèces résistantes ailleurs dans l'univers", estime Rafael Alves Batista. Sur Mars, "des organismes dotés d'une tolérance aux radiations et aux températures similaires à celle des tardigrades pourraient survivre longtemps sous la surface", relève Abraham Loeb, du département astronomie de Harvard et co-auteur de l'étude. Les probables océans sous la surface d'Europe, satellite naturel de Jupiter, pourraient eux aussi présenter des conditions similaires à celles des océans terrestres profonds où l'on trouve des tardigrades.
Source: 7sur7.be

par MANTEAU  18

              
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