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SAMEDI

JUIN
2019
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
Il pourrait y avoir une neuvième planète au sein de notre système solaire. Mais l'hypothèse demeure presque invérifiable tant que l'astre (qui n'a pas encore de nom) n'a pas été observé par télescope.
La nouvelle étonne et exalte la communauté des astronomes : deux chercheurs du California Institute of Technology affirment avoir découvert une neuvième planète dans notre système solaire. Mais cette découverte est bien particulière puisqu'elle est en réalité le fruit de simulations numériques. Personne n'a jamais vu l'astre, pas même les deux astronomes qui ont publié leur étude dans The Astronomical Journal ce 20 janvier. Les deux hommes pensent toutefois que le télescope de l'observatoir W.M. Keck, situé à Hawaï est en mesure de la repérer.
Mais cela prendre un peu de temps, compte tenu de l'orbite de cette nouvelle planète : d'après les calculs exposés, la trajectoire de l'astre se situe bien au-delà de Neptune et sa révolution (le temps nécessaire pour opérer un tour complet autour du soleil) est estimée entre 10 000 à 20 000 ans. La neuvième planète serait par ailleurs dix fois plus lourde et plus grande que la planète Terre. La découverte des scientifiques repose sur des anomalies constatées dans la ceinture de Kuiper, une région de l'espace dans laquelle des objets transneptuniens - découverts il y a quelques années - ont des trajectoires étonnantes. Le déplacement d'une planète près de ces corps expliqueraient les orbites elliptiques déformées.
Source: www.linternaute.com/

par MANTEAU  10

VENDREDI

JUIN
2019
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
Les utilisateurs du chatbox Alexa, vendu par Amazon, ont déjà eu la frayeur d'entendre leur assistant virtuel se mettre à rire tout seul. Ce dysfonctionnement n'est qu'un début.
En laissant entrer les objets connectés dans nos maisons et notre quotidien, notre vulnérabilité augmente. Dans l'état actuel des choses, ces objets sont encore défaillants et leurs erreurs nous prouvent que nous sommes encore loin d'un futur connecté parfait.
Un rire inhumain et des lunettes inutilisables
Les assistants Amazon émettent de temps à autres des éclats de rires inhumains, sans aucune demande en ce sens de leurs propriétaires. Ces rires robotiques ont provoqué tantôt l'amusement, tantôt la peur. Les lunettes de réalité virtuelle produites par Oculus VR sont devenues inutilisables, des journées entières. Les programmeurs avaient, en effet, oublié d'écrire certaines lignes de code, pourtant essentielles à la reconnaissance des lunettes par un ordinateur.
Conformément aux codes de notre époque, les utilisateurs ont partagé leur mécontentement sur les réseaux sociaux. et les firmes ont pu leur apporter une réponse en moins d'une journée. Internet a l'avantage de nous apporter plus de réactivité.
A suivre...
Source: 7sur7.be

par MANTEAU  8

DIMANCHE

JUIN
2019
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
Oui, ce n’est pas un fantasme. Les robots à la maison arrivent sur la pointe des pieds, ce sera encore long, mais les robots dans les entrepôts et surtout dans les usines débarquent en masse.
Une start-up japonaise a présenté cette semaine à Tokyo le premier robot capable de vider votre lave-vaisselle et de ranger le salon ou la chambre de vos enfants. Il a sa pince, ses petites roues, ses caméras et surtout son intelligence artificielle. Bon, s’il y a déjà des robots-aspirateurs et des robots-tondeuses, il faut reconnaître que le marché est assez anecdotique. Parce que c’est très compliqué, ils progresseront comme les voitures autonomes.
En revanche, le marché des robots de services, dans les hôpitaux (pour assister les médecins) et surtout la grande distribution explose littéralement. Ce n’est pas le cas seulement chez Amazon. Le groupe Casino est par exemple en train de construire un énorme entrepôt totalement robotisé à Fleury-Mérogis, en région parisienne, qui permettra de livrer les clients de son enseigne Monoprix en préparant les commandes en quelques minutes au lieu de trois quarts d’heure aujourd’hui.
Dans le domaine industriel, cela va encore plus vite. Des données publiées hier indiquent que 500.000 robots devraient se vendre en 2019, trois fois que cinq ans plus tôt. Pour qui ? Pour l’industrie automobile (sur les chaînes de montage) et l’industrie électronique principalement. Où sont-ils ? L’Asie est de loin le premier marché mondial, avec la Corée du Sud et le Vietnam en tête.
Ce qui est intéressant : ce ne sont pas des pays où on ne manque de bras, et de bras pas cher, donc on voit que ce n’est pas le sujet principal, qui est la précision et la rapidité.
Et la France dans tout ça ?
Aie. La France héberge -si on ose- 4.900 robots industriels, contre 7.700 en Italie, 21.000 en Allemagne et 138.000 en Chine. Par salarié, elle est derrière la Belgique, l’Espagne etc. Pourquoi moins d’investissements dans les robots ici qu’ailleurs ? Plusieurs hypothèses.
Davantage de délocalisations industrielles hors de France, la crainte des polémiques sur la disparition des emplois ou tout simplement le fait que la France ne compte pas assez d’entreprises de taille moyenne, les plus intéressées par la robotisation.
Au total, vous aurez peut-être, Nicolas, votre robot pour trier vos livres et ranger votre bureau ici avant que les usines françaises soient largement équipées. Cela étant, c’est peut-être le plus urgent !
par Dominique Seux
Vendredi 19 octobre 2018, sur FranceInfo>
par MANTEAU  11

MERCREDI

MAI
2019
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
Le retour d'astronautes américains sur la Lune, désormais annoncé pour 2024, vise à préparer l'arrivée du premier humain sur Mars en 2033, a redit mardi l'administrateur de l'agence spatiale américaine, Jim Bridenstine.
"Nous voulons réussir à atterrir sur Mars en 2033", a déclaré le patron de la Nasa lors d'une audition au Congrès américain. "Nous pouvons avancer l'atterrissage sur Mars en avançant l'atterrissage sur la Lune. La Lune est le banc d'essai", a poursuivi l'ancien parlementaire républicain, nommé par Donald Trump.
La Nasa est plongée dans l'urgence depuis la semaine dernière, quand le président américain, par la voix du vice-président Mike Pence, a raboté de quatre ans le calendrier du retour sur la Lune, de 2028 à 2024, ce qui serait la dernière année d'un second mandat de M. Trump.
Beaucoup d'experts et d'élus du Congrès doutent de la capacité de la Nasa à tenir cette nouvelle date butoir, en raison des retards du développement de la fusée qui doit servir pour les missions lunaires, le Space Launch System ou "SLS", construite par Boeing.
Une mission pour Mars durera au moins deux ans, en raison de la distance, le trajet aller simple prenant à lui seul six mois, au lieu de trois jours pour la Lune.
L'aller et le retour vers Mars ne peuvent se faire que lorsque la planète rouge se situe du même côté du Soleil que la Terre, soit tous les 26 mois environ, ce qui tombera en 2031, 2033, etc.
Source: 7sur7.be

par MANTEAU  14

LUNDI

AVRIL
2019
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
C'est un mystérieux objet rocheux, dont l'origine est désormais connue. Un astéroïde ayant la forme d'un cigare, détecté au mois d'octobre, provient bien d'un autre système solaire, selon des astronomes qui ont confirmé l'information, lundi 20 novembre. Il s'agit d'une observation sans précédent, dont les résultats sont parus dans la revue britannique Nature (en anglais).
L'astéroïde, baptisé "Oumuamua" par ses découvreurs, mesure 400 m de long et sa longueur représente environ dix fois sa largeur. Sa forme inhabituelle est sans précédent parmi les quelque 750 000 astéroïdes et comètes observés jusqu'à présent. Les données recueillies par les scientifiques confirment la nature extra-stellaire de cet astéroïde, son orbite ne pouvant pas avoir son origine au sein de notre système solaire.
"La preuve directe qu'ils existent"
Selon ces astronomes, un astéroïde interstellaire similaire à "Oumuamua" passe à l'intérieur du système solaire environ une fois pas an. Mais, difficiles à traquer, ils n'avaient jusqu'à présent pas encore été détectés. D'après ces experts, cet objet inhabituel a voyagé seul à travers la Voie lactée depuis des centaines de millions d'années, avant de passer dans notre système solaire et de poursuivre sa route.
"Pendant des décennies nous pensions que de tels objets d'un autre monde pouvaient se trouver à proximité de notre système solaire, et maintenant pour la première fois nous avons la preuve directe qu'ils existent bien", a souligné Thomas Zurbuchen, responsable adjoint des missions scientifiques de la Nasa. "Cette découverte ouvre une nouvelle fenêtre pour étudier la formation de systèmes solaires au-delà du nôtre", a-t-il estimé.
Un objet formé de roches et de métal ?
"Oumuamua", qui signifie messager en langue hawaïenne, a été découvert le 19 octobre avec le télescope Pan-STARRS1 à Hawaï. Après sa découverte, d'autres télescopes autour du globe se sont mis à observer l'astéroïde afin d'en déterminer les caractéristiques.
Une équipe d'astronomes a notamment constaté que la luminosité de l'objet variait jusqu'à dix fois en puissance, alors qu'il tourne sur lui-même toutes les 7,3 heures. Ces propriétés laissent penser que "Oumuamua" est dense, formé de roches et peut-être aussi de métal. Il n'a cependant ni eau ni glace et sa surface a été rougie par les effets des radiations cosmiques pendant des centaines de millions d'années.
Quelques télescopes terrestres de grande puissance continuent à traquer l'astéroïde, alors qu'il disparaît rapidement en s'éloignant de la Terre. Deux télescopes spatiaux de la Nasa le suivent cette semaine. Le 20 novembre, l'objet voyageait à une vitesse de 38,3 km/s et se trouvait à environ 200 millions de km de la Terre.
Source: franceinfo.fr

par MANTEAU  20

JEUDI

MARS
2019
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
A voir également:
Les robots Steampunk de Mashinarius, Juin 2018
Les robots Steampunk de Mashinarius, Septembre 2018

par MANTEAU  19

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MARDI

MARS
2019
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
Le physicien spécialisé en médecine spatiale au Baylor College of Medecine, Kris Lehnardt, s’est entretenu avec National Geographic sur cet épineux sujet de la procréation sur Mars. Son discours est pour le moins éloquent : "À tous nos grands gourous de la technologie qui veulent que nous devenions une civilisation vivant sur plusieurs planètes : ceci est une question essentielle à laquelle personne n’a encore de réponse, prévient-il. Tout le monde s’intéresse au matériel et c’est génial, mais à la fin, c’est le sac à viande spongieux que nous sommes qui vient tout gâcher. Ignorer l’élément humain dans les plans et conceptions futurs va nous mener à l’échec".
Son franc parler met surtout l’accent sur une force qui régit l’univers : la gravité. Selon lui, le sexe de notre espèce, au sens reproduction, dépend d'elle. Dans l’espace, cette force est réduite à 38% par rapport aux actes opérés sur notre planète. S’envoyer en l’air dans l’espace n’est donc pas chose facile sur le plan purement pratique. Mais en plus de l’apesanteur, les rayonnements cosmiques ont un impact sur les mammifères que nous sommes. Pour le scientifique, c’est assez effarant de ne pas avoir pris le dossier à bras le corps car il est, selon lui, fondamental. Les radiations dans l’espace affectent les astronautes. Et s’avèrent encore plus critique pour le foetus. Des expériences menées dans les années 1970 par les responsables des programmes spatiaux Soviétiques se sont contentés d’envoyer des batteries de spermatozoïdes et ovules de divers animaux dans l’espace, comme des rats.
Source: Charles Audier(GQ)

Photo: Matt Damon dans "Seul sur Mars" de Ridley Scott, 2015
par MANTEAU  20

VENDREDI

MARS
2019
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
Le rejet des humains
Une ressemblance réconfortante mais qui a aussi ses limites. Selon la théorie du chercheur japonais Masahiro Mori, baptisée "vallée de l'étrange" et développée dans les années 1970, le robot nous est agréable s'il présente des traits familiers mais deviendrait vite dérangeant s'il nous ressemble trop, sans toutefois être identique.
"On ne peut jamais reproduire parfaitement un visage humain", et cette imperfection provoque un sentiment de "rejet" chez l'homme, abonde Miguel Salichs, de l'université Carlos III de Madrid, qui a choisi l'apparence d'un petit animal "de bande dessinée" pour son robot Mini Maggie, destiné à divertir les personnes âgées à domicile.
Au Japon, des robots comme Erica sont déjà utilisés comme réceptionnistes. Mais pour l'un de ses concepteurs, Hiroshi Ishiguro, professeur à l'université d'Osaka, ces humanoïdes constituent surtout "un outil très important pour comprendre les humains".
Faciliter les rapports avec une forme humanoïde
Les chercheurs doivent par définition plancher sur ce qui caractérise la forme humaine pour pouvoir développer des robots qui leur ressemblent.
"On comprend les humains en utilisant les robots, par exemple l'importance du contact visuel" dans nos interactions, précise M. Ishiguro, qui a également fabriqué des robots à l'apparence de personnalités décédées, des "statues en mouvement".
Et pour améliorer l'échange entre robots et humains, la forme humanoïde prévaudrait, selon ce professeur: "Le cerveau humain a de nombreuses fonctions pour reconnaître les humains. L'interface naturelle pour les humains est l'humain".
Pour l'Allemand Jurgen Schmidhuber, président de la start-up NNAISENSE spécialisée dans l'intelligence artificielle, l'avenir se dessine avec des robots, humanoïdes ou pas, qui "n'imiteront pas seulement ce que font les humains, mais règleront par eux-mêmes un problème en expérimentant eux-mêmes". Et cela grâce à l'intelligence artificielle qui leur permettra d'apprendre "sans professeur humain".
Assise sur sa chaise, les pommettes comme rosies par du fard à joues, Erica hoche la tête.
Source: 7sur7.be

par MANTEAU  41

MERCREDI

FEVRIER
2019
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
Les interactions avec les hommes
Sortir les robots des industries ou des laboratoires pour les insérer dans nos foyers ou sur nos lieux de travail implique de développer des "machines polyvalentes capables d'interagir avec l'homme" mais qui ne soient "pas dangereuses" pour lui, explique Philippe Souères, directeur du département de robotique au LAAS-CNRS (Toulouse).
Il faut ainsi que les robots puissent "se comporter de manière souple" malgré leur mécanique rigide, et "s'arrêter suffisamment tôt" en cas d'imprévu, poursuit M. Souères.
D'où ce choix de "systèmes modulaires qui ont la forme du corps humain" et s'intégreraient plus facilement à des "environnements conçus pour l'homme".
Atlas, l'humanoïde conçu par Boston Dynamics, peut courir sur différents types de sol. A Madrid, le fondateur de la société américaine Marc Raibert a diffusé une vidéo où on le voit en train de réaliser un salto arrière.
Un "robot tueur"
Financé par une agence du département de la Défense des Etats-Unis, ce robot a été accusé en 2015 par Amnesty International d'être un futur "robot tueur", conçu pour la guerre.
Autre exemple d'humanoïde présenté à Madrid, Talos, robot de 1m75 et 95 kg fabriqué par l'entreprise espagnole Pal Robotics, est lui capable de tenir en équilibre sur un rouleau américain.
Même si elle n'est pas l'unique forme utilisée pour les robots en contact avec les hommes, l'apparence humanoïde est "plus facilement acceptée" car les personnes peuvent "anticiper comment les robots vont se déplacer ou réagir", explique Hiroko Kamide.
A suivre...
Source: 7sur7.be

par MANTEAU  19

MARDI

FEVRIER
2019
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
Erica, au visage ultra-réaliste, plonge son regard noir dans celui de son interlocuteur. Comme elle, les humanoïdes occupent toujours plus de place dans la recherche robotique car leur forme humaine serait, selon des chercheurs, l'une des clefs pour les intégrer pleinement à notre vie quotidienne.
"Vous avez mentionné le management de projets. Pouvez-vous m'en dire plus ?", demande Erica lors d'un entretien d'embauche factice où elle joue l'employeuse, ne comprenant pas le fond de la conversation mais rebondissant lorsqu'elle détecte un mot clef.
Polémiques
Si l'insertion des robots dans notre quotidien est source de polémiques, notamment par crainte d'un impact négatif massif sur l'emploi, elle est inévitable, selon les spécialistes réunis au congrès international de la robotique IROS 2018 à Madrid qui s'est achevé vendredi.
Dans des sociétés "vieillissantes", "les humains et les robots coexisteront tôt ou tard", affirme à l'AFP Hiroko Kamide, psychologue japonaise spécialisée dans la relation homme-robot.
A suivre...
Source: 7sur7.be

par MANTEAU  16

JEUDI

DECEMBRE
2018
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
Titan, la plus grosse lune de la planète Saturne, est balayée par d'intenses pluies de méthane qui façonnent sa surface, affirment des scientifiques américains dans des travaux publiés dans la revue Nature Geoscience.
Ces tempêtes sont relativement rares puisqu’elles se produisent environ une fois l’an, une année « titanesque » correspondant à 29,5 années terrestres. Mais elles sont quand même plus fréquentes que les astronomes ne l’estimaient à ce jour.Ces fortes pluies entraînent des inondations massives dans des endroits qui sont habituellement désertiques.
La surface de Titan est similaire à celle de la Terre, avec des rivières qui se jettent dans de grands lacs et des mers. Elle est aussi balayée par des précipitations saisonnières, un peu comme la mousson sur Terre. Avec du méthane au lieu de l’eau.
Son collègue Sean Faulk explique que leurs travaux permettent de penser que les pluies extrêmes marquent sa surface glacée de la même manière que les orages extrêmes façonnent la surface rocheuse de la Terre.
Sur Terre, les tempêtes peuvent déclencher de grands flux de sédiments qui se propagent dans les terres basses et prennent des formes coniques, que les géologues appellent des cônes de déjection.
Dans leurs travaux, les chercheurs ont constaté que les modèles régionaux de précipitations extrêmes sur Titan sont en corrélation avec les détections récentes de cônes de déjection, ce qui laisse à penser qu'ils se sont formés à la suite de pluies intenses.
Cette découverte montre le rôle important que joue ce type de précipitation dans la formation de la surface de Titan.
Selon Seulgi Moon, l’un des coauteurs des travaux, les mêmes principes s’appliquent à la planète Mars, qui présente aussi d’importants cônes de déjection, et à la surface d’autres planètes et satellites naturels.
Les cônes ont été détectés à la surface de Titan en 2004 par les instruments de la sonde Cassini qui a été détruite récemment.
Ces travaux laissent aussi à penser que les tempêtes se développent différemment selon la région puisque, comme sur la Terre, il existe des contrastes de température d’une latitude à l’autre.
Un texte d'Alain Labelle
Source: radio-canada.ca

par MANTEAU  18

LUNDI

NOVEMBRE
2018
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
Le halo galactique entourant la Voie lactée est principalement constitué de débris provenant de sa collision, il y a dix milliards d'années, avec une galaxie de 600 millions de fois le soleil, ont annoncé mercredi des scientifiques.
Les astronomes cherchent depuis longtemps à comprendre si la voie lactée s'est nourrie de plusieurs collisions avec de "petites" galaxies ou a grossi suite à un seul gros impact.
Pour démêler les différentes théories existantes sur le sujet, des astronomes se sont plongés dans les données récoltées par le télescope spatial européen Gaia mis en orbite par l'Agence spatiale européenne en 2013.
Le satellite a cartographié en 3D près de 1,7 milliard d'étoiles de notre galaxie, et pour une grande partie d'entre elles a permis de déterminer leur distance à la Terre et leurs vitesses.
"Nous ne nous attendions pas à ce que la plupart des étoiles qui composent le halo aient une origine commune", explique Amina Helmi, astronome de l'Université de Groningue aux Pays-Bas, coauteur de l'étude publiée mercredi dans Nature. Or "elles forment un groupe assez homogène". De plus, "leur signature chimique était clairement différente de celle des étoiles "d'origines" de la Voie lactée", a-t-elle ajouté.
Les chercheurs ont pu reconstruire en trois dimensions l'arrivée de ces étoiles au fil du temps. "La lecture de ces vidéos à l'envers permet aux astronomes d'étudier comment notre galaxie s'est formée et comment elle a évolué", explique Kim Venn, astronome de l'Université de Victoria au Canada, dans un commentaire publié avec l'étude.
Amina Helmi et ses collègues ont ainsi pu établir que le crash avec la galaxie s'était produit il y a 10 milliards d'années, environ 3,8 milliards d'années après le Big Bang.
L'équipe a choisi de nommer cette galaxie Gaia-Enceladus en référence au télescope Gaia et à un géant de la mythologie grecque, Encelade.
Source:7sur7.be

par MANTEAU  14

              
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