Cocktail93




DIMANCHE

JUIN
2019
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
Oui, ce n’est pas un fantasme. Les robots à la maison arrivent sur la pointe des pieds, ce sera encore long, mais les robots dans les entrepôts et surtout dans les usines débarquent en masse.
Une start-up japonaise a présenté cette semaine à Tokyo le premier robot capable de vider votre lave-vaisselle et de ranger le salon ou la chambre de vos enfants. Il a sa pince, ses petites roues, ses caméras et surtout son intelligence artificielle. Bon, s’il y a déjà des robots-aspirateurs et des robots-tondeuses, il faut reconnaître que le marché est assez anecdotique. Parce que c’est très compliqué, ils progresseront comme les voitures autonomes.
En revanche, le marché des robots de services, dans les hôpitaux (pour assister les médecins) et surtout la grande distribution explose littéralement. Ce n’est pas le cas seulement chez Amazon. Le groupe Casino est par exemple en train de construire un énorme entrepôt totalement robotisé à Fleury-Mérogis, en région parisienne, qui permettra de livrer les clients de son enseigne Monoprix en préparant les commandes en quelques minutes au lieu de trois quarts d’heure aujourd’hui.
Dans le domaine industriel, cela va encore plus vite. Des données publiées hier indiquent que 500.000 robots devraient se vendre en 2019, trois fois que cinq ans plus tôt. Pour qui ? Pour l’industrie automobile (sur les chaînes de montage) et l’industrie électronique principalement. Où sont-ils ? L’Asie est de loin le premier marché mondial, avec la Corée du Sud et le Vietnam en tête.
Ce qui est intéressant : ce ne sont pas des pays où on ne manque de bras, et de bras pas cher, donc on voit que ce n’est pas le sujet principal, qui est la précision et la rapidité.
Et la France dans tout ça ?
Aie. La France héberge -si on ose- 4.900 robots industriels, contre 7.700 en Italie, 21.000 en Allemagne et 138.000 en Chine. Par salarié, elle est derrière la Belgique, l’Espagne etc. Pourquoi moins d’investissements dans les robots ici qu’ailleurs ? Plusieurs hypothèses.
Davantage de délocalisations industrielles hors de France, la crainte des polémiques sur la disparition des emplois ou tout simplement le fait que la France ne compte pas assez d’entreprises de taille moyenne, les plus intéressées par la robotisation.
Au total, vous aurez peut-être, Nicolas, votre robot pour trier vos livres et ranger votre bureau ici avant que les usines françaises soient largement équipées. Cela étant, c’est peut-être le plus urgent !
par Dominique Seux
Vendredi 19 octobre 2018, sur FranceInfo>
par MANTEAU  6

MERCREDI

MAI
2019
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
Le retour d'astronautes américains sur la Lune, désormais annoncé pour 2024, vise à préparer l'arrivée du premier humain sur Mars en 2033, a redit mardi l'administrateur de l'agence spatiale américaine, Jim Bridenstine.
"Nous voulons réussir à atterrir sur Mars en 2033", a déclaré le patron de la Nasa lors d'une audition au Congrès américain. "Nous pouvons avancer l'atterrissage sur Mars en avançant l'atterrissage sur la Lune. La Lune est le banc d'essai", a poursuivi l'ancien parlementaire républicain, nommé par Donald Trump.
La Nasa est plongée dans l'urgence depuis la semaine dernière, quand le président américain, par la voix du vice-président Mike Pence, a raboté de quatre ans le calendrier du retour sur la Lune, de 2028 à 2024, ce qui serait la dernière année d'un second mandat de M. Trump.
Beaucoup d'experts et d'élus du Congrès doutent de la capacité de la Nasa à tenir cette nouvelle date butoir, en raison des retards du développement de la fusée qui doit servir pour les missions lunaires, le Space Launch System ou "SLS", construite par Boeing.
Une mission pour Mars durera au moins deux ans, en raison de la distance, le trajet aller simple prenant à lui seul six mois, au lieu de trois jours pour la Lune.
L'aller et le retour vers Mars ne peuvent se faire que lorsque la planète rouge se situe du même côté du Soleil que la Terre, soit tous les 26 mois environ, ce qui tombera en 2031, 2033, etc.
Source: 7sur7.be

par MANTEAU  9

LUNDI

AVRIL
2019
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
C'est un mystérieux objet rocheux, dont l'origine est désormais connue. Un astéroïde ayant la forme d'un cigare, détecté au mois d'octobre, provient bien d'un autre système solaire, selon des astronomes qui ont confirmé l'information, lundi 20 novembre. Il s'agit d'une observation sans précédent, dont les résultats sont parus dans la revue britannique Nature (en anglais).
L'astéroïde, baptisé "Oumuamua" par ses découvreurs, mesure 400 m de long et sa longueur représente environ dix fois sa largeur. Sa forme inhabituelle est sans précédent parmi les quelque 750 000 astéroïdes et comètes observés jusqu'à présent. Les données recueillies par les scientifiques confirment la nature extra-stellaire de cet astéroïde, son orbite ne pouvant pas avoir son origine au sein de notre système solaire.
"La preuve directe qu'ils existent"
Selon ces astronomes, un astéroïde interstellaire similaire à "Oumuamua" passe à l'intérieur du système solaire environ une fois pas an. Mais, difficiles à traquer, ils n'avaient jusqu'à présent pas encore été détectés. D'après ces experts, cet objet inhabituel a voyagé seul à travers la Voie lactée depuis des centaines de millions d'années, avant de passer dans notre système solaire et de poursuivre sa route.
"Pendant des décennies nous pensions que de tels objets d'un autre monde pouvaient se trouver à proximité de notre système solaire, et maintenant pour la première fois nous avons la preuve directe qu'ils existent bien", a souligné Thomas Zurbuchen, responsable adjoint des missions scientifiques de la Nasa. "Cette découverte ouvre une nouvelle fenêtre pour étudier la formation de systèmes solaires au-delà du nôtre", a-t-il estimé.
Un objet formé de roches et de métal ?
"Oumuamua", qui signifie messager en langue hawaïenne, a été découvert le 19 octobre avec le télescope Pan-STARRS1 à Hawaï. Après sa découverte, d'autres télescopes autour du globe se sont mis à observer l'astéroïde afin d'en déterminer les caractéristiques.
Une équipe d'astronomes a notamment constaté que la luminosité de l'objet variait jusqu'à dix fois en puissance, alors qu'il tourne sur lui-même toutes les 7,3 heures. Ces propriétés laissent penser que "Oumuamua" est dense, formé de roches et peut-être aussi de métal. Il n'a cependant ni eau ni glace et sa surface a été rougie par les effets des radiations cosmiques pendant des centaines de millions d'années.
Quelques télescopes terrestres de grande puissance continuent à traquer l'astéroïde, alors qu'il disparaît rapidement en s'éloignant de la Terre. Deux télescopes spatiaux de la Nasa le suivent cette semaine. Le 20 novembre, l'objet voyageait à une vitesse de 38,3 km/s et se trouvait à environ 200 millions de km de la Terre.
Source: franceinfo.fr

par MANTEAU  17

JEUDI

MARS
2019
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
A voir également:
Les robots Steampunk de Mashinarius, Juin 2018
Les robots Steampunk de Mashinarius, Septembre 2018

par MANTEAU  13

MARDI

MARS
2019
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
Le physicien spécialisé en médecine spatiale au Baylor College of Medecine, Kris Lehnardt, s’est entretenu avec National Geographic sur cet épineux sujet de la procréation sur Mars. Son discours est pour le moins éloquent : "À tous nos grands gourous de la technologie qui veulent que nous devenions une civilisation vivant sur plusieurs planètes : ceci est une question essentielle à laquelle personne n’a encore de réponse, prévient-il. Tout le monde s’intéresse au matériel et c’est génial, mais à la fin, c’est le sac à viande spongieux que nous sommes qui vient tout gâcher. Ignorer l’élément humain dans les plans et conceptions futurs va nous mener à l’échec".
Son franc parler met surtout l’accent sur une force qui régit l’univers : la gravité. Selon lui, le sexe de notre espèce, au sens reproduction, dépend d'elle. Dans l’espace, cette force est réduite à 38% par rapport aux actes opérés sur notre planète. S’envoyer en l’air dans l’espace n’est donc pas chose facile sur le plan purement pratique. Mais en plus de l’apesanteur, les rayonnements cosmiques ont un impact sur les mammifères que nous sommes. Pour le scientifique, c’est assez effarant de ne pas avoir pris le dossier à bras le corps car il est, selon lui, fondamental. Les radiations dans l’espace affectent les astronautes. Et s’avèrent encore plus critique pour le foetus. Des expériences menées dans les années 1970 par les responsables des programmes spatiaux Soviétiques se sont contentés d’envoyer des batteries de spermatozoïdes et ovules de divers animaux dans l’espace, comme des rats.
Source: Charles Audier(GQ)

Photo: Matt Damon dans "Seul sur Mars" de Ridley Scott, 2015
par MANTEAU  13

VENDREDI

MARS
2019
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
Le rejet des humains
Une ressemblance réconfortante mais qui a aussi ses limites. Selon la théorie du chercheur japonais Masahiro Mori, baptisée "vallée de l'étrange" et développée dans les années 1970, le robot nous est agréable s'il présente des traits familiers mais deviendrait vite dérangeant s'il nous ressemble trop, sans toutefois être identique.
"On ne peut jamais reproduire parfaitement un visage humain", et cette imperfection provoque un sentiment de "rejet" chez l'homme, abonde Miguel Salichs, de l'université Carlos III de Madrid, qui a choisi l'apparence d'un petit animal "de bande dessinée" pour son robot Mini Maggie, destiné à divertir les personnes âgées à domicile.
Au Japon, des robots comme Erica sont déjà utilisés comme réceptionnistes. Mais pour l'un de ses concepteurs, Hiroshi Ishiguro, professeur à l'université d'Osaka, ces humanoïdes constituent surtout "un outil très important pour comprendre les humains".
Faciliter les rapports avec une forme humanoïde
Les chercheurs doivent par définition plancher sur ce qui caractérise la forme humaine pour pouvoir développer des robots qui leur ressemblent.
"On comprend les humains en utilisant les robots, par exemple l'importance du contact visuel" dans nos interactions, précise M. Ishiguro, qui a également fabriqué des robots à l'apparence de personnalités décédées, des "statues en mouvement".
Et pour améliorer l'échange entre robots et humains, la forme humanoïde prévaudrait, selon ce professeur: "Le cerveau humain a de nombreuses fonctions pour reconnaître les humains. L'interface naturelle pour les humains est l'humain".
Pour l'Allemand Jurgen Schmidhuber, président de la start-up NNAISENSE spécialisée dans l'intelligence artificielle, l'avenir se dessine avec des robots, humanoïdes ou pas, qui "n'imiteront pas seulement ce que font les humains, mais règleront par eux-mêmes un problème en expérimentant eux-mêmes". Et cela grâce à l'intelligence artificielle qui leur permettra d'apprendre "sans professeur humain".
Assise sur sa chaise, les pommettes comme rosies par du fard à joues, Erica hoche la tête.
Source: 7sur7.be

par MANTEAU  28

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MERCREDI

FEVRIER
2019
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
Les interactions avec les hommes
Sortir les robots des industries ou des laboratoires pour les insérer dans nos foyers ou sur nos lieux de travail implique de développer des "machines polyvalentes capables d'interagir avec l'homme" mais qui ne soient "pas dangereuses" pour lui, explique Philippe Souères, directeur du département de robotique au LAAS-CNRS (Toulouse).
Il faut ainsi que les robots puissent "se comporter de manière souple" malgré leur mécanique rigide, et "s'arrêter suffisamment tôt" en cas d'imprévu, poursuit M. Souères.
D'où ce choix de "systèmes modulaires qui ont la forme du corps humain" et s'intégreraient plus facilement à des "environnements conçus pour l'homme".
Atlas, l'humanoïde conçu par Boston Dynamics, peut courir sur différents types de sol. A Madrid, le fondateur de la société américaine Marc Raibert a diffusé une vidéo où on le voit en train de réaliser un salto arrière.
Un "robot tueur"
Financé par une agence du département de la Défense des Etats-Unis, ce robot a été accusé en 2015 par Amnesty International d'être un futur "robot tueur", conçu pour la guerre.
Autre exemple d'humanoïde présenté à Madrid, Talos, robot de 1m75 et 95 kg fabriqué par l'entreprise espagnole Pal Robotics, est lui capable de tenir en équilibre sur un rouleau américain.
Même si elle n'est pas l'unique forme utilisée pour les robots en contact avec les hommes, l'apparence humanoïde est "plus facilement acceptée" car les personnes peuvent "anticiper comment les robots vont se déplacer ou réagir", explique Hiroko Kamide.
A suivre...
Source: 7sur7.be

par MANTEAU  13

MARDI

FEVRIER
2019
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
Erica, au visage ultra-réaliste, plonge son regard noir dans celui de son interlocuteur. Comme elle, les humanoïdes occupent toujours plus de place dans la recherche robotique car leur forme humaine serait, selon des chercheurs, l'une des clefs pour les intégrer pleinement à notre vie quotidienne.
"Vous avez mentionné le management de projets. Pouvez-vous m'en dire plus ?", demande Erica lors d'un entretien d'embauche factice où elle joue l'employeuse, ne comprenant pas le fond de la conversation mais rebondissant lorsqu'elle détecte un mot clef.
Polémiques
Si l'insertion des robots dans notre quotidien est source de polémiques, notamment par crainte d'un impact négatif massif sur l'emploi, elle est inévitable, selon les spécialistes réunis au congrès international de la robotique IROS 2018 à Madrid qui s'est achevé vendredi.
Dans des sociétés "vieillissantes", "les humains et les robots coexisteront tôt ou tard", affirme à l'AFP Hiroko Kamide, psychologue japonaise spécialisée dans la relation homme-robot.
A suivre...
Source: 7sur7.be

par MANTEAU  11

JEUDI

DECEMBRE
2018
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
Titan, la plus grosse lune de la planète Saturne, est balayée par d'intenses pluies de méthane qui façonnent sa surface, affirment des scientifiques américains dans des travaux publiés dans la revue Nature Geoscience.
Ces tempêtes sont relativement rares puisqu’elles se produisent environ une fois l’an, une année « titanesque » correspondant à 29,5 années terrestres. Mais elles sont quand même plus fréquentes que les astronomes ne l’estimaient à ce jour.Ces fortes pluies entraînent des inondations massives dans des endroits qui sont habituellement désertiques.
La surface de Titan est similaire à celle de la Terre, avec des rivières qui se jettent dans de grands lacs et des mers. Elle est aussi balayée par des précipitations saisonnières, un peu comme la mousson sur Terre. Avec du méthane au lieu de l’eau.
Son collègue Sean Faulk explique que leurs travaux permettent de penser que les pluies extrêmes marquent sa surface glacée de la même manière que les orages extrêmes façonnent la surface rocheuse de la Terre.
Sur Terre, les tempêtes peuvent déclencher de grands flux de sédiments qui se propagent dans les terres basses et prennent des formes coniques, que les géologues appellent des cônes de déjection.
Dans leurs travaux, les chercheurs ont constaté que les modèles régionaux de précipitations extrêmes sur Titan sont en corrélation avec les détections récentes de cônes de déjection, ce qui laisse à penser qu'ils se sont formés à la suite de pluies intenses.
Cette découverte montre le rôle important que joue ce type de précipitation dans la formation de la surface de Titan.
Selon Seulgi Moon, l’un des coauteurs des travaux, les mêmes principes s’appliquent à la planète Mars, qui présente aussi d’importants cônes de déjection, et à la surface d’autres planètes et satellites naturels.
Les cônes ont été détectés à la surface de Titan en 2004 par les instruments de la sonde Cassini qui a été détruite récemment.
Ces travaux laissent aussi à penser que les tempêtes se développent différemment selon la région puisque, comme sur la Terre, il existe des contrastes de température d’une latitude à l’autre.
Un texte d'Alain Labelle
Source: radio-canada.ca

par MANTEAU  8

LUNDI

NOVEMBRE
2018
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
Le halo galactique entourant la Voie lactée est principalement constitué de débris provenant de sa collision, il y a dix milliards d'années, avec une galaxie de 600 millions de fois le soleil, ont annoncé mercredi des scientifiques.
Les astronomes cherchent depuis longtemps à comprendre si la voie lactée s'est nourrie de plusieurs collisions avec de "petites" galaxies ou a grossi suite à un seul gros impact.
Pour démêler les différentes théories existantes sur le sujet, des astronomes se sont plongés dans les données récoltées par le télescope spatial européen Gaia mis en orbite par l'Agence spatiale européenne en 2013.
Le satellite a cartographié en 3D près de 1,7 milliard d'étoiles de notre galaxie, et pour une grande partie d'entre elles a permis de déterminer leur distance à la Terre et leurs vitesses.
"Nous ne nous attendions pas à ce que la plupart des étoiles qui composent le halo aient une origine commune", explique Amina Helmi, astronome de l'Université de Groningue aux Pays-Bas, coauteur de l'étude publiée mercredi dans Nature. Or "elles forment un groupe assez homogène". De plus, "leur signature chimique était clairement différente de celle des étoiles "d'origines" de la Voie lactée", a-t-elle ajouté.
Les chercheurs ont pu reconstruire en trois dimensions l'arrivée de ces étoiles au fil du temps. "La lecture de ces vidéos à l'envers permet aux astronomes d'étudier comment notre galaxie s'est formée et comment elle a évolué", explique Kim Venn, astronome de l'Université de Victoria au Canada, dans un commentaire publié avec l'étude.
Amina Helmi et ses collègues ont ainsi pu établir que le crash avec la galaxie s'était produit il y a 10 milliards d'années, environ 3,8 milliards d'années après le Big Bang.
L'équipe a choisi de nommer cette galaxie Gaia-Enceladus en référence au télescope Gaia et à un géant de la mythologie grecque, Encelade.
Source:7sur7.be

par MANTEAU  10

VENDREDI

OCTOBRE
2018
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
Des astronomes américains ont découvert 12 nouvelles lunes autour de Jupiter, ont fait savoir mardi les scientifiques de la Carnegie Institution for Science, à Washington. Cela porte à 79 le nombre de lunes connues en orbite autour de la planète géante, celle de notre système solaire qui compte le plus de satellites naturels.
Les chercheurs se trouvaient au Chili dans l'espoir de voir au télescope une planète cachée aux confins de notre système solaire quand, au printemps 2017, ils sont tombés par hasard sur des lunes de Jupiter qui n'avaient pas encore été répertoriées.
Trois corps "disloqués"
Onze de ces lunes ont un diamètre compris entre un et trois kilomètres et sont relativement comparables les unes aux autres. Parmi celles-ci, neuf qui font partie des satellites les plus éloignés de Jupiter en font le tour, à l'envers, en deux ans environ. Les scientifiques pensent qu'elles formaient auparavant trois corps de plus grande taille qui se seraient disloqués, probablement à la suite d'une collision.
Deux autres lunes sont plus proches de Jupiter et tournent dans le même sens que la volumineuse planète.
Douzième lune "curieuse"
La douzième lune est curieuse. C'est la plus petite lune connue de Jupiter, avec un diamètre inférieur à un kilomètre. Elle a besoin d'un an et demi pour en faire le tour mais son orbite est très instable. Des collisions avec d'autres corps célestes sont vraisemblables, d'après les astronomes.
Jupiter est la plus grosse planète du système solaire. Après le Soleil, la Lune et Vénus, elle constitue l'astre le plus brillant dans le ciel terrestre.
Source:7sur7.be

par MANTEAU  12

MARDI

SEPTEMBRE
2018
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
La Voie lactée, aussi nommée la Galaxie (avec une majuscule), est une galaxie spirale barrée dont le diamètre est le plus souvent estimé entre 100 000 et 120 000 années-lumière. Elle comprend de 200 à 400 milliards d'étoiles et au minimum 100 milliards de planètes. Elle et son cortège de galaxies satellites font partie du Groupe local, lui-même rattaché au superamas de la Vierge. Le Système solaire se situe à environ 27 000 années‌-lumière du centre de la Voie lactée. Ce centre est constitué d'une radiosource complexe, Sagittaire A, dont une des composantes, Sagittaire A*, est probablement un trou noir supermassif.
Observée de la Terre, la Galaxie ressemble à une bande blanchâtre parce que la planète se trouve à l'intérieur de sa structure en forme de disque. Des savants de la Grèce antique ont spéculé sur sa nature, par exemple Démocrite et Anaxagore ont avancé que cette blancheur céleste doit être produite par une multitude d’étoiles que l'on ne peut distinguer à l’œil nu. C'est grâce à son télescope que Galilée démontre le premier, en 1610, que cette bande est due à la présence de nombreuses étoiles. L'astronome Thomas Wright élabore, en 1750, un modèle de la Galaxie, qui sera repris par le philosophe Emmanuel Kant, qui avance que les nébuleuses observées dans le ciel sont des « univers-îles ». Dans les années 1920, l'astronome Edwin Hubble prouve qu'elle n'est qu'une galaxie parmi plusieurs et clôt ainsi le Grand Débat qui porte notamment sur la nature des nébuleuses. C'est à partir des années 1930 que le modèle actuel de galaxie spirale avec un bulbe central s'impose pour la Voie lactée.
Les plus anciennes étoiles de la Galaxie sont apparues après les âges sombres du Big Bang ; elles sont donc presque aussi âgées que l'Univers même. Par exemple, l'âge de HE 1523-0901, la plus vieille étoile de la Voie lactée, est de 13,2 milliards d'années. Selon des référentiels cosmologiques, l'ensemble de la Galaxie se déplace à une vitesse d'environ 600 km/s. Les étoiles et les gaz qui se trouvent à une grande distance de son centre galactique se déplacent à environ 220 km/s par rapport à ce centre. Les lois de Kepler ne pouvant expliquer cette vitesse constante, il est apparu nécessaire d'envisager que la majorité de la masse de la Voie lactée n'émet ni n'absorbe de rayonnement électromagnétique et est donc constituée d'une substance hypothétique, la matière noire.
par MANTEAU  10

              
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