MERCREDI
SEPTEMBRE 2009 |
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Une nouvelle lettre de menaces adressée au président français Nicolas Sarkozy, contenant une balle, a été reçue le 22 septembre à la présidence, deux jours après l'arrestation d'un suspect.
L'auteur anonyme de ce courrier, expédié de Roubaix (nord), assure qu'il "prend le relais" de la "cellule 34", à l'origine d'une trentaine de lettres de menaces, souvent accompagnées d'une balle de revolver, adressées à des hommes politiques dont Nicolas Sarkozy.
La police aussi visée
La section antiterroriste de la brigade criminelle de la police judiciaire de Paris a été saisie de l'enquête sur cette nouvelle lettre de menaces.
Une autre lettre accompagnée d'une balle, postée à Roubaix semble-t-il par la même personne, et comportant de "vagues menaces" contre la police, a été reçue par le commissariat de la ville environ une semaine avant l'arrestation du suspect.
prêt ? feu!
Un homme de 51 ans, handicapé sans emploi et membre d'un club de tir, soupçonné d'avoir adressé les lettres de menaces au nom de la "cellule 34", avait été arrêté le 20 septembre à Hérépian (sud de la France). Il a été inculpé deux jours plus tard à Paris, notamment pour "menaces de mort", et écroué.
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VENDREDI
SEPTEMBRE 2009 |
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Alors que Nicolas Sarkozy a promis un "croc de boucher" aux manipulateurs, l'ex-Premier ministre clame son innocence et accuse d'"acharnement" le président.
L'ex-Premier ministre français Dominique de Villepin, jugé dans l'affaire Clearstream, va assigner en justice le président Nicolas Sarkozy pour une déclaration publique qui, selon lui, porte atteinte à la présomption d'innocence, a-t-on appris jeudi auprès d'un de ses avocats.
"Coupables" plutôt que "inculpés"
"Nous assignons le président de la République pour atteinte à la présomption d'innocence", a déclaré à l'AFP Me Olivier Metzner, indiquant que cette assignation - civile - devant le tribunal de Paris devrait être formellement déposée vendredi.
Le président Nicolas Sarkozy a provoqué la fureur des avocats de l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin, principale personnalité poursuivie dans le procès Clearstream, en parlant mercredi soir de "coupables" à propos des inculpés dans cette affaire.
"Au bout de deux ans d'enquête, deux juges indépendants ont estimé que les coupables devaient être traduits devant un tribunal correctionnel", a-t-il affirmé sur TF1 et France 2. Tout inculpé à un procès est présumé innocent tant qu'il n'a pas été définitivement condamné. C'est un des fondements du droit français.
Immunité présidentielle
Le chef de l'Etat bénéficiant d'une immunité, une telle assignation ne pourrait être examinée qu'à l'issue de son mandat. L'affaire Clearstream est une vaste affaire de manipulation, dans laquelle des listings bancaires ont été falsifiés et transmis à la justice afin de faire croire que certaines personnalités, dont Nicolas Sarkozy, détenaient des comptes occultes.
Dominique de Villepin est accusé d'avoir pris part à cette machination visant à discréditer M. Sarkozy, alors qu'ils étaient rivaux dans la course à la présidentielle de 2007. Alors que Nicolas Sarkozy a promis un "croc de boucher" aux manipulateurs, l'ex-Premier ministre clame son innocence et accuse d'"acharnement" le président, partie civile au procès mais lui-même intouchable du fait de son immunité.
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JEUDI
SEPTEMBRE 2009 |
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Giscard rétablit la vérité: "Non, je n'ai pas eu de liaison avec Diana". Après quelques jours de spéculations bienvenues pour faire la promo de son livre, La Princesse et le président, à paraître le 1er octobre, Valéry Giscard d'Estaing rétablit la vérité: non, il n'a pas eu de liaison avec la princesse Diana. Dans une entrevue accordée au Point à paraître demain, Valéry confirme qu'il parle bien de Lady Di, qu'il a connue un peu, mais pas intimement.
"J'ai inventé les faits"
"C'est un roman dont la princesse Diana est la personnage principal.
J'ai essayé de la faire revivre, telle qu'elle apparaissait quand on la rencontrait. J'ai inventé les faits, mais pas les lieux ni les décors, que j'essaie de peindre avec une écriture très visuelle", explique-t-il.
Il continue: "Elle avait besoin de communiquer. J'ai voulu lui rendre
hommage. Ses sentiments profonds, c'étaient la déception et le besoin d'être aimée".
Quant à la fameuse promesse que Giscard dit vouloir tenir avec ce livre, il se souvient avoir promis à Diana qu'un jour, il écrirait un
bouquin sur "les histoires d'amour entre les dirigeants de grands pays". Rien de très intime, donc.
Dé.L. / 7sur7.be
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VENDREDI
SEPTEMBRE 2009 |
| RES.TXT
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Procès "hors normes" ou "de la décennie": le tribunal de Paris juge à partir de lundi l'affaire Clearstream, l'histoire d'une haine violente entre l'ex-Premier ministre Dominique de Villepin, accusé d'une sombre machination, et l'actuel président français Nicolas Sarkozy.
L'avocat du président, fait rarissime, siègera au banc des victimes, puisque Nicolas Sarkozy s'est porté partie civile.
Défilé de témoins
Il fera face à Dominique de Villepin, et à quatre autres accusés, dont Imad Lahoud, un mathématicien génial auteur présumé de faux listings informatiques et Jean-Louis Gergorin, ex-dirigeant du groupe EADS, homme d'influence et de réseaux.
Défileront entre autres à la barre des témoins un maître-espion à la retraite, un ex-chef des services secrets, et peut-être un policier du service des "Renseignements généraux", détenteur des grands et petits secrets de la classe politique.
"L'affaire Clearstream, ce n'est pas du cinéma, mais la réalité putride et pitoyable d'une classe politique française adepte des coups bas et des coups tordus", déplore cette semaine l'éditorialiste de l'hebdomadaire L'Express, Christophe Barbier.
Elle raconte l'histoire, à partir de 2003, de deux héritiers en politique, deux hommes de la droite gaulliste, que tout sépare sauf l'appartenance à un même gouvernement et l'ambition de succéder à Jacques Chirac à l'Elysée en mai 2007.
Jeter le discrédit
Tout commence par une falsification de listings de la société financière luxembourgeoise Clearstream. Le but de la manipulation est de discréditer de faux détenteurs de comptes, en les faisant passer pour les bénéficiaires de pots-de-vins lors d'une vente d'armements à Taïwan en 1991.
Un juge, qui enquête sur ces faits de corruption, reçoit ces listings, expédiés anonymement. Une enquête pour dénonciation calomnieuse est ouverte. Parmi les nombreuses personnalités figurant sur les listings Clearstream -- des industriels, des hommes politiques-, apparaît Nicolas Sarkozy. Le volet politique de l'affaire est lancé.
Nicolas Sarkozy fait le voeu de "pendre à un croc de boucher" l'auteur d'une telle machination, rapporte la presse. Et il soupçonne rapidement Dominique de Villepin, ministre de l'Intérieur puis Premier ministre, d'avoir utilisé les listings pour le déstabiliser dans la course à l'Elysée.
Les enquêteurs ont mis la main sur des carnets du général Philippe Rondot, ancien agent des services de renseignement, dans lesquels étaient soigneusement relatées des réunions secrètes, avec Dominique de Villepin, et consacrées aux listings. Un "cabinet noir" voué à détruire Nicolas Sarkozy ? Philippe Rondot témoignera au procès.
Cinq ans pour de Villepin?
Nicolas Sarkozy l'a finalement emporté sur le terrain politique. Il est à l'Elysée, et si Dominique de Villepin, inculpé de complicité de dénonciation calomnieuse, était condamné, la victoire serait totale. Dominique de Villepin risque jusqu'à 5 ans de prison et 45.000 euros d'amende.
Ce dernier, qui nie toute implication dans la falsification, ne cesse de dénoncer le déséquilibre créé par le poids de la fonction présidentielle dans ce procès.
Nicolas Sarkozy "devra s'expliquer le moment venu, quand la lumière sera faite, sur l'acharnement qui a été le sien, qui à mon sens n'est pas sans conséquence pour sa fonction", déclare-t-il.
Un journaliste d'investigation, Denis Robert, et un ancien auditeur chez Arthur Andersen, Florian Bourges, soupçonnés d'avoir détenu les listings, joueront les seconds rôles dans ce procès, qui durera jusqu'au 23 octobre et comptera au total 40 parties civiles et 18 témoins.
Procès des moeurs politiques
"Ce procès, c'est le procès d'une époque. C'est le procès de moeurs politiques françaises, quand l'appareil judiciaire français est instrumentalisé par les pouvoirs politiques", a dit Denis Robert à l'AFP. (belga/acx)
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DIMANCHE
SEPTEMBRE 2009 |
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Une séquence du JT de samedi montrait les coulisses assez étonnantes d'une visite du Président français dans une usine automobile, avec des ouvriers figurants choisis selon leur taille… Voir le reportage de la RTBF sur la visite de Sarkozy ici.
On se souvient d'un premier incident entre la RTBF et Nicolas Sarkozy, lequel n'avait pas apprécié un trait d'humour du journaliste Eric Boever affirmant qu'il « n'avait pas bu que de l'eau » au G8. Y en aura-t-il un second ? Les sites de Jean-Marc Morandini ou de Rue89, notamment, relayent en tout cas l'émoi causé en France par la diffusion d'un autre reportage, samedi soir, dans le journal de Nathalie Maleux. Il s'agit cette fois d'une séquence du correspondant Jean-Philippe Schaller, qui a promené sa caméra et son micro dans les coulisses de la visite officielle de Nicolas Sarkozy chez Faurecia, équipementier automobile français, à Flers, en Normandie, le 3 septembre dernier. La RTBF montre que la visite n'est pas du tout improvisée, que les ouvriers, volontaires, sont choisis comme des figurants, notamment en fonction de leur taille, qui ne doit pas excéder celle du Président de la République ! « La télé belge accuse Sarkozy de mettre en scène ses visites », relate www.jeanmarcmorandini.com. Tempête dans un verre d'eau ? L'émoi semble en tout cas montrer que les médias français ont peut-être moins de recul que la télé belge. Tout un débat !
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VENDREDI
SEPTEMBRE 2009 |
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Carla Bruni ne semble pas décidée à ne rester "qu'une" première dame. Et comme être Madame Sarkozy ne suffit pas à la mannequin devenue chanteuse, Carla pourrait bien craquer pour un rôle au cinéma que lui aurait offert le grand Woody Allen, annonce El Mundo.
Woody Allen, dont on connaît le goût pour faire tourner des célébrités, avait déjà rencontré le couple présidentiel à l'Elysée. Peut-être est-ce le parallèle fait dans les médias entre la première dame française et Grace Kelly, allez savoir, mais Woody Allen ferait une véritable obsession sur l'artiste. "Ce serait merveilleux, elle a du charisme et elle est connue du public", avait-il confié à El Mundo, rappelle 20minutes.fr.
Selon une fuite lâchée par un producteur de Woody Allen, le réalisateur rencontrera Carla Bruni l'été prochain, quand il aura terminé son film Manhattan. Si l'information se réalise, on pourra dire que Carla aura touché à tout pour devenir une vraie star... Reste à voir si ses talents d'actrice séduiront autant le public que Nicolas Sarkozy...
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| par CHARLES | | | 3 | |
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VENDREDI
SEPTEMBRE 2009 |
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Les célèbres sabots en résine rose de la ministre de la Santé Roselyne Bachelot, mis aux enchères jeudi sur Internet au profit de l'association «les blouses roses», ont été adjugés 699 euros, plus de vingt fois leur valeur commerciale. La ministre a souhaité dédicacer sa paire de sabots : «Pour mes chères Blouses Roses, Rose.
..Lyne...».
Présentés par Maître Pierre Cornette de Saint-Cyr et Miss France 2009 jeudi midi au salon de prêt-à-porter «Who's Next» à Paris, les sabots ministériels constituaient le premier lot d'une vente de bienfaisance qui se déroulera jusqu'au 17 septembre sur le site espacemax.com.
La vente se prolonge avec des blouses roses customisées par des stylistes et créateurs renommés (Adeline André, Agatha Ruiz de la Prada, Chantal Thomass, Eymeric François, Fifi Chachnil, José Lévy...).
Les fonds collectés seront consacrés à la formation de 900 nouveaux bénévoles de l'association «Les Blouses Roses» créé en 1944 et qui propose des animations dans 398 hôpitaux et maisons de retraite dans 167 villes.
En août 2008, Mme Bachelot avait fait sensation en posant à la sortie du Conseil des ministres chaussée de sabots en plastique roses, conformément à une promesse faite avant les jeux Olympiques de Pékin si la France atteignait les 40 médailles.
Source: www.leparisien.fr/
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VENDREDI
SEPTEMBRE 2009 |
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