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DIMANCHE

FEVRIER
2013
PORTRAITS DE FEMMES
 
Jiang Jing , de son vrai nom Luan Shumeng (alias Li Yunhe, alias Li Jin, alias Lan Ping), est née entre 1912 et 1914 à Zhucheng de la province du Shandong d'une famille d'origine humble.
Elle fut la quatrième et dernière épouse de Mao Zedong, fondateur de la République populaire de Chine et joua un rôle politique majeur durant la révolution culturelle.
Ses débuts
Au printemps 1929, elle intégre l'académie des arts dramatiques de Jinan
En 1933, elle part pour Shanghai commencer une carrière d'actrice sous le nom de Lan Ping (« Pomme Bleue »)
En 1937, elle se sépare de son mari Tang Na et, en compagnie de son ancien amant Yu Qiwei, rejoint Yan'an, la base des forces communistes établie à l'issue de la Longue Marche
Très ambitieuse, elle va s'employer à séduire Mao, qui divorce alors de sa troisième femme, He Zizhen
Le Bureau politique est défavorable à cette union, car il se méfie de cette starlette à la réputation sulfureuse
Une condition est donc posée qui est acceptée par Mao : que Jiang Qing s'abstienne de participer à toute activité politique publique; la suite verra bien évidemment le contraire arriver.
Un rôle politique important
La révolution culturelle arrive, orchestrée par Mao à partir de 1965 ; Elle entreprend une campagne de « purification » des arts à partir de 1967, excluant tout ce qui ne relevait pas d'un véritable art populaire « antiféodal » et « antibourgeois ».
Dès 1971, Simon Leys prédit que « Mao une fois disparu, le pouvoir de Jiang Qing sera le tout premier à se trouver en péril. » L'analyse était juste. Un mois après la mort du Grand Timonier, elle est accusée de complot (une accusation sans doute pas tout à fait imaginaire), et, en juillet de l'année suivante, exclue du Parti communiste chinois.
Elle est condamnée ensuite à mort le 25 janvier 1981 à l'issue d'une parodie de procès, jugée responsable — directement ou indirectement — de centaines de milliers de morts
Elle sera finalement libérée pour raison médicale et placée en résidence surveillée à Pékin. L'impératrice rouge se serait suicidée le 14 mai 1991 , selon les informations données par les autorités chinoises qui n'ont annoncé sa mort qu'en 1993

par EDNA  32

DIMANCHE

FEVRIER
2013
PORTRAITS DE FEMMES
 
Ada Lovelace, officiellement Augusta Ada King, comtesse Lovelace, née Anna Byron le 10 décembre 1815 et morte le 27 novembre 1852 à Londres, fille de lord Byron, est principalement connue pour avoir traduit et annoté une description de la machine analytique de Charles Babbage, un ancêtre de l'ordinateur.
Dans ses notes, on trouve le premier algorithme destiné à être exécuté par une machine, ce qui fait considérer parfois Ada Lovelace comme « la première programmeuse du monde ». Elle a également entrevu et décrit certaines possibilités offertes par les calculateurs universels, allant bien au-delà du calcul numérique et de ce qu'imaginaient Babbage et ses contemporains Woolley ,Swade
Elle est assez connue dans les pays anglo-saxons et en Allemagne, notamment dans les milieux féministes ; elle est moins connue en France, mais de nombreux développeurs connaissent le langage Ada, nommé en son honneur.

par EDNA  19

JEUDI

JANVIER
2013
PORTRAITS DE FEMMES
 
Marguerite Jeanne Japy, épouse Steinheil, dite Meg, née à Beaucourt dans le Territoire de Belfort le 16 avril 1869 et morte à Hove dans le Sussex le 17 juillet 1954, est une célèbre salonnière et demi-mondaine française.
Épouse du peintre académique Adolphe Steinheil (1850 - 1908), elle est connue pour avoir entretenu une liaison avec Félix Faure, alors président de la République française, qui décéda dans ses bras au palais de l'Élysée
En 1897, à Chamonix, elle avait été présentée au président de la République, Félix Faure, qui confie une commande officielle à son époux. De ce fait, Félix Faure se rend souvent impasse Ronsin, à Paris, dans la villa du couple Steinheil. Bientôt, Marguerite devient la maîtresse du chef de l'État et rejoint régulièrement celui-ci dans le « Salon bleu » du palais présidentiel de l'Élysée.
Le 16 février 1899, le Président l'appelle au téléphone et lui demande de passer le voir en fin d’après-midi. Quelques instants après son arrivée, les domestiques entendent un coup de sonnette éperdu et accourent : allongé sur un divan, Félix Faure râle tandis que Marguerite Steinheil rajuste ses vêtements en désordre. Le chef de l'État meurt quelques heures plus tard.
Une seconde affaire
Ce scandale est demeuré caché à l'opinion publique mais refait surface en 1908 lorsqu'une autre affaire touche Marguerite Steinheil
Le 30 mai 1908, madame Japy, mère de Marguerite, vient passer quelques jours chez sa fille à Bellevue. Initialement prévu le soir, le départ est reporté au lendemain à la dernière minute. Le lendemain 31 mai, à 6 heures du matin, le domestique Rémy Couillard descend de sa chambre, située sous les combles, et découvre toutes les portes du premier étage ouvertes : parcourant les chambres, il découvre successivement Madame Japy puis Adolphe Steinheil, morts.
Madame Japy est morte d’une crise cardiaque, Adolphe Steinheil a été étranglé ; Marguerite est bâillonnée et ligotée à un lit.
Les services de police soupçonnent tout d’abord Marguerite, mais faute de preuves tangibles, l’affaire est classée. C’est Marguerite Steinheil elle-même qui relance l’enquête en glissant dans une poche de Rémy Couillard, son domestique, une perle qu’elle affirma s’être fait voler par ses quatre assaillants.
Le 4 novembre 1908, le juge d’instruction, M. Leydet, ordonne qu’elle soit arrêtée et incarcérée à la prison Saint-Lazare.
Son procès s’ouvre le 3 novembre 1909
Le 14 novembre, après une plaidoirie de son avocat de plus de sept heures, elle est acquittée, bien que le juge ait qualifié son discours de « tissu de mensonges ».
Une Lady
Après le procès, elle part vivre à Londres sous le nom de Mme de Serignac. Le 26 juin 1917, elle épouse Robert Brooke Campbell Scarlett, 6e baron Abinger (mort en 1927) et devient Lady Abinger. Elle meurt à son tour le 18 juillet 1954
par EDNA  11

VENDREDI

JANVIER
2013
PORTRAITS DE FEMMES
 
Lady Ottoline Violet Anne Morrell (16 juin 1873 – 21 avril 1938) était une aristocrate anglaise . Elle eut une grande influence dans les cercles intellectuels et artistiques, où elle avait lié amitié avec des écrivains comme Aldous Huxley, Siegfried Sassoon, T. S. Eliot et D. H. Lawrence. Elle eut des liaisons amoureuses avec des hommes et des femmes qui ont compté dans l'histoire, comme le philosophe Bertrand Russell et la femme-peintre Dora Carrington.
Femme du monde
Les Morrell disposaient d'une maison à Bloomsbury, au centre de Londres, et d'une gentilhommière à Garsington Manor, près d'Oxford. Ottoline aimait à y recevoir des amis qui partageaient ses opinions. La maison de ville était son salon, et Garsington Manor une retraite, assez proche de Londres pour que beaucoup de leurs amis pussent rejoindre le couple pour le week-end.
Pendant la Première Guerre mondiale, les Morrell étaient des pacifistes connus, ce qui n'était pas alors bien vu. Ils invitaient des objecteurs de conscience, comme Duncan Grant et David Garnett à trouver refuge à Garsington. Siegfried Sassoon, qui s'y remettait d'une blessure, fut encouragé à s'absenter sans autorisation pour protester contre la guerre.

par EDNA  15

JEUDI

DECEMBRE
2012
PORTRAITS DE FEMMES
 
Barbara Woolworth Hutton (14 novembre 1912 – 11 mai 1979) est une personnalité de la jet set américaine, surnommée « la pauvre petite fille riche » ( « Poor Little Rich Girl ») en raison de sa vie mouvementée.
Née à New York, Barbara Hutton était la fille unique de Edna Woolworth (1883–1918), elle-même une fille de Frank W. Woolworth, fondateur des populaires magasins « five and dime » Woolworth. « Five and dime » est un magasin où l'on vend tout à cinq ou dix cents
Sa mère se suicida alors que Barbara avait six ans. C'est l'enfant qui découvrit le corps de sa mère.
Bien que Barbara Hutton fut dépeinte dans la presse comme une jeune femme « chanceuse » qui avait tout, le public n'avait aucune idée des problèmes psychologiques qu'elle connaissait, et qui la menèrent à une vie de victimisation et d'abus. Elle se maria sept fois :
1933 – Alexis Mdivani, soi-disant prince géorgien, dont elle divorça en 1935 ;
1935 – le comte Curt Heinrich Eberhard Erdmann Georg von Haugwitz-Hardenberg-Reventlow, dont elle divorça en 1938 ;
1942 – Cary Grant, dont elle divorça en 1945 ;
1947 – le prince Igor Troubetzkoy, dont elle divorça en 1951 ;
1953 – Porfirio Rubirosa, dont elle divorça en 1954 ;
1955 – le baron Gottfried von Cramm|Gottfried Alexander Maximilian Walter Kurt von Cramm, dont elle divorça en 1959 ;
1964 – le prince Pierre Raymond Doan, dont elle divorça en 1966.
La mort de son fils en 1972 dans un accident d'avion plongea Hutton dans un profond désespoir. Sa fortune s'était érodée, en raison de son extrême générosité et de transactions douteuses effectuées par son avocat de longue date, Graham Mattison.

par EDNA  26

VENDREDI

NOVEMBRE
2012
PORTRAITS DE FEMMES
 
Mary Shelley, née Mary Wollstonecraft Godwin le 30 août 1797 à Somers Town, un faubourg de Londres, et morte le 1er février 1851 à Belgravia (Londres), est une femme de lettres anglaise, romancière, nouvelliste, dramaturge, essayiste, biographe et auteur de récits de voyage. Elle est surtout connue pour son roman Frankenstein ou le Prométhée moderne.
Fille de la philosophe féministe Mary Wollstonecraft et de l'écrivain politique William Godwin, elle perd sa mère alors qu'elle-même n'est âgée que de onze jours. Son père se remarie quatre ans plus tard. Il offre à sa fille une éducation riche et l'encourage à adhérer à ses théories politiques libérales. En 1814, Mary Godwin entame une liaison avec un homme marié, partisan de son père, Percy Bysshe Shelley. Accompagné de Claire Clairmont, une belle-sœur de Mary, le couple voyage à travers l'Europe. Au cours des deux années qui suivent, Mary et Percy affrontent un endettement permanent et la mort de leur fille. Ils se marient en 1816, après le suicide de la première épouse de Percy.
En 1816, lors d'un séjour près de Genève, Mary (devenue Mary Shelley) écrit son premier roman Frankenstein. En 1818, les Shelley quittent la Grande-Bretagne pour l'Italie, où meurent leurs deuxième et troisième enfants, avant que Mary Shelley ne donne naissance à son fils, Percy Florence Shelley, qui seul survivra. En 1822, son mari se noie dans le golfe de la Spezia, au cours d'une tempête. Un an plus tard, Mary Shelley retourne en Angleterre et, dès lors, se consacre entièrement à l'éducation de son fils et à sa carrière d'auteur. Les dix dernières années de sa vie sont marquées par la maladie. Elle décède d'une tumeur du cerveau le 1er février 1851.
Jusqu'aux années 1970, Mary Shelley, outre son Frankenstein, est surtout connue pour ses efforts à faire publier les œuvres de son mari. Les études récentes ont permis une vision plus complète de son œuvre et montré que Mary Shelley est restée toute sa vie une radicale sur le plan politique, soutenant l'idée que la coopération et la solidarité, pratiquées tout naturellement par les femmes au sein de leur famille, sont la voie qui permet de réformer la société civile.
par EDNA  14

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JEUDI

NOVEMBRE
2012
PORTRAITS DE FEMMES
 
Mary Wollstonecraft( née le 27 avril 1759 à Spitalfields, un quartier du Grand Londres, et morte le 10 septembre 1797 à Londres, est une maîtresse d'école, femme de lettres, philosophe et féministe anglaise.
Au cours de sa brève carrière, elle écrit des romans, des traités, un récit de voyage, une histoire de la Révolution française et un livre pour enfants. Elle est surtout connue pour son pamphlet contre la société patriarcale de son temps, Défense des droits de la femme. Elle y avance l'idée que si les femmes paraissent inférieures aux hommes, c'est là une injustice non pas liée à la nature mais résultant du manque d'éducation appropriée auquel elles se trouvent soumises. Pour elle, hommes et femmes sans distinction méritent d'être traités en êtres rationnels, ce qui implique que l'ordre social soit fondé sur la raison.
Pour le grand public et, plus particulièrement, pour les féministes, la vie de Mary Wollstonecraft attire plus l'attention que son œuvre. En effet, ses relations sentimentales, souvent tumultueuses, n'ont que rarement été conformes aux conventions. Après deux aventures malheureuses, l'une avec Henry Fuseli et l'autre avec Gilbert Imlay (dont elle eut une fille, Fanny Imlay), elle épouse le philosophe William Godwin, l'un des pères du mouvement anarchiste. Elle meurt à l'âge de trente-huit ans, dix jours après la naissance de sa deuxième fille, laissant plusieurs manuscrits inachevés. Sa seconde fille, Mary Wollstonecraft Godwin, deviendra plus tard célèbre sous le nom de Mary Shelley pour avoir, entre autres, écrit Frankenstein.
Après la mort de son épouse, William Godwin publie Memoirs of the Author of A Vindication of the Rights of Woman (« Souvenirs de l'auteur de la Défense des droits de la femme »). Ce livre révèle au public le style de vie peu orthodoxe de son épouse et, du même coup et sans malice, met à bas la réputation de l'auteur pour près d'un siècle. Toutefois, avec l'émergence du mouvement féministe au tournant du xxe siècle, la promotion de l'égalité des femmes et les critiques de la féminité conventionnelle, Mary Wollstonecraft prend de plus en plus d'importance. Aujourd'hui, elle apparaît comme l'une des fondatrices de la philosophie féministe, et sa vie, tout comme son œuvre, sont désormais reconnues par les féministes avec la considération que mérite leur influence.
par EDNA  12

SAMEDI

OCTOBRE
2012
PORTRAITS DE FEMMES
 
Ève (en hébreu: חַוָּה‎ Hawwa(h), arabe: حواء‎) est un personnage du Livre de la Genèse. Dans ce texte, qui fonde la mythologie biblique et les croyances juives et chrétienne, elle est la première femme, mère de l'humanité (Genèse : 3-20). Des allusions à la femme d'Adam apparaissent aussi dans le Coran ; elle est nommée (Hawwâ’)
Selon la Bible, au livre de la Genèse, Adam est le premier homme et a été créé par Dieu lors du sixième jour de la Création à partir de la poussière de la terre qu'il façonna à son image, avant de l'animer de son souffle.
Comme Dieu considérait qu'Adam devait avoir une compagne, il modela des animaux qu'il amena à Adam pour voir comment il les appellerait. Adam donna un nom à chacun d'entre eux, mais ne se trouva pas de compagne. Alors Dieu l'endormit, et créa une femme (qu'Adam appela plus tard Ève) à partir d'une côte d'Adam. Adam reconnut la femme pour sa compagne, et Dieu leur ordonna d'être féconds, de soumettre les animaux et de manger des végétaux. Le premier couple fut placé par Dieu dans le jardin d'Éden, pour qu'Adam cultive le sol et garde le jardin. Tous deux étaient nus, et n'en avaient pas honte.
Dieu avait tout permis à Adam sauf, sous peine de mort, la consommation du fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal. Le Serpent (Nahash en hébreu) apparut et promit à Ève qu'ils n'en mourraient pas, mais que leurs yeux s'ouvriraient et que leur nouvelle connaissance les apparenterait à des dieux. Ève mangea du fruit défendu et en donna à Adam qui en mangea à son tour. Lorsque Dieu interpella Adam, celui-ci se cacha à cause de sa nudité, et dut avouer la faute.
Alors Dieu condamna le serpent à ramper, et mit l'hostilité entre la femme et le serpent ; il condamna la femme à enfanter dans de grandes souffrances, à être avide de son homme et à lui être soumise. Enfin il condamna l'homme à travailler pour se nourrir, et à mourir. Adam donna le nom « Ève » à sa femme, puis Dieu revêtit le couple de tuniques de peau. Il les chassa alors de son jardin pour les empêcher d'accéder à l'arbre de vie qui les rendrait immortels, maintenant qu'ils étaient intelligents : il les renvoya sur la terre commune, et posta des chérubins pour garder le chemin de cet arbre.
Le récit attribue d'abord trois fils à Adam et Ève : Caïn, Abel et Seth, puis d'autres enfants dont le nom n'est pas donné
par EDNA  15

LUNDI

OCTOBRE
2012
PORTRAITS DE FEMMES
 
Gabrielle Sidonie Colette est née à Saint-Sauveur-en-Puisaye (Bourgogne) en janvier 1873. Elle est issue d’une famille modeste, son père lui transmet sa passion pour la littérature. À l’âge de vingt ans, elle se marie avec Henry Gauthier-Villars, dit « Willy ». Celui-ci l’encourage à écrire et publier ses souvenirs d’enfance : c’est ainsi qu’est écrite (et d’abord publiée sous le nom de son mari) la série des Claudine (1900-1903), dont Claudine à l’école (1900), qui connaît un grand succès. Après son divorce d’avec Willy (1906), Colette signe ses œuvres. Avec « Missy », avec qui elle s’est liée d’amitié, elle fait l’expérience du music-hall. Elle épouse Henry de Jouvenel en 1911 et entame une carrière de journaliste au Matin. Colette publie Chéri en 1920, Le Blé en herbe (1923), Sido (1929) et La Chatte en 1933. En 1945, Colette est élue membre de l’Académie Goncourt . Elle meurt en août 1954 à Paris.
source: etudes-litteraires.com


par EDNA  14

DIMANCHE

SEPTEMBRE
2012
PORTRAITS DE FEMMES
 
Lucila Godoy Alcayaga, celle qui sera la première femme poète à avoir le prix Nobel de littérature en 1945, est née dans un petit village au nord du Chili. Elle a trois ans lorsque son père, instituteur, abandonne sa famille,
réduisant celle-ci à une vie de pauvreté.
Elle gagne sa vie comme aideinstitutrice à quatorze ans. En 1904, elle publie sous divers pseudonymes, dans un journal local, ses premiers poèmes. En 1906, la rencontre d’un employé des chemins de fer, qui se suicide en 1909, marquera son œuvre. La reconnaissance littéraire arrive en 1914 à Santiago, avec le prix Juegos Florales pour son recueil Sonetos de la Muerte. Elle prend alors le pseudonyme de Gabriela Mistral composé à partir des noms de ses deux
poètes favoris, Gabriele d’Anunzio et Frédéric Mistral.
En 1922, elle publie Desolación qui lui vaut une réputation internationale. Elle écrit des contes pour les enfants. Professeur d’espagnol à l’université du Chili, elle fait des conférences aux États-Unis et en Europe. Elle parcourt l’Amérique latine avant de rentrer au Chili. De 1925 à 1934, elle vit ensuite essentiellement en Europe – en France et en Italie. Elle écrit des centaines d’articles pour les journaux et les magazines hispanophones du monde entier. Atteinte d’un cancer, son dernier recueil, Lagar (1954),
dit sa résignation devant la mort.
Source: editions-eyrolles.fr

par EDNA  13

SAMEDI

SEPTEMBRE
2012
PORTRAITS DE FEMMES
 
La papesse Jeanne est un personnage légendaire qui, au IXe siècle, aurait accédé à la papauté en dissimulant son sexe féminin. Son pontificat est généralement placé entre 855 et 858, c'est-à-dire entre celui de Léon IV et Benoît III, au moment de l'usurpation d'Anastase le Bibliothécaire. L'imposture aurait été révélée quand elle aurait accouché en public lors d'une procession de la Fête-Dieu. Un rite, tout aussi légendaire, aurait été instauré par l'Église catholique pour éviter que cette mésaventure ne se reproduise : lors de l'avènement d'un nouveau pape, un diacre serait chargé de vérifier manuellement, au travers d’une chaise percée, la présence des testicules, et s'exclamerait « Duos habet et bene pendentes » (« il en a deux, et bien pendantes »), ce à quoi le chœur des cardinaux répondrait : « Deo gratias » (« rendons grâce à Dieu »).
par EDNA  10

LUNDI

AOUT
2012
PORTRAITS DE FEMMES
 
On trouve beaucoup de légendes sur elle, en particulier dans le Kebra Nagast, dont la version définitive se situe au xive siècle. Il se dit la traduction d'un original copte retrouvé avant 325 dans les trésors de Sainte-Sophie de Constantinople, reprenant les récits du Tanakh/Ancien Testament, enrichis d'une longue histoire établissant comment la domination d'une moitié de l'univers a été promise aux rois d'Éthiopie descendants de Salomon. Pour beaucoup d'archéologues, cela ne serait qu'une légende à valeur métaphorique, fondamentale pour l'Église copte éthiopienne, mais il existe une tribu de Juifs éthiopiens, appelée Falashas, qui est parfois considérée comme celle des descendants de Salomon et de la reine de Saba, bien qu'eux-mêmes réfutent cette thèse. Des historiens pensent que la légende aurait été utilisée à des fins politiques au xive siècle afin d'assurer la stabilité de l'État éthiopien, et le serait encore : Hailé Sélassié a prétendu pendant des années descendre du roi Salomon et de la reine de Saba.
Le texte de la Bible (Rois 10, 1-13) veut qu'elle se soit rendue à la cour du roi Salomon, apportant à Jérusalem de nombreux présents en provenance d'Ophir, afin d'éprouver la sagesse de Salomon par des énigmes. Il trouva les réponses à toutes ses questions, et l'impressionna fortement.
La légende arabe attribue la naissance de Balqis d'une mère djinn nommée Umeira et de al-Himiari Bou-Schar’h, vizir de Sharahbil Yakuf, roi de Saba (Himyar). L'enfant avait la beauté d'une houri (créature du paradis) et ayant perdu sa mère très jeune, elle fut élevé par son père. Balqis se convertit à la foi du vrai Dieu (elle était adoratrice du soleil) suite à sa rencontre avec le roi Salomon, dont elle avait entendu parler de sa grande sagesse.
La reine de Saba était aussi dotée d'une grande sagesse et elle mit Salomon à l'épreuve par certaines enigmes dont celle-ci :
- Quelle eau est parfois douce et d’autres fois amère ?
par EDNA  21

              
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