VENDREDI
AOUT 2018 |
| ARCHITECTURE&DESIGN
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| par MANTEAU | | | 21 | |
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LUNDI
JUILLET 2018 |
| ARCHITECTURE&DESIGN
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| par MANTEAU | | | 16 | |
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MARDI
JUILLET 2018 |
| ARCHITECTURE&DESIGN
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La demeure la plus mégalomane du monde cherche acquéreur. Forcément située sous des cieux plus cléments qu'en Belgique, la "maison" est adossée aux collines de Los Angeles à Bel Air, quartier grouillant de stars comme Jennifer Aniston et Beyoncé. Mais même ces dernières ne pourront s'offrir les lieux dont les finitions viennent d'être terminées. Le résultat donne le vertige et presque la nausée.
Jennifer Aniston est dépitée. Préoccupation de riches direz-vous, lorsque l'on se plaint d'avoir pour voisins directs les futurs propriétaires de la maison la plus chère de la planète. Mais un tel chantier, quand on sait que l'habitation rutilante fait plus de 10.000 mètres carrés, n'a pas dû être une partie de plaisir pour le richissime voisinage composé d'acteurs, chanteurs, producteurs et hommes d'affaires d'Hollywood et du monde entier.
Une maison, un hôtel, une mini-ville?
Ceux-ci, après avoir "subi" les trois ans de travaux, ne sont même pas en lice pour acquérir ce bien d'exception évalué à quelque 500 millions de dollars soit 425 millions d'euros. Comment arriver à un tel montant? Il suffit de construire, au beau milieu de l'un des quartiers résidentiels les plus prisés au monde et sur un terrain avec une vue imprenable, une bâtisse sur cinq niveaux comprenant sa propre chute d'eau, cinq piscines, une discothèque et un casino, vingt chambres, trente salles de bain, un garage pouvant accueillir trente voitures, une salle de cinéma privé, un spa, une piste d'hélicoptère, des bars, un nombre incalculable d'écrans plats, un cinéma en plein air et une foule de bureaux et lobbies. Le tout réalisé avec des matériaux de luxe, évidemment, pour satisfaire LE client d'exception qui pourra se permettre cette folie.
Un client potentiel qui a tout vu, tout acheté, tout connu
Car le bien n'a pas été réalisé sur commande et doit encore séduire un milliardaire dépensier. Pour Nile Niami, producteur d'Hollywood qui est aussi à l'origine de ce projet fou, le jeu en valait la chandelle: il ne doute pas un instant que sa réalisation sera bel et bien vendue. "Pour cette maison, nous avons un client spécifique en tête. Quelqu'un qui possède déjà un yacht d'une valeur de 100 millions de dollars et des maisons à travers le monde, notamment à Londres et Dubaï. Quelqu'un qui est en droit de dire que oui, la maison la plus belle et la plus chère au monde se trouve ici à Los Angeles". Quelqu'un qui visiblement cherche à s'enfermer chez lui sans plus devoir en sortir.
Aniston: "Le maison bafoue toutes les lois urbanistiques"
Si le client pressenti s'adjuge la maison en question, il ne recevra probablement pas de cadeau de bienvenue de Jennifer Aniston qui n'a plus eu la liberté de jouïr de son propre "modeste" coin de paradis depuis le début de la construction. Excédée et sans doute soucieuse de devoir ultérieurement subir moult nuisances et allées et venues dans ce qui ressemble à un hôtel, l'actrice serait même allée se plaindre chez l'un des entrepreneurs qu'une bâtisse de 10.000 mètres carrés ne peut plus être considérée comme une maison et que le chantier bafouait toutes les lois en vigueur. Mais face à projet d'une telle envergure et avec un tel enjeu financier, même une actrice mondialement connue ne fait pas le poids. La preuve, le domaine a bel et bien été terminé et a été inauguré avec un clip faisant office de visite de guidée. Un luxe aussi dégoulinant et les innombrables détails pensés pour convaincre la clientèle la plus exigeante et blasée au monde donnent le tournis. La question est peut-être: comment se sentir chez soi dans un tel endroit?
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| par MANTEAU | | | 29 | |
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SAMEDI
JUIN 2018 |
| ARCHITECTURE&DESIGN
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| par MANTEAU | | | 26 | |
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MERCREDI
AVRIL 2018 |
| ARCHITECTURE&DESIGN
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200 m², trois chambres, un garage et des panneaux solaires: une maison aux allures futuristes verra bientôt le jour au beau milieu du désert de Joshua Tree (Californie).
Le désert de Joshua Tree, situé à moins de trois heures de Los Angeles en voiture, est traditionnellement réputé pour ses paysages paisibles et grandioses.
L'architecte James Whitaker s'est posé la question suivante: est-il possible de vivre au beau milieu de ce désert où la température dépasse allégrement les 40 degrés en été? La réponse est oui. Selon CNN, cette maison futuriste a été commandée par Chris Hanley, un célèbre producteur de films à Hollywood ("American Psycho").
Autre particularité de cette maison atypique: elle sera fabriquée à partir de conteneurs d'expédition réutilisés: 200 m² habitables avec notamment trois chambres et des panneaux solaires.
"Chaque conteneur est orienté pour maximiser les vues sur le paysage, ou pour assurer la confidentialité, en fonction de son utilisation individuelle", glisse James Whitaker au magazine Unrated.
Si sa forme et ses couleurs contrastent avec le paysage, le résultat s'annonce prometteur. Les travaux commenceront en 2018.
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| par MANTEAU | | | 22 | |
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DIMANCHE
FEVRIER 2018 |
| ARCHITECTURE&DESIGN
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Un quintuplex situé au sommet du célèbre Woolworth Building de New York a été mis en vente pour 110 millions de dollars, prix qui en ferait, en cas d'achat, l'appartement le plus cher de l'histoire de la ville.
Cinq niveaux, 900 mètres carrés environ, une terrasse à 220 mètres de haut, un ascenseur particulier et jusqu'à sept mètres de hauteur sous plafond, voilà quelques-uns des attributs de cet appartement hors norme, créé par le promoteur immobilier Alchemy Properties.
La rénovation et l'aménagement de ce bâtiment historique, qui a porté sur 33 appartements en plus du quintuplex, a été réalisée par l'architecte et décorateur français Thierry Despont, qui a notamment à son actif la rénovation de la Statue de la Liberté.
Chef d'œuvre mêlant le style art déco et néo-gothique, reconnaissable à sa toiture en cuivre tournée vert-de-gris, le Woolworth Building a été achevé en 1913 et était alors l'immeuble le plus élevé au monde, avec ses 241 mètres.
Il l'est resté durant 17 ans, avant d'être détrôné par le Bank of Manhattan Trust Building (282 mètres), aujourd'hui propriété de l'empire immobilier de Donald Trump.
Son nom lui a été donné par le magnat des grands magasins Frank W. Woolworth, qui en a fait le siège de sa société, à l'extrême sud de Manhattan, non loin du World Trade Center. Le groupe Woolworth (devenu Venator) l'a finalement vendu en 1998 alors qu'il se battait pour sa survie, avant de disparaître.
Réalisée il y a moins de 20 ans, la transaction s'était faite pour 155 millions de dollars, un montant proche du prix du quintuplex aujourd'hui mis en vente.
En cas de vente, l'appartement deviendrait le plus cher de l'histoire de New York, devant un duplex de l'immeuble One57, situé sur la 57e rue à Manhattan, acheté pour 100,5 millions de dollars, selon plusieurs médias américains.
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| par MANTEAU | | | 25 | |
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MARDI
JANVIER 2018 |
| ARCHITECTURE&DESIGN
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19 juin 1805 à Paris (France) - 13 janvier 1874 à Paris
Victor Baltard, architecte moderniste adepte des structures métalliques, demeure célèbre pour une réalisation aujourd'hui disparue. Il livre en 1851 le premier des douze pavillons destinés à héberger le marché de gros de Paris, à l'emplacement des anciennes halles, au coeur de la capitale. Las, le public s'indigne de cette construction trop lourde à son goût. Louis-Napoléon Bonaparte, passé du statut de président à celui d'empereur, partage l'avis du public.
Deux ans plus tard, il ordonne la démolition de la bâtisse et insuffle sa propre idée au préfet de Paris Georges Eugène Haussmann. Il esquisse lui-même la silhouette des futures halles, en charpente de fer et vitres, disant : « Ce sont de vastes parapluies qu'il me faut, rien de plus ». Haussmann se tourne vers Baltard, qui a été son condisciple au lycée Henri IV, et l'encourage à prendre sa revanche. C'est ainsi que l'architecte va proposer de nouvelles halles dans le goût de l'empereur.
Les halles Baltard, Paris (estampe, musée d'Orsay)
Ces halles d'avant-garde vont nourrir pendant un siècle Paris et son folklore. Émile Zola en fera en 1873 le héros de son roman Le ventre de Paris. Le marché de gros ayant déménagé en 1972 à Rungis, au sud de la région parisienne, elles ont aujourd'hui laissé place à un centre commercial comme il en existe partout. Deux des douze pavillons de Baltard ont survécu, l'un à Nogent-sur-Marne, près de Paris, l'autre à Yokohama (Japon).
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| par MANTEAU | | | 18 | |
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