
LUNDI
  DECEMBRE 2007 |
| LE SAVIEZ VOUS ?
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Un sophisme, ou argument à logique fallacieuse, est un raisonnement qui apparaît comme rigoureux et logique, mais qui en réalité n'est pas valide (à ne pas confondre avec vrai). Le sophisme repose sur le moteur du syllogisme, ou de l'enthymème (avec un argument éludé). L'adjectif fallacieux désigne ce qui est trompeur ou mensonger. La logique désigne en rhétorique l’art de construire un discours cohérent.
Certains sophismes sont fautifs à cause d'une insuffisance de leurs prémisses, d'autres à cause de l'absence de pertinence des prémisses vis-à-vis la conclusion.
Les logiques fallacieuses ont été expliquées et décortiquées à des fins pédagogiques : par exemple, lors de discussions enflammées, il est utile de différencier ce qui tient de la logique, de ce qui n'en tient pas. Une logique fallacieuse est une logique « fausse », indépendamment de la véracité des postulats et de la conclusion. De fait ces derniers sont directement issus de l’ouvrage L'Art d'avoir toujours raison (1830-1831) qui est une œuvre de Schopenhauer, et les arguments originels ont été étendus par la suite.
Il est difficile de détecter les logiques fallacieuses, et elles sont assez souvent efficaces pour convaincre. Le présent article a pour but dans un premier temps de définir ce que sont des arguments fallacieux, et ensuite de présenter une liste non-exhaustive de ces derniers qui sont traditionnellement nommés en latins.
Aristote a écrit les Réfutations Sophistiques, où il expose les différents sophismes et les moyens de les réfuter.
Exemple
Paradoxe de l'emmental :
1. Plus il y a d'emmental, plus il y a de trous.
2. Plus il y a de trous, moins il y a d'emmental.
3. Donc plus il y a d'emmental, moins il y a d'emmental
Autres exemples:
1. Un cheval bon marché est rare,
2. Tout ce qui est rare est cher,
3. Donc un cheval bon marché est cher.
1. Aucun chat n'a huit queues,
2. Un chat a une queue de plus qu'aucun chat,
3. Donc un chat a neuf queues.
A noter qu'on utilise en anglais le terme fallacy tres proche du terme fallacieux
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 | par MANTEAU | | | 217 | Source: fr.wikipedia.org
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SAMEDI
  DECEMBRE 2007 |
| LE SAVIEZ VOUS ?
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La relativité générale est une théorie relativiste de la gravitation, c'est-à-dire qu'elle décrit l'influence sur le mouvement des astres de la présence de matière et, plus généralement d'énergie, en tenant compte des principes de la relativité restreinte. La relativité générale englobe et supplante la théorie de la gravitation universelle d'Isaac Newton qui en représente la limite aux basse vitesses (comparées à la vitesse de la lumière) et aux champs gravitationnels faibles.
La relativité générale est principalement l'œuvre d'Albert Einstein, dont elle est considérée comme la réalisation majeure, qui l'a élaborée entre 1907 et 1915. Les noms de Marcel Grossmann et de David Hilbert lui sont également associés, le premier ayant aidé Einstein à se familiariser avec les outils mathématiques nécessaires à la compréhension de la théorie (la géométrie différentielle), le second ayant franchi conjointement avec Einstein les dernières étapes menant à la finalisation de la théorie après que ce dernier lui avait présenté dans le courant de l'année 1915 les idées générales de sa théorie.
La relativité générale est basée sur des concepts radicalement différents de ceux de la gravitation newtonienne, en stipulant notamment que la gravitation n'est pas une force, mais est la manifestation de la déformation de l'espace (en fait de l'espace-temps) produite par la distribution de matière. Cette gravitation donne lieu à de nombreux effets absents dans la théorie newtonienne mais vérifiables expérimentalement, commes les ondes gravitationnelles, les trous noirs, et l'expansion de l'univers. Aucun des nombreux tests expérimentaux effectués à ce jour (2007) n'a pu la mettre en défaut, à l'exception possible de l'anomalie Pioneer qui pourrait être la première indication d'un écart entre les phénomènes observés et la relativité générale, quoique de nombreuses autres interprétations de ce phénomène soient envisageables.
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 | par MANTEAU | | | 77 | Source: fr.wikipedia.org
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 SAMEDI
  DECEMBRE 2007 |
| LE SAVIEZ VOUS ?
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 | par MANTEAU | | | 318 | Source: fr.wikipedia.org
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DIMANCHE
  NOVEMBRE 2007 |
| LE SAVIEZ VOUS ?
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Selon la tradition du Physiologus et bestiaires médiévaux, le aspidochelone est une créature légendaire de mer, décrit comme un grand baleine ou des tortues de mer, qui est aussi grande quune île.
Le nom aspidochelone semble être un mot composé combinant grec aspis, la vipère, et chelone, de la tortue. Il monte à la surface du fond de la mer, et les marins entraîne involontairement à ce qu'il atteigne à son énorme réservoir.
Dans la vieille littérature anglaise, dans le poème La baleine, la créature apparaît sous le nom Fastitocalon, apparemment une variante de aspidochelone. Dans la moraliste allégorie de la Physiologus et bestiaire tradition, le aspidochelone représente Satan, qui trompe ceux qu'il cherche à dévorer
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 | par MANTEAU | | | 129 | Source: fr.wikipedia.org
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LUNDI
  NOVEMBRE 2007 |
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Sophie Blanchard, née le 24 mars 1778 à Trois-Canons et morte à Paris le 6 juillet 1819, veuve du célèbre aérostier Jean-Pierre Blanchard, fut la première femme aérostier professionnelle, avec 67 ascensions heureuses, ainsi que la première femme à périr dans un accident aérien lorsque le ballon, d'où elle lançait des feux d'artifices, prit feu dans les airs au-dessus des jardins de Tivoli.
Sophie Blanchard est née Marie Madeleine Sophie Armant le 24 mars 1778, à Trois-Canons, près de La Rochelle.
En 1804, à l'âge de 26 ans, elle épouse le pionnier de l'aviation Jean-Pierre Blanchard, qui était également le premier aérostier professionnel au monde, et fait sa première ascension en ballon.
Le couple étant acculé à la faillite, Sophie Blanchard décide de devenir la première femme aérostière professionnelle, en espérant qu'un tel évènement attirera suffisamment de monde pour résoudre leurs problèmes financiers.
Elle n'est pas la première femme aéronaute, le marquis de Montalembert ayant emmené sa femme la marquise de Montalembert, la comtesse de Montalembert, la comtesse de Podenas et mademoiselle de Lagarde en tant que passagères pour un voyage en ballon captif au dessus de Paris le 20 mai 1784. Elle n'est pas non plus la première femme a faire un vol en ballon à gaz, ce privilège étant revenu à Élisabeth Thible le 4 juin 1784. Elle est cependant la première femme à piloter son propre ballon, et la première à embrasser la carrière d'aérostier.
En 1809, son mari fait une crise cardiaque en plein vol et tombe de son ballon. Il décède de ses blessures. Sophie Blanchard poursuit les présentations de vol libre, se spécialisant dans les vols de nuit.
Elle mène des expériences avec des parachutes, lâchant des poupées depuis son ballon, et s'amuse de temps à temps à larguer des paniers chargés de feux d'artifices accrochés à de petits parachutes.
Elle utilise un ballon à gaz rempli d'hydrogène qui, outre le fait qu'il lui permet d'emporter sensiblement plus de poids, lui évite d'avoir à maintenir une source de chaleur comme pour les montgolfières.
Elle devient une favorite de Napoléon Bonaparte, qui la nomme ministre en 1804, pour succéder à André-Jacques Garnerin. Elle aurait alors envisagé des plans pour mener une invasion de l'Europe en ballons.
Le 24 juin 1810, elle fait une ascension sur le Champ-de-Mars à Paris à la demande de Napoléon Bonaparte, pour accompagner la Garde impériale dans la célébration de son mariage avec Marie-Louise d'Autriche. Elle en fait une nouvelle pour la « Fête de l'Empereur » à Milan, le 15 août 1811. À la naissance du fils de Napoléon, elle effectue un vol au-dessus de Paris et répand des faire-parts de naissance sur la ville.
Elle s'attire également les faveurs de Louis XVIII pendant la Restauration, qui lui donne le titre d'« aérostière officielle de la Restauration ».
Célèbre dans toute l'Europe, elle donne de nombreuses représentations en Italie. En 1811, elle voyage de Rome à Naples en faisant un arrêt à mi-parcours, et une ascension à plus de 3 600 mètres. La même année, elle est forcée d'effectuer une ascension pour éviter un orage près de Vincennes, ce qui lui fait perdre conscience et réaliser un vol de plus de 14 heures 30. Elle traverse les Alpes en ballon, souffrant d'un saignement de nez à cause de l'altitude, et se manque de se noyer en 1817 après avoir failli atterrir sur un terrain inondé.
Le 6 juillet 1819, elle fait une ascension au-dessus des jardins de Tivoli pour lancer un feu d'artifice depuis son ballon. Un léger accrochage avec les arbres lors du vol déplace malencontreusement les fusées sans qu'elle ne s'en aperçoive, et lors de la mise en feu, certaines d'entre elles mettent feu à l'enveloppe du ballon rempli d'hydrogène. Le ballon commence alors à descendre doucement mais heurte le toit d'une maison de la Rue de Provence, ce qui renverse la nacelle et éjecte Sophie Blanchard, qui s'écrase dans la rue. Malgré les soins prodigués, elle décède dix minutes plus tard, s'étant brisé la nuque.
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 | par MANTEAU | | | 139 | |
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