JEUDI
DECEMBRE 2013 |
| DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
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Tesla Motors, fabricant de voitures électriques, vient d’annoncer qu’il produira d’ici trois ans une voiture autonome. La société, par la voix de son PDG Elon Musk, a même annoncé quelques chiffres sur le niveau d’autonomie. Si cette future voiture est aussi impressionante que le Model S de la marque, elle pourrait bien détrôner les Google Car et autres projets en cours.
Tesla Motors avait frappé très fort l’an dernier avec sa voiture électrique baptisée sobrement Model S, passant de 0 à 100 km/h en 5,6 secondes, avec 209 km/h en vitesse de pointe et une autonomie de 257 kilomètres. Jamais une berline n’avait été aussi bien notée par la presse automobile américaine.
Fondée à Palo Alto en 2003, Tesla Motors a décidé d’aller encore plus loin en proposant un véhicule sans pilote (ou presque) d’ici 2016. Dans une interview accordée au Financial Times, Elon Musk dévoile que la future Tesla devrait être contrôlée à 90% par un système informatique embarqué. Il a également précisé que la technologie serait issue des laboratoires de recherche de la marque et non pas d’une société externe.
Dans la suite de l’interview, Elon Musk émet des doutes sur la faisabilité d’une voiture 100% autonome. « Les derniers pourcents seront incroyablement difficiles à obtenir. » C’est cette même difficulté que vont rencontrer Google et les autres constructeurs de voitures.
Alors que le japonais Nissan a tablé sur 2020 pour la sortie de sa voiture robotisée, Tesla Motors semble vouloir jouer les trouble-fêtes. Mais les intentions de ce dernier pourraient se voir freiner pour des raisons de légalité. En effet, pour le moment, le droit communautaire européen impose au conducteur d’avoir le contrôle de son véhicule en permanence.
Source: www.humanoides.fr |
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MERCREDI
DECEMBRE 2013 |
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-Une évolution parallèle à celle de l'urbanisme
A 45 ans d'intervalle, nous sommes donc passés d'une ville à espace structuré (haut/bas) à une ville sans structure spatiale, d'une bipartition des classes sociales à une théorie générale de la domination, d'un tissu urbain ponctué d'édifices symboliques à un tissu urbain indifférencié. Les deux villes n'ont gardé qu'un point commun: l'isolement absolu. Dans les deux cas, le film propose une critique des théorie urbaniste de l'époque. En 1926, les villes d'Amérique sont en pleine croissance, le Corbusier est déjà célèbre à l'Est comme à l'Ouest. Metropolis anticipe les vues de la Charte d'Athènes de 1943. En 1971, on nous promet le règne des ordinateurs et la prépondérance des media. THX 1138 est une critique adaptée aux nouveaux rêves des urbanistes.
-Alphaville: une ville intermédiaire.
Entre Metropolis et THX 1138, on rencontre en 1965, Alphaville de Jean-Luc Godard qui présente une ville avec une structure intermédiaire. On y trouve les couloirs aseptisés de THX 1138, les bâtiments aux fenêtres multiples à la manière de Metropolis, un espace urbain vaguement repérable (les quartiers du centre) et une machine centrale (l'ordinateur Alpha 60) qui gouverne la ville. Le professeur von Braun fait la transition entre Rotwang et les savants anonymes de THX 1138. C'est déjà une ville cybernétique mais avec des vestiges de la topologie d'antan.
Par Frédéric Kaplan
http://www.fkaplan.com/cities/UrbanSF_f.html
A suivre...
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SAMEDI
DECEMBRE 2013 |
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Comme archétypes de cités du futur , voici d'autres exemples tirés d'autres films:
Il est impossible de repérer dans la ville de THX 1138, les édifices-symboles qui ponctuaient la cité de Metropolis. Si on fait abstraction des quelques éléments topographiques qui sont révélés dans la fuite finale (le sanctuaire, la Coquille, les échangeurs routiers), la ville semble construite autour d'une topologie artificielle basée essentiellement sur le fait que la circulation des personnes a été remplacée par la circulation des messages. Dans cette conception non spatiale de la ville, que l'on retrouve dans une certaine mesure dans 1984, le centre ville n'est plus un lieu mais une fonction: c'est le cerveau qui commande et régule les messages.
-A la recherche d'un centre.
Il est impossible de savoir où siège le centre de la ville de THX 1138. Les voix diffusées par les haut-parleur viennent d'un studio d'émission, les images du Christ accompagnées de paroles stéréotypées (notons que l'on retrouve le même genre de cabines servant à la confession dans Demolition Man) proviennent d'un centre religieux, découvert par hasard par l'un des personnages, mais qui n'a en aucun cas la valeur symbolique de la cathédrale de Metropolis. L'autorité centrale pourrait tout aussi bien siéger dans une autre ville, une autre planète, un autre temps (les enregistrements étant le fait d'hommes morts depuis longtemps).
-Vers une ville sans conflits.
Comme dans 1984, la ville assimilée ici à une machine préprogrammée et que l'on pourrait donc qualifier de cybernétique, cesse d'être un lieu de conflits. La division entre classes que Metropolis conservait se réduit dans THX 1138 à l'asservissement de l'ensemble de la population par la ville-machine.
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MERCREDI
DECEMBRE 2013 |
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Comme archétypes de cités du futur , voici trois exemples trouvé dans les édifices-symboles de Metropolis:
-La maison de Rotwang
Metropolis est la ville symbolique par excellence. A côté de ses tours gigantesques, la ville dispose d'édifices-symboles qui mélangent les valeurs du passé au modernisme. La maison de Rotwang par exemple, parfaitement étrangère au tissu urbain, semble directement sortie d'une vieille légende germanique, ce qui contraste avec l'idéologie scientiste à laquelle se rattache l'architecture dominante de la ville. Elle communique avec les catacombes où les esclaves écoutent prêcher Maria. Elle est aussi la maison-piège qui retient prisonnier, grâce à des dispositifs sophistiqués ceux qui s'aventurent à franchir sa porte. Elle est enfin l'un des rares endroits dans le film où maîtres et esclaves se rencontrent, les deux autres étant l'usine et la cathédrale lors de la grande réconciliation.
-La cathédrale
L'autre édifice-symbole est la cathédrale. Sa facture architecturale la situe résolument dans le passé alors que, juste quelques années plus tard, on verra apparaître certain édifices religieux qui adapteront les formes de l'architecture moderne. En parallèle de l'opposition verticale qui sépare les classes sociales dans Metropolis, il existe donc une opposition horizontale qui sépare le pouvoir technique et économique (les tours) du pouvoir spirituel (la maison de Rotwang, la cathédrale).
-L'usine, centre de la cité.
L'usine, telle qu'on la découvre au travers des yeux de Freder, est explicitement comparée au Moloch, la divinité biblique qui dévore infatigablement les victimes qu'on lui envoie en sacrifice. L'usine peut être considérée comme le centre de la cité, l'organe vital, le point nodal de la circulation. Le domaine aérien communique avec les véhicules volants, le domaine souterrain par les catacombes. Mais les ascenseurs permettent de passer de l'usine aux jardins, de l'usine aux à la cité des travailleurs. En marge de ce réseau structuré et institutionnel il existe d'autres passages (la maison de Rotwang, l'escalier qu'emprunte Freder) liés au partage horizontal, qui sont créateurs de troubles et de désordres.
Par Frédéric Kaplan
http://www.fkaplan.com/cities/UrbanSF_f.html
A suivre...
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LUNDI
DECEMBRE 2013 |
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Et si les 22 heures d'avion entre l'Europe et Sydney n'étaient bientôt plus que de l'histoire ancienne? Selon Les Echos, un grand projet européen va tenter, d'ici 2019, de lancer un avion hypersonique, capable de voler à la vitesse Mach 5 en transportant 300 passagers.
Ce projet, baptisé LAPCAT ("Long-Term Advanced Propulsion Concepts and Technologies") est notamment soutenu par l'ESA, l'agence spatiale européenne. Depuis huit ans, plusieurs entreprises travaillent d'arrache-pied pour concevoir l'avion du futur, capable de relier Bruxelles à Sydney en 2 à 4 heures, ou Paris à New York en 57 minutes.
Cet avion, long de 139 mètres et pouvant transporter 300 passagers, doit être capable de voler à une vitesse située entre Mach 5 et Mach 8, soit 6.120 km/h à 9.782 km/h. Dix fois plus vite que les avions actuels.
Mais le défi technologique est immense. Les ingénieurs doivent concevoir un mode de propulsion adapté mais aussi un appareil capable de se déplacer dans l'atmosphère, puisqu'on voyagerait dans l'espace.
Les réacteurs de l'avion fonctionneraient à l'hydrogène et à l'oxygène. Tant qu'il se trouve dans l'atmosphère, cela ne pose pas de vrai problème mais une fois dans l'espace, des réservoirs d'hydrogène et d'oxygène prendraient le relais.
Mais à plus de 6.000 km/h, le frottement fait chauffer l'oxygène à plus de 1.000 degrés. Il faut donc le refroidir pour qu'il puisse être efficace. Reaction Engines travaille donc sur une technologie capable d'abaisser la température de plus de 1.000 degrés en moins de 0,01 seconde.
Les premiers essais sont espérés pour 2019 et les premiers vols d'ici une vingtaine d'années.
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MERCREDI
NOVEMBRE 2013 |
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En 1926, les quelques plans qui nous donnent à voir la cité de Metropolis ne sont qu'une transposition un peu futuriste du New York de l'époque qui est alors à peu près la seule ville au monde à avoir effectué sa croissance en hauteur. Les formes architecturales (pyramides, tours, fenêtres multiples) même si elles ne témoignent pas d'une bonne information en matière d'architecture (à l'époque) montrent un désir de proposer une ville future oppressante certes, mais esthétique et non uniforme.
La tendance s'inverse à partir des années 60: les films proposent une vision beaucoup plus pessimiste de l'urbanisme futur. Dans son film Playtime, Jacques Tati imagine un Paris envahie par des immeubles blancs et noirs tous identiques. Beaucoup de films (1984, Brazil,Soylent Green, Blade Runner, Escape from New York) insistent surtout sur l'aspect décadent de la ville futuriste. On imagine derrière les ruines qui nous sont données à voir, des immeubles qui furent un jour prestigieux: un futur vieux en quelque sorte...
Des films les plus récents comme Demolition Man proposent un urbanisme plus proche de celui que nous voyons se profiler de nos jours. Routes dégagées, pelouses, fontaines, grands halls de marbres, San Angeles la ville de Demolition Man ressemble à un grand centre commercial américain. Les espaces verts absents dans Blade Runner, Escape from New York, Alphaville, Playtime, Soylent Green, écartés à la périphérie dans 1984 et Brazil, réduits à quelques arbres qui jouent ici le rôle d'objet de luxe et qu'on entretient pour le plaisir des fils des maîtres dans Metropolis (les maîtres eux-mêmes n'ont ni le temps, ni l'envie d'en profiter), réapparaissent dans le paysage urbain de Demolition Man.
Par Frédéric Kaplan
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A suivre...
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SAMEDI
NOVEMBRE 2013 |
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La division horizontale entre quartiers riches et quartiers pauvres dans la ville du présent apparaît souvent sous la forme d'une division sociale verticale dans la ville futuriste. Cette opposition ville haute/ ville basse se retrouve dans un grand nombre de films (Metropolis, Blade Runner, Demolition Man, Total Recall,etc...): en haut les riches et les maîtres de la cité, en bas les pauvres et les esclaves.
Dans Metropolis les jardins où les fils des maîtres jouent, sont tout en haut de la ville alors que la cité des travailleurs est profondément enfuie. Cela parait aller de soi, tant nous avons coutume de lier la domination sociale à la position élevée.
Dans Blade Runner, une gigantesque pyramide Aztèque domine la cité: c'est la demeure de Tyrell, l'homme le plus important de la ville. A l'opposé, en bas, une faune cosmopolite vit dans le bruit et la saleté.
Dans Demolition Man, la Résistance se cache sous terre et espionne avec des périscopes ce qui se passe en haut. On retrouve dans Metropolis, Blade Runner et Total Recall, le même plan symbolique du pouvoir du maître sur ses esclaves: un panorama spectaculaire que le tyran a par la fenêtre de son bureau.
La cité hypertrophiée du Cinquième Elément est également organisée verticalement : les embouteillages ont lieu dans les hauteurs et le bas de la ville semble désert. Mais la division sociale est moins nette que dans les films précédents
Par Frédéric Kaplan
http://www.fkaplan.com/cities/UrbanSF_f.html
A suivre...
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