
SAMEDI
  JUILLET 2017 |
| ZOOMS
| |
Il s'appelle Omran Daqneesh. À 5 ans, ce enfant syrien est devenu, en quelques heures, le visage de la sanglante bataille d'Alep. Assis seul dans une ambulance après le bombardement de l'immeuble où il vivait, il a déclenché jeudi une émotion mondiale. «Il était choqué, il ne pleurait même pas, il nous a fait pleurer, il était silencieux, il nous regardait», explique à Reuters, Mohammed Raslan Abu Sheikh, photographe indépendant et témoin de la scène. Washington n'a pas manqué de commenter ces images. «Voilà le vrai visage de ce qui se passe en Syrie», a déclaré le porte-parole du département d'Etat, John Kirby. Ce n'est pas la première fois qu'une photo vient bouleverser et révolter l'opinion internationale.
|
|
|
Le Baiser de l'hôtel de ville est une célèbre photographie en noir et blanc du photographe français Robert Doisneau. Prise en 1950 à proximité de l'hôtel de ville de Paris, elle représente un homme et une femme qui s'embrassent tout en marchant sur un trottoir encombré de passants, devant une terrasse de café.
Histoire de la photo
Il s'agit d'une scène posée réalisée dans le cadre d'un travail de l'auteur pour le magazine Life avec la complicité des deux protagonistes, étudiants en théâtre, Françoise Delbart (née Bornet) et son petit ami Jacques Carteaud, alors élèves au Cours Simon. Robert Doisneau les avait rencontrés dans un café parisien et, les ayant vu s'embrasser, leur avait proposé une séance de prise de vue en pleine rue, moyennant une rétribution de 500 FF. L'identité des deux protagonistes fut longtemps inconnue, y compris de l'auteur lui-même.
Cette photographie est devenue particulièrement célèbre avec la commercialisation, en 1986, de 410 000 exemplaires d'un tirage en format affiche, un record mondial.
Ce cliché a été au cœur de nombreux contentieux, dont un procès retentissant du vivant de Robert Doisneau. En 1992, le couple Lavergne revendique être les amants de l’hôtel de ville, et réclament 500 000 FF au photographe pour violation de sa vie privée. Ce procès fait ressurgir Françoise Bornet qui se fait connaître de Robert Doisneau et fournit, pour prouver qu'elle est bien l'un des protagonistes, un cliché original, numéroté et estampillé que le photographe avait donné aux amants après la séance photo. Françoise Bornet fait, elle aussi, un procès et réclame 100 000 FF de rémunération complémentaire, ainsi qu'un pourcentage sur les bénéfices commerciaux. Depuis la prise du cliché, les amants se sont séparés.
Jacques Carteaud refuse quant à lui de se joindre à la démarche, refusant de « transformer cette histoire photographique en histoire de fric »
Le 2 juin 1993, le tribunal de grande instance de Paris déboute en appel les trois demandeurs. Les époux Lavergne n'ont pas réussi à prouver qu'il s'agissait bien d'eux sur le cliché. Quant à Françoise Bornet, Robert Doisneau lui même la reconnaît comme étant la protagoniste. Mais le tribunal considère qu'elle ne peut se prévaloir d'un droit à l'image n'étant, du fait de sa position, pas reconnaissable sur le cliché.
Françoise Bornet a mis en vente son cliché original, le 25 avril 2005. Mis à prix à 10 000 € chez Artcurial à Paris, il sera adjugé 185 000 € en présence de sa propriétaire.
|
|
|
|
Les posts plus lus dans la rubrique Stefano Giacomini - La jeune fille et son chat 2904 , le 09/09/2011 Juha Arvid Helminen, photographe 2841 , le 06/01/2010 Gregory Colbert 2171 , le 17/11/2010 Stéphane Laroque, photographe 2059 , le 25/07/2010 Jean Loup Sieff 1938 , le 01/09/2010 Loretta Lux 1902 , le 11/12/2010 Ambiances de Toscane - 2 et fin 1782 , le 11/11/2010 Jean Paul Goude, photographe - 1 1753 , le 22/07/2010 Marie-Jo, promenade en hiver dans les Vosges-Série 2 1621 , le 17/01/2010 Danseurs, par Little Shao 1607 , le 19/10/2012 Colin Storey, alias Studge - Winter Scenes 1603 , le 05/01/2011 Philippe Mougin 1590 , le 18/12/2010 Jean Pierre Gilson 1526 , le 02/08/2010 Stanislav Petera - 2 et fin 1517 , le 26/08/2010 Pixdaus.com, site photo - serie 1 1500 , le 22/11/2009
Henri Cartier-Bresson (né le 22 août 1908 à Chanteloup-en-Brie et mort le 3 août 2004 à Montjustin dans les Alpes-de-Haute-Provence) est un photographe, photojournaliste et dessinateur français.
Avec Robert Capa, David Seymour, William Vandivert (de) et George Rodger, il fonde en 1947 la célèbre agence coopérative Magnum Photos.
En 2003, à l'âge de quatre-vingt-quinze ans (un an avant sa mort), une fondation portant son nom a été créée à Paris pour assurer la conservation et la présentation de son œuvre et aussi pour soutenir et exposer les photographes dont il se sentait proche.
Connu pour la précision au couperet et le graphisme de ses compositions (jamais recadrées au tirage)1, il s'est surtout illustré dans le reportage de rue, la représentation des aspects pittoresques ou signifiants de la vie quotidienne (Les Européens).
Le concept de « l'instant décisif » est souvent utilisé à propos de ses photos, mais on peut l'estimer trop réducteur et préférer le concept de « tir photographique »2, qui prend le contexte en compte.
Pour certains, il est une figure mythique de la photographie du xxe siècle, qu'une relative longévité de sa carrière photographique 3 lui permit de traverser, en portant son regard sur les évènements majeurs qui ont jalonné le milieu du siècle4.
L’exposition Henri Cartier-Bresson au Centre Pompidou5 en 2014 a renouvelé complètement la vision qu’on avait de Cartier-Bresson, en montrant de façon explicite son activité militante pour le parti communiste dans la période 1936-1946.
|
|
|
DIMANCHE
  SEPTEMBRE 2015 |
| ZOOMS
| |
|
|
|