Cocktail93




LUNDI

DECEMBRE
2013
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
Et si les 22 heures d'avion entre l'Europe et Sydney n'étaient bientôt plus que de l'histoire ancienne? Selon Les Echos, un grand projet européen va tenter, d'ici 2019, de lancer un avion hypersonique, capable de voler à la vitesse Mach 5 en transportant 300 passagers.
Ce projet, baptisé LAPCAT ("Long-Term Advanced Propulsion Concepts and Technologies") est notamment soutenu par l'ESA, l'agence spatiale européenne. Depuis huit ans, plusieurs entreprises travaillent d'arrache-pied pour concevoir l'avion du futur, capable de relier Bruxelles à Sydney en 2 à 4 heures, ou Paris à New York en 57 minutes.
Cet avion, long de 139 mètres et pouvant transporter 300 passagers, doit être capable de voler à une vitesse située entre Mach 5 et Mach 8, soit 6.120 km/h à 9.782 km/h. Dix fois plus vite que les avions actuels.
Mais le défi technologique est immense. Les ingénieurs doivent concevoir un mode de propulsion adapté mais aussi un appareil capable de se déplacer dans l'atmosphère, puisqu'on voyagerait dans l'espace.
Les réacteurs de l'avion fonctionneraient à l'hydrogène et à l'oxygène. Tant qu'il se trouve dans l'atmosphère, cela ne pose pas de vrai problème mais une fois dans l'espace, des réservoirs d'hydrogène et d'oxygène prendraient le relais.
Mais à plus de 6.000 km/h, le frottement fait chauffer l'oxygène à plus de 1.000 degrés. Il faut donc le refroidir pour qu'il puisse être efficace. Reaction Engines travaille donc sur une technologie capable d'abaisser la température de plus de 1.000 degrés en moins de 0,01 seconde.
Les premiers essais sont espérés pour 2019 et les premiers vols d'ici une vingtaine d'années.
Source: 7sur7.be


par MANTEAU  11

LUNDI

DECEMBRE
2013
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
Même si beaucoup de films proposent une anticipation de l'urbanisme d'une seule culture, en général le modèle américain (les gratte-ciel dans Metropolis et Just Imagine, le centre commercial dans Demolition Man), d'autres comme Blade Runner imaginent un futur où les différentes cultures du monde se brassent. La ville s'appelle Los Angeles mais ressemble beaucoup à New York, Hong Kong ou Tokyo. Dans les foules se croisent des marchands orientaux, des punks, des moines. Le langage de la ville est lui-même un mélange de Japonais, d'Espagnol et d'Allemand.
Ce melting pot de cultures se retrouve aussi dans l'urbanisme. La ville ressemble à un grand Chinatown: sur les murs de la cité on trouve de grands panneaux publicitaires où alternent le visage charmant d'une chinoise et une publicité pour Coca-Cola. Les dragons de la mythologie chinoises apparaissent sur les enseignes en néon des restaurants. Les colonnes grecques et romaines côtoient des vestiges des cultures égyptienne et maya. La cité du Cinquième Elément propose elle aussi un mélange culturel étonnant, dont l'esthétisme n'est pas sans rappeler le film de Ridley Scott. Modernité et vestiges du passé peuvent tre symbolisé par le dirigeable de ce vendeur de nourriture chinoise qui vient proposer ses services aux fentres des immeubles de la ville.
Par Frédéric Kaplan
http://www.fkaplan.com/cities/UrbanSF_f.html
A suivre...
par MANTEAU  23

MERCREDI

NOVEMBRE
2013
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
En 1926, les quelques plans qui nous donnent à voir la cité de Metropolis ne sont qu'une transposition un peu futuriste du New York de l'époque qui est alors à peu près la seule ville au monde à avoir effectué sa croissance en hauteur. Les formes architecturales (pyramides, tours, fenêtres multiples) même si elles ne témoignent pas d'une bonne information en matière d'architecture (à l'époque) montrent un désir de proposer une ville future oppressante certes, mais esthétique et non uniforme.
La tendance s'inverse à partir des années 60: les films proposent une vision beaucoup plus pessimiste de l'urbanisme futur. Dans son film Playtime, Jacques Tati imagine un Paris envahie par des immeubles blancs et noirs tous identiques. Beaucoup de films (1984, Brazil,Soylent Green, Blade Runner, Escape from New York) insistent surtout sur l'aspect décadent de la ville futuriste. On imagine derrière les ruines qui nous sont données à voir, des immeubles qui furent un jour prestigieux: un futur vieux en quelque sorte...
Des films les plus récents comme Demolition Man proposent un urbanisme plus proche de celui que nous voyons se profiler de nos jours. Routes dégagées, pelouses, fontaines, grands halls de marbres, San Angeles la ville de Demolition Man ressemble à un grand centre commercial américain. Les espaces verts absents dans Blade Runner, Escape from New York, Alphaville, Playtime, Soylent Green, écartés à la périphérie dans 1984 et Brazil, réduits à quelques arbres qui jouent ici le rôle d'objet de luxe et qu'on entretient pour le plaisir des fils des maîtres dans Metropolis (les maîtres eux-mêmes n'ont ni le temps, ni l'envie d'en profiter), réapparaissent dans le paysage urbain de Demolition Man.
Par Frédéric Kaplan
http://www.fkaplan.com/cities/UrbanSF_f.html
A suivre...
par MANTEAU  19

LUNDI

NOVEMBRE
2013
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
Les cités-prisons se caractérisent surtout par leur absences de pôles. Tous les lieux se ressemblent. En particulier, le pouvoir n'est pas localisé à un point précis de la cité (à l'opposée des villes de Blade Runner, Metropolis, Demolition Man et Total Recall). On ne sait pas où vivent les maîtres, on peut même se demander s'ils existent. La bureaucratie dans Brazil et 1984 autoadministre la vie de la ville; les ministères semblent se cantonner à des taches d'exécution; la machine sociale a été programmée une fois pour toute et toute révolte est à peu près impossible. Dans THX 1138, la prison où est envoyé THX après avoir été arrêté pour avoir fait l'amour avec SEN, se différencie des autres cellules de la ville souterraine. Etre en prison dans un univers qui est déjà carcéral cela ne peut vouloir dire être enfermé entre quatre murs. La prison est un espace sans murs, sans limites, où il n'existe plus aucun repère spatial: Etre en prison c'est être nulle part.
Par Frédéric Kaplan
http://www.fkaplan.com/cities/UrbanSF_f.html
A suivre...
par MANTEAU  11

SAMEDI

NOVEMBRE
2013
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
D'une façon générale la cité est un univers en elle-même. C'est un monde clos duquel il est difficile de fuir: faux espoirs dans Brazil, fins ouvertes dans Blade Runner et THX 1138, fuite in extremis dans Alphaville. DansEscape from New York, la ville de New York est désormais un immense pénitencier dans lequel on isole les criminels. Dans Judge Dredd, les murailles qui entourent la cité servent ˆ la fois de protection et de clôture. Les villes de THX 1138, Brazil et 1984 peuvent aussi être considérées comme des cités-prisons. La manière dont G.Lucas filme les premières scènes de THX 1138 insiste sur cette impression de huis clos: abondance de gros plans et de plans rapprochés;s murs lisses et nus dans les cellules individuelles; couloirs aseptisés qui trouveraient bien leur place dans un hôpital. Seuls les écrans à consoles multiples nous rappellent que des images cheminent sinon des individus.
Par Frédéric Kaplan
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A suivre...
par MANTEAU  11

MARDI

NOVEMBRE
2013
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
A la périphérie on trouve généralement les exclus, ceux qui rejettent le système ou que le système rejette. Ces exclus sont les prolétaires de 1984 ou les habitants de la "Coquille" dans THX 1138. A la différence des résistants souterrains de Demolition Man et de Metropolis, ces exclus n'entament pas une lutte directe contre le système. Ils ne représentent pas moins l'espoir d'une éventuelle fuite vers un "ailleurs". Dans THX 1138, cet ailleurs, que l'on découvre dans le dernier plan du film, c'est peut-être notre monde dévasté par quelque cataclysme, guerre nucléaire ou pollution généralisée (les habitants de la Coquille semblent avoir été victimes de mutations génétiques).Un ailleurs auquel le héros ne survivra éventuellement pas. Dans 1984, la campagne qui entoure Londres est une zone prolétaire interdite. Mais l'endroit bien que dangereux, est très agréable. C'est là où Julia et Winston font pour la première fois l'amour.
Par Frédéric Kaplan
http://www.fkaplan.com/cities/UrbanSF_f.html
A suivre...
par MANTEAU  8

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SAMEDI

NOVEMBRE
2013
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
La division horizontale entre quartiers riches et quartiers pauvres dans la ville du présent apparaît souvent sous la forme d'une division sociale verticale dans la ville futuriste. Cette opposition ville haute/ ville basse se retrouve dans un grand nombre de films (Metropolis, Blade Runner, Demolition Man, Total Recall,etc...): en haut les riches et les maîtres de la cité, en bas les pauvres et les esclaves.
Dans Metropolis les jardins où les fils des maîtres jouent, sont tout en haut de la ville alors que la cité des travailleurs est profondément enfuie. Cela parait aller de soi, tant nous avons coutume de lier la domination sociale à la position élevée.
Dans Blade Runner, une gigantesque pyramide Aztèque domine la cité: c'est la demeure de Tyrell, l'homme le plus important de la ville. A l'opposé, en bas, une faune cosmopolite vit dans le bruit et la saleté.
Dans Demolition Man, la Résistance se cache sous terre et espionne avec des périscopes ce qui se passe en haut. On retrouve dans Metropolis, Blade Runner et Total Recall, le même plan symbolique du pouvoir du maître sur ses esclaves: un panorama spectaculaire que le tyran a par la fenêtre de son bureau.
La cité hypertrophiée du Cinquième Elément est également organisée verticalement : les embouteillages ont lieu dans les hauteurs et le bas de la ville semble désert. Mais la division sociale est moins nette que dans les films précédents
Par Frédéric Kaplan
http://www.fkaplan.com/cities/UrbanSF_f.html
A suivre...
par MANTEAU  12

MARDI

NOVEMBRE
2013
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
Les villes futuristes telles que nous pouvons les voir dans les films de science-fiction sont le plus souvent construites autour d'un concept bien précis. La ville imaginée par le réalisateur-architecte témoigne par son organisation, son urbanisme et le mode de vie de ses habitants d'une évolution de notre société. Ceci explique que d'une manière générale ces villes, étant avant tout l'illustration d'une idée, ne ressemblent que de trés loin aux cités réelles. Néanmoins certains aspects de leur structure rappellent parfois les villes d'aujourd'hui.
Les cités que nous connaissons sont divisées en quartiers: quartiers riches et pauvres, commerçants ou d'affaires. Dans la plupart des villes européennes les quartiers d'affaires ne sont pas séparés des quartiers d'habitations. A l'opposé, dans beaucoup de villes américaines, on assiste tous les matins aux flux des personnes résidant en banlieue qui vont travailler "downtown" au coeur de la cité. Ce type d'organisation se retrouve dans Brazil et 1984 (Les quartiers résidentiels sont séparés des ministères où la plupart des personnes travaillent) et dans Soylent Green (les quartiers riches et les quartiers pauvres).
Par Frédéric Kaplan
http://www.fkaplan.com/cities/UrbanSF_f.html
A suivre...
par MANTEAU  14

MARDI

NOVEMBRE
2013
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
Que seront les cités de demain ? Les films de science-fiction nous montre de grandes avenues aseptisées, des banlieues décadentes, une police omniprésente et invisible, les meilleurs ou les pires lendemains. Pour décrire une société future, il suffit de décrire une ville. Son organisation résume l'état social et économique, son urbanisme mesure le contrôle qu'exerce l'Etat en même temps qu'il donne un aperçu de l'esthétique de l'époque. A quoi ressemble donc cette cité qui témoigne du futur qui nous attend? Quels en sont les archétypes ?
Par Frédéric Kaplan
http://www.fkaplan.com/cities/UrbanSF_f.html
A suivre...
par MANTEAU  44

JEUDI

OCTOBRE
2013
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
Cet article (NB divisés en 15 posts sur Cocktail93) est un appel à l'action à tous les futurologues. On peut réellement façonner l'avenir directement au lieu de simplement le prédire. L'Institut SASM est déjà sur deux projets scientifiques, deux projets artistiques et un projet social media embarqué.
A ce stade, le projet des médias sociaux est en fait intitulé "Big Scary Ideas!"
Si vous êtes savant, artiste, futuriste ou professionnel des médias sociaux et que vous vous intéressez à aider l'Institut SASM à décoller, le Dr Adam Weigold et son équipe se réjouissent de votre participation. Vous pouvez le contacter directement via Big "Big Scary Ideas!" ou chercher son profil sur Facebook ou Linkedin
par le Dr Adam Weigold - bigscaryideas.com
par MANTEAU  4

JEUDI

SEPTEMBRE
2013
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
Maintenant, nous arrivons au point ultime de cette discussion. Je participe actuellement, avec plusieurs autres artistes et scientifiques partageant les mêmes idées, à un effort pour créer un tel environnement incubateur. Nous envisageons de fonder l'institut de la science, de l'art et du Social Media Institute (Institut ou SASM) en tant qu'incubateur de recherche pour la science imagination, l'art et les projets de médias sociaux. Alors que l'Institut SASM mettra l'accent sur la science et la technologie comme la Singularity University, nous ajouterons des matières comme l'art futuriste, les médias sociaux et l'interaction entre les trois.
Par conséquent, l'emplacement idéal pour l'Institut SASM sera à environ 30 miles au nord de la Silicon Valley à San Francisco.
San Francisco a longtemps été une plaque tournante de la création artistique et maintenant il est devenu le centre mondial de la révolution des médias sociaux. Nous espérons tourner dans l'institut SASM du concept de base dans une brique et de mortier réalité tard cette année. Nous espérons aussi que cela contribuera à élargir la portée du mouvement de la futurologie.
Notre vision est de créer une plate-forme commercialement viable, de lancer certains projets vraiment unique et visionnaire.
Qui sait ce qui est possible quand vous mettez un groupe de scientifiques, d'artistes et d'experts des médias sociaux tous ensemble dans le même bâtiment?
par le Dr Adam Weigold - bigscaryideas.com
A suivre...
par MANTEAU  11

JEUDI

SEPTEMBRE
2013
DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
 
Ce qui est maintenant nécessaire, c'est un lien entre le travail universitaire de la Singularity University et la réalité commerciale de la construction d'une nouvelle technologie ou son design. Ce qui est nécessaire est un incubateur pour la science et l'imagination des projets artistiques futuristes qui ont un potentiel commercial réel. Un endroit où les scientifiques et les artistes existent dans le même environnement et peut exploiter la puissance exponentielle des médias sociaux. Ce qui est nécessaire c'est un environnement de recherche où les scientifiques imaginatifs, les artistes et les professionnels des médias sociaux peuvent s'inspirer les uns des autres pour créer la réalité de demain.
Ce qui est nécessaire c'est un incubateur commercial pour aider à ce que la science-fiction devienne réalité.
par le Dr Adam Weigold - bigscaryideas.com
A suivre...
par MANTEAU  7

              
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