Cocktail93




VENDREDI

DECEMBRE
2014
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 

par MANTEAU  13

MERCREDI

DECEMBRE
2014
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
Très prometteuse en matière d'urbanisme et de démocratie participative, la smart city ne fait cependant pas l'unanimité dans le sens où le concept véhicule un certains nombre de dangers potentiels. Parmi eux : le risque de voir certaines compétences publiques transférées au secteur privé. Les réseaux informatiques qui donnent naissance aux villes intelligentes seraient la propriété de grandes entreprises comme IBM, Siemens ou Cisco qui, grâce à l’interconnexion, pourraient ainsi collecter des quantités astronomiques d’informations.
De surcroît, c'est la sécurité même de ces données qui serait sujette à caution
L’ampleur inouïe des systèmes intelligents à l’échelle des villes soulève une problématique particulière. Les municipalités et leur infrastructure constituent dès à présent les systèmes les plus complexes jamais conçus par l’homme. Les associer à des processus de traitement de données induira forcément de multiples nouvelles possibilités de bogues et, partant, des interactions imprévues.
Pour Anthony Townsend, l’auteur du livre Smart Cities: Big Data, Civic Hackers, and the Quest for a New Utopia, les bogues sont prévisibles dans les villes intelligentes. Les smart cities seront-elles synonymes de plus de sécurité ou alors de surveillance totalitaire ? Les entreprises ne seront pas les seules à profiter de cette pléthore d’informations. Les pirates informatiques pourraient tirer parti de l’interconnexion croissante des municipalités pour accéder à une multitude de données et de vidéos. C’est aussi un problème pour le sociologue américain Richard Sennett :
"La question qui se pose est : qui contrôle ces informations et comment sont-elles organisées ? Ce qui soulève aussi la question du concept d’urbanisme. Les interrogations soulevées par la technologie sont bien plus complexes que celles liées au choix d’un logiciel. "
Par Cyril Charon et Nora Laufer/Arte.TV
Illustration: adrienc/deviantart.com
par MANTEAU  7

DIMANCHE

NOVEMBRE
2014
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
Les smarts cities seront susceptibles d'apporter 10 Réponses à la ville :
1) En matière énergétique. Une première dimension des smart cities relève du développement des smart grids. Une métropole intelligente optimise les dépenses énergétiques sur son territoire.
2) En matière financière. Au-delà de la crise globale, les finances locales sont prises dans l’étau du cycle électoral et dans la perspective d’une probable dégradation à venir. Une métropole intelligente fait des efforts d’efficience.
3) En matière sociale. Les métropoles vivent une compétition accrue, en externe, et des inégalités qui progressent, en interne. Une métropole intelligente accroît son attractivité tout en se préoccupant de cohésion sociale (notamment en luttant contre la fracture numérique).
4) En matière de peuplement. Les métropoles connaissent à la fois une diversification des populations et une transformation des familles. Une métropole intelligente fournit des informations et services adaptés aux demandes contemporaines, qu’il s’agisse de sécurité ou de modes de garde pour les enfants.
5) En matière démographique. La donne de base est le vieillissement. L’urbanisme peut faciliter la mixité générationnelle, donc la solidarité entre les générations. Une métropole intelligente gère la nécessaire adaptation de la ville pour les plus âgés, la robotisation et la domotique pouvant grandement aider.
6) En matière de gouvernance. C’est le mille-feuille et le kaléidoscope qui prévalent et qui devraient encore prévaloir. Une métropole intelligente n’est pas une révolution institutionnelle mais un ensemble de modalités de gestion plus efficace de territoires plus complexes.
7) En matière de déplacement. L’augmentation du nombre de kilomètres parcourus doit être contrebalancée par le développement des mobilités douces. Une métropole intelligente permet de limiter les déplacements inutiles et d’assurer des mobilités plus agréables.
8) En matière de forme urbaine. Densité et compacité ne résoudront pas toutes les difficultés attachées à l’étalement urbain, mais elles les limiteront. Une métropole intelligente permet, par la mixité fonctionnelle des bâtiments et des quartiers, de limiter l’émiettement problématique.
9) En matière d’innovations. Le monde regorge d’exemples et de réalisations, à charge de savoir les capter, les décortiquer et les digérer. Une métropole intelligente veille sur ce que font les autres, sans se faire survendre des solutions qui ne lui conviennent pas.
10) En matière géopolitique. Le centre du monde se déplace et les innovations et réalisations dites smart sont présentées et vendues chez les émergents. Il n'existe pas d’offre smart city en soi, mais des composantes de la smart city. L’État et les collectivités territoriales, en France, ont intérêt à promouvoir ces initiatives à l’international. La smart city, c’est aussi la smart cité : il n’y a pas là un «made in France» chauvin, mais l’affirmation de la qualité des villes et des entreprises françaises.
Par Cyril Charon et Nora Laufer/Arte.TV
Illustration: anasrist/deviantart.com
A suivre....
par MANTEAU  11

JEUDI

NOVEMBRE
2014
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
Les villes intelligentes sont donc pensées selon la logique du réseau, fruit de la collecte systématique des données issues des caméras, capteurs, ordinateurs et smartphones. Tout est susceptible d'être observé et traité : les transports, les changements de température, la pollution de l'air etc. Les données recueillies par ces différents moyens sont rassemblées et traitées dans un même endroit - une grande centrale informatique - et transmis aux entreprises et aux administrations. C'est la collecte et le traitement de ces données qui devraient contribuer à rendre les villes plus rentables et durables et faire en sorte que toutes les ressources sont utilisées au mieux. La ville intelligente implique également qu'il soit donné aux citoyens la possibilité de participer activement au développement urbain et d'interagir avec leurs représentants au sein de la municipalité.
10 réponses pour une meilleure urbanisation...
Au fondement de la ville intelligente, il y a un constat : celui de l’urbanisation croissante. Dans l’UE, plus de 70% de la population est citadine et, à l’échelle mondiale, les villes produisent à elles-seules 80 % des émissions de CO2 et concentrent les ¾ des besoins énergétiques… Face à ces défis logistiques, environnementaux et économiques, l’efficience est devenu l’objectif et la smart city un des moyens d’y parvenir.
"L'introduction de davantage d'intelligence, c'est à dire, en réalité, la captation collective de toutes les intelligences de la ville, vise l'usage optimum de ce qui est en place et des projets de développement. " (Julien Damon (sociologue, Professeur associé au master d’urbanisme à Sciences-PO) dans un article publié sur Slate.fr.)
Par Cyril Charon et Nora Laufer/Arte.TV
Illustration: st-pete/deviantart.com
A suivre....
par MANTEAU  10

LUNDI

NOVEMBRE
2014
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
Le XXIème sera-t-il le siècle des villes intelligentes ? Leurs promesses : une organisation urbaine plus efficiente et vertueuse et une gestion plus participative. Ce qui est certain, c’est que les « smart cities » vont bouleverser notre manière de vivre la ville. Et, peut-être, de vivre tout court.
Les promesses et les enjeux de la ville intelligente
En juin 2014, la ville de Montpellier et la firme américaine IBM annonçaient la signature d’un contrat visant à faire de la huitième plus grande ville de France une « ville intelligente ». Avec Cisco, Siemens ou encore Orange pour la France, IBM fait partie des pionniers d’un marché qui pourrait atteindre, d’ici à 2020, 1500 milliards de dollars.
"Des quartiers plus sûrs. Des écoles de qualité. Des logements abordables. Un trafic fluide. Tout cela est possible. ", tel était le slogan d’IBM sur sa page consacrée aux solutions réseaux dédiées aux villes intelligentes. IBM a d’ailleurs déposé la marque " Smarter Planet ".
Par Cyril Charon et Nora Laufer/Arte.TV
Illustration: andreewallin/deviantart.com
A suivre....
par MANTEAU  9

VENDREDI

OCTOBRE
2014
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 

par MANTEAU  12

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MERCREDI

OCTOBRE
2014
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
Créateur: Brian Marshall

par MANTEAU  15

SAMEDI

OCTOBRE
2014
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
Lorsque la NASA développe un projet d'engin spatial, qui ressemble fort à l'Enterprise si cher aux fans de Star Trek
C'est le Dr. Harold "Sonny" White qui travaille très sérieusement sur ce projet au NASA's Johnson Space Center
En savoir plus ici:
Holy Crap Nasa's interplanetary Spaceship Concept

par MANTEAU  9

MARDI

AOUT
2014
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
Utiliser la coque du bateau comme voile : c'est le principe simplifié du Vindskip, un navire développé par la compagnie norvégienne Lade AS. La vitesse souhaitée est atteinte à partir d'un système de propulsion par GNL (gas liquéfié), puis c'est le vent qui prend le relai. Le Vindskip permettrait une réduction de 60% de la consommation de carburant. La compagnie recherche encore des investisseurs pour boucler le financement.
Les émissions de gaz à effet de serre dues au transport maritime pourraient être multipliées par deux ou trois d'ici 2050 si rien n'est fait, prévient l'organisation maritime internationale. Du coup les projets de cargos écolos fleurissent, comme l'Ecoliner, un porte-conteneur à voiles, le Skysails, tiré par un cerf-volant géant, ou encore l'eFuture 13000C, recouvert de panneaux solaires.
Source: Céline Deluzarche/JDN


par MANTEAU  29

LUNDI

JUILLET
2014
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
Bernhard Riemann (1826-1866)
Pendant ses études à Göttingen et à Berlin, le jeune Riemann travaille avec le mathématicien Gauss, à qui l’on doit les premières études sur le magnétisme.
Nommé professeur à l’Université de Göttingen en 1859, il cherche d’abord à développer une géométrie qui puisse servir à l’étude des lignes de champ magnétique. Cela le conduit à proposer un formalisme mathématique qui soit applicable à toutes les géométries non-euclidiennes (c’est-à-dire dont les surfaces ne sont pas planes, mais courbées), quel que soit le nombre de dimensions. C’est cette mathématique qu’Einstein utilisera pour développer sa relativité générale.
Riemann poursuivra aussi d’importants travaux sur les fonctions complexes, sur le calcul intégral, sur la solution des équations quadratiques, sur la topologie et sur la distribution des nombres premiers (la plus célèbre de ses conjonctures n’a d’ailleurs pas encore pu être démontrée, après un siècle et demi). Mais ce mathématicien, parmi les plus brillants de l’histoire, meurt à 39 ans, emporté par la tuberculose.
Source: ici.radio-canada.ca/

par MANTEAU  11

VENDREDI

JUILLET
2014
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
Edwin Hubble (1889-1953)
Cet astronome américain est devenu célèbre en fournissant, en 1924, les premières mesures de la distance de nébuleuses d’intensité variable, les Céphéides, dont il a démontré qu’elles se trouvent à l’extérieur de notre galaxie. Il faisait, du coup, exploser les dimensions de l’Univers. Il a ensuite extrapolé sa méthode de détermination des distances, en se basant sur les étoiles les plus lumineuses de chaque galaxie.
C’est dans ce contexte qu’il a découvert que, plus les galaxies étaient éloignées de nous, plus leur rayonnement était " décalé " vers le rouge. Il propose une explication en 1929 : le décalage s’expliquerait par la fuite de ces galaxies lointaines, par rapport à nous.
En 1936, il formule la " loi de Hubble " (v = HL) qui stipule que la vitesse de fuite d’une galaxie (v) est égale à sa distance astronomique (L) multipliée par une constante (H), dite constante de Hubble. La détermination de la valeur exacte de la constante de Hubble (et donc de la dimension réelle de l’Univers observable) donne lieu, aujourd’hui encore, à de nombreux débats.
A suivre...
Source: ici.radio-canada.ca/

par MANTEAU  7

LUNDI

JUILLET
2014
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
Alexander Friedman (1888-1925)
Né à Saint-Petersbourg, où il complète ses études en mathématiques, Alexander Friedman commence sa carrière comme météorologiste en 1913. Pendant la Première Guerre Mondiale, il est enrôlé comme pilote d’avion et met ses talents de mathématicien au service de la cause, en modélisant les trajectoires des bombes et en donnant des cours d’aéronautique aux pilotes. En 1916, il est nommé directeur de la station aéronautique de Kiev, puis devient professeur au département de physique et de mathématiques de l’Université de Perm. Mais la guerre civile fait rage, et Friedman doit revenir en 1920 dans sa ville natale (rebaptisée Petrograd) où il met les bouchées doubles : il enseigne à l’Université et à l’Institut polytechnique, tout en travaillant à l’observatoire géophysique, au département d’aéronautique de l’Institut des chemins de fer et à la Commission atomique.
C’est à cette époque qu’il découvre la théorie de la relativité générale d’Einstein, passée jusque là inaperçue en Russie. Il publie en 1922 une analyse des équations d’Einstein, où il montre que l’univers stable serait un cas d’exception, alors qu’il existe une infinité de solutions mettant en scène un univers dynamique. Einstein publie aussitôt dans les Annales de physique une réponse où il affirme que les calculs de Friedman sont erronés. Mais il se rétracte dans la même revue l’année suivante, ce qui donne à Friedman une réputation immédiate.
En 1925, Friedman bat le record d’altitude en ballon (7 400 mètres) lors d’une expédition de recherche météorologique. C’est le dernier exploit d’une carrière scientifique trop courte. Atteint de typhoïde, il meurt un mois plus tard.
A suivre...
Source: ici.radio-canada.ca/

par MANTEAU  5

              
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