Cocktail93




DIMANCHE

AOUT
2016
LE SAVIEZ VOUS ?
 
Les échecs forteresse (aussi appelés échecs à quatre russes ou échecs forteresse russes) sont une variante du jeu d'échecs à quatre joueurs décrite pour la première fois en 1850 mais probablement déjà jouée en Russie dès le xviiie siècle, et à laquelle Tchigorine et le champion du monde Capablanca notamment se seraient essayés.
Les joueurs se faisant face forment des équipes. L'échiquier comporte une « forteresse » dans chaque coin et 192 cases au total. Chaque forteresse, présente à la droite du joueur, possède 16 cases sur lesquelles sont ajoutés, en plus des pièces classiques, un fou, un cavalier et une tour. Une « porte » permet d'y entrer ou d'en sortir, et, bien qu'étant l'endroit le plus sûr pour protéger ses pièces, n'importe quel joueur peut y entrer sans restriction. Les trois pièces à l'intérieur de la forteresse sont disposées selon le souhait du joueur avant le début de la partie, les autres adoptent le placement classique du jeu d’échecs.
Deux versions s'opposent pour ce qui est de la victoire : la variante russe, dans laquelle les pièces d'un joueur maté sont enlevées du plateau, laissant son partenaire continuer seul l'affrontement, et la variante d'Europe de l'Ouest, dans laquelle ses pièces sont immobilisées mais où le roi peut être « dématé », ce qui lui permet de revenir dans la partie.
par MANTEAU  15Source: fr.wikipedia.org

SAMEDI

AOUT
2016
LE SAVIEZ VOUS ?
 
L'hippogriffe, d'après un dessin de Gustave Doré pour le Roland furieux.
Un hippogriffe est une créature imaginaire hybride, d'apparence mi-cheval et mi-aigle, qui ressemble à un cheval ailé avec la tête et les membres antérieurs d'un aigle. Sa figure est peut-être issue du bestiaire fabuleux des Perses et de leur Simorgh, au travers du griffon.
Son origine est évoquée par le poète latin Virgile dans ses Églogues. S'il est quelquefois représenté à l'époque antique et sous les Mérovingiens, il est clairement nommé et défini pour la première fois dans l'œuvre de l'Arioste, le Roland furieux (Orlando furioso), au début du xvie siècle. Dans ce roman de chevalerie, inscrit dans la continuité du cycle carolingien, l'hippogriffe est une monture naturellement née de l'accouplement d'une jument et d'un griffon, extrêmement rapide et capable de voler autour du monde, chevauchée par les magiciens et de nobles héros, tel le paladin Roger qui délivre la belle Angélique sur son dos. Symbole des pulsions incontrôlées, l'hippogriffe emporte Astolphe jusque sur la lune. Le succès de ce roman fait que la figure et le nom de l'hippogriffe sont repris dans d'autres histoires du même type.
Parfois représenté sur des blasons en héraldique, l'hippogriffe devient un sujet artistique, largement illustré par Gustave Doré au xixe siècle. Il est, comme de nombreuses créatures légendaires, de retour dans les œuvres modernes et notamment le jeu de rôle, les jeux vidéo, ainsi que des romans de fantasy. La saga Harry Potter l'a fortement popularisé à travers le personnage de Buck.
par MANTEAU  14Source: fr.wikipedia.org

SAMEDI

JUILLET
2016
LE SAVIEZ VOUS ?
 
Le bassin dit Baptistère de saint Louis est un objet d'art islamique, en laiton martelé, orné d'un décor incrusté d'argent, d'or, et de pâte noire. Il a été produit dans la zone syro-égyptienne, sous la dynastie des Mamelouk par le dinandier Muhammad ibn al-Zayn. Il s'agit sans doute d'un des objets islamiques les plus célèbres et les plus énigmatiques au monde, actuellement conservé au musée du Louvre sous le numéro d'inventaire LP 16. Malgré son nom usuel, il n'a aucun lien avec le roi Louis IX de France, connu sous le nom de saint Louis (r. 1226 - 1270).
par MANTEAU  16Source: fr.wikipedia.org

DIMANCHE

JUIN
2016
LE SAVIEZ VOUS ?
 
Le cinéma est un art du spectacle. En français, il est couramment désigné comme le « septième art », d'après l'expression du critique Ricciotto Canudo dans les années 19201. L’art cinématographique se caractérise par le spectacle proposé au public sous la forme d’un film, c’est-à-dire d’un récit (fictionnel ou documentaire), véhiculé par un support (pellicule souple, bande magnétique, contenant numérique) qui est enregistré puis lu par un mécanisme continu ou intermittent qui crée l’illusion d’images en mouvement, ou par un enregistrement et une lecture continus de données informatiques. La communication au public du spectacle enregistré, qui se différencie ainsi du spectacle vivant, se fait à l’origine par l’éclairement à travers le support, le passage de la lumière par un jeu de miroirs ou/et des lentilles optiques, et la projection de ce faisceau lumineux sur un écran transparent (Émile Reynaud, Thomas Edison) ou opaque (frères Lumière), ou la diffusion du signal numérique sur un écran plasma ou à led. Au sens originel et limitatif, le cinéma est la projection en public d’un film sur un écran (en salle ou en plein-air). Dès Émile Reynaud, en 1892, les créateurs de films comprennent que le spectacle projeté gagne à être accompagné par une musique qui construit l’ambiance du récit, ou souligne chaque action représentée. Très rapidement, ils ajoutent des bruits provoqués par un assistant à l’occasion de chaque projection, et font commenter les actions par un bonimenteur présent lui aussi dans la salle. Depuis son invention, le cinéma est devenu à la fois un art populaire, un divertissement, une industrie et un média. Il peut aussi être utilisé à des fins publicitaires, de propagande, de pédagogie ou de recherche scientifique ou relever d'une pratique artistique personnelle et singulière.
Le terme « cinéma » est l’abréviation de cinématographe (du grec κίνημα / kínēma, « mouvement » et γραϕή / graphê, « art d'écrire, écriture »), nom donné par Léon Bouly à l’appareil de projection dont il dépose le brevet en 1892. N'ayant plus payé les droits les années suivantes, les frères Lumière lui reprennent cette appellation. Antoine Lumière (le père) aurait préféré que la machine de ses fils soit nommée « Domitor », mais Louis et Auguste préférèrent Cinématographe, mot à leur avis plus dynamique. Cependant, le mot d'Antoine revint en 1985, l'Association internationale pour le développement de la recherche sur le cinéma des premiers temps ayant, avec un peu d'humour, surnommé leur association Domitor. Le mot cinéma est polysémique, il peut désigner l’art filmique, ou les techniques des prises de vue animées et de leur présentation au public, ou encore, par métonymie, la salle dans laquelle les films sont montrés. C’est dans cette dernière acception que le terme est lui-même souvent abrégé en français dans le langage familier, en « ciné » ou « cinoche », la référence à l’écran de projection ayant par ailleurs donné l’expression des cinéphiles, « se faire une toile ». Dans le même registre, « se faire son cinéma », « c’est du cinéma » (c’est mensonger ou exagéré), sont des expressions nées du 7e art.
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par MANTEAU  9Source: fr.wikipedia.org

MARDI

JUIN
2016
LE SAVIEZ VOUS ?
 
Le Bugul-noz ( by.dʒyl.’noːs en breton vannetais) ou bugel-noz, « enfant de la nuit » ou « berger de la nuit », est une créature nocturne du légendaire breton, proche du lutin et du loup-garou, et connue pour se présenter sous la forme d'un berger métamorphe portant un large chapeau. Surtout attaché au Vannetais, qui forme l'actuel Morbihan, il est mentionné depuis le xviie siècle et peut-être issu des créatures du type « appeleur ».
La tradition populaire parle de la crainte qu'il inspire et des moyens de s'en protéger. Il aurait pour fonction, selon Walter Evans-Wentz et Pierre Dubois, de prévenir les bergers attardés de l'arrivée des hordes nocturnes, et de les pousser à regagner leur foyer. Les mères bretonnes effrayaient jadis leurs enfants en l'évoquant.
Origine et confusions
Dans tous les cas, le bugul-noz a un rôle d'« épouvantail », puisque les parents désireux de ne pas voir leurs enfants courir le soir les menaçaient en disant que si le bugul-noz les voyait en dehors de la maison, il les emporterait dans son immense chapeau rond6.
Il est peut-être issu de Yannig an Aod (ou Yann-An-Ôd), « Jean du rivage », un « appeleur » qui pousse les pêcheurs à rentrer au port dès la nuit tombée, d'après Walter Evans-Wentz et Albert Moxhet. Un bulletin de la Société archéologique du Morbihan, paru en 1858, affirme qu'il est issu des dusino latins.
Paul Sébillot note une confusion entre le bugul-noz et le loup-garou à son époque, un même nom désignant le lycanthrope qui rejoint les siens durant la nuit et le pâtre nocturne d'apparence humaine.
En 1914, le chanoine J. Buléon mène une enquête sur le « Bugul-Noz et le Garo » dans la Revue Morbihannaise de février, et suppose qu'il y a eu confusion entre plusieurs types de récits, qui se sont fondus les uns dans les autres. Il regrette que les conteurs aient fait des amalgames. François Cadic note en 1922 que le bugul-noz, les kannerezed-noz et les hopper-noz ont été assimilés à des revenants, suppôts du Diable.
par MANTEAU  26Source: fr.wikipedia.org

LUNDI

JUIN
2016
LE SAVIEZ VOUS ?
 
Le 2 juillet 1992, la Fédération internationale de football association (FIFA) choisit la France pour organiser la Coupe du monde de football de 19984. En contrepartie, la France s'engage à construire un stade d'une capacité de 80 000 places, assises et couvertes. Il y a plus de 70 ans que l’État n’avait pas construit de stade (stade olympique Yves-du-Manoir à Colombes pour les Jeux olympiques d'été de 1924), laissant les villes opérer seules dans le domaine.
Seul l’État pouvait conduire un investissement de cette envergure. La concession est la meilleure réponse à l’importance du coût. Le principe, inédit pour la construction d’un équipement sportif, est le suivant : le concessionnaire prend à sa charge la construction et l'exploitation du stade, et obtient en échange de l'État une concession de 30 ans et une participation financière à son investissement. Ce principe, envisagé dès 1988, a eu des conséquences importantes sur le choix du site (qui devait être bien desservi et proche de Paris) et sur la polyvalence du programme (compétitions de haut niveau en football, rugby et athlétisme, spectacles et manifestations de grande envergure). Après le choix des constructeurs et la signature du permis de construire (le 30 avril 1995), il ne restait plus que 31 mois pour bâtir le stade.
Le chantier commence le 2 mai 1995 mais la pose de la première pierre a lieu le 6 septembre 1995. La construction du Stade de France a fait appel à la fois à des techniques de travaux publics (structures des gradins, haubans et ancrage du toit) et de bâtiment (locaux intérieurs, surfaces habitables sous les gradins, façades vitrées).
L’une des caractéristiques de ce chantier fut sa rapidité d’exécution. Les 800 000 m2 de terrassement ont été effectués en cinq mois et les 180 000 m3 de béton coulés en un an. Les aménagements techniques, la pose du toit, l’installation de la tribune mobile de 25 000 places se sont également effectués en un an. En outre, 40 000 plans ont été nécessaires.
Longtemps nommée « Grand Stade », l'enceinte est baptisée « Stade de France » le 4 décembre 1995 par un jury réuni par le ministre des Sports de l'époque, Guy Drut, spécialement pour lui trouver un nom : « Le stade que la France entière attendait depuis si longtemps… s'appellera tout simplement Stade de France. ». Un concours d'idées avait été lancé par le ministère des Sports, et le nom de Michel Platini fut le plus souvent cité. Le jury écarta toutefois les noms de personnes et opta pour « Stade de France » après une proposition de Francis Huster.
par MANTEAU  16Source: fr.wikipedia.org

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VENDREDI

JUIN
2016
LE SAVIEZ VOUS ?
 
Martin Behaim, cosmographe et navigateur allemand, né à Nuremberg le 6 octobre 1459, mort le 29 juillet 1507 à Lisbonne.
Il se mit au service du Portugal, et accompagna, en 1484 et 1485, Diego Cam, dans un voyage de découverte le long des côtes atlantiques de l'Afrique.
Il construisit une reproduction de globe terrestre, appelé Erdapfel qui mesure cinquante centimètres de diamètre. Elle est conservée à Nuremberg. Christophe-Théophile de Murr a donné la description du globe de Behaim (traduit en français par H.J. Jansen, à la suite du Premier voyage autour du monde par le Chevr Pigafetta sur l'escadre de Magellan, Paris, 1802).

par MANTEAU  19Source: fr.wikipedia.org

MARDI

MAI
2016
LE SAVIEZ VOUS ?
 
La Cité du Vatican déclare sa neutralité pendant toute la durée de la seconde guerre mondiale.
Tant les Alliés que l'Axe conviennent de ne pas attaquer le Vatican et donc d'épargner l'état en cas de bombardement de Rome.
Un bombardement du Vatican a cependant lieu le 5 novembre 1943 : il est attribué d'abord à des avions anglais ou américains
En fait, les autorités italiennes de l'époque sont convaincus que Radio Vatican envoie des messages codés aux Alliés
En 2010, il sera révélé par le journaliste italien Augusto Ferrara que l'attaque était une tentative délibérée de frapper la station de radio du Vatican
L'attaque était donc orchestrée par les leaders politiques de la République sociale italienne et Roberto Farinacci, ardent antisémite, secrétaire du Parti national fasciste ; ils avaient pour objectif de rendre le bombardement anonyme afin de ne pas donner une mauvaise réputation à leur pays. Les dommages causés par le raid sont encore visibles de nos jours
Il n'y aura pas de victime, les bombes ratant la cible
Cette attaque est l'une des deux seules violations de la neutralité du Vatican durant la Seconde Guerre mondiale,
un second raid ayant eu lieu moins de trois mois plus tard. Le 1er mars 1944
Photo(la-croix.com): Pie XII visitant le quartier San Lorenzo de Rome au lendemain de son bombardement, le 20 juin 1943.
par MANTEAU  12Source: fr.wikipedia.org

VENDREDI

AVRIL
2016
LE SAVIEZ VOUS ?
 
Le football est un des vingt-trois sports officiels aux Jeux olympiques de 1988. Il n’y a pas de compétition féminine et la compétition masculine se déroule par une phase de groupes puis par des matchs à élimination directe (quarts de finale, demi-finales et finale) du 17 septembre au 1er octobre 1988. Les matchs sont joués dans six stades répartis dans cinq villes sud-coréennes. Le tournoi est organisé par la Korea Football Association ainsi que par le Comité olympique sud-coréen . Vingt-et-unième édition d’une épreuve de football lors de Jeux olympiques, il ne s’agit cependant que de la dix-neuvième à être reconnue par le CIO et la dix-septième par la FIFA.
Cette épreuve est limitée aux joueurs professionnels n'ayant jamais participé à une Coupe du monde pour l'Europe et l'Amérique du Sud, mais aucune restriction n'est faite pour les autres confédérations. Les Jeux olympiques de 1992, réservés aux moins de 23 ans, mettront fin à cette règle.
Quinze équipes se sont qualifiées par l'intermédiaire de plusieurs éliminatoires, la Corée du Sud étant automatiquement inscrite en tant que pays hôte. Le Mexique qui s'est qualifié durant les éliminatoires est disqualifié et est remplacé par le Guatemala. La France, tenante du titre, termine dernière de son groupe de qualification et ne participe pas aux Jeux olympiques. La Chine y prend part pour la première fois.
Durant la compétition, la Zambie surprend en battant l'Italie quatre buts à zéro et l'Australie se qualifie pour les quarts de finale. L'Union soviétique remporte son second titre olympique après 1956 en battant en finale le Brésil et son meilleur buteur Romário, qui inscrit sept buts durant la compétition. La médaille de bronze est remportée par l'Allemagne de l'Ouest, qui est récompensée au passage par le trophée du fair-play.
Il faut rappeler que le contexte de la Corée du Sud est, dans les années 1980, celui d'un des quatre dragons asiatiques, faisant partie des Nouveaux pays industrialisés (NPI) et en passe de devenir un pays développé dans les années 1990. Au même moment, le pays connaît un soulèvement d'un million de Sud-Coréens en juin 1987, qui a été violemment réprimé et qui va entraîner la fin de la dictature pour installer un pouvoir démocratique dans le pays.
par MANTEAU  15Source: fr.wikipedia.org

MERCREDI

MARS
2016
LE SAVIEZ VOUS ?
 
La famille de Gustave Eiffel porte longtemps le nom double « Bönickhausen dit Eiffel ». Son deuxième nom est ajouté par un ancêtre allemand originaire de la région allemande de l'Eifel, à Marmagen, qui s'installe à Paris au début du XVIIIe siècle, car les Français ne peuvent pas prononcer son nom de famille réel, Bönickhausen. Gustave souhaite retirer ce nom ayant « une consonance allemande qui inspire des doutes sur sa nationalité française, et ce simple doute est de nature à lui causer soit individuellement, soit commercialement, le plus grand préjudice ». En effet, en 1875, un dessinateur que Gustave a licencié le diffame en l’accusant d’être un espion à la solde de Bismarck. Gustave porte plainte, fait condamner le dessinateur et, le 12 mars 1877, se pourvoit devant le garde des Sceaux pour ne plus porter que le nom d’Eiffel4. L'autorisation de porter le patronyme d’Eiffel lui est accordé par un jugement du tribunal de première instance de Dijon du 15 décembre 1880
par MANTEAU  11Source: fr.wikipedia.org

SAMEDI

FEVRIER
2016
LE SAVIEZ VOUS ?
 
Michel Marcel Navratil (plus simplement Michel Navratil, présenté en 1912 sous le surnom de « Lolo » et le pseudonyme d'« Hoffmann »), né à Nice le 12 juin 1908 et mort à Montpellier le 30 janvier 2001, est un rescapé français du naufrage du Titanic et professeur d'université en philosophie.
À l'âge de trois ans, le 10 avril 1912, il embarque sur le Titanic à Southampton, accompagné de son petit frère Edmond et de son père Michel. Ce dernier a subtilisé ses enfants à la garde de leur mère alors que le couple est en instance de divorce. Les deux enfants, rescapés du naufrage après avoir été embarqués sans leur père dans le dernier canot de sauvetage, sont identifiés avec difficulté mais sont finalement réunis un mois plus tard avec leur mère. Michel Navratil obtient par la suite un doctorat en philosophie puis devient professeur à l'université de Montpellier.
Michel Navratil a acquis une certaine notoriété, d'abord parce que la presse s'est intéressée à cette affaire peu après le naufrage, dans la mesure où les Navratil étaient les seuls enfants rescapés n'ayant été réclamés par aucun parent. De plus, à partir des années 1980 et de la découverte de l'épave, Michel Navratil commence à prendre la parole en public et livre son témoignage, attirant de nouveau l’intérêt des médias. Enfin, parce qu'il est le dernier rescapé masculin du Titanic à mourir, et le dernier de nationalité française. Plusieurs livres ont été publiés afin de relater l'histoire de la famille, en particulier Les Enfants du « Titanic » écrit par Élisabeth Navratil, sa fille.

par MANTEAU  15Source: fr.wikipedia.org

MARDI

FEVRIER
2016
LE SAVIEZ VOUS ?
 
Le sirtaki (sirtáki ou syrtáki 1, en grec συρτάκι) est une danse populaire 2 originaire de Grèce rendue célèbre par le film Zorba le Grec, chorégraphiée par Giórgos Proviás
Le sirtaki n'est pas une danse authentiquement
traditionnelle : il fut créé en 1964 à l'occasion de la scène finale du film Zorba le Grec.
D'après l'attachée de presse Yanou Collart, le scénario prévoyait bien une danse traditionnelle, finalement modifiée en raison de la blessure de l'acteur Anthony Quinn, qui ne pouvait en exécuter correctement les pas.
Il s'agit d'un mélange de version lente et rapide de la danse Hasápikos (el) (en grec moderne : χασάπικος), une danse traditionnelle des Grecs de Constantinople (qui veut dire la danse du boucher).
La chorégraphie est de Giórgos Proviás, tandis que la musique est de Míkis Theodorákis.
Le mot sirtáki est un diminutif du grec syrtos, désignant un groupe traditionnel de danses grecques avec un style particulier opposé au Pidikhtós (en), qui favorise le style sauté ou avec des rebonds.
Malgré cela, le sirtáki incorpore aussi bien le syrtos (lent) que le pidikhtós (rapide).
Une distinction notable de cette musique est son tempo qui s'accélère progressivement, le rythme passant de 4/4 à 2/4. Les pas, lents et près du sol au début, deviennent plus légers et plus sautés.
Le sirtáki se danse en cercle ouvert ou en ligne, les mains sur les épaules des voisins.
La formation en ligne est plus traditionnelle.
Dessin: cultureinside.com
par MANTEAU  11Source: fr.wikipedia.org

              
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