SAMEDI
FEVRIER 2016 |
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La dernière fois que l’homme a mis le pied sur la lune c’était en 1972. Après plus de 40 ans d’absence, le nouveau directeur général de l’ESA, Johann-Dietrich Woerner, n’a qu’un souhait : retourner sur le satellite de la Terre. Il avait d'ailleurs déjà émis cette idée en juillet dernier.
Cette fois, c’est devant la communauté spatiale qu’il a défendu son idée de "moon village", lors du 66e Congrès international d’astronautique (IAC), organisée la semaine dernière à Jérusalem.
L'expression "Moon village" ne veut pas dire que l'on va construire sur la Lune un village avec des écoles, des églises, des maisons", précise Franco Bocina, porte-parole du directeur général de l'ESA. "C'est un concept qui prévoit une participation internationale pour faire des missions diverses et variées sur la Lune, peut-être sur sa face cachée.
D’où la nécessité de réfléchir à l’après et "l'idée d'inciter la communauté internationale à réaliser quelque chose ensemble sur la Lune", explique Franco Bonacina.
Même les pays aujourd’hui absents de la Station spatiale internationale pourraient être les bienvenus, comme la Chine. Le directeur général de l'ESA, "pour qui l'espace n'a pas de frontières, veut permettre à tout le monde de contribuer" à ce village lunaire, souligne Franco Bonacina.
Préparer des expéditions
Pour Bernard Foing, qui dirige le Groupe international pour l'exploration lunaire, le "Moon village" pourrait d’abord connaître une étape de "village robotique. Puis une étape de station habitée. Mais cela nous servira aussi à préparer des expéditions vers des destinations encore plus lointaines".
"C'est un plan progressif qui commence avec des missions orbitales". "Un jalon important" sera la mission américaine Orion à laquelle l'ESA collabore, souligne-t-il. Cette mission consiste à emporter dans une capsule quatre astronautes en orbite autour de la Lune, autour de 2021/2023... Pour ensuite préparer une mission habitée vers Mars.
Découvrir le pôle sud
L'ESA travaille aussi sur la mission russe Luna 27 prévue à l'horizon 2020. L’objectif : envoyer un alunisseur qui explorerait les régions polaires de la Lune.
"Au pôle sud, nous avons localisé des sites qui contiennent de la glace dans le sous-sol proche, qui sont assez bien illuminés et offrent une bonne possibilité de communication", ajoute Bernard Foing. Autant d'éléments nécessaires pour installer une base habitée, et faire de ce village lunaire une réalité.
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MERCREDI
JANVIER 2016 |
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MERCREDI
DECEMBRE 2015 |
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Pour Tim O'Brien, professeur d'astrophysique à l'Université de Manchester au Royaume-Uni, qui n'a pas participé à cette recherche, "cette découverte est vraiment exaltante". "La Nasa a pu analyser la signature de ce matériau (ces sels hydratés ndlr) et peut voir qu'il s'agit de saumure, ce qui montre clairement que l'eau liquide joue un rôle", a-t-il ajouté. Mais "les scientifiques ne savent pas d'où vient cette eau, si elle suinte du sous-sol mélangée à des sels minéraux pour former de la saumure où si elle vient de l'atmosphère, comme c'est le cas sur la Terre", a noté le professeur O'Brien.
Bientôt une autre grande nouvelle ?
Il souligne que "la présence d'eau liquide accroît la possibilité de formes de vie microbienne sur Mars aujourd'hui mais ne prouve pas pour autant l'existence de la vie". "Toute vie telle que nous la connaissons a besoin d'eau et maintenant que nous avons trouvé de l'eau sur Mars il pourrait y avoir de la vie", souligne l'astrophysicien.
"Notre exploration de Mars a toujours été guidée par la recherche de l'eau dans notre quête pour la vie dans l'univers et désormais nous avons des indications scientifiques convaincantes qui valident ce que nous suspections", a enfin souligné John Grunsfeld.
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LUNDI
DECEMBRE 2015 |
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Cette dernière avancée, obtenue grâce aux images fournies par des observations d'une sonde de la Nasa, le "Mars Reconnaissance Orbiter", à l'aide d'un spectromètre, "appuient fortement l'hypothèse" de la présence d'eau liquide sur Mars de nos jours, ajoutent des scientifiques français et américains.
Similaire à la Terre
"Mars n'est pas la planète sèche et aride que nous pensions qu'elle était", a quant à lui souligné Jim Green, le responsable des sciences planétaires à l'Agence spatiale américaine. Dans un lointain passé Mars était similaire à la Terre avec des lacs, des rivières qui ont creusé des vallées et aussi probablement un vaste océan, a-t-il rappelé. "Aujourd'hui nous révolutionnons notre compréhension de cette planète".
"Nos orbiteurs (autour de Mars) découvrent beaucoup d'humidité dans l'atmosphère" et ont déterminé que le sol martien est nettement plus humide qu'anticipé, précise-t-il. Les scientifiques avaient émis depuis longtemps l'hypothèse que ces traces saisonnières d'écoulement sur des terrains fortement en pente à différents endroits de Mars pouvaient être formées par des coulées de saumure, une solution aqueuse saturée en sel qui ne peut se former sans la présence d'eau
A suivre...
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JEUDI
DECEMBRE 2015 |
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Les Russes veulent construire une autoroute permettant de relier l’Europe et l’Amérique. Un projet démentiel, initié par un proche de Poutine et qui vise à faire de la Russie le centre du monde !
Une autoroute de 20.000km
Ce sera la plus longue route du monde en continu. Ce Trans-Eurasian Belt Development (TEPR) n’est pas un plan utopique mais une initiative exposée par Vladimir Iakounine, président du système ferroviaire russe et ami proche de Vladimir Poutine. Un projet gigantesque tant les obstacles s’annoncent immenses, notamment dans les régions de Sibérie orientale. L’autre chantier sera le passage sur le détroit de Béring, 88 kilomètres, pour relier deux continents avec un pont ou un tunnel sous-marin. Parallèlement à cette superautoroute, et probablement une ligne de chemin de fer à grande vitesse, le plan de développement prévoit la construction de pipelines et, au-delà, la création de villes nouvelles.
« Grâce à cette route, la Russie deviendra un centre pour la conception et le développement de très hautes technologies. Ce réseau de transport global lui donnera une position centrale, estime Iakounine.
C’est un projet inter-Etats et intercivilisations.
L’ensemble est appelé à devenir une “zone du futur”. » Cette aventure va bien sûr coûter très cher. « Plusieurs centaines de milliards, mais les retombées économiques seront si immenses qu’elles couvriront largement l’investissement », conclut Vladimir Iakounine.
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MARDI
DECEMBRE 2015 |
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Pour survivre, il faut aimer les grands espaces
En effet, les chercheurs ont remarqué que l'épidémie ne ressemblerait sans doute pas à ce que la culture populaire imagine. Alex Alemi qui a participé à l'étude explique dans le communiqué : "On suppose généralement (qu'une épidémie de zombie) affecte toutes les zones en même temps, et quelques mois après le début de l'épidémie, il ne vous reste que quelques groupes de survivants". "Mais dans notre tentative de modéliser les zombies de manière un peu réaliste, il ne semble pas que cela se déroulerait vraiment comme ça", affirme-t-il. Les grandes villes tomberaient en réalité très vite. Avec une population très dense, l'épidémie se propage facilement. Mais la progression de l'épidémie ralentie à mesure que les zombies ont de moins en moins de cibles disponibles. Il leur faudrait ainsi plusieurs semaines pour atteindre les régions moins peuplées. C'est donc vers là qu'il faudrait essayer de se réfugier, d'après les chercheurs. Dans le cas des États-Unis, la dernière zone touchée serait les montagnes Rocheuses, situées dans l'ouest, qui ne seraient affectées qu'au bout de plusieurs mois.
Publié par François Maginiot, le 05 mars 2015
A suivre...
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SAMEDI
NOVEMBRE 2015 |
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De nouveaux clichés plus détaillés de Pluton transmis ces derniers jours par la sonde spatiale New Horizons révèlent une diversité et une complexité de reliefs déroutantes, sans pareils dans le système solaire, selon les scientifiques de la Nasa.
"Pluton nous montre une diversité de reliefs et une complexité de formations géologiques jamais observées dans l'exploration du système solaire", a résumé le principal scientifique de la mission, Alan Stern, du Southwest Research Institute (SwRI).
"Si un artiste avait représenté Pluton de cette manière avant de découvrir ces images prises pendant le survol - au plus près le 14 juillet par New Horizons - j'aurais probablement pensé que c'était hallucinant mais c'est en fait bien la réalité", a-t-il ajouté dans un communiqué.
Géologiquement, "la surface de Pluton est aussi complexe que celle de Mars", a estimé le géologue Jeff Moore, un des membres de la mission. Les dernières images montrent une diversité de reliefs unique: ce qui semblent être des dunes, des coulées de glace d'azote descendant de régions montagneuses vers des plaines et même un réseau de vallées peut-être creusées par des matériaux coulant à la surface de Pluton.
Ces clichés, qui ont plus que doublé la superficie visible de Pluton avec jusqu'à 400 mètres de précision, révèlent également de vastes zones montagneuses au relief chaotique qui rappellent certains terrains torturés sur Europe, une des lunes glacées de Jupiter. Il pourrait s'agir de gigantesques blocs de glace d'eau flottant dans un vaste dépôt plus dense d'azote gelé qui se trouve dans une plaine appelée le "Sputnik Planum".
Les dunes, un casse-tête
Ces nouvelles images montrent des parties de Pluton avec la plus grande densité de cratères jamais observée jusqu'alors sur la planète, à proximité de plaines gelées, plus récentes géologiquement, qui ne comptent quasiment pas de cratères.
"S'il s'agissait bien de dunes que nous voyons sur Pluton, ce serait réellement surprenant car l'atmosphère de la planète naine est trop fine pour produire des vents", a souligné Bill McKinnon, de l'Université Washington de St Louis, l'un des responsables scientifiques de la mission.
"Soit Pluton avait une atmosphère plus dense dans le passé, soit d'autres processus que nous ne connaissons pas sont à l'oeuvre, c'est un casse-tête", a-t-il dit.
Ces nouvelles images révèlent aussi que les vapeurs atmosphériques autour de Pluton, qui s'élèvent jusqu'à 130 kilomètres d'altitude, sont formées de beaucoup plus de couches que ne le pensaient les scientifiques.
Cette brume entourant la planète créé une lueur qui en illumine faiblement la surface à l'approche du coucher du soleil, ce qui rend visible le sol de Pluton par les caméras à bord de New Horizons.
Un océan liquide?
Toutes les observations faites sur Pluton tendent à indiquer que cette planète a un noyau dense entouré d'une épaisse couche de glace, ce qui accroît la possibilité de l'existence d'un océan liquide sous cette glace, avait indiqué en juillet Bill McKinnon.
New Horizons a commencé le téléchargement vers la Terre de nouvelles images et autres données début septembre. Ce processus de transmission se poursuivra jusqu'à la fin 2016, en raison de la distance qui nous sépare de la sonde qui se trouve actuellement à près de cinq milliards de kilomètres de la Terre.
New Horizons est actuellement à plus de 12,5 millions de kilomètres au-delà de Pluton et s'enfonce dans la ceinture de Kuiper, une zone éloignée du système solaire s'étendant au-delà de l'orbite de Neptune.
La NASA a récemment sélectionné une nouvelle destination potentielle à explorer pour la sonde après son survol historique de Pluton en juillet. Il s'agit d'un petit objet situé dans la ceinture de Kuiper appelé "2014 MU69" à près de 1,6 milliard de kilomètres de Pluton.
La sonde a aussi commencé à transmettre vendredi de meilleures images des trois lunes de Pluton, Charon, Nix et Hydra, qui indiquent qu'elles sont toutes différentes les unes des autres. Quant à Charon, la plus grande de ces lunes, les clichés reçus révèlent un passé géologique agité, précise la Nasa.
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