SAMEDI
SEPTEMBRE 2011 |
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À travers l’étude de l’histoire et des civilisations, on retrouve de nombreuses traces du tatouage comme punition, comme un moyen de marquage social. Le tatouage forcé et punitif vise la plupart du temps à identifier et à exclure l’individu de la société en le désignant irrémédiablement à ses congénères.
Pendant la seconde guerre mondiale, les nazis avaient mis en place un système de tatouage pour les juifs et autres détenus du camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz (Les tsiganes étaient par exemple tatoués de la lettre « Z », pour « Zigeuner », les Aryens de la lettre « A »). Dès l’entrée des prisonniers dans les camps, les SS leur imprimaient un numéro de matricule tatoué à l’intérieur du poignet qui devenait leur seule identité, comme du bétail, dans un processus de déshumanisation.
Ceux qui n’étaient pas marqués par ce tatouage à leur arrivée étaient condamnés à une exécution immédiate. Ce marquage était vécu comme une humiliation par les déportés. Néanmoins, nombreux sont les survivants des camps de concentration qui ont conservé cette marque comme une preuve de leur survie, comme un témoignage de cette horreur, en honneur aux disparus. D’autres ont choisi d’enlever la marque pour effacer l’infamie, la honte et l’avilissement subie pendant cette période. Le mot ka-tzetnik désigne le nom de ce tatouage de la honte et signifie en Yiddish les déportés des camps.
A la libération, on a assisté à une véritable vague d’épuration, qui a touché près de 10.000 personnes, et plus particulièrement de nombreuses de femmes qui ont été tondues, la tête rasée et une croix gammée peinte au goudron sur le front pour avoir eu des relations sexuelles avec des allemands (la « collaboration horizontale ») ou pour avoir fait preuve de collaboration économique avec l’ennemi, cette preuve ce limitant bien souvent à des dénonciations. Parfois on allait jusqu’à les scarifier ou à leur tatouer une croix gammée sur le crâne, ou même jusqu’à des lynchages publiques purs et simples.
Source: tattoo-tatouages.com |
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La mauvaise odeur des chaussettes sales viendra peut-être à bout un jour du paludisme, une maladie transmise par des moustiques qui tue chaque année quelque 800.000 personnes dans le monde, espère une équipe de chercheurs basée en Afrique.
Cette équipe dirigée par le Dr Fredros Okumu de l'Institut de la santé Ifakara, en Tanzanie, a découvert que la senteur des pieds était le meilleur moyen d'attirer les insectes piqueurs dans un piège mortel.
Fort du soutien de la fondation Bill et Melinda Gates, l'équipe a donc mis au point deux prototypes de pièges odorants qui attirent et tuent les moustiques.
"Ces pièges attirent quatre fois plus de moustiques qu'un humain", a dit le Dr Okumu à l'AFP, joint par téléphone en Tanzanie, où les dispositifs ont été testés.
Les prototypes, qui ont la forme d'une boîte, renferment des chaussettes sales ou des objets synthétiques qui reproduisent l'odeur typique et désagréable des pieds qui transpirent.
"Lorsque les moustiques pénètrent dans le piège, ils sentent quelque chose qu'ils croient être un humain, ils tentent de le piquer et plutôt que de sucer du sang, ils se font tuer" par un insecticide ou un agent biologique, ajoute le le Dr Okumu.
Outre le paludisme, les moustiques sont aussi des vecteurs de la dengue, une infection virale qui touche quelque 50 millions de personnes chaque année, de la fièvre jaune, de la filariose et du virus du Nil occidental.
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