Cocktail93




MARDI

NOVEMBRE
2018
LE SAVIEZ VOUS ?
 
Margot la fée est, dans les traditions de Bretagne et de la Mayenne, le nom générique de certaines fées terrestres. Elles sont surtout connues en Centre-Bretagne, particulièrement dans les Côtes-d'Armor. Vraisemblablement issues de la fée Morgane et avant elles d'un aspect de la Terre mère, les Margot la fée sont assez puissantes. Elles peuvent se rendre invisibles, se métamorphoser et transformer autrui. Réputées excellentes danseuses, souvent généreuses et parfois cruelles, elles prennent plaisir à mettre les humains à l'épreuve par le don d'or et d'objets. Elles sont créditées d'avoir bâti plusieurs monuments, et posséderaient d'immenses trésors cachés sous la terre. Elles ont des animaux, souvent du bétail.
Contes et légendes parlent des habitudes de ces fées, qui enlèvent les enfants humains pour les remplacer par les leurs et deviennent les marraines de bébés qu'elles nomment et couvrent de dons plus ou moins arrangeants. Elles récompensent les justes et punissent ceux qui leur font du mal, se montrent avides, ou font preuve d'indiscrétion envers elles. Elles se montrent parfois voleuses. De nombreux mégalithes et rochers seraient les demeures de ces fées, ou bien leurs meubles et leurs outils : table, fuseau, chambre, sabot, fauteuil, berceau... Elles ont fait l'objet de cultes et de croyances, en particulier à la grotte Margot. Ces croyances, jusqu'à la fin du xixe siècle, ont poussé plusieurs personnes à leur offrir des animaux en sacrifice et à rechercher leurs trésors supposés.
par MANTEAU  16Source: fr.wikipedia.org

MARDI

OCTOBRE
2018
LE SAVIEZ VOUS ?
 
Un khatchkar, khachkar ou xač‘k‘ar (en arménien խաչքար, « pierre à croix », prononcé [χɑt ) est une « stèle de forme arquée ou rectangulaire … sculptée d'une ou de plusieurs croix accompagnée souvent d'un décor ornemental, parfois de figures humaines et d'inscriptions ». Spécificité de l'art arménien, il était autrefois présent sur tout le territoire de l'Arménie historique et est aujourd'hui particulièrement préservé en Arménie et au Haut-Karabagh.
Dressées, encastrées, rupestres ou en chapelle, ces œuvres, mesurant généralement d'1,5 à 2 m de hauteur, de 0,5 à 1,5 m de largeur et de 10 à 30 cm d'épaisseur, ont une fonction soit votive, soit commémorative, soit apotropaïque ; elles constituent parfois des « cimetières de khatchkars », comme à Noradouz ou, avant sa destruction, à Djoulfa. Elles incarnent la christologie de l'Église apostolique arménienne, en ce qu'elles ne représentent pas la mort du Christ mais sa nature divine, en un arbre de vie.
L'histoire de l'art des khatchkars est généralement divisée en quatre périodes : la période des origines, incertaines, du ive au ixe siècle, celle de la création et de la formulation, du ixe au xie siècle, celle de l'achèvement et de la perfection, du xiie au xiiie siècle, et enfin la période finale, du xive au xviie (voire xviiie) siècle. Malgré un renouveau depuis les années 1960, les khatchkars modernes ne rivalisent pas avec les khatchkars classiques.
Depuis le 17 novembre 2010, « l’art des croix de pierre arméniennes. Symbolisme et savoir-faire des Khachkars » figure sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'UNESCO.
par MANTEAU  24Source: fr.wikipedia.org

LUNDI

OCTOBRE
2018
LE SAVIEZ VOUS ?
 
La principauté de Sealand est une micronation non reconnue installée sur une ancienne plate-forme militaire1 appelée Fort Roughs , créée au large du Royaume-Uni par la Marine britannique lors de la Seconde Guerre mondiale dans les eaux internationales de la mer du Nord.
Elle est considérée par ses partisans comme une micronation, mais elle n’est reconnue par aucune des nations membre des Nations Unies . Sa population n’excède que rarement cinq habitants et sa surface habitable est de 550 m2 environ , si bien qu’elle est souvent décrite comme le plus petit pays au monde par sa superficie .
Elle est située à 10 km des côtes du Suffolk, en Angleterre, et est occupée depuis 1967 par les membres de la famille du prince Roy et de ses sujets
par MANTEAU  15Source: fr.wikipedia.org

MERCREDI

OCTOBRE
2018
LE SAVIEZ VOUS ?
 
Il est difficile de déterminer une origine géographique ou historique aux dragons. Leur apparition semble dater des premières civilisations, peut-être même du Paléolithique supérieur. En appliquant des outils statistiques à divers types de dragons à travers le monde4, puis à divers récits racontant le combat contre le monstre5, Julien d'Huy a en effet pu montrer l'existence d'un signal phylogénétique très similaire pour les dragons et pour les récits de combat, ces deux ensembles s'organisant en une progression géographique qui laisse supposer une origine africaine du motif. Parti d'Afrique, le motif aurait ensuite atteint l'Asie du Sud-Est, avant de se diffuser en Australie puis en Amérique et, dans une dernière vague, vers l'Europe paléolithique. Le proto-dragon, tel qu'il a pu être statistiquement reconstruit, était en partie serpent ; il gardait les sources et autres points d’eau, pouvait voler et apparaissait lorsque la pluie et le soleil s’interpénètrent. Il possédait des écailles et des cornes, ainsi qu’une pilosité humaine. Il s'opposait à la foudre et au tonnerre. Enfin, il pouvait provoquer des inondations et des tornades. Il est intéressant de noter que cet ensemble de traits se retrouve encore dans les mythologies - et dans les arts rupestres, pour certains très vieux - du monde entier6, ce qui laisse supposer que cette reconstruction serait au moins partiellement vraie.
Les plus anciennes traces connues de représentations du dragon remontent quant à elles à la Mongolie au Néolithique7, et au IVe millénaire av. J.-C., dans une tombe néolithique de Xishuipo, site archéologique de la province du Henan, en Chine : formée de coquillages, sa forme se détache nettement aux côtés du défunt. La découverte de cette tombe date des années 19808. Une autre représentation, vieille de 2500 ans, constituée de briques de couleur, fut découverte sur les murs de la porte d'Ishtar, une des monumentales portes de Babylone.
Il s'agit là d'une figure religieuse imaginaire, tout comme le sont le sphinx, les sirènes ou toute autre créature fabuleuse. Celles-ci s'appuient davantage sur des espèces animales existantes, que l'homme hybride à sa fantaisie, que sur la découverte d'un squelette gigantesque (il est d'ailleurs décrit comme « un animal fantastique … avec des griffes de lions, des ailes et une queue de serpent » dans le Larousse ). On trouve ainsi des monstres aux formes semblables, mais néanmoins différents, dans presque toutes les cultures antiques, et ces mythes se sont par la suite « contaminés » les uns les autres, pour s'approcher de la figure actuelle, désormais universelle.
par MANTEAU  20Source: fr.wikipedia.org

MARDI

SEPTEMBRE
2018
LE SAVIEZ VOUS ?
 
Jacques de Falaise est le nom de scène de Jacques Simon, né en 1754 près de Falaise et mort en 1825 à Paris, un carrier devenu célèbre au début du xixe siècle pour ses capacités d'ingestion. Embauché d'abord par le prestidigitateur Louis Comte dans son théâtre parisien en 1816, il connaît la renommée pendant quelques années pour des « expériences polyphagiques », au cours desquelles il ingurgite des noix, des pipes, des œufs durs non écalés, des fleurs avec leur tige, des montres et des animaux vivants, tels des souris, des moineaux, mais aussi des anguilles ou des écrevisses. Contraint par plusieurs gastro-entérites à arrêter ses exploits, il se suicide en 1825. Son autopsie fait l'objet d'un mémoire qui connaît une large diffusion en Europe, dont il en résulte notamment que Jacques de Falaise n'était pas doté d'organes digestifs exceptionnels et qu'il se livrait à ses exercices par désir de briller et non par l'effet d'une dépravation de l'appétit. Il est considéré comme « l'ancêtre » des « mérycistes » de cirque.
par MANTEAU  18Source: fr.wikipedia.org

DIMANCHE

SEPTEMBRE
2018
LE SAVIEZ VOUS ?
 
Louis-Michel Lepeletier, marquis de Saint-Fargeau, est né le 29 mai 1760 à Paris,
Le 16 mai 1789, il est élu député de la noblesse de Paris aux États généraux de 1789. D'abord hésitant sur le parti à suivre, il renie en juillet ses origines nobles et devient l’un des avocats les plus ardents de la cause du peuple.
Il est élu en 1791 membre et président de l'administration départementale de l'Yonne, où il succède à Alexandre-Marie d'Avigneau, puis, le 6 septembre 1792, député de ce département, le 2e sur 9 avec 440 voix sur 542 votants, à la Convention, qui le choisit comme secrétaire.
Il se joint aux Montagnards. Le 30 octobre, il prononce un discours sur la liberté de la presse.
En décembre, le comité d'instruction publique ayant présenté un plan d'éducation nationale reproduisant celui de Condorcet, Lepeletier rédige alors un mémoire dans lequel il résume ses idées sur l'éducation de l'enfance. Celles-ci stipulent notamment que tout enfant doit appartenir à l'État et non pas à ses parents.
Scélérat
Après avoir été un opposant de la peine de mort de Louis XVI, il se ravise et, non sans avoir hésité, il vote sa mort le 20 janvier 1793. Le soir même de son vote, il se rend chez Février, restaurateur au Palais-Royal. Un ancien garde du roi Louis XVI, Philippe Nicolas Marie de Pâris, qui cache un sabre sous sa houppelande, se présente devant lui et lui dit, selon les témoignages : « C'est toi, scélérat de Lepeletier, qui as voté la mort du roi ? », ce à quoi il aurait répondu : « J'ai voté selon ma conscience ; et que t'importe ? » Pâris lui enfonce alors son épée dans le côté en lançant : « Tiens, voilà pour ta récompense », avant de s'enfuir. Blessé à mort, Lepeletier n'aurait pu dire que : « J'ai froid ! » Transporté au domicile de son frère, place Vendôme, il y expire le 20 janvier 1793 vers onze heures du soir, soit quelques heures avant l'exécution de Louis XVI le lendemain
La récupération politique de sa mort va servir de répétition générale à ce que la mort de Marat mettra en branle quelques mois plus tard : le culte des « héros révolutionnaires tombés pour l’exemple ».
Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau est le dernier possesseur du fief d'Aincourt.
par MANTEAU  20Source: fr.wikipedia.org

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JEUDI

AOUT
2018
LE SAVIEZ VOUS ?
 
L'Hortus Deliciarum est un manuscrit, une encyclopédie chrétienne, réalisée entre 1159 et 1175 par Herrade de Landsberg (aussi appelée Herrade de Hohenbourg), et ses moniales au couvent de Hohenbourg (mont Sainte-Odile), dont l'original a été détruit.
C'est la première encyclopédie connue qui ait été réalisée par une femme. Cet ouvrage en latin résume les connaissances théologiques et profanes de l'époque.
Le manuscrit original, qui avait été transféré à la bibliothèque de Strasbourg lors de la Révolution française, a été détruit lors de l'incendie de la bibliothèque en 1870, au cours de la guerre franco-prussienne. Les miniatures nous sont connues par des copies partielles effectuées par Christian Moritz Engelhardt et par le comte Auguste de Bastard d'Estang. Dans la plupart des cas, les légendes originales ont été ignorées lors de la copie (voir la section #Reconstruction de l'original) de la miniature.

par MANTEAU  23Source: fr.wikipedia.org

LUNDI

JUILLET
2018
LE SAVIEZ VOUS ?
 
Le Lopadotemakhoselakhogaleo­kranioleipsanodrimypotrimmato­silphiokarabomelitokatakekhymeno­kikhlepikossyphophattoperistera­lektryonoptekephalliokinklope­leiolagōiosiraiobaphētraga­nopterygṓn est un plat fictif mentionné dans la comédie d'Aristophane L'Assemblée des femmes.
Le mot complet occupe 6 vers et demi (1169-1175)
Lopadotemakhoselakhogaleo-
kranioleipsanodrimypotrimmato-
silphiokarabomelitokatakekhymeno-
kikhlepikossyphophattoperistera-
lektryonoptekephalliokinklope-
leiolagōiosiraiobaphētraga-
nopterygṓn
(en grec ancien)
λοπαδοτεμαχοσελαχογαλεο-
κρανιολειψανοδριμυποτριμματο-
σιλφιοκαραϐομελιτοκατακεχυμενο-
κιχλεπικοσσυφοφαττοπεριστερα-
λεκτρυονοπτεκεφαλλιοκιγκλοπε-
λειολαγῳοσιραιοϐαφητραγα-
νοπτερυγών
Le dictionnaire Liddell & Scott traduit : « nom d'un plat composé de toutes sortes de délicatesses, poissons, chair, volaille et sauces ». La traduction française imaginée par Victor-Henry Debidour1 donne ceci : « On va vous servir du bigornocabillofricandortolangoustabricobouillabopoulaupococovin ! Envoyez le babaoromsteckopommelettaularfricassécrevissalmid'perdridalouet'ceteratirelarigot ! »
Composition du plat
Le terme original grec comporte 171 caractères (ce qui ne correspond pas forcément à la translittération latine, suivant la norme de translittération que l'on adopte : 182 ici) et il est connu depuis des siècles comme le plus long mot.
Le plat était une fricassée, composé de 17 ingrédients aigres et doux, dont
-de la cervelle,
-du miel,
-du vinaigre,
-du poisson,
-des concombres
-tranches de poisson
poisson de la sous-classe des Elasmobranchii (requin ou raie)
requin-chabot pourri ou tête de petit requin
silphion, apparemment sorte de ferula
-une sorte de crabe, scarabée, ou écrevisse
aigle
-fromage
-miel coulant
-grive
-poisson de mer ou merle
-pigeon ramier
-pigeon biset
-poulet
-tête rôtie de grèbe castagneux
-lièvre, qui pouvait être un genre d'oiseau ou lièvre de mer
vin nouveau bouilli
-fruits de dessert ou aliments crus
-ailes, nageoires
par MANTEAU  41Source: fr.wikipedia.org

LUNDI

JUILLET
2018
LE SAVIEZ VOUS ?
 
Pour le Grand Larousse du xixe siècle (1866-1877), le mot « n’a fait que remplacer le terme de contredanse, dont on ne se sert plus depuis environ 40 ans, mais l’un et l’autre signifient exactement la même chose ». Jusque vers 1840, on parlait de « quadrille de contredanses » ; en 1847, Cellarius, dans sa Danse des salons, utilise le terme de « quadrille français » qui semble s’être, à cette date, définitivement imposé.
Le quadrille est directement issu de la contredanse française telle qu’elle était dansée au xviiie siècle. Dans son Répertoire des bals (1762) La Cuisse notait qu’une contredanse était dansée neuf fois, formant une sorte de refrain alternant avec neuf entrées différentes (grand rond, moulinet des dames, moulinet des cavaliers, allemande, etc.). Vers la fin du siècle, on se lassa de répéter neuf fois la même contredanse, et apparurent les pots-pourris qui, tout en gardant les neuf entrées proposaient, à la place du refrain, neuf contredanses différentes du répertoire connu. Le quadrille de contredanse qui se mit en forme sous le Consulat et le Premier Empire, reprit la même structure, mais bientôt les entrées furent abandonnées, laissant place à huit mesures d’introduction, durant lesquelles on ne dansait pas, précédant chacune des figures.
Le mot quadrille a des acceptions très diverses. Dans le domaine de la danse de bal, il correspond à deux notions différentes :
Sous l’Empire et la Restauration, essentiellement, mais encore sous le Second Empire, il peut désigner une chorégraphie apprise par un nombre défini de participants et exécutée au cours d’un bal, à titre d’intermède (par exemple le quadrille des Incas, dansé au cours du bal du 11 février 1812 aux Tuileries, ou le quadrille de Marie Stuart dansé lors d’un bal chez la duchesse de Berry, aux Tuileries, le 2 mars 1829, ou encore le quadrille des abeilles, dansé, toujours aux Tuileries, en mars 1863). Ce type de divertissement valait avant tout par la richesse et l’originalité des costumes. Selon la reine Hortense, « un quadrille de société devait reposer uniquement sur l’éclat et sur l’élégance des costumes, l’harmonie des couleurs, le bon goût des danses et la perfection de l’ensemble. » (Mémoires, Paris, 1927, tome II, p. 138).
Plus largement, le mot désigne la danse de bal par excellence en France durant tout le xixe siècle, formée d’une suite de cinq figures :
-le pantalon
-l'été
-la poule
-la pastourelle (ou la trénis)
-la finale (ou la saint-simonienne)
par MANTEAU  18Source: fr.wikipedia.org

VENDREDI

JUIN
2018
LE SAVIEZ VOUS ?
 
Lewis Trondheim (De son vrai nom est Laurent Chabosy) est né en 1964 à Fontainebleau
Après une enfance sans histoires dans sa ville natale, il fait un an d'armée en Allemagne puis suit les cours d'une école de publicité de 1986 à 1989. En 1987, lors d'un colloque sur la bande dessinée, il fait la connaissance de Jean-Christophe Menu et découvre qu'on peut faire de la bande dessinée autrement qu'en album 46 pages couleurs. Un an plus tard, Lewis apprend à développer son style graphique en réalisant un fanzine, ACCI H3319. Il rejoint ensuite Menu, Stanislas, Mattt Konture, Killoffer et David B autour de la revue Labo (Futuropolis). Ensemble, ils fondent la structure d'édition de bandes dessinées L'Association en 1990. Un an plus tard, Lewis travaille en atelier avec d'autres dessinateurs au sein de l'atelier Nawak et publie en 1992 un étonnant pavé de 500 pages, Lapinot et le carottes de Patagonie à l'Association.
Sous l'impulsion de l'éditeur Cornélius, il dessine ses Approximate Continuum Comics, dans lesquels il se raconte sous forme autobiographique. En janvier 1994, Lewis obtient à Angoulême l'Alph-Art Coup de coeur pour son livre Slaloms, à l'Association. Durant cette année décisive, il devient papa, signe chez Dargaud la série Lapinot et quitte Paris pour le sud de la France.
La période 1997-1999 voit naître un certain nombre de projets comme une nouvelle série d'héroic-fantasy à la numérotation titanesque et audacieuse chez Delcourt, Donjon, avec Joann Sfar et une pléiade d'auteurs, une série d'albums pour enfants, Monstrueux.
En 2000, Il publie un grand nombre de série jeunesse chez Delcourt : Kaput et Zösky, Allez Raconte avec José Parrondo, Trois chemins avec Sergio Garcia et Le Roi Catastrophe avec Fabrice Parme. Les deux premières sont adaptés en dessins animés, de même que La Mouche.
À l'été 1994, il amorce une nouvelle étape dans sa prolifique carrière en créant chez Delcourt la collection Shampooing aux Éditions Delcourt, où sont accueillis nombre de talents singuliers?dont lui-même avec Mister I, Les Petits Riens de Lewis Trondheim, OVNI (dessin de Fabrice Parme) et Île Bourbon 1730 co-scénario d'Appollo).
Lewis a été élevé en juin 2005 au rang de chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres. Il reçoit en janvier 2006 le Grand Prix de la ville d'Angoulême.
Son blog:
http://www.lewistrondheim.com/blog/

par MANTEAU  14Source: fr.wikipedia.org

MERCREDI

MAI
2018
LE SAVIEZ VOUS ?
 
Metzengerstein, sous-titré dès la seconde édition « un conte imité de l'allemand » (en anglais, Metzengerstein. A Tale in Imitation of the German) est la première nouvelle publiée de l'écrivain américain Edgar Allan Poe. Elle se déroule en Hongrie dans une ambiance gothique et sur fond de haine entre deux familles. Le jeune baron Metzengerstein s'empare d'un cheval de son rival après un incendie, puis la bête cause sa perte. Cette nouvelle paraît le 14 janvier 1832 dans le Philadelphia Saturday Courier, dans le cadre d'un concours. Rééditée dans le Southern Literary Messenger, elle fait l'objet de commentaires variés, notamment sur l'intention qu'a pu avoir Poe de parodier les contes fantastiques allemands.
Résumé
L'histoire se situe en Hongrie, dans une région forestière de la Transylvanie, après l'expulsion des Ottomans du territoire en 1763. L'intrigue repose sur la haine opposant deux familles nobles germano-hongroises, à la suite d'une ancienne querelle. La première est représentée par le jeune Frederick, baron Metzengerstein, entré en possession de ses domaines à l'âge de dix-huit ans à la suite du décès de ses parents, qui mène une vie de débauche et tyrannise ses vassaux. La seconde l'est par le vieux Wilhelm, comte Berlifitzing, qui a du sang turc dans les veines. Frederick entretient sa haine en contemplant régulièrement une tapisserie qui représente la chute du château de Metzengerstein, à l'époque de la bataille de Mohács, en 1526. Elle représente un ancêtre turc de Berlifitzing, monté sur un cheval gigantesque, au moment où un Metzengerstein le tue d'un coup de poignard. Une nuit, un incendie se déclare dans les écuries du château Berlifitzing — événement dont le voisinage le juge responsable —, et le comte trouve la mort en tentant de sauver son haras. Toutefois, un cheval s'échappe des flammes. Aucun domestique de Berlifitzing ne le reconnaissant comme une propriété du comte, malgré les indices contraires, Metzengerstein le fait sien.
À la suite de ces événements, Metzengerstein s'isole des gens de sa classe, s'attachant uniquement au mystérieux cheval, dont les qualités physiques s'avèrent tout à fait remarquables. Une nuit de tempête, Metzengerstein part avec le cheval dans la forêt. Pendant son absence, son château prend feu. Peu après, le cheval entraîne son cavalier dans une course effrénée, sans que Metzengerstein puisse s'y opposer, malgré ses efforts, et se jette avec lui dans les flammes.
Au cinéma
Metzengerstein a fait l'objet d'une adaptation cinématographique de Roger Vadim dans le film à sketch franco-italien Histoires extraordinaires en 1968, avec Jane et Peter Fonda dans les rôles principaux, même si l'intrigue est très éloignée du conte original1, Jane Fonda incarnant le cheval.
source photo: ornbakelibrary.files.wordpress.com
par MANTEAU  17Source: fr.wikipedia.org

MERCREDI

MAI
2018
LE SAVIEZ VOUS ?
 
Paul Paléologue Tagaris (en grec moderne : Παῦλος Παλαιολόγος Τάγαρις), né vers 1320 ou 1340 et mort après 1394, est un moine grec byzantin et un imposteur. Même s'il descend de la famille Tagaris, Paul prétendit avoir également un lien avec la dynastie des Paléologues qui régnait sur l'Empire byzantin à l'époque. Adolescent, il fuit son mariage et devint moine. Mais ses pratiques frauduleuses l'impliquèrent dans un scandale. Fuyant Constantinople, il voyagea beaucoup, de la Palestine à la Perse et au royaume de Géorgie et, finalement, via l'Ukraine et le royaume de Hongrie, vers le royaume germanique d'Italie, la Grèce latine, le royaume de Chypre et le royaume de France.
Au cours de sa longue et tumultueuse carrière, Tagaris fut nommé évêque orthodoxe. Il vendit des ordinations à des ecclésiastiques en prétendant être le patriarche orthodoxe de Jérusalem, délaissa l'orthodoxie grecque pour le catholicisme romain avant de revenir sur sa décision, soutint à la fois le Saint-Siège et l'antipape d'Avignon durant le grand schisme d'Occident, et intrigua pour être nommé patriarche latin de Constantinople. Enfin, quand ses escroqueries furent démasquées, il retourna à Constantinople, où il se repentit et confessa ses péchés devant un synode en 1394.
par MANTEAU  28Source: fr.wikipedia.org

              
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