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MERCREDI

OCTOBRE
2009
LE SAVIEZ VOUS ?
 
La faune de Porto Rico, comme celle de nombreux autres archipels, se caractérise par un fort endémisme et une faible diversité biologique. Les chauves-souris sont les seuls mammifères terrestres indigènes existants à Porto Rico. Tous les autres mammifères terrestres de la région ont été introduits par les hommes, principalement des chats, des chèvres, des moutons, la petite mangouste indienne et des singes. Les mammifères marins comprennent des dauphins, des lamantins et des baleines. Des 349 espèces d’oiseaux, environ 120 viennent de l’archipel, et 47,5 % y sont rares.
L’animal le plus reconnaissable et le plus célèbre de Porto Rico est probablement Eleutherodactylus coqui, une petite grenouille endémique très bruyante devenue un des symboles de l’île. Elle fait partie des 86 espèces qui constituent l’herpétofaune de l’île. Il n’existe pas de poissons d’eau douce indigènes à Porto Rico, mais quelques espèces, introduites par l’homme, ont peuplé les réservoirs et les fleuves. La faible diversité biologique est également évidente parmi les invertébrés, qui constituent la majeure partie de la faune de l’archipel. Dans l’archipel, on compte au total 131 espèces endémiques : seize oiseaux, deux crustacés, deux insectes, un myriapode, un mollusque, 30 reptiles et amphibiens, et 79 araignées, auxquelles s’ajoutent cinq sous-espèces de chauves-souris.
Depuis l’arrivée des premiers hommes il y a environ 4 000 ans et surtout depuis l’arrivée des Européens il y a plus de 500 ans, d’importants changements ont eu lieu. La chasse, la destruction des habitats, et l’introduction d’espèces d’origine étrangère ont entraîné l’extinction de certaines espèces locales. Les efforts de conservation, comme pour l’Amazone de Porto Rico, ont commencé dans la deuxième moitié du XXe siècle. Selon l’Union internationale pour la conservation de la nature, en 2002, il y avait 21 espèces menacées à Porto Rico : deux mammifères, huit oiseaux, huit reptiles et trois amphibiens.
par MANTEAU  80Source: fr.wikipedia.org

MERCREDI

OCTOBRE
2009
LE SAVIEZ VOUS ?
 
La bataille fut une lourde défaite pour les Ottomans, qui perdirent une grande partie de leur marine et près de 30 000 hommes. L'événement eut un retentissement considérable en Europe, car c'était la première fois depuis le XVe siècle qu'un coup d'arrêt était porté à la suprématie ottomane en Méditerranée, et plus généralement à l'expansionnisme ottoman.
Beaucoup d'historiens estiment qu'il s'agit de la bataille navale la plus importante depuis celle d'Actium, qui marqua la fin de la guerre civile romaine
Contexte
La bataille s'inscrit sur fond de tensions géopolitiques, avec la montée de l'expansionnisme ottoman en Méditerranée - qui menace en particulier l'Espagne, puissance dominante dans la région à cette époque. Depuis le début du XVIe siècle, les Turcs pratiquent des razzias en Méditerranée occidentale. Débarquant sur les côtes italiennes ou espagnoles, ils pillent les villes du littoral et emmènent certains habitants en esclavage.
Déroulement
Au matin du 7 octobre 1571, la flotte chrétienne en provenance de Messine rencontre la flotte turque en provenance de Lépante (aujourd'hui Naupacte) dans le Golfe de Patras, au large la Grèce. La flotte « chrétienne », sous le nom de Sainte Ligue, est composée des flottes combinées du Saint-Siège, de l’Espagne et de Venise avec des contributions mineures de Gênes, d’autres États italiens, des États de Savoie qui y envoyèrent les trois galères de Nice, et les chevaliers de Malte. Elle est commandée par le jeune Don Juan d'Autriche (26 ans), fils naturel de Charles Quint et demi-frère du roi d'Espagne Philippe II d'Espagne - qui s'avèrera un excellent commandant. La flotte ottomane est commandée par Ali Pacha, assisté de Uludj Ali (régent d'Alger) qui dirige l’aile gauche.
Cette bataille est restée dans les traités d’histoire militaire comme un tournant dans la stratégie navale. En effet, c’est la première fois que les galères se voient opposées (à grande échelle) à une flotte plus manœuvrante et armée de canons. Cette combinaison technique, une stratégie qui a consisté à enfermer les Turcs dans le golfe de Lépante, une tactique consistant à faire prendre à l’abordage les galères par l’infanterie espagnole, alliées à des défections rapides dans la flotte turque contribua grandement à la réputation de cet affrontement.
Pendant le cours de la bataille, le navire du commandant ottoman fut envahi par les hommes de la galère de Don Juan d'Autriche ainsi que par celle de l’Amiral de la flotte savoyarde André Provana de Leyni entre autres, et l’amiral Turc décapité. Sa tête fut placée au bout du mât du navire principal espagnol, ce qui contribua à saper le moral turc.
La bataille dura une grande partie de la journée, et fut particulièrement violente.
A cette rivalité stratégique (le contrôle de la Méditerranée occidentale), s'ajoute en arrière-plan la rivalité religieuse traditionnelle entre chrétienté et islam.
Lorsqu'en 1570 les Ottomans s'emparent de Chypre, alors possession de la République de Venise, au terme d'une conquête brutale (plus de 20 000 habitants de Nicosie sont mis à mort), c'est l'élément déclencheur de la réaction européenne. Le Pape Pie V ressuscite l'idéale croisade, et réussit à constituer une alliance entre Venise et l'Espagne, dite Sainte Ligue
par MANTEAU  75Source: fr.wikipedia.org

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