Cocktail93




VENDREDI

FEVRIER
2017
LE SAVIEZ VOUS ?
 
En musique, En musique, l'aulos est un instrument à vent précurseur du hautbois, très utilisé durant toute l'Antiquité au cours de rites religieux et sociaux. Appelé aulos dans la Grèce antique et tibia dans la Rome antique, c'est un instrument à anche battante, simple ou double, composé principalement d'un tuyau percé de trous, joué le plus souvent par paires. À partir du ier siècle de notre ère, les Romains lui apportent quelques innovations techniques qui font de l'aulos un instrument similaire à ceux utilisés au xxe siècle. Il disparaît finalement au début du Moyen Âge.
Le joueur d'aulos, appelé « aulète » (en latin tibicen), avait un rôle central dans les sacrifices. Il était une des grandes vedettes des Jeux panhelléniques et détenait le rôle de chef dans l'orchestre antique.
L'aulos fait partie de la classe des auloi qui désigne l'ensemble des instruments à vent de la Grèce antique qui inclut également le chalumeau et la flûte, à l’exclusion toutefois des cors et des trompettes qui ne faisaient pas partie de l’orchestre.
par MANTEAU  7Source: fr.wikipedia.org

MERCREDI

JANVIER
2017
LE SAVIEZ VOUS ?
 
Comment Clochette alias Tinker Bell se dit dans le reste du monde:
Arabic — تنة ورنة (Tanna we Ranna)
Albanian -Tringëllima
Bulgarian — Зън-зън (Zŭn-Zŭn), or "Камбанка" (Kambanka)
Cantonese (Hong Kong) — 小叮噹, 奇妙仙子
Catalan — Campaneta
Chinese — 奇妙仙子
Croatian — Zvončica
Czech — Zvonilka or Zvoněnka
Danish — Klokkeblomst
Dutch — Rinkelbel and Tinkerbel (in early translations), Tinkelbel (current)
Finnish — Helinä-Keiju
French — Tinn Tamm (in early translations), Clochette (current)
German — Glöckchen, Glitzerklang, Naseweis, Klingklang
Greek — Τίνκερ Μπελ (Tínker Bel)
Hebrew — טינקר בל (Tinker Bell)
Hindi — टिंकर बेल
Hungarian — Giling Galang (in early translations), Csingiling (current)
Icelandic — Skellibjalla
Italian — Campanellino (in original works), Trilli (Disney versions)
Japanese — ティンカー ベル (Tinkā Beru)
par MANTEAU  18Source: fr.wikipedia.org

MERCREDI

JANVIER
2017
LE SAVIEZ VOUS ?
 
William Brodie (28 septembre 1741 – 1er octobre 1788), plus communément connu sous le nom de Deacon Brodie, est un ébéniste écossais, président d'une guilde de marchands et conseiller municipal de la ville d'Édimbourg. Il est également voleur, autant par passion que pour payer ses dettes de jeux.
En 1786, il recrute une bande de trois voleurs : Brown, Smith et Ainslie. Mais sa capture survient la même année lors d'un vol à main armée dans une officine du fisc britannique à Canongate. Son plan échoue et Ainslie est capturé. Ce dernier, pour éviter la peine de mort, témoigne contre les autres membres de la bande. Brodie parvient à s'enfuir aux Pays-Bas, mais est arrêté à Amsterdam et renvoyé à Édimbourg pour y être jugé.
Le procès débute le 27 août 1788. Au début, aucune preuve tangible ne lui est opposée, mais plusieurs objets sont découverts chez lui : des copies de clés, un déguisement et des pistolets. Le jury déclare Brodie et Smith coupables (Smith était un serrurier anglais auteur de plusieurs vols).
Brodie et Smith sont pendus au centre de détention de Tolbooth le 1er octobre 1788, à une potence qu'il avait conçue et subventionnée l'année précédente. Selon une rumeur, Brodie porte un collet en acier et un tube en argent pour éviter que la pendaison ne lui soit fatale. Il aurait versé un pot-de-vin au bourreau pour qu'il soit rapidement détaché après la pendaison, dans le but de prévenir une trop longue suffocation. Mais le plan échoue. Brodie est enterré dans une tombe anonyme de la paroisse de Buccleuch
La double vie de William Brodie, ébéniste et voleur, a pu inspirer Robert Louis Stevenson pour son roman L’Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde.
par MANTEAU  20Source: fr.wikipedia.org

MERCREDI

NOVEMBRE
2016
LE SAVIEZ VOUS ?
 
Le serment du Jeu de paume est un engagement d’union pris le 20 juin 1789 à la salle du Jeu de paume, à Versailles, par les 578 députés du Tiers état, du clergé et de la noblesse lors des États généraux de 1789. En réalité, seuls 300 députés sont présents. Face aux pressions du roi de France Louis XVI, ils firent serment de ne pas se séparer avant l’élaboration d’une Constitution. Cet engagement, dénué d'existence juridique dans le cadre de l'Ancien Régime prévalant encore, a un impact symbolique et politique très fort, qui en fait un moment important des préludes de la Révolution française. Préfigurant la souveraineté nationale et la séparation des pouvoirs, il amènera la réunion des trois ordres (Noblesse, Clergé, Tiers-États) en une « Assemblée nationale constituante », dont sera issue l'abolition de la féodalité (4 août 1789), la déclaration des droits de l'homme et du citoyen (26 août 1789), et les grands principes de la Constitution (fin 1791).
par MANTEAU  16Source: fr.wikipedia.org

JEUDI

NOVEMBRE
2016
LE SAVIEZ VOUS ?
 
Selon les mythes funéraires des Anciens Égyptiens, l’au-delà est le lieu où séjournent les dieux, les bienheureux et les damnés. Domaine d'Osiris, ce monde supranaturel est à la fois souterrain, terrestre et céleste. Il est connu sous les dénominations de Kheret-Netjer, Ro-Sétaou, Douât et Neferet Imentet (Bel Occident). La géographie de cet autre monde, ainsi que les êtres qui le peuplent, sont renseignés par divers écrits dont les Textes des Pyramides, le Livre des deux chemins, le Livre des Morts, les Livres du monde souterrain et quelques contes.
La mort est une interruption temporaire de la vie et non une fin définitive. À l'instar des dieux, les humains survivent grâce à leurs principes immatériels que sont l'âme-Ba, la vitalité-Ka et l'esprit-Akh. Dès l'Ancien Empire, deux cycles de croyances religieuses caractérisent la conception de la vie éternelle. D'un côté, le mythe d'Osiris traite tous les aspects de la préservation du cadavre par les rites de la momification. De l'autre, le mythe solaire concerne le voyage du défunt auprès de Rê à bord de la barque solaire. Au Nouvel Empire, ces deux mythes forment une unité de croyance, le dieu solaire voyageant à travers les contrées souterraines et osiriennes. Certains recueils funéraires sont des cartes de ce monde mystérieux. Ils guident les défunts sur des chemins ponctués de nombreux dangers. D'après le Livre de l'Amdouat et le Livre des Portes, l'au-delà est une zone souterraine constituée de douze régions successives. Chaque région correspond à une heure de la nuit et chacune d'elles est séparée de la suivant par un portail surveillé par des dieux-gardiens. Le destin du défunt est déterminé par l'épreuve du jugement de l'âme. Acquitté, il entre dans le royaume d'Osiris. À l'image du pays égyptien, l'au-delà est un désert traversé par un fleuve qui inonde champs et marais. Dans le Champ des Offrandes, le défunt retrouve les mêmes activités que de son vivant. Il y travaille ses champs et profite de bons moments de repos et de joie. Tout au contraire, pour les damnés sont réservés des salles de torture, des fosses ardentes et des lacs pestilentiels.
Les morts ont des besoins similaires à ceux des vivants car ils connaissent une nouvelle vie dans la tombe. C'est pourquoi, des dépôts d'offrandes alimentaires sont placés près des corps pour entretenir leur vitalité. Tout esprit a la possibilité de revenir sur terre pour intervenir, en bien ou en mal, dans l'existence des vivants. Les méfaits des morts dangereux sont très redoutés tandis que les ancêtres bienveillants servent d'intercesseur auprès des dieux pour obtenir des faveurs.
par MANTEAU  13Source: fr.wikipedia.org

LUNDI

NOVEMBRE
2016
LE SAVIEZ VOUS ?
 
L'ukiyo-e ( terme japonais signifiant « image du monde flottant ») est un mouvement artistique japonais de l'époque d’Edo (1603-1868) comprenant non seulement une peinture populaire et narrative originale, mais aussi et surtout les estampes japonaises gravées sur bois.
Après des siècles de déliquescence du pouvoir central suivis de guerres civiles, le Japon connaît à cette époque, avec l'autorité désormais incontestée du shogunat Tokugawa, une ère de paix et de prospérité qui se traduit par la perte d'influence de l'aristocratie militaire des daimyos, et l'émergence d'une bourgeoisie urbaine et marchande. Cette évolution sociale et économique s'accompagne d'un changement des formes artistiques, avec la naissance de l’ukiyo-e et les techniques d'estampe permettant une reproduction sur papier peu coûteuse, bien loin des peintures telles que celles de l'aristocratique Kanō.
Les thèmes de l’ukiyo-e sont également tout à fait nouveaux, car ils correspondent aux centres d'intérêt de la bourgeoisie : les jolies femmes et les oiran (courtisanes) célèbres, les shunga (scènes érotiques), le théâtre kabuki et les lutteurs de sumo, les yōkai (créatures fantastiques), les egoyomi (calendriers) et les surimono (cartes de vœux), le spectacle de la nature et des meisho-e (lieux célèbres).
Alors qu'il passe au Japon pour vulgaire de par sa valorisation de sujets issus du quotidien et de sa publication de masse liée à la technique d'impression de l'estampe, ce genre connaît à la fin du xixe siècle un grand succès auprès des Occidentaux. Après l’ouverture forcée par l'attaque des Navires noirs américains et la signature du traité inégal de la Convention de Kanagawa, le pays est forcé d'accepter le commerce avec le monde occidental (États-Unis, Royaume-Uni, France, Pays-Bas et Russie) à partir de 1858. L'arrivée en grande quantité de ces estampes japonaises en Europe et la naissance du japonisme influencent alors fortement la peinture européenne et, en particulier, l'école de Pont-Aven avec Camille Pissaro, Paul Cézanne, Émile Bernard puis Paul Gauguin2, et les impressionnistes.
par MANTEAU  19Source: fr.wikipedia.org

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DIMANCHE

AOUT
2016
LE SAVIEZ VOUS ?
 
Les échecs forteresse (aussi appelés échecs à quatre russes ou échecs forteresse russes) sont une variante du jeu d'échecs à quatre joueurs décrite pour la première fois en 1850 mais probablement déjà jouée en Russie dès le xviiie siècle, et à laquelle Tchigorine et le champion du monde Capablanca notamment se seraient essayés.
Les joueurs se faisant face forment des équipes. L'échiquier comporte une « forteresse » dans chaque coin et 192 cases au total. Chaque forteresse, présente à la droite du joueur, possède 16 cases sur lesquelles sont ajoutés, en plus des pièces classiques, un fou, un cavalier et une tour. Une « porte » permet d'y entrer ou d'en sortir, et, bien qu'étant l'endroit le plus sûr pour protéger ses pièces, n'importe quel joueur peut y entrer sans restriction. Les trois pièces à l'intérieur de la forteresse sont disposées selon le souhait du joueur avant le début de la partie, les autres adoptent le placement classique du jeu d’échecs.
Deux versions s'opposent pour ce qui est de la victoire : la variante russe, dans laquelle les pièces d'un joueur maté sont enlevées du plateau, laissant son partenaire continuer seul l'affrontement, et la variante d'Europe de l'Ouest, dans laquelle ses pièces sont immobilisées mais où le roi peut être « dématé », ce qui lui permet de revenir dans la partie.
par MANTEAU  14Source: fr.wikipedia.org

SAMEDI

AOUT
2016
LE SAVIEZ VOUS ?
 
L'hippogriffe, d'après un dessin de Gustave Doré pour le Roland furieux.
Un hippogriffe est une créature imaginaire hybride, d'apparence mi-cheval et mi-aigle, qui ressemble à un cheval ailé avec la tête et les membres antérieurs d'un aigle. Sa figure est peut-être issue du bestiaire fabuleux des Perses et de leur Simorgh, au travers du griffon.
Son origine est évoquée par le poète latin Virgile dans ses Églogues. S'il est quelquefois représenté à l'époque antique et sous les Mérovingiens, il est clairement nommé et défini pour la première fois dans l'œuvre de l'Arioste, le Roland furieux (Orlando furioso), au début du xvie siècle. Dans ce roman de chevalerie, inscrit dans la continuité du cycle carolingien, l'hippogriffe est une monture naturellement née de l'accouplement d'une jument et d'un griffon, extrêmement rapide et capable de voler autour du monde, chevauchée par les magiciens et de nobles héros, tel le paladin Roger qui délivre la belle Angélique sur son dos. Symbole des pulsions incontrôlées, l'hippogriffe emporte Astolphe jusque sur la lune. Le succès de ce roman fait que la figure et le nom de l'hippogriffe sont repris dans d'autres histoires du même type.
Parfois représenté sur des blasons en héraldique, l'hippogriffe devient un sujet artistique, largement illustré par Gustave Doré au xixe siècle. Il est, comme de nombreuses créatures légendaires, de retour dans les œuvres modernes et notamment le jeu de rôle, les jeux vidéo, ainsi que des romans de fantasy. La saga Harry Potter l'a fortement popularisé à travers le personnage de Buck.
par MANTEAU  14Source: fr.wikipedia.org

SAMEDI

JUILLET
2016
LE SAVIEZ VOUS ?
 
Le bassin dit Baptistère de saint Louis est un objet d'art islamique, en laiton martelé, orné d'un décor incrusté d'argent, d'or, et de pâte noire. Il a été produit dans la zone syro-égyptienne, sous la dynastie des Mamelouk par le dinandier Muhammad ibn al-Zayn. Il s'agit sans doute d'un des objets islamiques les plus célèbres et les plus énigmatiques au monde, actuellement conservé au musée du Louvre sous le numéro d'inventaire LP 16. Malgré son nom usuel, il n'a aucun lien avec le roi Louis IX de France, connu sous le nom de saint Louis (r. 1226 - 1270).
par MANTEAU  16Source: fr.wikipedia.org

DIMANCHE

JUIN
2016
LE SAVIEZ VOUS ?
 
Le cinéma est un art du spectacle. En français, il est couramment désigné comme le « septième art », d'après l'expression du critique Ricciotto Canudo dans les années 19201. L’art cinématographique se caractérise par le spectacle proposé au public sous la forme d’un film, c’est-à-dire d’un récit (fictionnel ou documentaire), véhiculé par un support (pellicule souple, bande magnétique, contenant numérique) qui est enregistré puis lu par un mécanisme continu ou intermittent qui crée l’illusion d’images en mouvement, ou par un enregistrement et une lecture continus de données informatiques. La communication au public du spectacle enregistré, qui se différencie ainsi du spectacle vivant, se fait à l’origine par l’éclairement à travers le support, le passage de la lumière par un jeu de miroirs ou/et des lentilles optiques, et la projection de ce faisceau lumineux sur un écran transparent (Émile Reynaud, Thomas Edison) ou opaque (frères Lumière), ou la diffusion du signal numérique sur un écran plasma ou à led. Au sens originel et limitatif, le cinéma est la projection en public d’un film sur un écran (en salle ou en plein-air). Dès Émile Reynaud, en 1892, les créateurs de films comprennent que le spectacle projeté gagne à être accompagné par une musique qui construit l’ambiance du récit, ou souligne chaque action représentée. Très rapidement, ils ajoutent des bruits provoqués par un assistant à l’occasion de chaque projection, et font commenter les actions par un bonimenteur présent lui aussi dans la salle. Depuis son invention, le cinéma est devenu à la fois un art populaire, un divertissement, une industrie et un média. Il peut aussi être utilisé à des fins publicitaires, de propagande, de pédagogie ou de recherche scientifique ou relever d'une pratique artistique personnelle et singulière.
Le terme « cinéma » est l’abréviation de cinématographe (du grec κίνημα / kínēma, « mouvement » et γραϕή / graphê, « art d'écrire, écriture »), nom donné par Léon Bouly à l’appareil de projection dont il dépose le brevet en 1892. N'ayant plus payé les droits les années suivantes, les frères Lumière lui reprennent cette appellation. Antoine Lumière (le père) aurait préféré que la machine de ses fils soit nommée « Domitor », mais Louis et Auguste préférèrent Cinématographe, mot à leur avis plus dynamique. Cependant, le mot d'Antoine revint en 1985, l'Association internationale pour le développement de la recherche sur le cinéma des premiers temps ayant, avec un peu d'humour, surnommé leur association Domitor. Le mot cinéma est polysémique, il peut désigner l’art filmique, ou les techniques des prises de vue animées et de leur présentation au public, ou encore, par métonymie, la salle dans laquelle les films sont montrés. C’est dans cette dernière acception que le terme est lui-même souvent abrégé en français dans le langage familier, en « ciné » ou « cinoche », la référence à l’écran de projection ayant par ailleurs donné l’expression des cinéphiles, « se faire une toile ». Dans le même registre, « se faire son cinéma », « c’est du cinéma » (c’est mensonger ou exagéré), sont des expressions nées du 7e art.
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par MANTEAU  9Source: fr.wikipedia.org

MARDI

JUIN
2016
LE SAVIEZ VOUS ?
 
Le Bugul-noz ( by.dʒyl.’noːs en breton vannetais) ou bugel-noz, « enfant de la nuit » ou « berger de la nuit », est une créature nocturne du légendaire breton, proche du lutin et du loup-garou, et connue pour se présenter sous la forme d'un berger métamorphe portant un large chapeau. Surtout attaché au Vannetais, qui forme l'actuel Morbihan, il est mentionné depuis le xviie siècle et peut-être issu des créatures du type « appeleur ».
La tradition populaire parle de la crainte qu'il inspire et des moyens de s'en protéger. Il aurait pour fonction, selon Walter Evans-Wentz et Pierre Dubois, de prévenir les bergers attardés de l'arrivée des hordes nocturnes, et de les pousser à regagner leur foyer. Les mères bretonnes effrayaient jadis leurs enfants en l'évoquant.
Origine et confusions
Dans tous les cas, le bugul-noz a un rôle d'« épouvantail », puisque les parents désireux de ne pas voir leurs enfants courir le soir les menaçaient en disant que si le bugul-noz les voyait en dehors de la maison, il les emporterait dans son immense chapeau rond6.
Il est peut-être issu de Yannig an Aod (ou Yann-An-Ôd), « Jean du rivage », un « appeleur » qui pousse les pêcheurs à rentrer au port dès la nuit tombée, d'après Walter Evans-Wentz et Albert Moxhet. Un bulletin de la Société archéologique du Morbihan, paru en 1858, affirme qu'il est issu des dusino latins.
Paul Sébillot note une confusion entre le bugul-noz et le loup-garou à son époque, un même nom désignant le lycanthrope qui rejoint les siens durant la nuit et le pâtre nocturne d'apparence humaine.
En 1914, le chanoine J. Buléon mène une enquête sur le « Bugul-Noz et le Garo » dans la Revue Morbihannaise de février, et suppose qu'il y a eu confusion entre plusieurs types de récits, qui se sont fondus les uns dans les autres. Il regrette que les conteurs aient fait des amalgames. François Cadic note en 1922 que le bugul-noz, les kannerezed-noz et les hopper-noz ont été assimilés à des revenants, suppôts du Diable.
par MANTEAU  26Source: fr.wikipedia.org

LUNDI

JUIN
2016
LE SAVIEZ VOUS ?
 
Le 2 juillet 1992, la Fédération internationale de football association (FIFA) choisit la France pour organiser la Coupe du monde de football de 19984. En contrepartie, la France s'engage à construire un stade d'une capacité de 80 000 places, assises et couvertes. Il y a plus de 70 ans que l’État n’avait pas construit de stade (stade olympique Yves-du-Manoir à Colombes pour les Jeux olympiques d'été de 1924), laissant les villes opérer seules dans le domaine.
Seul l’État pouvait conduire un investissement de cette envergure. La concession est la meilleure réponse à l’importance du coût. Le principe, inédit pour la construction d’un équipement sportif, est le suivant : le concessionnaire prend à sa charge la construction et l'exploitation du stade, et obtient en échange de l'État une concession de 30 ans et une participation financière à son investissement. Ce principe, envisagé dès 1988, a eu des conséquences importantes sur le choix du site (qui devait être bien desservi et proche de Paris) et sur la polyvalence du programme (compétitions de haut niveau en football, rugby et athlétisme, spectacles et manifestations de grande envergure). Après le choix des constructeurs et la signature du permis de construire (le 30 avril 1995), il ne restait plus que 31 mois pour bâtir le stade.
Le chantier commence le 2 mai 1995 mais la pose de la première pierre a lieu le 6 septembre 1995. La construction du Stade de France a fait appel à la fois à des techniques de travaux publics (structures des gradins, haubans et ancrage du toit) et de bâtiment (locaux intérieurs, surfaces habitables sous les gradins, façades vitrées).
L’une des caractéristiques de ce chantier fut sa rapidité d’exécution. Les 800 000 m2 de terrassement ont été effectués en cinq mois et les 180 000 m3 de béton coulés en un an. Les aménagements techniques, la pose du toit, l’installation de la tribune mobile de 25 000 places se sont également effectués en un an. En outre, 40 000 plans ont été nécessaires.
Longtemps nommée « Grand Stade », l'enceinte est baptisée « Stade de France » le 4 décembre 1995 par un jury réuni par le ministre des Sports de l'époque, Guy Drut, spécialement pour lui trouver un nom : « Le stade que la France entière attendait depuis si longtemps… s'appellera tout simplement Stade de France. ». Un concours d'idées avait été lancé par le ministère des Sports, et le nom de Michel Platini fut le plus souvent cité. Le jury écarta toutefois les noms de personnes et opta pour « Stade de France » après une proposition de Francis Huster.
par MANTEAU  15Source: fr.wikipedia.org

              
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