DIMANCHE
NOVEMBRE 2014 |
| DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
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Les smarts cities seront susceptibles d'apporter 10 Réponses à la ville :
1) En matière énergétique. Une première dimension des smart cities relève du développement des smart grids. Une métropole intelligente optimise les dépenses énergétiques sur son territoire.
2) En matière financière. Au-delà de la crise globale, les finances locales sont prises dans l’étau du cycle électoral et dans la perspective d’une probable dégradation à venir. Une métropole intelligente fait des efforts d’efficience.
3) En matière sociale. Les métropoles vivent une compétition accrue, en externe, et des inégalités qui progressent, en interne. Une métropole intelligente accroît son attractivité tout en se préoccupant de cohésion sociale (notamment en luttant contre la fracture numérique).
4) En matière de peuplement. Les métropoles connaissent à la fois une diversification des populations et une transformation des familles. Une métropole intelligente fournit des informations et services adaptés aux demandes contemporaines, qu’il s’agisse de sécurité ou de modes de garde pour les enfants.
5) En matière démographique. La donne de base est le vieillissement. L’urbanisme peut faciliter la mixité générationnelle, donc la solidarité entre les générations. Une métropole intelligente gère la nécessaire adaptation de la ville pour les plus âgés, la robotisation et la domotique pouvant grandement aider.
6) En matière de gouvernance. C’est le mille-feuille et le kaléidoscope qui prévalent et qui devraient encore prévaloir. Une métropole intelligente n’est pas une révolution institutionnelle mais un ensemble de modalités de gestion plus efficace de territoires plus complexes.
7) En matière de déplacement. L’augmentation du nombre de kilomètres parcourus doit être contrebalancée par le développement des mobilités douces. Une métropole intelligente permet de limiter les déplacements inutiles et d’assurer des mobilités plus agréables.
8) En matière de forme urbaine. Densité et compacité ne résoudront pas toutes les difficultés attachées à l’étalement urbain, mais elles les limiteront. Une métropole intelligente permet, par la mixité fonctionnelle des bâtiments et des quartiers, de limiter l’émiettement problématique.
9) En matière d’innovations. Le monde regorge d’exemples et de réalisations, à charge de savoir les capter, les décortiquer et les digérer. Une métropole intelligente veille sur ce que font les autres, sans se faire survendre des solutions qui ne lui conviennent pas.
10) En matière géopolitique. Le centre du monde se déplace et les innovations et réalisations dites smart sont présentées et vendues chez les émergents. Il n'existe pas d’offre smart city en soi, mais des composantes de la smart city. L’État et les collectivités territoriales, en France, ont intérêt à promouvoir ces initiatives à l’international. La smart city, c’est aussi la smart cité : il n’y a pas là un «made in France» chauvin, mais l’affirmation de la qualité des villes et des entreprises françaises.
Par Cyril Charon et Nora Laufer/Arte.TV
Illustration: anasrist/deviantart.com
A suivre....
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JEUDI
NOVEMBRE 2014 |
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Les villes intelligentes sont donc pensées selon la logique du réseau, fruit de la collecte systématique des données issues des caméras, capteurs, ordinateurs et smartphones. Tout est susceptible d'être observé et traité : les transports, les changements de température, la pollution de l'air etc. Les données recueillies par ces différents moyens sont rassemblées et traitées dans un même endroit - une grande centrale informatique - et transmis aux entreprises et aux administrations. C'est la collecte et le traitement de ces données qui devraient contribuer à rendre les villes plus rentables et durables et faire en sorte que toutes les ressources sont utilisées au mieux. La ville intelligente implique également qu'il soit donné aux citoyens la possibilité de participer activement au développement urbain et d'interagir avec leurs représentants au sein de la municipalité.
10 réponses pour une meilleure urbanisation...
Au fondement de la ville intelligente, il y a un constat : celui de l’urbanisation croissante. Dans l’UE, plus de 70% de la population est citadine et, à l’échelle mondiale, les villes produisent à elles-seules 80 % des émissions de CO2 et concentrent les ¾ des besoins énergétiques… Face à ces défis logistiques, environnementaux et économiques, l’efficience est devenu l’objectif et la smart city un des moyens d’y parvenir.
"L'introduction de davantage d'intelligence, c'est à dire, en réalité, la captation collective de toutes les intelligences de la ville, vise l'usage optimum de ce qui est en place et des projets de développement. " (Julien Damon (sociologue, Professeur associé au master d’urbanisme à Sciences-PO) dans un article publié sur Slate.fr.)
Par Cyril Charon et Nora Laufer/Arte.TV
Illustration: st-pete/deviantart.com
A suivre....
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VENDREDI
OCTOBRE 2014 |
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MERCREDI
OCTOBRE 2014 |
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LUNDI
JUILLET 2014 |
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Bernhard Riemann (1826-1866)
Pendant ses études à Göttingen et à Berlin, le jeune Riemann travaille avec le mathématicien Gauss, à qui l’on doit les premières études sur le magnétisme.
Nommé professeur à l’Université de Göttingen en 1859, il cherche d’abord à développer une géométrie qui puisse servir à l’étude des lignes de champ magnétique. Cela le conduit à proposer un formalisme mathématique qui soit applicable à toutes les géométries non-euclidiennes (c’est-à-dire dont les surfaces ne sont pas planes, mais courbées), quel que soit le nombre de dimensions. C’est cette mathématique qu’Einstein utilisera pour développer sa relativité générale.
Riemann poursuivra aussi d’importants travaux sur les fonctions complexes, sur le calcul intégral, sur la solution des équations quadratiques, sur la topologie et sur la distribution des nombres premiers (la plus célèbre de ses conjonctures n’a d’ailleurs pas encore pu être démontrée, après un siècle et demi). Mais ce mathématicien, parmi les plus brillants de l’histoire, meurt à 39 ans, emporté par la tuberculose.
Source: ici.radio-canada.ca/
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VENDREDI
JUILLET 2014 |
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Edwin Hubble (1889-1953)
Cet astronome américain est devenu célèbre en fournissant, en 1924, les premières mesures de la distance de nébuleuses d’intensité variable, les Céphéides, dont il a démontré qu’elles se trouvent à l’extérieur de notre galaxie. Il faisait, du coup, exploser les dimensions de l’Univers. Il a ensuite extrapolé sa méthode de détermination des distances, en se basant sur les étoiles les plus lumineuses de chaque galaxie.
C’est dans ce contexte qu’il a découvert que, plus les galaxies étaient éloignées de nous, plus leur rayonnement était " décalé " vers le rouge. Il propose une explication en 1929 : le décalage s’expliquerait par la fuite de ces galaxies lointaines, par rapport à nous.
En 1936, il formule la " loi de Hubble " (v = HL) qui stipule que la vitesse de fuite d’une galaxie (v) est égale à sa distance astronomique (L) multipliée par une constante (H), dite constante de Hubble. La détermination de la valeur exacte de la constante de Hubble (et donc de la dimension réelle de l’Univers observable) donne lieu, aujourd’hui encore, à de nombreux débats.
A suivre...
Source: ici.radio-canada.ca/
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LUNDI
JUILLET 2014 |
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Alexander Friedman (1888-1925)
Né à Saint-Petersbourg, où il complète ses études en mathématiques, Alexander Friedman commence sa carrière comme météorologiste en 1913. Pendant la Première Guerre Mondiale, il est enrôlé comme pilote d’avion et met ses talents de mathématicien au service de la cause, en modélisant les trajectoires des bombes et en donnant des cours d’aéronautique aux pilotes. En 1916, il est nommé directeur de la station aéronautique de Kiev, puis devient professeur au département de physique et de mathématiques de l’Université de Perm. Mais la guerre civile fait rage, et Friedman doit revenir en 1920 dans sa ville natale (rebaptisée Petrograd) où il met les bouchées doubles : il enseigne à l’Université et à l’Institut polytechnique, tout en travaillant à l’observatoire géophysique, au département d’aéronautique de l’Institut des chemins de fer et à la Commission atomique.
C’est à cette époque qu’il découvre la théorie de la relativité générale d’Einstein, passée jusque là inaperçue en Russie. Il publie en 1922 une analyse des équations d’Einstein, où il montre que l’univers stable serait un cas d’exception, alors qu’il existe une infinité de solutions mettant en scène un univers dynamique. Einstein publie aussitôt dans les Annales de physique une réponse où il affirme que les calculs de Friedman sont erronés. Mais il se rétracte dans la même revue l’année suivante, ce qui donne à Friedman une réputation immédiate.
En 1925, Friedman bat le record d’altitude en ballon (7 400 mètres) lors d’une expédition de recherche météorologique. C’est le dernier exploit d’une carrière scientifique trop courte. Atteint de typhoïde, il meurt un mois plus tard.
A suivre...
Source: ici.radio-canada.ca/
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VENDREDI
JUILLET 2014 |
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Le plus grand rêve d’Einstein est d’unifier l’électromagnétisme de Maxwell et la gravitation de Newton en une même théorie. Il énonce en 1907 le " principe d’équivalence " qui définit la force gravitationnelle comme une accélération, et prédit en 1911 que les rayons de lumière seront déformés par la gravitation.
Reconnu dès lors comme une figure de proue en physique, il est reçu comme professeur à l’Université de Zurich en 1909, à l’Université Karl-Ferdinand de Prague, en 1911, puis à l’Université de Berlin en 1914. Il publie en 1915 la version définitive de sa " Théorie générale de la relativité ", où la gravitation est traitée comme un champ, c’est-à-dire une déformation de l’espace.
En 1932, il accepte de partager son temps entre l’Université de Princeton, au New-Jersey, et l’Université de Berlin. Mais l’arrivée au pouvoir d’Adolf Hitler, en 1933, change ses plans : il s’installe en permanence aux États-Unis, où il poursuivra son effort infructueux visant à unifier les équations des champs électromagnétiques et gravitationnels.
A suivre...
Source: ici.radio-canada.ca/
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LUNDI
JUILLET 2014 |
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Albert Einstein (1879-1955)
Né à Ulm, en Allemagne, Einstein passe sa jeunesse à Munich où il étudie la musique (le violon), tout en poursuivant ses études, avec des résultats plutôt moyens. En 1900, il obtient un diplôme en physique de l’École polytechnique de Zurich et travaille de 1902 à 1909 au bureau suisse des brevets, à Berne.
Il complète en 1905 un doctorat à l’Université de Zurich (sur une nouvelle façon de mesurer la dimension des molécules) et publie aussitôt trois articles remarquables. Le premier, sur l’émission discontinue du rayonnement lumineux par les atomes, jette les bases théoriques d’une toute nouvelle physique des particules : la mécanique quantique. C’est cet article qui lui vaudra le Prix Nobel de physique, en 1921. Le deuxième article propose une extension du principe de la relativité classique, qui conduit à une hypothèse étonnante : la vitesse de la lumière serait invariable, quelle que soit la vitesse de l’observateur. C’est la base de la théorie de la relativité d’Einstein. Enfin, le troisième article de 1905 propose une description statistique du mouvement en apparence désordonné des molécules d’un gaz ou d’un liquide, le mouvement brownien.
A suivre...
Source: ici.radio-canada.ca/
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