SAMEDI
MARS 2012 |
| DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
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VENDREDI
MARS 2012 |
| DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
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Hiroshi Ishiguro, professeur à l'Université d'Osaka, est célèbre pour la création d'une réplique en "robot" de lui-même, le Geminoid HI-1, un androide qu'il contrôle à distance. Le robot gynoïde nommée Geminoid F ("F" signifie femme ) est également conçu pour être commandé à distance par un opérateur. Il s'agit d'une copie d'une femme réelle avec la possibilité de présenter diverses expressions faciales plus naturellement que les précédentes versions .
Ishiguro construit l'androïde dans le cadre de son travail à l'Université d'Osaka et en collaboration avec Kokoro Co. et ATR Intelligent Robotics , une entreprises japonaises spécialisées dans l'animatronique pour d' ultra-réalistes androïdes
Lors de la conception de Geminoid F, l'équipe d'Ishiguro et les ingénieurs de Kokoro ont voulu créer une gynoïde qui pourraient présenter un large éventail d'expressions naturelles sans exiger, comme pour nombreux autres androïdes qu'ils avaient développés, d'intervention humaines liées aux commandes. En particulier, ils voulaient que le robot arbore un sourire convaincant, ainsi que lui permettre une expression de visage froncé au niveau des sourcils.
Lors de la présentation du robot, Geminoid F a souri et son front s'est plissé dans la mimique presque simultanée de la femme. Le mimétisme est réalisé via un système de télé-opération, développé par Ishiguro ATR Robotique intelligente . Il se compose d'une caméra intelligente qui permet de suivre les mouvements du visage du sujet. Les données correspondantes sont relayés au système de contrôle du robot, qui coordonne le mouvement des actionneurs pneumatiques pour reproduire les expressions sur le visage de l'androïde.
"Je me sentais comme si j'avais une sœur jumelle" a déclaré la jeune femme qui a servi de modèle
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LUNDI
JANVIER 2012 |
| DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
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D'une façon générale, il faut bien constater que, depuis le début de leur histoire, les créatures artificielles ont toujours suscité un fantasme érotique. De Galatée à la Venus d'Ille, les femmes artificielles fascinent les hommes et en même temps leur ambiguité les rend étranges et angoissantes.
Dans de nombreux films, on retrouve cette dimension d'attirance érotique et de répulsion envers les femmes artificielles
Futura, la troublante androide de Metropolis dans le film de Fritz Lang, la très réplicante Rachel de Blade Runner ou encore la cyborg T-X du troisieme volet de Terminator sont autant d'exemples (Kristanna Loken)
Les hommes artificiels ont également acquis depuis peu une dimension sexuelle dans les longs métrages de science fiction . Dans Star Trek: the next generation l'androide Data est programmé pour effectuer un large éventail de techniques sexuelles. Meme Steven Spilberg dans IA, met en scenes des robots de plaisirs, comme le personnage Gigolo Joe (Jude Law)
Source: Jean-Claude Heudin - 2007 - Technology & Engineering, les créatures artificielles: des automates aux mondes virtuels
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DIMANCHE
NOVEMBRE 2011 |
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| par MANTEAU | | | 22 | |
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SAMEDI
NOVEMBRE 2011 |
| DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
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Les robots de demain verront-ils le jour grâce aux recherches qui s'inspirent de l'autonomie des animaux et du développement des enfants ? Dans les années soixante-dix, les scientifiques nous auraient ri au nez. On était alors en plein boom de l'intelligence artificielle. L'objectif était de développer des programmes informatiques avec des capacités de raisonnement comparables à celles des humains (parler, calculer...). Ces programmes faisaient ce que leurs concepteurs avaient inscrit dans les lignes de code. Ainsi, Deep Blue, l'ordinateur qui a battu Gary Kasparov aux échecs en 1997, n’était rien de plus qu’une incroyable force de calcul et une grosse mémoire.
Rien à voir avec un robot curieux, doué de la capacité d’apprendre par lui-même. Un robot qui, à force d’essais et d’erreurs, pourrait se débrouiller seul dans un environnement inconnu ou face à une action de jeu inattendue de Kasparov… Pour créer un tel robot il fallait quitter le domaine de l’ingénierie - qui développent des machines appliquant à la lettre ce qui a été prédéfini dans leur programme - et se tourner vers la recherche.
Justement, au milieu des années quatre-vingts, quelques roboticiens, américains tout d’abord, européens ensuite, se sont penchés sur de nouveaux sujets d’études : les animaux. L'objectif ? "Imiter les capacités basiques que l'homme partage avec les animaux, comme se déplacer, éviter des obstacles, s'orienter. Parce qu'elles sont primitives et probablement indispensables à la compréhension de l'intelligence humaine," explique Jean-Arcady Meyer, chercheur à l'Institut des systèmes intelligents et de robotique de Paris (ISIR). Ainsi, des chercheurs anglais ont reproduit la nage de la carpe, tandis que ceux de Marseille copiaient le fonctionnement des yeux des mouches pour contrôler la hauteur de vol d'un mini hélicoptère.
À l’ISIR, l’équipe de Jean-Arcady Meyer se penche depuis 2002 sur Psikharpax, un robot-rat dont la morphologie et le cerveau s’inspirent de ceux du rongeur (partie 1). ''D’un point de vue fondamental, notre recherche vise à mieux comprendre le fonctionnement du système nerveux d'un vertébré. D’un point de vue appliqué, elle vise à augmenter l’autonomie décisionnelle des robots,'' souligne Agnès Guillot (lien portrait), psychophysiologue qui coordonne une partie du projet.
D'autres chercheurs se sont tournés, eux, vers la théorie de l'évolution de Darwin (partie 2) ou la psychologie du développement (partie 3). Comme les enfants, les robots peuvent-ils apprendre une nouvelle tâche en l'expérimentant ? Alan Turing, l'un des pères fondateurs de l'informatique, l'avait pourtant écrit dès 1950 : pour rendre les machines intelligentes, copions d'abord l'intelligence des enfants. Peu l’avaient alors écouté.
Source: savoirs.essonne.fr |
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VENDREDI
OCTOBRE 2011 |
| DEMAIN C'EST AUJOURD'HUI
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Le Projet Orion fut la première étude de conception d'un véhicule spatial mû par propulsion nucléaire pulsée, idée proposée par Stanislaw Ulam en 1947. Le projet, initié dans les années 1950, était mené par une équipe d'ingénieurs et de physiciens de General Atomics, comprenant quelques célébrités telles que le physicien Theodore Taylor. Sur la demande de Taylor, le physicien Freeman Dyson quitta pendant une année ses travaux universitaires pour diriger le projet. Ce fut le premier groupe de réflexion de la sorte depuis le projet Manhattan, la plupart des membres du projet Orion déclarent s'en souvenir comme les meilleures années de leur vie. De leur point de vue, l'humanité n'a jamais été aussi près qu'alors des voyages spatiaux à grande échelle.
En se basant sur l'énergie nucléaire, Orion aurait théoriquement permis d'obtenir à la fois une forte poussée et une importante impulsion spécifique, le Graal de la propulsion spatiale. En théorie, les performances offertes dépassaient de loin celles des meilleures fusées conventionnelles ou nucléaires alors à l'étude. L'objectif était de permettre les voyages interplanétaires à bas coût. Ses partisans en ressentaient les forts potentiels, mais le projet perdit son soutien politique à cause des inquiétudes au sujet des contaminations provoquées par la propulsion. Le traité d'interdiction partielle des essais nucléaires de 1963 mit fin au projet.
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