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DIMANCHE

AOUT
2017
VINTAGE GLAMOUR
 
Frank Tuttle (de son vrai nom Frank Wright Tuttle), réalisateur et scénariste américain est né le 6 août 1892 à New York (États-Unis) et mort le 6 janvier 1963 à Hollywood (Californie) (États-Unis).
Après des études à l'université de Yale, où il connaît ses premières expériences d'acteur et de directeur d'acteurs, Frank Tuttle débute une carrière de publiciste, puis de scénariste dans les années 1920, après avoir occupé le poste de rédacteur en chef adjoint au magazine Vanity Fair.
Carrière au cinéma
Frank Tuttle a surtout travaillé pour les studios de la Paramount. Il débute en 1922 et peine durant presque toute sa carrière à livrer des oeuvres personnelles d'où se dégagerait une certaine personnalité. Il dirige cependant de nombreux acteurs émérites comme Richard Dix, Clara Bow et Bing Crosby, dans des comédies dont il se fait un spécialiste. De son oeuvre très inégale se dégagent deux adaptations réussies : La Clef de verre (1935), d'après Dashiell Hammett, et Tueur à gages (1942), d'après Graham Greene. Ce dernier film, que d'aucuns considèrent comme son plus réussi, met en scène un tueur amoureux des chats, lançant ainsi une mode tenace de personnages affublés d'un animal. Ce film, tourné pendant la Seconde Guerre mondiale, est également le premier où gangsters et forces de l'ordre unissent leurs efforts contre l'ennemi nazi, en l'occurrence des espions. Après qu'il eut dénoncé d'anciens camarades pendant le maccarthysme, sa carrière est interrompue. Il revient au cinéma en 1955 avec un thriller, Colère noire, adaptation d'un roman de William P. McGivern. En 1958, il signe un dernier film d'aventures de série B : L'Ile des femmes perdues, libre adaptation de La Tempête, de William Shakespeare, avant de se retirer.
Il a dirigé Louise Brooks dans deux de ses films: en 1926 dans Vénus moderne (The American Venus) et la même année dans le Galant Étalagiste (Love 'Em and Leave 'Em)
Biographie: Bifi.fr
Autres activités
Frank Tuttle est surtout connu pour avoir livré des noms (et s'en être vanté) au Comité des activités anti-américaines, en mai 1951, en pleine "chasse aux sorcières" (campagne anticommuniste lancée par McCarthy), après avoir avoué son ancienne appartenance au parti communiste.
par DARKWOODS  20

MERCREDI

AOUT
2017
VINTAGE GLAMOUR
 
Jack L. Warner (2 août 1892 à London (Ontario) - 9 septembre 1978 à Los Angeles), était le président de la société de production Warner Bros. qu'il avait créée en 1923 avec ses trois frères, Harry, Sam et Albert.
Ils ont commencé dans le cinéma avec un simple projecteur, par l'exploitation. Huit ans plus tard, ils se lançaient enfin dans la production. Leur premier film, My Four Years in Germany, réalisé par William Nigh, sort en 1918 ; c'est un triomphe.
Ils ont innové le cinéma, en produisant par exemple le premier film contenant un son synchronisé : Le Chanteur de jazz avec Al Jolson. On leur doit nombre de films. Ils ont également créé le groupe Warner Bros. Music.
par DARKWOODS  19

MERCREDI

JUILLET
2017
VINTAGE GLAMOUR
 
Madge Evans est une actrice américaine, née Margherita Evans à New York (État de New York, États-Unis) le 1er juillet 1909, décédée d'un cancer à Oakland (New Jersey) (New Jersey, États-Unis) le 26 avril 1981.
Madge Evans débute enfant au cinéma, en 1914 (à cinq ans), participant à quarante films muets américains, le dernier en 1924 (à quinze ans). Puis, après quatre courts métrages parlants en 1930, elle intègre la Metro-Goldwyn-Mayer et tourne son premier film pour cette compagnie en 1931 (Son of India, avec Ramon Novarro). En tout, elle contribue à quarante-quatre films parlants, majoritairement américains (sauf un film britannique en 1935), les deux derniers sortis en 1938. Deux de ses films les plus connus sont Les Invités de huit heures en 1933 (avec notamment John Barrymore) et la version de David Copperfield (rôle d’Agnès) sortie en 1935.
Au théâtre, elle débute à Broadway en 19261 (à dix-sept ans), collaborant à six pièces. La dernière, créée en 1943, The Patriots (en), est due au dramaturge Sidney Kingsley (en) (1906-1995), qu'elle avait épousé en 1939 (à la suite de ce mariage, elle renonça au cinéma) et qui restera veuf à la mort de l'actrice en 1981.
De 1949 à 1956, elle réapparaît toutefois à la télévision, avec treize séries, la plupart dédiées au théâtre.
Pour sa contribution au cinéma, une étoile lui est dédiée sur le Walk of Fame d'Hollywood Boulevard.

par DARKWOODS  13

LUNDI

JUILLET
2017
VINTAGE GLAMOUR
 
Florence Vidor, de son vrai nom Florence Arto, est une actrice américaine née le 23 juillet 1895 à Houston et décédée le 3 novembre 1977 à Pacific Palisades (États-Unis).
Son père, J.-P. Arto, était cadre supérieur. Elle commence à travailler comme actrice grâce à son mari, le directeur artistique King Vidor.
Elle signe son premier contrat avec la Vitagraph en 1916. Elle devient célèbre par son rôle dans le film de 1921 Hail, the Woman. Une copie de ce film existe encore de nos jours.
Elle divorce en 1925 après avoir eu une fille (Suzanne), mais elle garde le nom de son mari. L'année suivante elle se marie avec le violoniste Jascha Heifetz. Sa carrière s'arrête en 1929 au moment où l'industrie cinématographique abandonne le cinéma muet. Elle meurt en 1977.

par DARKWOODS  64

LUNDI

JUIN
2017
VINTAGE GLAMOUR
 
Jeanne Eagels (26 Juin, 1890-3 Octobre, 1929) fut une comédienne célèbre aux USA au début du 20e siecle, présente dans plusieurs films au début du cinéma
C' était une ancien Follies Ziegfeld Girl ayant eu la plus grande renommée à Broadway et dans le milieu émergent de films sonores .
Elle a été à titre posthume considéré par l' Academy Award meilleure actrice pour son rôle dans le film 1929, The Letter, de Jean de Limur , ou elle jouait le role de Leslie Crosbie
Cette nomination a été le premièr Oscar à titre posthume donné pour tout acteur

par DARKWOODS  32

DIMANCHE

JUIN
2017
VINTAGE GLAMOUR
 
Mae Busch est une actrice britannique, née Annie May Busch le 18 juin 1891 à Melbourne (Victoria) et morte le 19 avril 1946 à Woodland Hills1 — Quartier de Los Angeles (Californie).
Sa famille s'étant installée en 1900 aux États-Unis, Mae Busch y débute au théâtre dans le répertoire du vaudeville. Elle apparaît pour la première fois au cinéma dans The Agitator, court métrage muet d'Allan Dwan, sorti en 1912. Au total, elle contribue à environ cent-trente films américains (y compris des westerns), le dernier — un petit rôle non crédité, dans Ladies' Man de William D. Russell — sorti en 1947, près d'un an après sa mort.
L'essentiel de sa carrière se situe durant la période du muet (près de soixante-dix films). En particulier, elle joue dans deux films d'Erich von Stroheim, Les Passe-partout du diable (1920, avec Sam De Grasse, réputé perdu) et Folies de femmes2 (1922, avec Erich von Stroheim). L'un de ses derniers films muets est le court métrage Un ancien flirt de Fred Guiol (1927) ; à cette occasion, elle entame une collaboration avec le duo comique Laurel et Hardy (treize films en tout, dont plusieurs où elle est l'épouse d'Oliver Hardy). Citons également Calvaire d'apôtre de Maurice Tourneur (1923, avec Richard Dix, lui aussi réputé perdu), Name the Man de Victor Sjöström (1924, avec Conrad Nagel), ou encore Le Club des trois de Tod Browning (version de 1925, avec Lon Chaney).
Le premier film parlant de Mae Busch est Alibi de Roland West (1929, avec Chester Morris). Par la suite, l'un de ses films les plus connus est Les Compagnons de la nouba (1933), à nouveau avec Laurel et Hardy, qu'elle retrouve une dernière fois dans La Bohémienne (1936). Sinon, durant sa période parlante, elle interprète uniquement des seconds rôles de caractère, voire des petits rôles non crédités ; ainsi, elle personnifie la Comtesse de La Motte dans Marie-Antoinette de W.S. Van Dyke (1938), face à Norma Shearer dans le rôle-titre.
Pour sa contribution au cinéma, une étoile lui est dédiée sur le Walk of Fame d'Hollywood Boulevard.

par DARKWOODS  23

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MARDI

MAI
2017
VINTAGE GLAMOUR
 
Howard Hawks est un réalisateur, producteur, et scénariste américain né le 30 mai 1896 et mort le 26 décembre 1977. Il appartient à la période classique d'Hollywood.
Réalisateur à la production riche et éclectique, il est l'auteur de plusieurs films d'importance tels Scarface, L'Impossible Monsieur Bébé, Seuls les anges ont des ailes, Le Grand Sommeil, Les hommes préfèrent les blondes et Rio Bravo.
Cinéaste de la morale, ses personnages sont souvent caractérisés par une grande rigueur d'esprit et un fort sens du devoir. François Truffaut qualifiera son œuvre de « cinéma à hauteur d'homme[» , par sa mise en scène frontale et le refus de diminuer ses personnages.
Naissance
Howard Winchester Hawks naît le 30 mai 1896 à Goshen dans l'Indiana. Il est le premier enfant de Frank W. Hawks, industriel de l'Indiana et de Helen Howard, issue d'une riche famille d'industriels du papier dans le Wisconsin à Neenah. Diplômé de Cornell en 1918, il est pilote de course avant de rejoindre l'aviation militaire pendant la Première Guerre mondiale. Aussi ses films mettant en scène des aviateurs et des pilotes de course ont un cachet d'authenticité. Après la guerre, il exerce divers petits métiers puis s'installe à Hollywood en 1924. Il écrit son premier scénario, Tiger Love, la même année et dirige son premier film l'année suivante : The Road to Glory. Après huit films muets, il passe au parlant sur le film La Patrouille de l'aube en 1930.
Auteur de films célèbre
Parmi ses films, nombreux sont ceux qui ont fait date dans l'histoire du cinéma, comme L'Impossible Monsieur Bébé avec Cary Grant, Le Grand Sommeil avec Humphrey Bogart et Lauren Bacall, Les hommes préfèrent les blondes avec Marilyn Monroe, ou Rio Bravo avec John Wayne.
À ses débuts il a été très influencé par L’Aurore de Friedrich Wilhelm Murnau, en particulier à cause des mouvements d'appareil. Il a d'ailleurs tenté de faire un film avec beaucoup de mouvements de caméra, Princesse sans amour (1927) dont, selon lui, le succès serait dû au fait qu'à cette époque « le public était très facile à impressionner » mais il ne pense pas, en 1956, qu'il soit nécessaire de poursuivre dans cette voie. Pour lui, les meilleurs réalisateurs sont John Ford, Ernst Lubitsch et Leo McCarey
Il meurt le 26 décembre 1977 à Palm Springs en Californie, des séquelles d'une chute, le lendemain du décès de Charles Chaplin.

par DARKWOODS  37

SAMEDI

MAI
2017
VINTAGE GLAMOUR
 
Il joue dans Arènes sanglantes (Blood and Sand), diffusé en 1922, avec l'actrice Nita Naldi. Il entretient la même image de séducteur dans Eugénie Grandet (retrouvant un rôle veule, comme dans La dame aux camélias) et Le droit d'aimer, face à Alice Terry ou Gloria Swanson. Alors qu'il publie un recueil de poèmes dédié à G. S., tout le monde pense qu'il s'agit de Swanson alors qu'en réalité il s'agit de George Sand.
The Young Rajah choque toujours plus une partie du public (conservateur) par son exotisme précieux.
En 1923 un conflit avec la Paramount Pictures a comme conséquence une injonction interdisant à Valentino de faire des films avec d'autres producteurs. Pour s'assurer que son nom reste en haut de l'affiche, Valentino, suivant la suggestion de son directeur George Ullman, se lance dans une tournée nationale de danse, commanditée par une compagnie de produits de beauté appelée Mineralava, avec Rambova (une ancienne ballerine) en tant qu'associée.
Il voyage également en Europe et dans sa ville d'origine.
Après le très dispendieux voyage en Europe, Rambova peine à réaliser le chef-d'œuvre qu'elle ambitionne pour Valentino. The Hooded Falcon, malgré des dépenses somptuaires, ne se fera pas. Valentino accusera sa femme d'avoir ruiné sa carrière en le ridiculisant.
Le film de son retour, Monsieur Beaucaire de l'esthète Sidney Olcott, pêche sans doute par son luxe suranné alors que John Gilbert triomphe en soldat de la Première Guerre mondiale, dans une vision de l'Europe plus contemporaine et dont les Américains sont des acteurs à part entière. Valentino forme pourtant un couple bien séduisant avec la jeune Bebe Daniels, rivalisant avec Lowell Sherman et Paulette Duval en Louis XV et Madame de Pompadour.
En 1925, Valentino négocie un nouveau contrat avec United Artists qui inclut une clause empêchant son épouse d'entrer sur les plateaux. Il se sépare de Rambova peu après
Après sa séparation, Valentino a une liaison avec l'actrice polonaise Pola Negri. À cette époque, il tourne dans L'Aigle noir (basé sur une histoire d'Alexandre Pouchkine) réalisé par Clarence Brown, et Le Fils du Cheik, une suite du film Le Cheik tourné par George Fitzmaurice, les deux avec l'actrice populaire d'origine hongroise Vilma Bánky.
Alors en tournée pour promouvoir Le Fils du Cheik, Valentino, qui apparaît de plus en plus maquillé dans ses films, est attaqué dans un éditorial du Chicago Tribune dans lequel on l’accuse de féminiser l’image du mâle américain. Furieux, Valentino répond en défiant l'accusateur avec un match de boxe qui reste sans réponse.
Peu après, Valentino rencontre dans un dîner le journaliste H. L. Mencken afin qu'il le conseille pour ses relations publiques. Mencken écrira plus tard qu'il avait trouvé Valentino gentleman et publiera un article élogieux dans le magazine Photoplay quelques mois après la mort de celui
Maladie et mort
Le 23 août 1926, Rudolph Valentino meurt à l'âge de 31 ans à New York en raison d'une septicémie survenue après une opération chirurgicale pour un ulcère gastrique aigu. Il s'était effondré sur un trottoir de Manhattan.
Des rumeurs sur les conditions de sa mort ont circulé : on a pensé à un empoisonnement à l'aluminium, à des médicaments illégaux, ou à une blessure à l'estomac infligée par un mari jaloux.
Environ 100 000 personnes se rassemblèrent dans les rues de New York pour accompagner sa dépouille lors de son enterrement, géré par la Frank Campbell Funeral Home. Des fenêtres seront cassées par des fans tentant d'assister à la cérémonie, Campbell louera quatre acteurs pour former une garde fasciste d'honneur (on prétendra que Benito Mussolini l'avait envoyé, en fait ce n'était qu'une opération publicitaire
Plusieurs femmes se sont suicidées par désespoir amoureux
Ses funérailles à New York seront célébrées à la St. Malachy's Roman Catholic Church, souvent appelée "The Actor's Chapel" car elle est située sur West 49th Street dans la zone de Broadway et est souvent utilisée par les figures du show business américain.
L'actrice Pola Negri s'effondre hystérique à côté du cercueil. La rumeur populaire selon laquelle c'est une effigie en cire de Valentino, plutôt que son corps, qui fut exposée, afin de le protéger des fanatiques, est probablement sans fondement (dernière photo)
Il est enterré au cimetière d'Hollywood Forever Cemetery en Californie.

par DARKWOODS  80

VENDREDI

MAI
2017
VINTAGE GLAMOUR
 
Rudolph Valentino (version américanisée et raccourcie de son nom complet Rodolfo Alfonso Raffaello Piero Filiberto Guglielmi di Valentina d'Antoguolla) est un acteur italien naturalisé américain, né le 6 mai 1895 à Castellaneta, dans la province de Tarente (Pouilles, Italie) et mort le 23 août 1926 à New York (États-Unis).
Valentino est né dans une famille aisée. Son père Giovanni Antonio Giuseppe Fidele Guglielmi, était un ancien officier devenu vétérinaire. Sa mère, Marie Berthe Gabrielle Barbin, française, était elle née le 7 mai 1856 à Lure dans la Haute-Saôn
Jeunesse
Son père tyrannique meurt quand Valentino n'a qu'onze ans. À quinze ans, il tente de s'inscrire dans une académie militaire, mais n'est pas accepté en raison d'un problème physique (volume pulmonaire était trop petit).
Par la suite, il étudie et devient diplômé de science agronomique à Nervi (près de Gênes).
Il passe ensuite du temps à Paris, où il devient danseur, et revient en Italie.
Les années à New York
En 1913 il part pour les États-Unis, suivant le conseil de son ami Domenico Savino et du ténor d'opéra Tito Schipa.
Il débarque à New York le jour de Noël 1913. Après avoir épuisé son petit pécule, il connaît la pauvreté pendant laquelle il survit grâce à divers petits boulots comme transporteur ou jardinier. Par la suite il trouve un travail en tant que danseur (d'abord comme cavalier, puis comme instructeur, et plus tard comme danseur professionnel) et obtient une certaine renommée locale, en particulier pour son interprétation du tango argentin.
On a dit de lui, sans que ce ne soit jamais avéré, que pendant cette période, il était également un gigolo et qu'il avait eu des ennuis avec la justice à ce sujet (il a été interrogé comme témoin important au lendemain d'une perquisition dans une maison close, mais n'a jamais été inculpé réellement).
Les années à Hollywood
Il rejoint une compagnie d'opérette qui s'arrête en Utah, de là il atteint San Francisco, où il rencontre l'acteur Norman Kerry, qui le convainc de tenter une carrière dans le cinéma.
Après de petits rôles dans une douzaine de films, il épouse en 1919 Jean Acker
Valentino rencontre par la suite June Mathis qui avait été impressionnée par son rôle de « parasite de cabaret » dans le film Les Yeux de la jeunesse (The Eyes of Youth).
Elle suggère au directeur Rex Ingram qu'il soit pris comme premier rôle masculin dans son prochain film Les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse et impose son nom en 1921, ce sera « Rudolph Valentino » au lieu de Rodolfo di Valentina, jugé trop italien.
Du jour au lendemain ce nom est communiqué à la radio, aux agences de presse et aux journaux : une star est née.
Et le film, distribué en la même année est un triomphe.
La même année, il interprète le rôle du cheik Ahmed Ben Hassan dans Le Cheik de George Melford, où il viole Agnes Ayres. Toujours en 1921, il partage l’affiche avec Alla Nazimova dans La Dame aux camélias.
Le 13 mai 1922, à Mexicali au Mexique, Valentino se marie avec l'artiste Natacha Rambova, la fille adoptive du millionnaire Richard Hudnut. Il est alors accusé de bigamie car son divorce avec Acker n'était pas encore terminé (la loi de Californie exigeant une attente d'une année après un divorce avant de se remarier).
Ils se remarient un an après.
A suivre...

par DARKWOODS  14

VENDREDI

AVRIL
2017
VINTAGE GLAMOUR
 
Anna Quirentia Nilsson (30 mars 1888 à Ystad, Suède - 11 février 1974 à Hemet, Californie) est une actrice suédoise, révélée par le cinéma muet américain. Elle émigra aux États-Unis en 1905.

par DARKWOODS  30

SAMEDI

AVRIL
2017
VINTAGE GLAMOUR
 
Mary Miles Minter est née 25 avril 1902 et morte le 4 août 1984. Ce fut une des actrices les plus populaires du cinéma muet américain
Née Juliet Reilly à Shreveport en Louisiane, Mary Miles Minter est la fille de l'actrice de Broadway Charlotte Shelby.
Shelby encouragea ses deux filles à faire carrière sur scène. À l'âge de cinq ans, elle accompagne sa grande sœur Margaret à une audition, faute de baby-sitter pour la garder. Elle fut remarquée par le réalisateur qui lui offrit son premier rôle à la suite duquel elle restera rarement inactive, grâce à son charme et son talent ne laissant personne indifférent.
Elle se spécialise dans les rôles de jeunes filles réservées et innocentes. Sa photogénie, ses yeux bleus et ses cheveux frisés en feront bientôt la rivale de Mary Pickford.
En 1919, elle tourne Anne of Green Gables, son premier film avec le réalisateur William Desmond Taylor, qui reçoit un bon accueil. Taylor n'aura de cesse de promouvoir la jeune actrice dont il perçoit le potentiel de star. Entre eux deux naît une relation romantique qu'elle qualifiera plus tard ainsi : « une belle flamme blanche ».
En 1922, William Desmond Taylor est assassiné à son domicile.
Le scandale qui suivit, simultanément au procès de l'affaire Roscoe Arbuckle, fit les beaux jours de la presse bon marché. Les journaux évoquèrent les lettres d'amour codées écrites par l'actrice retrouvées au domicile du réalisateur après sa mort
Après la mort de Taylor, Minter tourna quatre autres films pour la Paramount. Son dernier film The Trail of the Lonesome Pine, sort en 1923. Lorsque le studio ne renouvela pas son contrat, elle reçut de nombreuses offres mais les déclina toutes, n'ayant jamais été heureuse en tant qu'actrice.
Minter commenta son bonheur de vivre sans Hollywood et proclama son amour pour Taylor toute sa vie durant.
Elle avait fait des investissements dans l'immobilier à Los Angeles et sembla vivre confortablement, même si elle fut victime de cambriolages dans les années 1970 et 1980. La police la décrit comme une frêle vieille dame, les gens étaient très surpris en apprenant qu'elle fut autrefois une star de cinéma.
Elle meurt en 1984 d'une attaque à Santa Monica, Californie.
Pour sa contribution à l'industrie du cinéma, Mary Miles Minter possède une étoile sur le Hollywood Walk of Fame au 1724 Vine Street.

par DARKWOODS  32

MARDI

MARS
2017
VINTAGE GLAMOUR
 
Né en 1890, fils d'un professeur de musique, Paul Whiteman commence sa carrière comme altiste dans l’orchestre symphonique de Denver puis dans celui de San Francisco. Il participe aussi comme instrumentiste (violon ou alto) à de nombreux orchestres de danse.
En 1919, il fonde son propre orchestre et en 1920 il enregistre ses premières faces pour le label Victor. L’orchestre de Whiteman joue, entre autres, pour des revues dont celles de Florenz Ziegfeld. La notoriété arrivant, Whiteman élargit le personnel de son orchestre et le proclame orchestre de jazz symphonique. Dans les faits, le répertoire est composé de musique de danse et de variétés, de reprises « réarrangées » de pièces classiques, de jazz édulcoré et de tentatives de fusion entre « classique » et jazz.
Whiteman est très populaire dans les années 1920. Ceci lui permet de passer des commandes à des compositeurs reconnus (Gershwin, Stravinski) et aux arrangeurs maintenant passablement oubliés Ferde Grofé et Bill Challis.
Il commande à George Gershwin la Rhapsody in blue qu’il donne en public à l’Aeolian Hall de New York, le 24 février 1924, avec le compositeur au piano et qu'il enregistre le 10 juin. Il est aussi le premier à enregistrer le Concerto en Fa du même Gershwin et le Scherzo à la russe d’Igor Stravinski.
Cependant, ces incursions dans l’univers de la musique « savante » restent marginales, L’orchestre de Whiteman est avant tout un orchestre de variétés (c’est là que le chanteur Bing Crosby va se faire connaître) et surtout un orchestre de jazz, atypique certes (les arrangements ne sont pas toujours du meilleur goût), mais présentant d’excellents solistes. Au fil des années, on a pu y entendre le cornettiste Bix Beiderbecke, les trompettistes Harry Busse, Red Nichols, Andy Secrest, Bunny Berigan, les trombonistes Bill Rank, Jack Teagarden, et Tommy Dorsey, les saxophonistes Frankie Trumbauer, Jimmy Dorsey, le violoniste Joe Venuti, le guitariste Eddie Lang et la chanteuse Mildred Bailey.
À la fin des années 1920, Whiteman est d’ailleurs sacré « Roi du jazz ». En 1930, il est même la vedette d’un film musical qui lui est dédié The King of Jazz. L’arrivée de l’ère du swing va mettre fin à son « règne », Whiteman va continuer à diriger son orchestre jusqu’au milieu des années 1940. À partir de cette date, il ne dirige plus que des orchestres occasionnels.
Il s’occupe en revanche de la direction de L’American Broascasting Corporation. Il meurt en 1967. Son œuvre est reconnue dans la franc-maçonnerie1. Son épouse Margaret Livingston née en 1895 est décédée en 1984.
Son œuvre
Adulé dans les années 1920, sacré indûment « Roi du jazz », Paul Whiteman a longtemps été méprisé par les critiques de jazz. Certes le style ampoulé et pompier de certains des arrangements de l’orchestre a souvent très mal vieilli, mais il faut reconnaître à Whiteman sa réelle volonté de donner une « respectabilité » au jazz (même si son « concept » était naïf et inadapté), sa grande ouverture d’esprit et surtout sa capacité à savoir recruter d’excellents solistes. L’écoute de plages de Whiteman, outre le fait qu’elle nous replonge dans une ambiance « années folles » - très « Francis Scott Fitzgerald » - au charme un peu désuet, offre parfois musicalement d’excellentes surprises.
par DARKWOODS  30

              
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