Cocktail93




SAMEDI

MAI
2011
RES.TXT
 
Libération avait déjà levé le voile sur un déjeuner qui devait rester "off" comme on dit..
Après Libé et le nouvel Obs, c’était le tour de Marianne, DSK faisait des confidences, des déclarations qui prennent évidemment un relief inattendu vu les derniers événements.
C’était donc un vendredi, dans le salon particulier d’un restaurant parisien, un trois-étoiles pour ce que Marianne appelle un ultime tour de chauffe médiatique pour DSK avant de se lancer dans la primaire socialiste. Attention pas de connivence, même trois-étoiles, cette connivence dénoncée par la presse anglo-saxonne, juste une discussion informelle.
Ce jour-là, DSK est souriant et détendu... et même aminci, avec une précision de cuisine politique dans Marianne : DSK ne commande pas de dessert et ne goûte qu’à peine un grand cru de Bordeaux, pour Marianne c’était comme un signe de maîtrise de lui-même... Bon...
Une promesse : tout doit rester confidentiel dans cette discussion, mais étant donné la suite, Marianne, comme Libération, a décidé de s’affranchir de la règle. Que dit DSK, notamment, et sans imaginer l’effet boomerang aujourd’hui meurtrier, notamment qu’il est inquiet pour l’image de la France à cause de Nicolas Sarkozy... Toujours selon Marianne, il laisse clairement entendre qu’il y avait un accord avec Ségolène Royal, un arrangement secret qui devait être scellé au cours d’un rendez-vous fixé le 17 mai, c’était mardi, inutile de dire que le rendez-vous est tombé à l’eau...
Pour François Hollande, il est menaçant : s’il ne renonce pas aux primaires, sa vie politique s’arrêtera, Hollande ne sera plus rien, sous-entendu bien sûr quand DSK aura gagné, ce qui ce jour-là ne faisait semble-t-il aucun doute dans l’esprit de l’ex-patron du FMI... Marianne parle même d’une fatwa lancée par DSK contre Hollande.
Ses handicaps, DSK parle des femmes, "j’en ai sans doute fait trop" dit DSK, mais il ajoute "cette page est tournée". Tout le monde se sépare écrit Denis Jeambar dans Marianne, DSK est rayonnant et sûr de lui, c’était il y a trois semaines, une éternité et depuis, non seulement une page s’est tournée, mais un livre s’est refermé, le roman d’une ambition fracassée dans un chambre d’hôtel new-yorkaise...
par CHARLES  1

JEUDI

MAI
2011
RES.TXT
 
Débat. Le 16 mai 2007, Nicolas Sarkozy est investi président de la République et dévoile sa toute première décision. Lors d'une cérémonie au Monument de la Cascade au Bois de Boulogne, il fait lire la lettre d'adieu de Guy Môquet, jeune résistant communiste fusillé en 1941. Il souhaite alors la faire lire dans tous les lycées de France à chaque rentrée. Mais considérée comme un "message fort "par certains, cette référence est aussi assimilée à une instrumentalisation pour d'autres voire à une ingérence du président dans les programmes scolaires. A la rentrée 2007, plusieurs professeurs refusent cette lecture en classe. Face aux polémiques, le gouvernement annonce finalement qu'en 2008, la rentrée sera consacrée plus globalement à la "jeunesse résistante".
par CHARLES  5

MARDI

MAI
2011
RES.TXT
 
Depuis l'arrestation de DSK aux Etats-Unis, dimanche 15 mai en fin de journée, on ne compte plus le nombre de théories du complot qui fleurissent dans les médias et notamment dans les forums sur Internet. Florilège des différents scénarios, des plus sérieux aux plus incroyables.
Les réactions de gens «sérieux« (comme Dsk) sont nombreuses en ce sens
«Un piège» (Christine Boutin), «un attentat politique» (Michèle Sabban), » une mercenaire envoyée pour le faire tomber dans un piège» (Gilles Savary), ou encore «une peau de banane« (Dominique Paillé). A gauche comme à droite, les théories du complot fleurissent autour de DSK, largement relayées dans les médias sociaux et les forums sur Internet. Pour beaucoup, le «penchant» du directeur du FMI pour les femmes était «connu de tous» et il était facile de le faire tomber dans un traquenard...
Un complot de l'UMP
La première grande théorie du complot au sujet de l'affaire DSK est sans doute la plus évidente et en même temps la plus facile : c'est l'UMP et Nicolas Sarkozy qui auraient tendu un piège au directeur du FMI
Un complot international
Proche de DSK, Michèle Sabban, vice-présidente du Conseil régional d'Ile-de-France, présente une autre interprétation des faits : elle parle quant à elle d'une machination internationale. Il est possible selon elle que le "complot" contre DSK n'ait pas été préparé en France : "C'est le FMI qu'on a voulu décapiter et pas tant le candidat à la primaire socialiste"
Un complot de la gauche
"C'est un drame, c'est un cauchemar, et j'espère que nous allons nous réveiller." Voici comment l'ancienne juge Eva Joly, qui avait mis en examen Dominique Strauss-Kahn dans l'affaire Elf, a accueilli la nouvelle de son arrestation.
Un complot de l'hôtel
Dernier commanditaire possible d'un complot : l'hôtel dans lequel Dominique Strauss-Kahn a séjourné le 14 mai. C'est l'ancien conseiller de Mitterrand Jacques Attali qui évoque cette "manipulation".
Source: linternaute.fr

A ce, cocktail93 se permet d'ajouter:
Ferrari (les autos, pas Laurence)
A cause de la pub faite à Porshe
Un complot du centre
Parce que ca ne peut pas être la droite ou la gauche, c'est trop évident !
Un complot extra terrestre
Sans doute l'affaire Roswell n'a pas encore révélé tous ses secrets et Roswell était juif, c'est bien connu
C'est Martine Aubry
Ca se voit à sa tête, elle est capable de tout cette femme pour pouvoir devenir présidente de la république. D'ailleurs elle pense à ça tous les matins, en se rasant.
Al Qaida
Ils auraient versé une triple dose de viagra dans son café au lait, lorsqu'il a pris son petit déjeuner à l'hotel

par CHARLES 

LUNDI

MAI
2011
RES.TXT
 
NEW YORK (Reuters) - Le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, a été inculpé dimanche d'agression sexuelle, de tentative de viol et de séquestration par le parquet de New York après les accusations d'une employée d'un grand hôtel de la ville.
L'ancien ministre de l'Economie âgé de 62 ans, qui figure au nombre des prétendants à l'investiture du Parti socialiste pour l'élection présidentielle en France en 2012, a été interpellé à l'aéroport JFK et placé en garde à vue. Il devrait être présenté à un juge dans la journée.
Favori des sondages, il n'a pas encore fait acte de candidature à la primaire qui se déroulera en octobre. Le dépôt des candidatures est prévu entre le 28 juin et le 9 juillet.
Une plainte à son encontre a été déposée samedi par une femme de chambre de 32 ans travaillant à l'hôtel Sofitel situé dans la 44e Rue Ouest, au coeur de Manhattan, a annoncé Paul Browne, porte-parole de la police de New York.
Interrogé par courrier électronique, Benjamin Brafman, l'avocat chargé de le représenter, a annoncé à Reuters qu'il plaiderait non-coupable.
DÉBARQUÉ DE L'AVION
Selon le récit des faits fourni par le porte-parole de la police, Dominique Staruss-Kahn serait sorti nu de la salle de bains de sa chambre d'hôtel, il aurait rejoint la femme de ménage dans la salle de séjour où elle se trouvait et l'aurait forcée à gagner la chambre où il aurait tenté de la violer.
La jeune femme a raconté s'être débattue, mais Dominique Strauss-Kahn l'aurait alors entraînée vers la salle de bains et aurait tenté de l'agresser sexuellement. Il aurait également tenté d'empêcher sa fuite en fermant la porte de la chambre à clé.
La femme de chambre est parvenue à se dégager et à donner l'alerte provoquant ce qui ressemble à un départ précipité de Dominique Strauss-Kahn.
"La police de New York s'est rendu compte qu'il (Strauss-Kahn) avait fui, il avait oublié son téléphone portable", a dit Paul Browne.
"Nous avons appris qu'il se trouvait à bord d'un avion d'Air France. Ils ont retardé le départ de l'avion, il a été débarqué et placé en détention pour interrogatoire", a-t-il ajouté.
Selon la législation de l'Etat de New York, une fellation non consentie est considérée comme un acte sexuel criminel.
Le responsable a précisé que le directeur général du FMI ne bénéficiait de l'immunité diplomatique.
La femme de chambre a été conduite par le service des urgences médicales à l'hôpital Roosevelt où elle a été soignée pour des blessures superficielles, a encore précisé Browne.
Citant un porte-parole de Port Authority, l'organisation gouvernementale gérant les infrastructures de transports de New York et du New Jersey, le New York Times précise que Dominique Strauss-Kahn a été appréhendé par des employés des autorités portuaires de la ville quelques minutes avant le décollage d'un vol d'Air France à destination de Paris.
TRAIN DE VIE
Le journal précise que l'interpellation a eu lieu à 16h45, heure locale : des employés en civil des autorités portuaires de New York et du New Jersey sont montés à bord du vol AF 23 d'Air France qui se trouvait sur le tarmac de l'aéroport et ont interpellé Dominique Strauss-Kahn.
Le patron du FMI était en route pour l'Europe, où il devait rencontrer dimanche la chancelière Angela Merkel.
Un avocat français de Dominique Strauss-Kahn, joint à Paris par Reuters, a invité à la prudence.
"Il faut attendre que les choses soient décantées et voir si c'est réel ou une provocation", a déclaré Me Léon-Lef Forster.
L'ancien ministre de l'Economie, nommé le 1er novembre 2007 directeur général du FMI, s'était retrouvé en 2008 au centre d'une controverse, accusé d'avoir eu une liaison avec l'une de ses subordonnées, Piroska Nagy, cadre d'origine hongroise employée au département Afrique du FMI.
Une enquête interne avait conclu à l'absence d'"abus hiérarchique", mais DSK avait présenté des excuses en reconnaissant "une erreur de jugement".
Cette affaire intervient alors que plusieurs médias français ont publié ces derniers jours des informations sur le "train de vie" du patron du FMI après la diffusion d'une photo prise à Paris, lors d'un récent séjour destiné à préparer sa candidature, le montrant en train de prendre place dans une voiture de luxe, une Porsche Panamera.
Source: reuters.fr

par CHARLES  3

SAMEDI

MAI
2011
RES.TXT
 
Après les "Gérard de la télévision" et les "Gérard du cinéma, bienvenue aux "Gérard de la politique". Ces prix destinés à récompenser "le pire de la politique" ont été décernés mardi soir sur Paris Première dans la même veine potache.
Le gouvernement a été particulièrement gratifié mardi soir dans cette première édition du "pire des politiques".
Nicolas Sarkozy remporte le "Gérard de la petite phrase qui les suivra jusqu'à la tombe" avec son célèbre "Casse toi pauv' con". Il était opposé dans cette catégorie à Jacques Chirac, Ségolène Royal, Rachida Dati et Valéry Giscard d'Estaing (pour son "Au revoir!").
Eric Besson obtient le "Gérard de la personnalité politique géographiquement contrariée", et Dominique de Villepin celui auquel "la Vierge Marie est apparue" pour l'appeler à se présenter en 2012, mais qui malgré son ardeur au combat "va se manger un vieux 0,4% dans la face".
Frédéric Lefebvre obtient deux Gérard: celui du "simplet dont on frémit à la pensée qu'il ait des responsabilités" (ex-aequo avec le président des jeunes UMP, Benjamin Lancar) et le "Gérard du ministre qui lèche le plus les bottes de son président" (pour sa phrase: "Nicolas Sarkozy a un tort, c'est qu'il a raison trop tôt").
Si les membres du gouvernement ou ceux qui y sont passés en prennent particulièrement pour leur grade, la gauche n'est pas totalement épargnée.
Jack Lang remporte ainsi le "Gérard du vieux machin fabriqué sous Mitterrand qui n'a plus aucune chance de rien mais qui s'accroche quand même, au lieu d'aller pêcher la crevette avec Jospin sur l'Ile de Ré".
Cécile Duflot, elle, doit son "Gérard de l'idée de programme griffonnée sur un coin de nappe en papier avec cinq pastis, un cassoulet, une bouteille de Côtes du Rhône et deux calvas derrière la cravate, et allez zou!" à cette phrase: "On aura tous une allocation à la naissance, le revenu universel".
Ou encore "Le Gérard da la minorité visible qui le sera pas restée longtemps, visible", attribué à Ali Soumaré.
Les Gérard de la politique sont attribués par un jury rassemblant notamment des journalistes (Philippe Tesson, Bruno Roger-Petit, Eric Naulleau, Eric Brunet, Philippe Bouvard, Guy Birenbaum, Karl Zero), ainsi que le médecin urgentiste Patrick Pelloux et le dessinateur Olivier Ranson.
Source: lexpress.fr

par CHARLES  2

MERCREDI

MAI
2011
RES.TXT
 
Evoqué par Nicolas Sarkozy alors qu'il était candidat à la présidentielle, le Grenelle de l'environnement était officiellement lancé par Jean-Louis Borloo et sa secrétaire d'Etat Nathalie Kosciusco-Morizet le 6 juillet 2007. Jusqu'à fin septembre, 240 personnes, des représentants de l'Etat et des collectivités locales, des membres d'ONG, du patronat et des syndicats, se sont réunies au sein de 6 groupes de travail. Le résultat : plusieurs centaines de propositions environnementales et une quasi-unanimité des parties prenantes. Un succès vite effacé par les débats sur les OGM, l'éolien, la taxe carbone et enfin le nucléaire en 2011. La loi Grenelle 2, votée à l'été 2010 et censée mettre en application des décisions du Grenelle, a été accouchée dans la douleur et est souvent pointée du doigt comme un échec.
par CHARLES  3

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VENDREDI

MAI
2011
RES.TXT
 
Le 6 mai 2007, l'épilogue de plusieurs mois (voire plusieurs années) de campagne a lieu au Fouquet's. C'est dans ce restaurant très huppé de la capitale que Nicolas Sarkozy a décidé de fêter sa victoire, en privé, avant de remercier ses électeurs place de la Concorde. Le ton est donné et la polémique ne tarde pas à surgir : dès le 7 mai, Nicolas Sarkozy part en famille se ressourcer avant de prendre ses fonctions. L'industriel et ami Vincent Bolloré lui offre son yacht de luxe, le Paloma, pour quelques jours. La presse, obnubilée par le faste de ces premiers jours, s'inquiète des relations du chef de l'Etat avec les patrons et des éventuelles contreparties qu'elles impliquent. L'adjectif "bling-bling" fera bientôt son entrée dans la langue française.
Source: linternaute.fr

par CHARLES  2

MARDI

MAI
2010
RES.TXT
 
Source: lexpress.fr

Le ministère des Affaires étrangères a réaffirmé mardi que les libérations quasi-simultanées de la Française Clotilde Reiss en Iran et de l'Iranien Ali Vakili Rad en France n'avaient fait l'objet d'"aucune tractation" entre les deux pays.
"La justice est indépendante et il n'y a eu à aucun moment aucun lien, aucun marchandage, aucun échange, aucune tractation de quelque nature que ce soit entre la libération de Clotilde Reiss et la décision prise aujourd'hui par le tribunal français" à propos de Ali Vakili Rad, a affirmé lors d'un point de presse le porte-parole du quai d'Orsay, Bernard Valero.
"Ce monsieur a accompli depuis bientôt un an sa peine incompressible de 18 ans et l'échéance d'aujourd'hui pour la décision du tribunal d'application des peines était connue depuis février. Il n'y a pas de suprise", a-t-il ajouté, répondant à une question sur la coïncidence entre les deux libérations.
Au cours du week-end, le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, avait déjà dit qu'il n'y avait aucun lien entre les deux dossiers.
L'Iranien Ali Vakili Rad, assassin en 1991 en France de l'ex-Premier ministre Chapour Bakhtiar, a quitté mardi la prison où il était incarcéré près de Paris. Il a obtenu sa libération en vue de l'expulsion dans son pays, deux jours après le retour en France de l'universitaire Clotilde Reiss.
La jeune Française a été emprisonnée et retenue en Iran pendant dix mois sous l'accusation d'espionnage au profit de la France.
par CHARLES 

MARDI

MAI
2010
RES.TXT
 
Source: lexpress.fr

L'offre d'échange d'uranium iranien en Turquie est un "pas positif", a estimé mardi le président Nicolas Sarkozy, tout en soulignant qu'elle doit s'accompagner logiquement d'un arrêt par l'Iran de l'enrichissement à 20%.
"Le président de la République (Nicolas Sarkozy) a estimé que le transfert de 1.2OO kg d'uranium faiblement enrichi hors d'Iran constitue un pas positif", selon un communiqué de la présidence française.
"Il doit s'accompagner logiquement d'un arrêt de l'enrichissement à 20%" par l'Iran de son combustible nucléaire", ajoute le texte.
La proposition de l'Iran, cautionnée par la Turquie et le Brésil, prévoit l'échange en Turquie de 1.200 kilos d'uranium faiblement enrichi (3,5%) iranien contre 120 kilos de combustible enrichi à 20% fourni par les grandes puissances et destiné au réacteur de recherche nucléaire de Téhéran.
Le groupe de Vienne avait proposé en octobre à l'Iran d'envoyer 1.200 kg d'uranium faiblement enrichi en Russie, où il aurait été porté à 20% avant d'être transformé par la France en combustible pour le réacteur de Téhéran.
L'Iran avait rejeté cette offre invoquant un manque de garanties, et commencé en février à produire de l'uranium enrichi à 20% au grand dam des Occidentaux qui craignent que la république islamique ne cherche à se doter de l'arme nucléaire.
Le président français "a exprimé sa reconnaissance et le plein soutien de la France au président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour les efforts qu'il a accomplis", a ajouté l'Elysée.
"Il lui a dit que la France attend désormais la transmission de la lettre iranienne à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA)".
"La France l'examinera avec le groupe des Six (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU plus l'Allemagne) et est prête à en discuter sans a priori dans toutes ses implications pour le dossier nucléaire iranien dans son ensemble", a souligné l'Elysée.
Le président Sarkozy a par ailleurs rappelé que la question du nucléaire iranien "va bien au-delà de la question du réacteur de recherche de Téhéran".
par CHARLES 

LUNDI

AVRIL
2010
RES.TXT
 
Source: afp/7sur7.be

La contestation d'un simple PV pour conduite sous niqab à Nantes a viré samedi à la controverse politique, la droite saluant la fermeté de Brice Hortefeux remettant en cause la nationalité française d'un mari polygame alors que la gauche regrettait une "opération politicienne".
Quelques heures après une conférence de presse vendredi de la jeune femme verbalisée, M. Hortefeux demandait une étude sur une éventuelle déchéance de la nationalité française pour son mari qui "appartiendrait à la mouvance radicale du Tabligh et vivrait en situation de polygamie, avec quatre femmes dont il aurait eu douze enfants".
Dans sa lettre à son collègue Eric Besson, le ministre de l'Intérieur dénonçait également une fraude aux prestations sociales, soutenant que les quatre femmes, portant le voile intégral, "bénéficieraient de l'allocation de parent isolé". "Si ces faits sont avérés, ils sont insupportables et la justice doit être saisie", a affirmé M. Besson dans un entretien au Parisien/Aujourd'hui en France dimanche. "Si une condamnation intervient, des sanctions pénales seront prononcées et j'étudierai alors avec la Garde des sceaux l'éventuelle déchéance de nationalité de cette personne", explique le ministre de l'Immigration.
Alors que le débat sur l'interdiction du voile intégral proposé par le gouvernement bat son plein, la gauche a dénoncé l'irruption de ce cas d'espèce dans le débat politique. "La situation de cet homme est connue depuis un bon moment par les services de l'Etat, la Caisse d'allocation familiales. Pourquoi rien n'a été fait ? Pourquoi feint-on aujourd'hui de découvrir cette situation?", s'est interrogé Jean-Marc Ayrault, député-maire de Nantes et chef de file des députés PS, qui regrette l'inaction des services de l'Etat.
"Si la polygamie est avérée, une loi existe dans ce pays, il faut que la justice passe", s'est exclamée Marie-George Buffet, secrétaire nationale du PCF, dénonçant une "opération politicienne". Pour elle, en la circonstance M. Hortefeux et la ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie, "n'ont qu'à faire appliquer la loi, point final".
De son côté, le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, a salué "la démarche du ministre de l'Intérieur" qui "exprime la nécessaire fermeté dont notre société doit faire preuve à l'encontre de ceux qui méprisent nos règles, détournent nos procédures et profitent de manière inqualifiable de l'hospitalité française".
Le secrétaire général de l'UMP Xavier Bertrand a également estimé que "ce qu'a dit Brice Hortefeux est frappé au coin du bon sens et rappelle qu'en France, il y a des droits et des devoirs". La députée UMP Chantal Brunel, auteur de "Pour en finir avec les violences faites aux femmes" (éditions du Cherche Midi), a demandé "un état des lieux département par département" des familles polygames afin de "permettre une analyse des prestations versées et éviter d'éventuels abus".
Anne, un prénom d'emprunt, 31 ans, contestait le fait d'avoir été verbalisée au volant revêtue d'un niqab pour "circulation dans des conditions non aisées", le fonctionnaire de police ayant estimé que son champ de vision était réduit. Prenant en compte la nouvelle dimension de l'affaire, l'avocat de la jeune femme, Me Jean-Michel Pollono, s'est refusé à entrer dans le débat politique. "La jeune femme est venue me voir pour une contravention, pour le reste je me refuse à défendre", a-t-il souligné. (afp)
par CHARLES  2

LUNDI

AVRIL
2010
RES.TXT
 
Source: lexpress.fr

Charles Pasqua, jugé à partir de lundi devant la Cour de justice de la République (CJR), a vu se multiplier ses démêlés judiciaires au cours de la dernière décennie, même si plusieurs dossiers ont débouché sur une relaxe ou un non-lieu.
+ Les affaires pour lesquelles M. Pasqua a été condamné:
- Financement de la campagne européenne en 1999: l'ancien ministre a été condamné en mars 2008 à 18 mois d'emprisonnement avec sursis pour le financement illégal de sa campagne des européennes de 1999, peine confirmée en appel en septembre 2009.
Il avait bénéficié de 7,5 millions de francs (1,143 M EUR) pour sa campagne, issus de la vente du casino d'Annemasse (Haute-Savoie) dont il avait autorisé, en tant que ministre, l'exploitation en mars 1994.
Le rejet de son pourvoi en cassation, le 8 avril, fait de cette peine la première condamnation définitive au casier de l'élu.
- Angolagate: M. Pasqua a été condamné en octobre 2009 pour trafic d'influence à trois ans de prison, dont un an ferme et une amende de 100.000 euros. Il a fait appel.
L'ancien député européen est accusé d'avoir touché 450.000 dollars de la part de Pierre Falcone et Arcadi Gaydamak qui auraient escompté en échange un "lobbying" au Parlement de Strasbourg en faveur des intérêts angolais.
L'association France-Afrique Orient (FAO), dont M. Pasqua était vice-président, aurait par ailleurs touché 1,5 million de francs (228.700 euros) pour financer ses activités politiques.
+ Les affaires pour lesquelles il a été relaxé ou a bénéficié d'un non-lieu:
- Iskandar Safa: L'ancien ministre avait été mis en examen en 2005 pour des largesses présumées concédées à ses proches par l'homme d'affaires libanais Iskandar Safa. L'affaire s'est finalement conclue par un non-lieu général en octobre 2009.
- Affaire Elf: Mis en examen en 2001, M. Pasqua avait finalement bénéficié d'un non-lieu.
+ Les affaires pour lesquelles il est poursuivi:
- "Pétrole contre nourriture" en Irak: M. Pasqua est mis en examen depuis avril 2006 pour trafic d'influence aggravé et corruption d'agent public étranger. Le parquet de Paris a requis un non-lieu le concernant.
- Fondation Hamon: M. Pasqua a été mis en examen en mai 2006 pour prise illégale d'intérêt comme ancien président du conseil général des Hauts-de-Seine, dans une affaire de malversations liée à la fondation d'art contemporain Hamon.
par CHARLES  5

MERCREDI

AVRIL
2010
RES.TXT
 
Stéphane Guillon a consacré sa chronique de ce mardi matin sur France Inter au crash d'avion du président polonais, Lech Kaczynski. A une différence près, la victime était Nicolas Sarkozy et il s'agissait d'un rêve.
"Cette nuit, j'ai rêvé que l'avion de Nicolas Sarkozy s'était crashé", commence le journaliste français bien connu pour ses coups de gueule et ses propos bien tranchés. "C'était un rêve très bizarre".
Et le journaliste de donner les détails les plus surprenants de son fameux rêve. "Le président Sarkozy s'était craché en allant à Bruxelles, et le lendemain, une partie du gouvernement, enfin, ce qu'il restait, attendait sa dépouille sur le tarmac de l'aéroport de Villacoublay".
Sans doute pour éviter toute réprimande pour lancer publiquement de tels propos, Stéphane Guillon précise immédiatement qu'il ne le souhaite pas ça que du contraire. "C'est fou comme le fait de chambrer quelqu'un fait en sorte qu'on s'y attache". De son côté Nicolas Sarkozy doit sans doute être en train de développer une légère peur de l'avion.
Source: 7sur7.be/CB

par CHARLES 

              
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