
MERCREDI
  DECEMBRE 2009 |
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Rachida Dati a réfuté mardi toute frustration à l'égard de son statut de députée européenne, après avoir été piégée par une caméra de télévision, et a jugé "indignes" sa mise en cause par son collègue écologiste Daniel Cohn-Bendit.
"Je suis très surprise par l'ampleur que ça a, c'est très microcosmique" mais "on ne m'a jamais rien épargné, cela je le savais", a-t-elle déclaré à Strasbourg où elle participait à une session du Parlement européen.
A l'origine de la polémique: un reportage diffusé dimanche soir sur M6 et remontant à septembre. Oubliant les micros, Mme Dati y confie sa lassitude par téléphone à une amie. "Je suis dans l'hémicycle du parlement de Strasbourg. Je n'en peux plus, je n'en peux plus! Je pense qu'il va y avoir un drame avant que je finisse mon mandat", explique-t-elle.
Vie privée
"Je suis obligée de rester là, de faire la maligne, parce qu'il y a un peu de presse et, d'autre part, il y a l'élection de (José Manuel) Barroso" à la présidence de la Commission européenne, poursuit Mme Dati. Mardi, elle a expliqué que ses propos n'étaient en rien liés à son activité d'élue européenne mais se rapportaient à sa vie privée.
"Il s'agissait d'une conversation avec une amie, donc totalement privée qui ne mettait en cause ni le Parlement ni l'activité européenne. A aucun moment je dis: j'en ai marre du Parlement ou le Parlement européen ne me plaît pas", a-t-elle affirmé.
Comportement scandaleux
"Moi je découvrais le Parlement européen, il fallait que j'organise ma vie familiale mais également ma vie professionnelle", a-t-elle ajouté, indiquant avoir fait référence alors à un problème d'"organisation". "C'était une conversation avec ma meilleure amie, on a le droit d'avoir quelques conversations privées; ce que je regrette c'est la retranscription (par M6) qui est connotée", a ajouté l'ancienne ministre de la Justice.
Elle a dénoncé à ce sujet "le comportement absolument scandaleux" et "indigne" de Daniel Cohn-Bendit, le co-président des Verts au Parlement européen: Mme Dati "en a assez (du Parlement européen), c'était prévisible", a déclaré mardi le député qui y voit l'"échec du sarkozysme". "C'est l'échec du on prend quelqu'un, on l'impose quelque part", a-t-il ajouté.
Lamentable
Par ailleurs, Rachida Dati a eu l'occasion de s'expliquer sur l'antenne d'Eurpe 1, ce mardi midi: "Je trouve un peu lamentable qu'on ait retranscrit une conversation privée avec une amie".
Elle ajoute: "La conversation a été retranscrite de manière très courte, déconnectée d'ailleurs des propos et des réponses de mon amie sur le sujet. Donc je peux regretter les propos tels qu'ils ont été transcrits. C'était un peu le contrat moral. Je trouve donc malheureux ce buzz et cette polémique, encore, qui est faite sur le net."
Rachida Dati conclut: "Je trouve qu'on n'aurait pas fait ça à un homme. C'est aussi une organisation pour une femme d'avoir son activité familiale et son activité professionnelle". (afp)
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MERCREDI
  DECEMBRE 2009 |
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L'UFC avait déjà montré du doigt les marges de la grande distribution au début de l'année. Les mauvaises habitudes persistent. Malgré un effondrement des prix agricoles de 25%, les prix de produits alimentaires peu transformés comme le lait, la côte de porc ou le filet de poulet ont continué à grimper.
Les bénévoles des 102 associations locales de l’UFC-Que Choisir ont relevé dans 1 250 magasins les prix en rayon de trois produits peu transformés, dont la matière première agricole constitue une part prépondérante, et les a comparés aux prix agricoles qui les composent :
* la volaille passe de 2,11 euros le kilo à la production à 11,87 en rayon,
* le porc passe de 1,34 euros le kilo chez l'éleveur à 6,54 dans l'hypermarché,
* les prix agricoles du lait sont de 0,29 euro le litre, contre 0,75 en rayon.
S’agissant du lait, entre septembre 2007 et septembre 2009, le prix payé à l’éleveur a baissé de 7%, mais pour le consommateur, les relevés démontrent que le prix de la brique de lait Candia a augmenté de 5 %. Pire, la brique de lait à marque distributeur a, elle, augmenté de 11%2. Le lien entre prix agricole et prix en rayon n’existerait donc qu’à la hausse, jamais à la baisse.
Source: guidedesdemarches.com
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DIMANCHE
  NOVEMBRE 2009 |
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Une nouvelle fois, l'humoriste Stéphane Guillon crée la polémique suite à une de ses chroniques matinales sur France Inter. Cette fois, c'est le ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale Eric Besson qui n'aurait pas apprécié sa caricature faite dans le billet diffusé mardi matin et qui envisagerait de porter plainte. Ce matin-là, Stéphane Guillon fustigeait le ministre qui, selon lui, voulait s'attaquer aux mariages mixtes en s'attaquant aux « mariages gris ».
« Le mariage gris, qu'est ce que c'est ? C'est quand un vilain sans papier abuse de la naïveté d'une gentille petite Française en la séduisant, puis en l'épousant uniquement pour obtenir des papiers. Et une fois qu'il les a, il la jette comme un Kleenex. Le mariage gris, faut faire gaffe » expliquait l'humoriste.
Puis, Stéphane Guillon s'en est pris personnellement au ministre : « Il paraitrait qu'Eric Besson serait avec une jeune tunisienne de 22 ans (...) Je dis à Eric Besson, en toute amitié, qu'il faut qu'il fasse gaffe aux mariages gris. Tant qu'il n'est pas marié, ça va; mais s'il franchit le pas, il y aura une enquête de vie privée. Avec plus de 30 ans d'écart, c'est obligatoire. Quand ça ne peut plus être ni pour ton physique, ni pour ta vigueur, ils contrôlent ! ».
Selon Le Journal Du Dimanche, Eric Besson envisagerait de porter plainte contre l'humoriste et se serait entretenu avec Philippe Val, le directeur de France Inter, au sujet de cette chronique.
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 MERCREDI
  NOVEMBRE 2009 |
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MARDI
  NOVEMBRE 2009 |
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Sur sa page Facebook, Nicolas Sarkozy raconte ainsi son 9 novembre 1989, et accompagne son témoignage d'une photo: on peut le voir s'attaquer au Mur armé d'une pioche. Vingt ans plus quelques heures plus tard, son récit fait débat. Le président était-il oui ou non présent à Berlin ce fameux 9 novembre?
La contestation
Si la question se pose aujourd'hui, c'est parce qu'Alain Auffray, journaliste de Libération et ancien correspondant du quotidien à Berlin, conteste la version du chef de l'Etat. Selon lui, le récit du Président ne tient pas debout et comporte plusieurs imprécisions historiques. Nicolas Sarkozy explique qu'il aurait senti l'événement se profiler depuis Paris le matin du 9 novembre et qu'il aurait alors décidé de se rendre à Berlin, avec Alain Juppé notamment. Selon Alain Auffray, personne à l'époque, à Paris comme à Berlin, n'avait pu prévoir que le soir même le mur allait tomber. De même il est impossible d'avoir joint une «foule enthousiaste» du côté Ouest comme l'affirme le récit du secrétaire général adjoint du RPR de l'époque car, toujours selon le journaliste, aucun rassemblement n'a eu lieu ce soir là.
Selon le journaliste de Libération, Nicolas Sarkozy, ce 9 novembre 89 devait se trouver, comme tous les 9 novembre, à Colombey-les-deux-églises pour commémorer le 19e anniversaire de la disparition du général de Gaulle.
Les confusions d'Alain Juppé
Fait troublant, c'est Alain Juppé qui s'emmêle dans les dates: alors qu'il déclarait la semaine dernière avoir fait le Mur avec Sarkozy, il déclarait ce lundi matin «ne plus savoir exactement», s'il était là le 10 ou le 11.
Aujourd'hui, Olivia Elkaim, chef des informations à VSD, affirme sur Lepost.fr que la version de l'Elysée est tout à fait correcte et que la photo a bien été prise dans la nuit du 9 au 10 novembre. Le journal l'annonçait d'ailleurs en Une de son édition du 28 octobre dernier.
"Au matin du 9 novembre 1989, un coup de fil d'un informateur allemand prévient le cabinet d'Alain Juppé, à l'époque secrétaire général du RPR, que les Allemands de l'Est vont ouvrir le mur. 'On y va et on emmène Nicolas!' s'exclame Juppé"
Un décalage de date?
Pour le Figaro, Nicolas Sarkozy et Alain Juppé se tromperaient d'une semaine. Le journal avait relaté la cérémonie de Colombey-les-deux-églises, en précisant qu'Alain Juppé était présent. Les deux hommes se seraient rendu à Berlin le 16 novembre seulement.
La théorie des deux séjours à Berlin
Alors 9 novembre ou 16 novembre? 20minutes.fr a joint un conseille de Nicolas Sarkozy pour démêler l'agenda du chef de l'Etat. Nicolas Sarkozy se serait en fait rendu deux fois à Berlin. Une première fois en toute discrétion le 9 novembre et une seconde fois plus officiellement le 16 novembre. Une version corroborée par Philippe Martel, chargé à l'époque de l'international au RPR:
«Le matin du 9 novembre - j'ai vérifié dans mon agenda 1989, j'ai l'âme d'un archiviste, j'ai tous mes agendas - j'ai été appelé par un copain de promotion de l'ENA, François Laquièze, qui travaillait au Sénat de Berlin, nom qu'on donnait au conseil municipal (...) Il me dit: "ça bouge énormément à Berlin, j'ai l'impression que le Mur va tomber, on ne sait pas s'ils vont tirer". Mais mon copain était optimiste».
François Fillon, qui se trouvait à Berlin à partir du 7 novembre 1989 pour un colloque sur les relations Est-Ouest, affirme ce soir avoir croisé Nicolas Sarkozy et Alain Juppé près de la porte de Brandebourg.
Le démenti de Jean-Jacques de Peretti
Jean-Jacques de Peretti, l'homme qui est présent sur la photo aux côtés du Président, dit n'avoir été qu'une seule fois à Berlin. Et une dépêche AFP de 1989, exumée par le Monde, fait état d'un voyage à Berlin de Nicolas Sarkozy, Alain Juppé et Jean-Jacques de Peretti le 16 novembre. D'où la résignation de ce dernier:
M. de Peretti, embêté, confirme qu'"il n'a pas été à Berlin deux fois", et que "si l'AFP dit que c'était le 16, c'est que ça doit être vrai". "Je vais revérifier tout ça", assure-t-il
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JEUDI
  NOVEMBRE 2009 |
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SAMEDI
  OCTOBRE 2009 |
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C'est inédit dans l'histoire de la Ve République : Jacques Chirac a été renvoyé hier devant le tribunal correctionnel de Paris pour une affaire d'emplois fictifs lorsqu'il était maire de Paris. Une première s'agissant d'un ancien président de la République ! Dès l'annonce de cette décision par la juge Xavière Simeoni, l'ancien chef de l'État, âgé de 76 ans, en vacances au Maroc, a pris « acte de cette décision en justiciable comme les autres ». Dans un communiqué, il s'est dit « serein et décidé à établir devant le tribunal qu'aucun des 21 emplois pour lesquels il est appelé à comparaître devant la justice « ne constitue un emploi fictif ».
Chirac devra répondre de « détournements de fonds publics » et « d'abus de confiance » pour ces emplois de complaisance présumés payés par le cabinet du maire de Paris, fauteuil qu'il a occupé de 1977 à 1995. La juge affirme dans son ordonnance que Jacques Chirac « est à l'origine des recrutements » de chargés de mission à la Ville de Paris et que ceux-ci « devaient être profitables à son action politique ». En revanche, elle a prononcé un non-lieu du chef de « faux en écriture publique ». Le parquet, qui avait requis un non-lieu général fin septembre dans cette affaire, dispose de cinq jours pour faire appel de la décision du juge d'instruction. Selon son avocat, Jean Veil, en cas de procès, « le président Chirac peut choisir soit d'aller s'expliquer devant le tribunal », soit demander à son défenseur « de porter sa parole le moment venu ».
Protégé pendant 12 ans par sa fonction à la tête de l'État (1995-2007) avant de redevenir un justiciable ordinaire, Jacques Chirac avait été mis en examen le 21 novembre 2007. Il avait alors dit « assumer la totale responsabilité de ces recrutements », arguant de leur utilité, et nié tout détournement. Si l'ancien président a été entendu dans plusieurs affaires judiciaires touchant au financement de son ancien parti, le RPR, (voir ci-dessous) le dossier des chargés de mission est le seul dans lequel il est poursuivi.
Neuf autres personnes sont également renvoyées devant le tribunal. Parmi eux figurent deux de ses anciens directeurs de cabinets, Michel Roussin et Rémy Chardon, ainsi que Jean de Gaulle, ancien député et petit-fils du Général, François Debré, frère de Jean-Louis Debré, et l'ancien secrétaire général de Force ouvrière (FO) Marc Blondel… pour avoir bénéficié d'un chauffeur rémunéré par la mairie de Paris.
Ce retour de bâton judiciaire intervient au moment où Jacques Chirac n'a jamais été aussi populaire puisqu'à la mi-octobre, selon le palmarès politique Ifoppour Paris-Match, il totalisait 76 % d'opinions favorables.
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