
MERCREDI
  MARS 2017 |
| VINTAGE GLAMOUR
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Lois Moran est une actrice, chanteuse et danseuse américaine, née Lois Darlington Dowling le 1er mars 1909 à Pittsburgh (Pennsylvanie), morte le 13 juillet 1990 à Sedona (Arizona).
De 1921 à 1925, installée avec sa mère à Paris, elle y apprend le chant et la danse et se produit au sein du ballet de l'Opéra. Ainsi, sous le pseudonyme de Lois Moran, elle débute au cinéma dans deux films muets français, La Galerie des monstres de Jaque Catelain (avec le réalisateur et Jean Murat), sorti en 1924, puis Feu Mathias Pascal de Marcel L'Herbier (avec Ivan Mosjoukine et Marcelle Pradot), achevé en 1925 et sorti en 1926.
Revenue aux États-Unis et sollicitée par Hollywood, elle y tourne son premier film américain, Le Sublime Sacrifice de Stella Dallas d'Henry King (avec Ronald Colman et Alice Joyce), sorti en 1925. Suivent seize autres films muets américains jusqu'en 1928, dont The Road to Mandalay de Tod Browning (1926, avec Lon Chaney et Owen Moore).
Elle contribue ensuite à seize films parlants américains, sortis à partir de 1929, dont Mammy de Michael Curtiz (1930, avec Al Jolson et Lowell Sherman). Son dernier film1 est le court métrage Ladies Not Allowed de Joseph Santley, sorti en 1932 (après quoi elle se retire du grand écran), avec Victor Moore et Otto Kruger.
Au théâtre, Lois Moran débute à Broadway en 1930-1931, dans la pièce This Is New York de Robert E. Sherwood, avec Robert Barrat. Puis elle retrouve Victor Moore dans deux comédies musicales de George et Ira Gershwin, Of Thee I Sing (1931-1933) et sa suite Let 'Em Eat Cake (en) (1933-1934).
Mariée en 1935, Lois Moran se consacre désormais à sa famille, mais réapparaît néanmoins brièvement à la télévision en 1954-1955, dans deux séries, dont Waterfront (trente-deux épisodes).
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LUNDI
  FEVRIER 2017 |
| VINTAGE GLAMOUR
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André Leducq, né le 27 février 1904 à Saint-Ouen, dans le département de la Seine, et mort le 18 juin 1980 à Marseille, dans les Bouches-du-Rhône, est un coureur cycliste français. Professionnel de 1926 à 1938, il est considéré comme l'un des plus grands coureurs français de l'histoire du cyclisme. Double vainqueur du Tour de France, en 1930 et 1932, il remporte 25 victoires d'étape sur l'épreuve, soit le quatrième plus grand total derrière Eddy Merckx, Bernard Hinault et Mark Cavendish. Il compte en outre une victoire sur Paris-Roubaix en 1928, ainsi qu'un titre de champion du monde sur route amateurs en 1924. Il est également double champion de France sur route chez les amateurs, une fois dans la catégorie des juniors et une fois chez les militaires.
Coureur complet et véloce, il se montre particulièrement redoutable lors des arrivées au sprint. Surnommé « le joyeux Dédé », ou encore « Dédé gueule d'amour et muscles d'acier », il est l'un des sportifs français les plus renommés de l'entre-deux-guerres et jouit d'une grande popularité tout au long de sa carrière. Son succès sur le Tour de France 1930, le premier disputé par équipes nationales, renforce l'admiration que lui voue le public. Élevé au rang de vedette, il fréquente de nombreux artistes, acteurs et chanteurs de son époque.
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SAMEDI
  FEVRIER 2017 |
| VINTAGE GLAMOUR
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Fils de Jean Adolphe Menjou (1858-1917), un hôtelier français originaire d'Arbus, émigré à New York et de Nora Joyce (1869-1953) une irlandaise native de Galway, Adolphe Menjou fut marié successivement aux actrices Katherine Conn Tinsley, Kathryn Carver (en) (1899-1947) de 1928 à 1934 et Verree Teasdale (1903-1987) de 1935 jusqu'à sa mort. Avec sa dernière épouse, il adopta un fils Peter Menjou (1936-2000).
Dans une centaine de films américains, il a interprété le rôle d'un Français.
Son frère Henri Menjou (1891-1956) fut également acteur. Les deux frères, parfaitement bilingues, parlaient aussi bien le français que l'anglais.
En 1947, il témoigna devant la commission des activités anti-américaines, et y manifesta un anti-communisme puissant1, se déclarant expert en « marxisme, socialisme et stalinisme », et invita tous les Américains, hommes, femmes et enfants, à lire trente-cinq livres qu'il considérait comme essentiels, tels Le Capital ou L'esclavage en russie communiste
Adolphe Jean Menjou est né à Pittsburgh (Pennsylvanie) le 18 février 1890 et mort à Beverly Hills (Los Angeles) le 29 octobre 1963 . Il est américain et non français.
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LUNDI
  FEVRIER 2017 |
| VINTAGE GLAMOUR
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Ramón Novarro (Juan Ramón Gil Samaniego) est un acteur, réalisateur, scénariste, producteur de cinéma et compositeur mexicain né le 6 février 1899 à Durango (Mexique), décédé le 30 octobre 1968 à North Hollywood (Californie). Il fut l'un des acteurs les plus connus du cinéma muet, et fut comparé à Rudolph Valentino.
Débuts
Sa famille quitta le Mexique pour Los Angeles à cause de la Révolution mexicaine. Il entre à la MGM comme figurant, notamment dans Jeanne d'arc de Cecil B. DeMille en 1917 ou Les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse avec Rudolph Valentino. Remarqué par Rex Ingram, il est l'interprète de plusieurs grands succès tels Scaramouche ou The Arab.
Il atteint la consécration grâce à la première adaptation du roman Ben-Hur: A Tale of the Christ à l'écran, sous la direction de Fred Niblo, en 1925. Ce chef-d'œuvre d'une beauté plastique et d'une densité dramatique remarquables qui mobilisa le plus gros budget jamais consacré à un film à l'époque, lui apporte la gloire.
Son physique de "latin lover", quelque peu androgyne, ainsi qu'un charme juvénile et naturel, le placent en seconde position derrière Rudolph Valentino dont il n'a pas le côté froid et distant. Il tourne ensuite sous la direction de Ernst Lubitsch un des meilleurs films muets de ce réalisateur : Le Prince étudiant (The Student Prince in Old Heidelberg).
Sa voix passant très bien à l'avènement du parlant, et parce qu'il possède un réel talent de chanteur, il tourne son premier film sonorisé en 1929 : "The Devil May Care" puis en 1930 (Call of the Flesh). Ces films contiennent plusieurs chansons qui furent des succès considérables et qui n'ont rien perdu de leur charme irrésistible : The Shepherd's Serenade, Charming, Lonely ou encore The Night is Young.
En 1931, il incarne le lieutenant Alexis Rosanoff aux côtés de Greta Garbo dans Mata Hari. Il tourne deux films avec le français Jacques Feyder. Au milieu des années 1930, son contrat avec la MGM n'est pas reconduit ; les "latin lovers" passent de mode et Novarro ne parvient pas à se maintenir en haut de l'affiche.
Le succès déclinant, il part vers l'Europe. Son refus de contracter un mariage blanc (lavander marriage) proposé par la MGM pour satisfaire les conventions sociales, alors qu'il vit ouvertement son homosexualité, a sans doute aussi joué dans son retrait de la vie hollywoodienne en 1935.
Il tourne en français pour Marcel L'Herbier en 1940 "La Comédie du bonheur", puis revient aux États-Unis pendant la guerre.
Vers une fin tragique
John Huston le fait tourner toutefois encore dans Les Insurgés en 1949 et Richard Brooks dans Cas de conscience l'année suivante. Son dernier film date de 1960 : La Diablesse en collant rose avec Anthony Quinn.
Les dernières années de Ramon Novarro furent tristes et sa mort tragique. Partagé entre mysticisme et sensualité persistante, privé de sa beauté et déclinant, Novarro avait recours aux services de prostitués.
Il fut assassiné par deux frères qu'il connaissait déjà et qu'il avait payés pour venir chez lui avoir des relations sexuelles. Ses tortionnaires, à la suite d'un malentendu, pensaient que l'acteur conservait chez lui 5 000 $ en liquide. Il fut torturé, frappé et il mourut asphyxié. Sa maison fut mise à sac mais les assassins ne trouvèrent que vingt dollars.
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MARDI
  JANVIER 2017 |
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Tallulah Bankhead (de son nom complet Tallulah Brockman Bankhead) est née le 31 janvier 1902 à Huntsville en Alabama.
Issue d’une famille aisée du Sud, fille du gouverneur de l’Alabama, cette fille à la beauté sauvage et au caractère orageux s’intéresse dès son plus jeune âge au théâtre. À quinze ans, Tallulah Bankhead se produit déjà régulièrement avec les troupes locales de sa ville. L’année suivante, elle remporte un concours de beauté qui lui ouvre de nouveaux horizons. Accompagnée de sa tante, elle part à la conquête de Broadway, mais son mauvais caractère va lui jouer de mauvais tours. Elle refuse de tourner dans le film de John Barrymore, Dr. Jekyll et Mr. Hyde (1920), et ne parvient pas à tirer son épingle du jeu au sein de la compagnie dont elle fait partie. Face à cet échec, elle décide en 1923 de partir s’installer à Londres.Le succès ne se fait pas attendre. Grâce aux nombreuses pièces qu’elle interprète avec sa troupe, Tallulah Bankhead s’illustre et devient rapidement une star du théâtre anglo-saxon. Elle joue même deux films en Grande-Bretagne, A Woman’s Law (1927) et His House in Order (1928). Outre-Atlantique, sa réussite n’est pas passée inaperçue, et elle est rapidement contactée par les responsables de la Paramount. Elle regagne ainsi les États-Unis où elle débute avec Tarnished Lady (1931), une comédie de George Cukor dans laquelle l’actrice campe une femme qui quitte son mari qu’elle n’a épousé que pour son argent. Sa carrière américaine semble alors prendre un nouveau départ. Seulement, les scénarios qu’on lui propose ne vont toujours pas avec son tempérament de feu. Tallulah Bankhead change totalement de registre et incarne un rôle sulfureux dans le film Mon Péché (1931) réalisé par George Abbott. Toujours avec le même réalisateur, elle enchaîne la même année avec La Fraude, un film qui relate l’histoire d’une femme qui se vend à un très riche commerçant oriental et qui projette par la suite de l’assassiner. En 1932, elle joue dans Faithless, un drame dirigé par Harry Beaumont, avec entre autres Robert Montgomery et Hugh Herbert.Elle est ensuite dirigée par Marion Gering dans le film Le Démon du sous-marin, une comédie dramatique dans laquelle Tallulah Bankhead joue le rôle de Diana Sturm, l’épouse d’un militaire excessivement jaloux. Accompagnant Gary Cooper et Cary Grant, elle signe là l’une de ses meilleures prestations selon la critique.Ses sautes d’humeur, sa tumultueuse vie privée et surtout ses mauvaises mœurs lui valent d’être écartée de certains films. Elle décide alors de mettre sa carrière au cinéma entre parenthèses pour ne se consacrer qu’au théâtre. Après une interruption de plus de onze ans, Tallulah Bankhead redécouvre les plateaux de tournage en jouant dans la comédie musicale de Frank Borzage, Le Cabaret des étoiles (1943). Une année plus tard, elle tourne dans Lifeboat, une fiction haute en suspense réalisée par le maître du genre, Alfred Hitchcock, avec notamment William Bendix et Walter Slezak. Elle est primée pour sa brillante interprétation dans ce film, obtenant Le New York Film Critics Circle Award de la Meilleure Actrice en 1944. Dans Scandale à la cour(1945) d’Ernst Lubitsch et Otto Preminger, Tallulah Bankhead immortalise la tsarine Catherine II de Russie.Elle apparaît brièvement dans Main Street to Broadway, une comédie musicale de Tay Garnett (1953).On la verra une dernière fois sur le grand écran dans Fanatique (1965) de Silvio Narizzano. Elle a travaillé occasionnellement pour la télévision et a même prêté sa voix à la sorcière dans le téléfilm Day Dreamer (1966), avant d’arrêter définitivement sa carrière.Le 12 décembre 1968, Tallulah Bankhead décède à New York, à l’âge de soixante-six ans.
Bio signée Premiere.fr
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LUNDI
  DECEMBRE 2016 |
| VINTAGE GLAMOUR
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Fritz Lang, de son vrai nom Friedrich Christian Anton Lang, né le 5 décembre 1890 à Vienne, Autriche-Hongrie et mort le 2 août 1976 à Beverly Hills( Los Angeles, Californie) est un réalisateur allemand d'origine autrichienne, naturalisé américain en 1935.
Cinéaste adulé par les critiques de la Nouvelle Vague, en particulier François Truffaut, Claude Chabrol et Jean-Luc Godard — ce dernier l'a d'ailleurs sollicité pour jouer son propre rôle dans Le Mépris —, Fritz Lang est l'auteur d'une œuvre traversée de nombreux thèmes tels que la vengeance, la mort, le surhomme, la soif de pouvoir et, surtout, le double, thématique présente dans la quasi-totalité de ses films.
Métropolis, réalisé en 1927, est classé au Registre international Mémoire du monde de l'UNESCO.
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LUNDI
  NOVEMBRE 2016 |
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SAMEDI
  OCTOBRE 2016 |
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Edwige Feuillère, de son vrai nom Edwige Caroline Cunati, est une actrice française de théâtre et de cinéma, née le 29 octobre 1907 à Vesoul (Haute-Saône) et morte le 13 novembre 1998 à Boulogne-Billancourt.
Edwige Caroline Cunati est née place du Centre, dans le quartier historique de Vesoul. Cette place sera renommée place Edwige-Feuillère, après la seconde guerre mondiale.
Ancienne élève du conservatoire d'art dramatique de Dijon, elle y obtient un premier prix de comédie et de tragédie en juillet 1928 ; elle fait une carrière de plus de soixante années sur les planches (1930-1992), débutée à la Comédie-Française, et plus de quarante années au cinéma (1931-1974).
Elle incarne Marguerite Gautier dans La Dame aux camélias d'Alexandre Dumas fils en 1939, au Théâtre des Galeries Saint Hubert à Bruxelles et en 1940 au Théâtre Hébertot à Paris puis de nouveau en 1942, avant d'interpréter le personnage de Lia dans Sodome et Gomorrhe de Jean Giraudoux en 1943.
Au cinéma, elle débute sous le nom Cora Lynn en 1931 dans le Cordon bleu. Elle tourne dès lors avec les grands metteurs en scène de l'époque ; Edwige Feuillère devient célèbre en 1935 par son interprétation dans Lucrèce Borgia, un film d'Abel Gance.
Elle tournera également avec Max Ophüls dans Sans lendemain en 1939 et interprète en 1940 le rôle de Sophie dans De Mayerling à Sarajevo du même réalisateur ; elle obtient encore un grand succès avec Mam'zelle Bonaparte de Maurice Tourneur en 1941. Un autre de ses films majeurs date de 1941, La Duchesse de Langeais d'après Honoré de Balzac avec des dialogues de Jean Giraudoux, un film dans lequel elle interprète une coquette rattrapée par le grand amour interprété par Pierre Richard-Willm, le partenaire de ses débuts au cinéma dans Barcarolle en 1935.
Devenue une des vedettes les plus populaires de sa génération, elle jouera avec Gérard Philipe dans l'Idiot en 1946, d'après Fiodor Dostoïevski, et avec Jean Marais dans L'Aigle à deux têtes de Jean Cocteau en 1948. Elle incarne Julie de Carneilhan en 1949, la Dame en blanc dans le Blé en herbe en 1954, et La Folle de Chaillot de Jean Giraudoux en 1965.
Son dernier rôle sera, en 1995, celui de la princesse de Blomont-Chovry dans la Duchesse de Langeais de Jean-Daniel Verhaeghe.
Le 8 novembre 1998, en apprenant le décès de Jean Marais, elle est victime d'une crise cardiaque, qui l'emportera quelques jours plus tard.
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