Cocktail93




MARDI

JUILLET
2017
LE SAVIEZ VOUS ?
 
L'usage du terme Abracadabra est répandu dans la gnose et la pensée pythagoricienne ésotérique. Déclinée jusqu'à sa dernière lettre par ordre rétrograde sous forme triangulaire, elle passe pour un puissant talisman. C'est ainsi qu'on la trouve dans ses premières occurrences écrites datée du IIe siècle. Dans le poème de l'érudit romain Serenus Sammonicus, De Medicina Praecepta, il est prescrit à toute personne atteinte de fièvre hémitritée ou demi-tierce de porter une amulette ou un phylactère contenant le mot écrit sous la forme d'un cône inversé.
On retrouve la trace de cette formule dans les contes rapportant la fabrication d'un Golem. En façonnant une forme de vie à partir d'argile, l'homme se place dans la position de Dieu au moment de la création de l'univers mais dépourvu du souffle divin, il doit se contenter d'utiliser la puissance de la langue de la création. Le rabbin trace les lettres du mot Vérité (aleph-mem-tav) sur le front de la créature et prononce la formule magique. Cependant, cela ne suffit jamais et la créature finit par se retourner contre ceux qui l'ont créée. L'effacement de la lettre aleph donne Mort (mem-tav) et met fin à l'enchantement.
Enfin, selon la tradition biblique, il faudrait en fait utiliser la formule « abra-ka-amra », « il a créé comme il a dit ».
par MANTEAU  32Source: fr.wikipedia.org

LUNDI

JUILLET
2017
LE SAVIEZ VOUS ?
 
Concernant le mot, plusieurs étymologies d'origines orientales ou moyen-orientales sont attestées. Elle peut venir d'une transformation de l'araméen « adhadda kedhabhra » qui veut dire « que la chose soit détruite », ou « évra kedebra » qui veut dire « je créerai d'après mes paroles. ». Elle pourrait provenir de l'hébreu « Ha brakha dabra » (« הברכה דברה »), qui signifie « la bénédiction a parlé », ou « Abreg ad Hâbra », « envoie ta foudre jusqu'à la mort »
Autre étymologie, défendue notamment par le Robert historique de la langue française, la formule, attestée en latin tardif2, serait empruntée au grec. Elle proviendrait du nom d'Abraxas, dieu intermédiaire dans le système gnostique de Basilide (mort en 130). Ces mots grecs ont été expliqués par E. Katz comme des lectures en boustrophédon (écriture continue de gauche à droite puis de droite à gauche) d'une formule hébraïque arba (quatre), dâk (du verbe « casser ») arba, c’est-à-dire « le quatre (cryptogramme pour le Tout-Puissant ainsi qu'important symbole pythagoricien) anéantit les quatre (éléments) »
par MANTEAU  13Source: fr.wikipedia.org

DIMANCHE

JUILLET
2017
LE SAVIEZ VOUS ?
 
Abracadabra est, traditionnellement, la formule prononcée lorsque se produit quelque chose de magique.
C'est à la fois une formule magique et rituelle performative, une incantation et un mot mystique. Il est utilisé afin d'invoquer par la magie des esprits bénéfiques pour être protégé ou guéri des maladies. Cette expression est aussi utilisée par les magiciens modernes lorsqu'ils prétendent invoquer des puissances paranormales ou surnaturelles pour contribuer à leurs illusions.
La formule est passée dans le langage courant, popularisée par les films et dessins animés mettant en scène des sorcières et des magiciens
Image: La formule sous la forme d'un triangle inversé
par MANTEAU  12Source: fr.wikipedia.org

VENDREDI

JUILLET
2017
LE SAVIEZ VOUS ?
 
Le 14 juillet 1789, en rédigeant son journal intime, le Roi qui revenait d'une partie de chasse, écrira pour cette même date : « Rien » car il était revenu bredouille de la chasse. En effet, la matière ordinaire de son journal était composée de chasses, réceptions, cérémonies civiles ou religieuses, voyages, etc.44. De plus ce carnet a aussi servi le 17 juillet pour indiquer que le roi s'était rendu à l’Hôtel de Ville de Paris.
La légende rapporte que le Roi ne put être tenu informé des événements parisiens le jour même. Ce n'est que le lendemain, à son réveil le 15 juillet à 8 heures, à Versailles, que le duc de La Rochefoucauld-Liancourt annonça à Louis XVI la prise de la Bastille. Le dialogue suivant a souvent été cité par les historiens du XIX :
— « C’est une révolte ? » demanda Louis XVI.
— « Non sire, ce n’est pas une révolte, c’est une révolution. » répondit le duc de La Rochefoucauld45.
Néanmoins, il est avéré que dès le jour même Versailles et le roi étaient au courant de la prise de la Bastille. Le récit est de la marquise de La Rochejaquelein46 : « Le 13 juillet 1789, les régiments de Bouillon et de Nassau arrivèrent à Versailles. On les logea dans l'Orangerie ; nous fûmes les voir. Le lendemain, 14 juillet, une foule brillante et nombreuse se promenait dans le parterre du midi, au-dessus de l'Orangerie. Les officiers avaient rassemblé la musique, qui jouait des airs charmants ; la joie brillait sur tous les visages : c'était un tableau ravissant ; mais jamais je n'oublierai le changement subit qui s'opéra. Nous entendîmes d'abord des chuchotements. M. de Bonsol, officiers des gardes du corps, vint à nous, et dit tout bas : Rentrez, rentrez, le peuple de Paris est soulevé ; il a pris la Bastille ; on dit qu'il marche sur Versailles. Nous nous dirigeâmes aussitôt vers notre appartement. Partout la crainte succédait à la gaieté, et en un instant les terrasses furent désertes . » On note par ailleurs une première vague d'émigration massive au lendemain de la prise de la forteresse. Le 16 juillet, le comte d'Artois et le prince de Condé, colonel général de l’infanterie, avaient déjà gagné les frontières du royaume. S'ensuivent les départs des principaux Secrétaires d'États, de Villedeuil, de Broglie et de La Vauguyon.
par MANTEAU  7Source: fr.wikipedia.org

MARDI

MARS
2017
LE SAVIEZ VOUS ?
 
Le Turc mécanique ou l’automate joueur d'échecs était un célèbre canular construit à la fin du xviiie siècle : il s’agissait d'un prétendu automate doté de la faculté de jouer aux échecs. Il a été partiellement détruit dans un incendie. De nos jours, une réplique a été créée : elle est contrôlée par un logiciel et joue réellement seule aux échecs.
Construit et dévoilé pour la première fois en 1770 par Johann Wolfgang von Kempelen, le mécanisme semblait pouvoir jouer contre un adversaire humain, ainsi que de résoudre le problème du cavalier, un casse-tête qui exige de déplacer un cavalier afin d'occuper une seule fois chaque case de l'échiquier. De 1770 jusqu'à sa destruction en 1854, il a été exposé par différents propriétaires en tant qu'automate, bien que le canular ait été expliqué, après bien des soupçons, au début des années 1820. Extérieurement, il avait l’apparence d'un mannequin habillé d’une cape et d’un turban assis derrière un meuble d’érable qui possédait des portes révélant une mécanique et des engrenages internes qui s'animaient lors de son activation.
Ce mécanisme n'était qu'une illusion permettant de masquer la profondeur réelle du meuble. Celui-ci possédait un autre compartiment secret dans lequel un joueur pouvait se glisser, et manipuler le mannequin sans être vu. L'automate était alors capable de jouer une partie d'échecs contre un adversaire humain. Grâce au talent des joueurs cachés, le Turc mécanique remporta la plupart des parties d'échecs auxquelles il participa en Europe et en Amérique durant près de 84 ans, y compris contre certains hommes d'État tels que Napoléon Bonaparte, Catherine II de Russie et Benjamin Franklin.
par MANTEAU  20Source: fr.wikipedia.org

JEUDI

FEVRIER
2017
LE SAVIEZ VOUS ?
 
Yukiko Okada ( surnommée « Yukko »), de son vrai nom Kayo Satō , était une populaire chanteuse idol japonaise des années 1980, née le 22 août 1967 à la Préfecture d'Aichi au Japon
Yukiko Okada remporte à 15 ans en 1983 le populaire concours télévisé de découverte de jeunes talents Star Tanjō! (en) de la chaine Nippon Television. Elle débute dans l'agence Sun Music en avril 1984 avec un premier disque, sur le label Canyon Records.
Elle apparait ensuite dans des publicités, anime des émissions radios, et joue dans des drama télévisés, interprétant notamment le rôle de l'héroïne de la série Kinjirareta Mariko. Les stars de la musique Seiko Matsuda et Ryuichi Sakamoto lui écrivent la chanson de son huitième single Kuchibiru Network, qui se classe N°1 à l'oricon en février 1986. Son quatrième album qui sort le mois suivant sera le dernier disque de son vivant.
En effet, en plein succès, deux semaines après la sortie de ce dernier disque, elle décède à 18 ans le 8 avril 1986 en sautant du haut de l'immeuble de sept étages de son agence (le Sun Music Building) dans le quartier de Yotsuya à Tokyo ; elle est découverte à terre par le gardien de l'immeuble vers 10 heures du matin1,2. Deux heures plus tôt, elle avait déjà été trouvée recroquevillée dans une armoire dans son appartement rempli de gaz, en pleurs et les poignets tailladés
Les raisons de son suicide restent officiellement inconnues, mais il fut probablement inspiré par celui étrangement similaire dix jours auparavant d'une autre idol du même age, Yasuko Endō1. Sa santé mentale aurait commencé à décliner en début d'année, menant à cette dépression.
Le suicide d'Okada, très médiatisé, provoque lui-même une vague de suicides par imitation dans l'archipel, phénomène désormais appelé en anglais Yukko Syndrome (Effet Werther en Europe), entrainant depuis une auto-censure des médias japonais sur les cas de suicides.
En raison de ces événements, la sortie toute prête de son single Hana no Image, prévue pour le mois suivant, est annulée, et aucun autre nouveau disque ou compilation de Okada ne sera publié, jusqu'à la sortie du coffret Memorial Box en 1999
par MANTEAU  9Source: fr.wikipedia.org

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LUNDI

FEVRIER
2017
LE SAVIEZ VOUS ?
 
Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé était un prince de sang royal français, né le 13 avril 1756 à Paris et mort le 27 août 1830, au château de Saint-Leu. Il fut le 9e duc d'Enghien (1756-1772), puis duc de Bourbon (1772-1818) et enfin, à la mort de son père en 1818, le 9e – et dernier – prince de Condé.
Au matin du 27 août 1830, peu après l'avènement de la monarchie de Juillet, le prince de Condé fut retrouvé « pendu » par le cou par un double mouchoir noué par un nœud de tisserand... mais les pieds touchant le sol, à l'espagnolette de la fenêtre de sa chambre du château de Saint-Leu, qu'il avait acquis en 1816. Rien, dans la vie du prince, qui s'était couché normalement la veille, ne pouvait laisser penser à une tentation suicidaire. Aussitôt, les légitimistes firent circuler la rumeur de l'assassinat, et accusèrent Louis-Philippe et la reine Marie-Amélie d'en être les commanditaires pour permettre à leur dernier fils de capter l'immense héritage du prince. La thèse de l'assassinat affirmait sans preuve que le prince, bouleversé par les Trois Glorieuses et demeuré fidèle à la monarchie légitime, aurait décidé de révoquer son testament en faveur du jeune duc d'Aumale, de partir en exil et de léguer sa fortune au duc de Bordeaux. Averti de ces intentions, Louis-Philippe l'aurait fait étrangler par la baronne de Feuchères et le frère de celle-ci, qui auraient maquillé le crime en suicide. Face à ces accusations, les orléanistes ont cherché à démontrer que le prince s'était rallié au nouveau régime : il avait pris et fait prendre à ses gens la cocarde tricolore ; il avait envoyé 10 000 francs pour les blessés des Trois Glorieuses ; il aurait reconnu implicitement Louis-Philippe en le priant d'excuser son absence à la cérémonie d'intronisation du 9 août 18304.
Mais si ces faits sont certains, la sincérité de ce ralliement n'est pas établie ; il semble que le vieux prince était inquiet et qu'une partie de son entourage le poussait à émigrer par précaution. La reine Marie-Amélie était d'ailleurs venue à Saint-Leu le 20 août pour le rassurer. Le confesseur du prince, l'abbé Pellier de Lacroix, déclara publiquement que le prince de Condé était « innocent de sa mort », c'est-à-dire qu'il ne s'était pas suicidé. À la suite de la parution de deux libelles en septembre 1830, Jules-Armand-Louis de Rohan demande un supplément d'enquête au tribunal qui nomme le juge d'instruction de la Huproie. Après quatre mois d'enquête, ce juge partisan des Ultras et qui instruit à charge4 conclut à un crime maquillé en suicide et soupçonne la baronne de Feuchères avec la complicité d'un prétendu amant gendarme d'en être l'instigatrice. La baronne étant rentrée en grâce du nouveau couple royal par l'entremise de Talleyrand5, le juge est mis à la retraite d'office le 4 juin 1831, en échange de la nomination de son gendre comme juge titulaire au tribunal de la Seine. Le 21 juin, la Cour royale de Paris qui a dessaisi le tribunal de Pontoise conclut à un suicide et qu'il n'y a donc pas lieu de poursuivre.
On tient aujourd'hui pour le plus probable que le prince avait recours à la strangulation comme stimulant sexuel. La baronne de Feuchères l'aurait tenu sous sa coupe par son habileté dans cette pratique particulière. Le prince aurait succombé à une séance plus poussée qu'à l'habitude, soit accident, soit assassinat4. La baronne aurait ensuite monté, avec l'aide de son frère, la mise en scène du suicide. Les milieux légitimistes firent circuler ce bon mot : « Mme de Feuchères, cette petite baronne irlandaise, qui a tout l'air d'une espagnolette. »
par MANTEAU  18Source: fr.wikipedia.org

VENDREDI

FEVRIER
2017
LE SAVIEZ VOUS ?
 
En musique, En musique, l'aulos est un instrument à vent précurseur du hautbois, très utilisé durant toute l'Antiquité au cours de rites religieux et sociaux. Appelé aulos dans la Grèce antique et tibia dans la Rome antique, c'est un instrument à anche battante, simple ou double, composé principalement d'un tuyau percé de trous, joué le plus souvent par paires. À partir du ier siècle de notre ère, les Romains lui apportent quelques innovations techniques qui font de l'aulos un instrument similaire à ceux utilisés au xxe siècle. Il disparaît finalement au début du Moyen Âge.
Le joueur d'aulos, appelé « aulète » (en latin tibicen), avait un rôle central dans les sacrifices. Il était une des grandes vedettes des Jeux panhelléniques et détenait le rôle de chef dans l'orchestre antique.
L'aulos fait partie de la classe des auloi qui désigne l'ensemble des instruments à vent de la Grèce antique qui inclut également le chalumeau et la flûte, à l’exclusion toutefois des cors et des trompettes qui ne faisaient pas partie de l’orchestre.
par MANTEAU  4Source: fr.wikipedia.org

MERCREDI

JANVIER
2017
LE SAVIEZ VOUS ?
 
Comment Clochette alias Tinker Bell se dit dans le reste du monde:
Arabic — تنة ورنة (Tanna we Ranna)
Albanian -Tringëllima
Bulgarian — Зън-зън (Zŭn-Zŭn), or "Камбанка" (Kambanka)
Cantonese (Hong Kong) — 小叮噹, 奇妙仙子
Catalan — Campaneta
Chinese — 奇妙仙子
Croatian — Zvončica
Czech — Zvonilka or Zvoněnka
Danish — Klokkeblomst
Dutch — Rinkelbel and Tinkerbel (in early translations), Tinkelbel (current)
Finnish — Helinä-Keiju
French — Tinn Tamm (in early translations), Clochette (current)
German — Glöckchen, Glitzerklang, Naseweis, Klingklang
Greek — Τίνκερ Μπελ (Tínker Bel)
Hebrew — טינקר בל (Tinker Bell)
Hindi — टिंकर बेल
Hungarian — Giling Galang (in early translations), Csingiling (current)
Icelandic — Skellibjalla
Italian — Campanellino (in original works), Trilli (Disney versions)
Japanese — ティンカー ベル (Tinkā Beru)
par MANTEAU  11Source: fr.wikipedia.org

MERCREDI

JANVIER
2017
LE SAVIEZ VOUS ?
 
William Brodie (28 septembre 1741 – 1er octobre 1788), plus communément connu sous le nom de Deacon Brodie, est un ébéniste écossais, président d'une guilde de marchands et conseiller municipal de la ville d'Édimbourg. Il est également voleur, autant par passion que pour payer ses dettes de jeux.
En 1786, il recrute une bande de trois voleurs : Brown, Smith et Ainslie. Mais sa capture survient la même année lors d'un vol à main armée dans une officine du fisc britannique à Canongate. Son plan échoue et Ainslie est capturé. Ce dernier, pour éviter la peine de mort, témoigne contre les autres membres de la bande. Brodie parvient à s'enfuir aux Pays-Bas, mais est arrêté à Amsterdam et renvoyé à Édimbourg pour y être jugé.
Le procès débute le 27 août 1788. Au début, aucune preuve tangible ne lui est opposée, mais plusieurs objets sont découverts chez lui : des copies de clés, un déguisement et des pistolets. Le jury déclare Brodie et Smith coupables (Smith était un serrurier anglais auteur de plusieurs vols).
Brodie et Smith sont pendus au centre de détention de Tolbooth le 1er octobre 1788, à une potence qu'il avait conçue et subventionnée l'année précédente. Selon une rumeur, Brodie porte un collet en acier et un tube en argent pour éviter que la pendaison ne lui soit fatale. Il aurait versé un pot-de-vin au bourreau pour qu'il soit rapidement détaché après la pendaison, dans le but de prévenir une trop longue suffocation. Mais le plan échoue. Brodie est enterré dans une tombe anonyme de la paroisse de Buccleuch
La double vie de William Brodie, ébéniste et voleur, a pu inspirer Robert Louis Stevenson pour son roman L’Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde.
par MANTEAU  13Source: fr.wikipedia.org

MERCREDI

NOVEMBRE
2016
LE SAVIEZ VOUS ?
 
Le serment du Jeu de paume est un engagement d’union pris le 20 juin 1789 à la salle du Jeu de paume, à Versailles, par les 578 députés du Tiers état, du clergé et de la noblesse lors des États généraux de 1789. En réalité, seuls 300 députés sont présents. Face aux pressions du roi de France Louis XVI, ils firent serment de ne pas se séparer avant l’élaboration d’une Constitution. Cet engagement, dénué d'existence juridique dans le cadre de l'Ancien Régime prévalant encore, a un impact symbolique et politique très fort, qui en fait un moment important des préludes de la Révolution française. Préfigurant la souveraineté nationale et la séparation des pouvoirs, il amènera la réunion des trois ordres (Noblesse, Clergé, Tiers-États) en une « Assemblée nationale constituante », dont sera issue l'abolition de la féodalité (4 août 1789), la déclaration des droits de l'homme et du citoyen (26 août 1789), et les grands principes de la Constitution (fin 1791).
par MANTEAU  14Source: fr.wikipedia.org

JEUDI

NOVEMBRE
2016
LE SAVIEZ VOUS ?
 
Selon les mythes funéraires des Anciens Égyptiens, l’au-delà est le lieu où séjournent les dieux, les bienheureux et les damnés. Domaine d'Osiris, ce monde supranaturel est à la fois souterrain, terrestre et céleste. Il est connu sous les dénominations de Kheret-Netjer, Ro-Sétaou, Douât et Neferet Imentet (Bel Occident). La géographie de cet autre monde, ainsi que les êtres qui le peuplent, sont renseignés par divers écrits dont les Textes des Pyramides, le Livre des deux chemins, le Livre des Morts, les Livres du monde souterrain et quelques contes.
La mort est une interruption temporaire de la vie et non une fin définitive. À l'instar des dieux, les humains survivent grâce à leurs principes immatériels que sont l'âme-Ba, la vitalité-Ka et l'esprit-Akh. Dès l'Ancien Empire, deux cycles de croyances religieuses caractérisent la conception de la vie éternelle. D'un côté, le mythe d'Osiris traite tous les aspects de la préservation du cadavre par les rites de la momification. De l'autre, le mythe solaire concerne le voyage du défunt auprès de Rê à bord de la barque solaire. Au Nouvel Empire, ces deux mythes forment une unité de croyance, le dieu solaire voyageant à travers les contrées souterraines et osiriennes. Certains recueils funéraires sont des cartes de ce monde mystérieux. Ils guident les défunts sur des chemins ponctués de nombreux dangers. D'après le Livre de l'Amdouat et le Livre des Portes, l'au-delà est une zone souterraine constituée de douze régions successives. Chaque région correspond à une heure de la nuit et chacune d'elles est séparée de la suivant par un portail surveillé par des dieux-gardiens. Le destin du défunt est déterminé par l'épreuve du jugement de l'âme. Acquitté, il entre dans le royaume d'Osiris. À l'image du pays égyptien, l'au-delà est un désert traversé par un fleuve qui inonde champs et marais. Dans le Champ des Offrandes, le défunt retrouve les mêmes activités que de son vivant. Il y travaille ses champs et profite de bons moments de repos et de joie. Tout au contraire, pour les damnés sont réservés des salles de torture, des fosses ardentes et des lacs pestilentiels.
Les morts ont des besoins similaires à ceux des vivants car ils connaissent une nouvelle vie dans la tombe. C'est pourquoi, des dépôts d'offrandes alimentaires sont placés près des corps pour entretenir leur vitalité. Tout esprit a la possibilité de revenir sur terre pour intervenir, en bien ou en mal, dans l'existence des vivants. Les méfaits des morts dangereux sont très redoutés tandis que les ancêtres bienveillants servent d'intercesseur auprès des dieux pour obtenir des faveurs.
par MANTEAU  9Source: fr.wikipedia.org

              
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