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MERCREDI

OCTOBRE
2014
PORTRAITS DE FEMMES
 
Dans la mythologie grecque, Rhéa, ou Rhéia (en grec ancien Ῥέα / Rhéa ou Ῥεία / Rheía) est une Titanide, fille d'Ouranos (le Ciel) et de Gaïa (la Terre), sœur et femme du Titan Cronos, et mère des dieux Hestia, Déméter, Héra, Hadès, Poséidon et Zeus. D'après Diodore de Sicile, elle était appelée Pandore par certains
Pendant longtemps, Cronos et Rhéa règnent sur l'univers. Cronos, averti par Ouranos et Gaïa qu'un de ses enfants doit le détrôner, cherche à échapper à son destin en dévorant ses enfants. Lors de la naissance de Zeus, Rhéa dupe son mari en lui donnant à avaler une pierre enveloppée d'un lange. Entre-temps, elle a caché l'enfant en Crète. Plus tard, quand Zeus atteint l'âge adulte, il force son père à dégurgiter la pierre et ses cinq frères et sœurs.
Dans la mythologie romaine, Rhéa est assimilée à Cybèle, surnommée l'aïeule des dieux, la « Grande Déesse phrygienne », la « Grande Mère » (Magna Mater) ou la « Mère des dieux ». Celle-ci fait l'objet d'un culte orgiastique, avec mutilation rituelles, qui s'est répandu d'Asie Mineure jusqu'à Rome, où elle est officiellement accueillie sous sa forme de « Pierre Noire ».
Sur les représentations, elle est souvent escortée de lions. Peu présente dans les récits, elle intervient dans l'histoire de Dionysos qu'elle guérit de sa folie en l'initiant à ses mystères. Mais elle est surtout connue pour l'amour éconduit du bel Attis (son parèdre) qui devint fou et s'émascula.
Oeuvre: Caroline Matthaei
par EDNA  21

DIMANCHE

OCTOBRE
2014
PORTRAITS DE FEMMES
 
Bertha Sophie Felicitas comtesse Kinský von Chinic und Tettau, baronne von Suttner, née le 9 juin 1843 à Prague, morte le 21 juin 1914 à Vienne, fut une pacifiste autrichienne radicale, lauréate en 1905 du prix Nobel de la paix.
Issue de la haute aristocratie austro-hongroise, elle reçut une éducation assez cosmopolite due à son milieu et apprit dès son plus jeune âge à parler plusieurs langues. Elle a été vice-présidente du Bureau international de la paix de sa création en 1892 à sa mort en 19141.
Elle fut un temps la secrétaire d'Alfred Nobel en 1876 quand celui-ci résida à Paris. Bien que cette période fut très courte, elle est restée une grande amie de Nobel, avec qui elle a continué à correspondre jusqu'au décès du scientifique en 1896. Leur correspondance montre son insistance à promouvoir la cause de la paix, tant et si bien qu'elle est considérée comme ayant pu influencer la décision de Nobel de demander la création d'un prix de la paix.
Elle fut l'auteur en 1889 de Die Waffen Nieder ! (Bas les armes !), que l'on peut considérer comme l'équivalent de La Case de l'oncle Tom pour la cause pacifiste. Elle mourut à Vienne à peine une semaine avant l'attentat de Sarajevo qui, donnant la mort à l'archiduc-héritier d'Autriche-Hongrie, allait plonger l'Europe dans la Première Guerre mondiale.
par EDNA  11

DIMANCHE

OCTOBRE
2014
PORTRAITS DE FEMMES
 
Indira Gandhi Priyadarshini, née Nehru , le 19 Novembre 1917 et décédée le 31 Octobre 1984, fut le quatrième premier ministre de l'Inde et une figure centrale du parti du Congrès national indien .
Gandhi, qui a exercé de 1966 à 1977, puis de nouveau à partir de 1980 jusqu'à son assassinat en 1984, est le plus ancien deuxième-premier ministre de l'Inde et la seule femme ayant occupé le poste.
Indira Gandhi était le seul enfant du Premier ministre indien Jawaharlal Nehru . Elle a été le chef d'état-major de l'administration (très centralisée) de son père entre 1947 et 1964 et est venu exercer une influence considérable non officielle dans le gouvernement.
Elue Président du Congrès en 1959, on lui a offert le poste de premier ministre pour succéder à son père. Gandhi a refusé et a plutôt choisi de devenir ministre dans le gouvernement.
Elle a finalement consenti à devenir Premier ministre en remplacement de Lal Bahadur Shastri en 1966.
En tant que Premier ministre, Gandhi est connue pour sa cruauté sans précédente dans la politique et la centralisation du pouvoir .
Elle a été actrice dans la guerre avec le Pakistan en appuyant la volonté d'indépendance et la guerre d'indépendance dans le Pakistan oriental , qui a abouti à une victoire des Indiens et la création du Bangladesh
L'augmentation de l'influence de l'Inde grandit alors au point où elle entraina pratiquement une hégémonie régional e de ce pays dans l'Asie du Sud .
Gandhi a également décidé un état ​​d'urgence de 1975 à 1977 au cours duquel elle a décidé par décret et a apporté des changements durables à la constitution de l'Inde .
Elle a été assassinée à la suite de l'opération Blue Star ; L'armée indienne passe outre le caractère sacré du Temple d'Or à Amritsar, le lieu de prière principal des sikhs. Sous les ordres du général Jarnail Singh, les militants armés, qui s'y étaient réfugiés, sont massacrés en même temps que des milliers d'autres personnes.
Conséquence fatale pour Gandhi: Elle sera assassinée quelques mois par deux gardes du corps sikhs, Satwant Singh (en) et Beant Singh.
Elle a été nommée «Femme de l'Millénaire" dans un sondage organisé par la BBC en 1999

par EDNA  27

VENDREDI

SEPTEMBRE
2014
PORTRAITS DE FEMMES
 
Sayyida al Hurra ( nom complet de Sayyida al-Hurra ibn Banu Rachid al-Mandri al-Wattasi Hakima Tatwan) , née en 1485, morte après 1542 , était un reine de Tétouan entre 1515 et 1542 et par la même reine des pirates au début du 16ème siècle.
Elle est considérée comme "l'une des plus importantes figures féminines de l' Ouest islamique dans l'âge moderne"
Alliée au turc corsaire Barberousse d'Alger , al Hurra a contrôlé l'ouest de la mer Méditerranée tandis que son partenaire contrôlait l'est.
Elle fut également l'équivalent de préfet de Tétouan. En 1515, elle est devenue la dernière personne dans l'histoire islamique à tenir légitimement le titre de al Hurra (Reine) après la mort de son mari.
Plus tard, elle épousa le roi du Maroc, Ahmed al-Wattasi, mais refusa de quitter Tétouan pour ce faire. Ce mariage marque la seule fois dans l'histoire du Maroc ou un roi épousa sa femme loin de la capitale, alors, Fès .
Le titre Sayyida al Hurra qui peut signifier littéralement "noble dame qui est libre et indépendante" représente une femme souveraine . Elle ne s'incline devant aucune autorité supérieure . "Hakima Tatwan" signifie gouverneur des Tétouan
Sayyida al Hurra a vécu une vie d'aventure et de romance. Après qu'elle eut statué en tant que gouverneur pendant 30 ans, son fils l'a renversé en 1542. Selon le Yemen Times , elle a été dépouillée de ses biens et son sort ultérieur fut inconnu.
par EDNA  10

SAMEDI

SEPTEMBRE
2014
PORTRAITS DE FEMMES
 
Nadejda est née le née le 22 septembre 1901 à Tbilissi(Géorgie); ell est la plus jeune enfant du révolutionnaire russe Sergei Alliluyev, employé des chemins de fer. La famille vit dans le Caucase. En 1911, Nadejda n'a qu'une dizaine d'années quand elle voit Joseph Staline pour la première fois. Il s'est échappé de Sibérie et a trouvé refuge chez son père. En 1917, Staline vient vivre quelque temps chez la famille Alliluyev.
Après la revolution, Nadejda travaille comme secrétaire dans le bureau de Lenine.
En 1919, Nadejda épouse Joseph Staline. Celui-ci a déjà 41 ans et est veuf; Nadejda et Staline auront deux enfants :
Vasily, né en 1921, qui devindra général dans l'armée de l'air soviétique et Svetlana, née en 1926, qui s'enfuira aux États-Unis en 1967, où elle publiera ses mémoires.
Nadejda Allilouïeva Staline très effacée par rapport au role de son mari (il dirige l'URSS d'une poigne de fer) va se donner la mort le soir de la célebration du 15e anniversaire de la Révolution d'Octobre.
Durant le dîner, Staline aurait proposé de faire un toast pour fêter l'annéantissement des Ennemis de l'État. Mais Nadedja refuse de lever son verre. "Eh, toi ! Bois un coup !" lui aurait lancé Staline. "Mon nom n'est pas eh !" aurait répondu Nadia. Sur ce, elle se retire de la fête pour aller dehors, suivie de la femme de Viatcheslav Molotov, Polina. Après avoir discuté avec son amie, elle finit par se calmer et rentre finalement dans sa chambre. Elle écrit ensuite une lettre à Staline, « une terrible lettre » selon sa fille Svetlana, puis va s'étendre sur son lit.
Sa femme de chambre rentre la première dans la pièce le lendemain et découvre sa maîtresse dans une mare de sang, un pistolet à ses côtés.
La défunte aurait laisser une lettre, qui aurait déprimé fortement l'homme d'acier
Le suicide de la seconde femme de Staline fut caché à la population russe pendant environ 60 ans. On annonça au peuple, qu'elle avait succombé d'une appendicite.
Elle eut droit à des obsèques nationales (chose rare), mais elle fut enterrée dans la plus stricte intimité au cimetière de Novodevitchi, selon sa volonté.

par EDNA  18

DIMANCHE

AOUT
2014
PORTRAITS DE FEMMES
 
Anne Dieu-le-veut, (parfois appelée Marie-Anne) née le 28 août 1661 à Gourin en Bretagne, décédée le 11 janvier 1710 à Cap Français était une pirate française au xviie siècle.
En 1684, elle épouse le flibustier Pierre Lelong, premier commandant du Cap Français, qui décédera lors d'une rixe le 15 juillet 1690. En 1691, elle épouse Joseph Chérel qui décède à son tour en juin 1693. Plus tard, se sentant insultée elle provoqua en duel Laurent-Corneille Baldran dit de Graaf (ou encore de Graff) et se présenta chez lui, pistolet à la main pour lui en demander raison.
De Graaf, jugeant une telle femme digne de lui l'épousa.
En 1685, Laurent de Graaf, gentilhomme hollandais, avait demandé et obtenu la nationalité française pour lui et sa première épouse: Pétruline Gusman.
En 1693, il obtient l'annulation de ce premier mariage. Le 28 juillet 1693, Anne Dieu-le-veut et Laurent de Graaf se marient au Cap1et s'établissent à La Tortue (Saint-Domingue). Ils auront une fille née vers 1694 et un fils mort en bas-âge.
Anne Dieu-le-veut accompagnait Laurent de Graff en mer. L'équipage, loin de succomber à la superstition qui voulait que le fait d'emmener à son bord une femme portât malheur en avait fait une mascotte et lui réservait même une part de butin.
En 1695, lors de l'invasion anglo-espagnole, elle est capturée par les Espagnols, et est détenue à San Domingos.
Elle se révélera une captive difficile . Elle ne fut ainsi libérée qu'à la suite de nombreuses démarches accomplies par la France, en 1698.
Sa libération est la dernière mention connue de son nom.
Le 11 janvier 1710, âgée de 48 ans, Marie Dieu-le-veut meurt à Cap Français. Sa fille, digne héritière, restera connue pour avoir également défié un homme en duel.
par EDNA  6

DIMANCHE

AOUT
2014
PORTRAITS DE FEMMES
 
Hua Mulan est l'héroïne d'une légende chinoise qui raconte comment une jeune fille se déguisa en homme pour prendre la place de son père trop vieux lors d'une mobilisation. Elle combattit de nombreuses années avec succès avant qu'on s'aperçoive qu'elle était une femme.
La légende s'est développée à partir d'un poème antérieur au VIe siècle, La Ballade de Mulan
Le nom de famille Hua lui fut attribué ultérieurement.
La première mention du poème se trouverait dans le Recueil de chants anciens et modernes1 de la dynastie Chen. Il aurait été retouché sous les Tang.
C’est sous les Ming que Xu Wei dans sa pièce Mulan, femme, remplace son père sous les drapeaux lui donne son nom de famille Hua qui lui restera. Toujours sous les Ming, Liu Weide ( en fait l’héroïne d’un roman dans lequel elle s’appelle Han E et change son prénom en Mulan. Auparavant, elle avait été mentionnée sous le nom de famille Ren dans le Nouveau livre des Tang.
Des archives locales en ont fait une enfant du pays sous d’autres noms de famille : Zhu ou Wei
par EDNA  29

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LUNDI

JUILLET
2014
PORTRAITS DE FEMMES
 
Magda Goebbels, née le 11 novembre 1901 et morte le 1er mai 1945, était la femme de Joseph Goebbels, ministre de la Propagande pendant le Troisième Reich.
Née d'une union illégitime entre un ingénieur et une employée de maison, Magda Behrend1 n'est tout d'abord pas reconnue par son père biologique. Sa mère se marie par la suite avec un riche commerçant juif, Richard Friedländer, qui participe à l'éducation de sa belle-fille et lui donne son nom : par sa fréquentation de pensionnats huppés et des milieux mondains, Magda Friedländer devient bientôt une jeune fille de la haute société. Elle a une relation amoureuse avec le jeune sioniste Victor Arlosoroff et porte alors un certain intérêt à la cause qu'il défend. En 1921, elle se marie avec Günther Quandt, un des hommes les plus riches d'Allemagne mais âgé de 40 ans, alors qu'elle n'en a que 19. Le couple a un fils, Harald, mais le mariage est un échec et ils divorcent en 1929.
Magda Quandt milite alors au NSDAP, où elle trouve bientôt un travail qui la rapproche du Gauleiter de Berlin, Joseph Goebbels. Fascinée par le propagandiste du mouvement et par le dirigeant nazi Adolf Hitler, elle lie bientôt une relation amoureuse avec le premier et devient une proche du second. Ils se marient en 1931. Elle suit son époux au début des années 1930 dans son aventure politique, lorsque le parti nazi accède au pouvoir. En mars 1933, Joseph Goebbels devient ministre de la Propagande. Magda Goebbels joue alors un rôle qui peut être comparé à celui de « Première dame » du Troisième Reich2, en participant à des cérémonies officielles, des réceptions, des visites d'État et en se posant dans la propagande du régime nazi comme la « plus grande mère du Reich ». Néanmoins, dans sa vie privée, elle mène une existence libre, s'affranchissant par exemple de l'interdiction de se maquiller ou de porter des vêtements de luxe et s'intéressant de près à la chose politique. Fanatique nazie, elle suit son mari dans les derniers jours du Reich, en investissant le bunker du Führer. Avant de se suicider avec son époux, elle tue ses six enfants, confiant par écrit à son premier fils, combattant dans la Luftwaffe, que « le monde qui va venir après le Führer et le national-socialisme ne vaut plus la peine qu'on y vive ».

par EDNA  67

MARDI

JUILLET
2014
PORTRAITS DE FEMMES
 
Anne Askew (née Anne Ayscough) est née en 1520 ou 1521 et morte le 16 juillet 15461.
Cette poétesse anglaise protestante fut condamnée pour hérésie. Elle est la seule femme dont on ait trace qui ait été à la fois torturée dans la Tour de Londres et brûlée sur le bûcher.
Elle était la fille de Sir William Askew, de South Kelsey, (Lincolnshire), qui avait participé au procès d'Anne Boleyn. Mariée malgré elle par son père à 16 ans à un gentilhomme catholique, elle donna deux enfants à celui-ci.
On dit qu'elle était une suivante de la reine Catherine Parr, la dernière épouse d'Henry VIII avec qui elle aurait correspondu.
Anne Askew, de tendance réformée, niait la doctrine de la transsubstantiation, la transformation lors de la communion du pain en chair du Christ et du vin en son sang. Son mari la dénonça comme hérétique. Elle fut alors jetée en prison. Depuis le bill d'Henry VIII, tous ceux qui niaient la doctrine de la transsubstantiation étaient convaincus d'hérésie. Anne fut interrogée par des inquisiteurs dont Christophe Dare, le lord-maire de Londres et le chancelier de l'évêque, et elle refusa de répondre à la question de la transsubstantiation. Lui furent également reprochés ses propos et ses écrits selon lesquels Dieu ne serait pas dans les temples et la Bible vaudrait mieux que la messe. Elle fut cependant libérée grâce à des amis, peut-être indirectement la reine elle-même ou Anne Stanhope.
Mais elle fut à nouveau arrêtée et transférée à Newgate où on lui ordonna de se rétracter sous peine d'être brûlée vive ; aux termes d'interrogatoires qui l'avaient poussée à bout, elle affirma que ce que l'on disait être le corps du Christ n'était qu'un morceau de pain. Et elle refusa de se confesser à un prêtre. Seul Dieu, affirma-t-elle, l'écouterait et lui pardonnerait.
Elle fut alors envoyée à la Tour de Londres et mise à la torture (elle fut la première femme ainsi torturée pour sa foi) afin qu'elle dénonce ses soutiens, la reine peut-être, le comte et la comtesse d'Hertford, Anne Stanhope... Sur le chevalet, bien que toutes ses articulations aient été disloquées, elle ne dénonça personne mais s'évanouit. Elle fut condamnée à être brûlée vive.
Elle mourut le 16 juillet 1546 à 25 ans. Ne pouvant marcher tant la douleur était forte au moindre mouvement, elle fut conduite au bûcher dans une chaise à porteurs2 et il fallut l'enchaîner par les bras au poteau pour la soutenir
par EDNA  31

LUNDI

JUIN
2014
PORTRAITS DE FEMMES
 
Amaterasu est, dans le shintoïsme, la déesse du Soleil. Selon cette religion, tous les empereurs japonais l'auraient comme ancêtre. Elle aurait introduit la riziculture, la culture du blé et les vers à soie. Elle figure sur le drapeau japonais sous l'apparence du disque solaire, accompagné ou non de ses rayons.
On accole parfois à son nom le qualificatif ōkami ou ōmikami signifiant « grande déesse ».
La légende
Elle est née de l'œil gauche de son père, Izanagi, quand il s'est purifié par ablution après son retour du pays des morts. Izanagi lui ordonna de diriger le Takamanohara, royaume des cieux.
Amaterasu et son frère Susanoo, kami de la mer et du vent, étaient rivaux. Aussi, lorsqu'il lui rendit visite, il y eut un long combat, à la suite duquel il enferma Amaterasu dans une caverne (« Amano-Iwato »), cachant par la même occasion le soleil pendant une longue période. Selon une autre version, en colère, elle s'enferma elle-même. Pour persuader Amaterasu de sortir de cette grotte, les dieux organisèrent un banquet au cours duquel Uzume, la déesse de l'Aube, entama une danse. Intriguée par l'animation, Amaterasu reparut.
En guise de punition, Amaterasu bannit Susanoo du royaume des cieux. Pour se racheter auprès de sa sœur, Susanoo lui offrit par la suite l'épée Kusanagi no tsurugi.
par EDNA  25

VENDREDI

JUIN
2014
PORTRAITS DE FEMMES
 
Joy Adamson (20 janvier 1910 - 3 janvier 1980) est une naturaliste et auteur, notamment connu pour son livre Born Free, qui raconte ses expériences de réintroduction dans la nature de la lionne Elsa.
De son vrai nom Friedericke Victoria Gessner, Joy est née à Opava en République tchèque (à l'époque Autriche-Hongrie). Elle part vivre avec son mari George Adamson au Kenya sur les rives du lac Naivasha. En 1956, le couple recueille trois lionceaux, deux d'entre eux sont envoyés dans des zoos, mais Joy craque pour une jeune lionne, Elsa, et décide de la garder. Une fois devenue adulte, elle est devenue difficile à garder, le couple décide de lui apprendre à vivre dans la nature. En janvier 1961, Elsa est morte de babésiose, une maladie sanguine. L'aventure avec cette lionne, Joy en fera un roman dans un livre intitulé Born Free publié en 1960. Le livre connut un énorme succès, et sera adapté au cinéma en 1966 dans un film intitulé Vivre libre, et une série télévisée du même nom en 1974.
Joy a été retrouvé morte le 3 janvier 1980 dans la réserve nationale de Shaba au Kenya par son assistant Peter Morson. Déclaré dans un premier temps qu'elle a été tué par un lion, l'enquête de la police a révélé que les blessures de Joy Adamson étaient trop vives pour que ce soit la cause d'un animal, et ont conclu qu'elle avait été assassinée. Paul Nakware Ekai, un jeune employé de la réserve, a été reconnu coupable et condamné à l'emprisonnement. George Adamson a été assassiné neuf ans plus tard en 1989, par des braconniers.

par EDNA  31

SAMEDI

MAI
2014
PORTRAITS DE FEMMES
 
Virginia Oldoïne avait vu le jour à Florence, en 1837, le 22 mars. Elle avait grandi à la Spezia d'abord et à Florence. On l'appelait Virginicchia ou, plus familièrement : Nicchia. D'autres encore disaient Nina ou Niny ( Alain Decaux, o.c., p. 152). Elle épouse, le 9 janvier 1854, à l'âge de 16 ans, le comte Francesco Verasis de Castiglione (1826-1867) auquel elle donne en 1855 un fils prénommé Giorgio qui mourra à l'âge de 24 ans. Afin de promouvoir l'unification de l'Italie auprès de Napoléon III, elle est envoyée, à l'âge de 18 ans, à Paris en mission secrète par Victor Emmanuel II, duc de Savoie et roi de Sardaigne (1820-1878). Elle devient la maîtresse de l'empereur et est contrainte de se séparer de son mari.
Elle va parallèlement devenir une figure des premières heures de la photographie, art naissant. On utilise parfois pour la qualifier l'expression « la plus belle femme de son siècle »
La comtesse de Castiglione va conquérir toutes les cours d'Europe, soutenue par sa beauté mais aussi un charme irrésistible et une intelligence subtile, si bien que, durant la Guerre franco-prussienne de 1870, Napoléon III, vieillissant, malade et vaincu, lui demandera une dernière fois de jouer de ses talents de diplomate pour plaider la cause de la France auprès du Chancelier de Prusse Bismarck, et d'éviter à Paris l'humiliation d'une occupation par des troupes étrangères »
Après l'effondrement de l'Empire et l'établissement de la Troisième République bourgeoise et pudibonde, la comtesse, veuve et ayant perdu prématurément son fils légitime mort de la variole, est devenue inutile et vit dans un monde qui ne lui ressemble plus.
Dans les années 1880, esclave de son image et ne supportant pas de vieillir, elle souffre de neurasthénie et misanthropie. Elle se terre à l'abri des miroirs qu'elle a fait voiler dans son appartement parisien qu'elle loue 26 place Vendôme puis en 1893, 14 rue Cambon où elle sombre dans l'anonymat et le dénuement. Elle ne sort plus qu'à la nuit tombée, pour ne pas être confrontée au regard que les passants pourraient porter sur les « ravages » que le temps, d'après elle, a fait subir à sa beauté. Elle décède en 1899, à l'âge de 62 ans, aux côtés des dépouilles empaillées de ses chiens. Le secrétaire d'ambassade italienne à Paris Carlo Sforza accourt pour brûler ses papiers compromettants.

par EDNA  5

SAMEDI

MAI
2014
PORTRAITS DE FEMMES
 
Margot Fonteyn, née le 18 mai 1919 à Reigate, Angleterre, et morte le 21 février 1991, à Panama, est une danseuse britannique formée à la Royal Ballet School de Londres. Considérée comme une des grandes danseuses classiques de son époque, elle fut une des partenaires fétiches de Rudolf Noureev, notamment dans Roméo et Juliette
Née Margaret Hookham à Reigate, dans le Surrey, d'un père britannique et d'une mère mi-brésilienne mi-irlandaise.
Elle commença la danse à l'âge de 4 ans lorsque sa mère l'inscrit, elle et son frère à des cours de danse classique. Elle vit en France puis en Chine, à Tientsin et a Shanghai avec ses parents; elle y étudie la danse avec des émigrés russes. Elle revint à Londres à 14 ans avec sa mère, et entre en 1993 à la Royal Ballet School.
En 1939, elle entre dans la compagnie et interprète des rôles tels que Giselle, Aurore dans La Belle au Bois Dormant. Elle est nommée première ballerine.
Elle épouse Roberto Arias, diplomate sud-américain originaire du Panama. Dans les années 1940, elle dansa avec Robert Helpmann avec à la clé, de nombreuses tournées
Lorsque Rudolf Noureev passe à l'Ouest en 1961, Fonteyn alors âgée de 42 ans, l'invite à Londres et deviendra plus tard sa partenaire jusqu'à ce qu'elle prenne sa retraite. Malgré la grande différence d'âge, le couple célèbre de la danse classique est considéré encore aujourd'hui comme étant l'un des plus talentueux de l'histoire de la danse du XXe siècle.
Elle est considérée comme l'une des danseuses les plus gracieuses du monde et est célèbre pour son interprétation de La Belle au bois dormant.
Margot Fonteyn se retire à Panama pour s'occuper de son mari malade. Elle meurt dans cette même ville dans sa soixante-douzième année.
Elle a déclaré « La chose importante que j'ai apprise avec le temps est la différence entre prendre son travail au sérieux et se prendre au sérieux. Le premier est impératif et le second est désastreux » (« The one important thing I have learned over the years is the difference between taking one's work seriously and taking one's self seriously. The first is imperative and the second is disastrous »).

par EDNA  16

              
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