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LUNDI

OCTOBRE
2012
PORTRAITS DE FEMMES
 
Gabrielle Sidonie Colette est née à Saint-Sauveur-en-Puisaye (Bourgogne) en janvier 1873. Elle est issue d’une famille modeste, son père lui transmet sa passion pour la littérature. À l’âge de vingt ans, elle se marie avec Henry Gauthier-Villars, dit « Willy ». Celui-ci l’encourage à écrire et publier ses souvenirs d’enfance : c’est ainsi qu’est écrite (et d’abord publiée sous le nom de son mari) la série des Claudine (1900-1903), dont Claudine à l’école (1900), qui connaît un grand succès. Après son divorce d’avec Willy (1906), Colette signe ses œuvres. Avec « Missy », avec qui elle s’est liée d’amitié, elle fait l’expérience du music-hall. Elle épouse Henry de Jouvenel en 1911 et entame une carrière de journaliste au Matin. Colette publie Chéri en 1920, Le Blé en herbe (1923), Sido (1929) et La Chatte en 1933. En 1945, Colette est élue membre de l’Académie Goncourt . Elle meurt en août 1954 à Paris.
source: etudes-litteraires.com


par EDNA  11

DIMANCHE

SEPTEMBRE
2012
PORTRAITS DE FEMMES
 
Lucila Godoy Alcayaga, celle qui sera la première femme poète à avoir le prix Nobel de littérature en 1945, est née dans un petit village au nord du Chili. Elle a trois ans lorsque son père, instituteur, abandonne sa famille,
réduisant celle-ci à une vie de pauvreté.
Elle gagne sa vie comme aideinstitutrice à quatorze ans. En 1904, elle publie sous divers pseudonymes, dans un journal local, ses premiers poèmes. En 1906, la rencontre d’un employé des chemins de fer, qui se suicide en 1909, marquera son œuvre. La reconnaissance littéraire arrive en 1914 à Santiago, avec le prix Juegos Florales pour son recueil Sonetos de la Muerte. Elle prend alors le pseudonyme de Gabriela Mistral composé à partir des noms de ses deux
poètes favoris, Gabriele d’Anunzio et Frédéric Mistral.
En 1922, elle publie Desolación qui lui vaut une réputation internationale. Elle écrit des contes pour les enfants. Professeur d’espagnol à l’université du Chili, elle fait des conférences aux États-Unis et en Europe. Elle parcourt l’Amérique latine avant de rentrer au Chili. De 1925 à 1934, elle vit ensuite essentiellement en Europe – en France et en Italie. Elle écrit des centaines d’articles pour les journaux et les magazines hispanophones du monde entier. Atteinte d’un cancer, son dernier recueil, Lagar (1954),
dit sa résignation devant la mort.
Source: editions-eyrolles.fr

par EDNA  12

SAMEDI

SEPTEMBRE
2012
PORTRAITS DE FEMMES
 
La papesse Jeanne est un personnage légendaire qui, au IXe siècle, aurait accédé à la papauté en dissimulant son sexe féminin. Son pontificat est généralement placé entre 855 et 858, c'est-à-dire entre celui de Léon IV et Benoît III, au moment de l'usurpation d'Anastase le Bibliothécaire. L'imposture aurait été révélée quand elle aurait accouché en public lors d'une procession de la Fête-Dieu. Un rite, tout aussi légendaire, aurait été instauré par l'Église catholique pour éviter que cette mésaventure ne se reproduise : lors de l'avènement d'un nouveau pape, un diacre serait chargé de vérifier manuellement, au travers d’une chaise percée, la présence des testicules, et s'exclamerait « Duos habet et bene pendentes » (« il en a deux, et bien pendantes »), ce à quoi le chœur des cardinaux répondrait : « Deo gratias » (« rendons grâce à Dieu »).
par EDNA  9

LUNDI

AOUT
2012
PORTRAITS DE FEMMES
 
On trouve beaucoup de légendes sur elle, en particulier dans le Kebra Nagast, dont la version définitive se situe au xive siècle. Il se dit la traduction d'un original copte retrouvé avant 325 dans les trésors de Sainte-Sophie de Constantinople, reprenant les récits du Tanakh/Ancien Testament, enrichis d'une longue histoire établissant comment la domination d'une moitié de l'univers a été promise aux rois d'Éthiopie descendants de Salomon. Pour beaucoup d'archéologues, cela ne serait qu'une légende à valeur métaphorique, fondamentale pour l'Église copte éthiopienne, mais il existe une tribu de Juifs éthiopiens, appelée Falashas, qui est parfois considérée comme celle des descendants de Salomon et de la reine de Saba, bien qu'eux-mêmes réfutent cette thèse. Des historiens pensent que la légende aurait été utilisée à des fins politiques au xive siècle afin d'assurer la stabilité de l'État éthiopien, et le serait encore : Hailé Sélassié a prétendu pendant des années descendre du roi Salomon et de la reine de Saba.
Le texte de la Bible (Rois 10, 1-13) veut qu'elle se soit rendue à la cour du roi Salomon, apportant à Jérusalem de nombreux présents en provenance d'Ophir, afin d'éprouver la sagesse de Salomon par des énigmes. Il trouva les réponses à toutes ses questions, et l'impressionna fortement.
La légende arabe attribue la naissance de Balqis d'une mère djinn nommée Umeira et de al-Himiari Bou-Schar’h, vizir de Sharahbil Yakuf, roi de Saba (Himyar). L'enfant avait la beauté d'une houri (créature du paradis) et ayant perdu sa mère très jeune, elle fut élevé par son père. Balqis se convertit à la foi du vrai Dieu (elle était adoratrice du soleil) suite à sa rencontre avec le roi Salomon, dont elle avait entendu parler de sa grande sagesse.
La reine de Saba était aussi dotée d'une grande sagesse et elle mit Salomon à l'épreuve par certaines enigmes dont celle-ci :
- Quelle eau est parfois douce et d’autres fois amère ?
par EDNA  17

SAMEDI

AOUT
2012
PORTRAITS DE FEMMES
 
Aliénor d’Aquitaine (dite également Éléonore de Guyenne), née vers 1122 et morte le 31 mars ou le 1er avril 1204, à Poitiers ou à l'abbaye de Fontevraud a été tour à tour reine de France, puis d’Angleterre.
Duchesse d’Aquitaine, elle occupe une place centrale dans les relations entre les royaumes de France et d’Angleterre au xiie siècle : elle épouse successivement le roi de France Louis VII, à qui elle donne deux filles, puis Henri Plantagenêt, le futur roi d’Angleterre Henri II, renversant ainsi le rapport des forces en apportant ses terres à l’un puis à l’autre des deux souverains. À la cour fastueuse qu'elle tient en Aquitaine, elle favorise l'expression poétique des troubadours en langue d'oc. Depuis son premier mariage pendant lequel elle a participé à la deuxième croisade, elle joue un rôle politique important dans l’Occident.
par EDNA  9

VENDREDI

JUILLET
2012
PORTRAITS DE FEMMES
 
Gabrielle Suchon(Sachon) née en 1631 à Sémur en Auxois, fut religieuse chez les Jacobines de la même ville. Ses parens l'avaient forcée d'embrasser cet état. Quelques années après, elle réclama contre ses voeux, et la cour de Rome l'en releva. Retirée auprès de sa mère, elle se consacra entièrement à l'étude des belles-lettres, et mena une vie très-solitaire et très-occupée. Elle ne connaissait d'autre récréation que celle d'instruire de jeunes enfans. Cette savante fille composa divers ouvrages. Il en est un dans lequel elle a soutenu que «l'autorité, la liberté et la science, qui rendent les hommes si importants dans le monde, ne leur sont pas si exclusivement propres, que les femmes ne puissent pas avoir part aux mêmes avantages, et que si elles en sont privées, c'est plutôt un effet de la coutume qu'une marque de leur incapacité naturelle». Gabrielle Sachon mourut à Dijon, le 5 mars 1703.
Source: siefar.org

par EDNA  7

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MARDI

JUILLET
2012
PORTRAITS DE FEMMES
 
Murasaki Shikibu (v. 973–v. 1014 ou 1025) est le surnom d'une dame de la cour du milieu de l'époque de Heian (xe-xie siècle), connue pour son roman le Dit du Genji
Fille de Fujiwara no Tametoki, dignitaire de la cour, elle épouse Nobutaka Fujiwara, mais devenue veuve assez tôt , Fujiwara no Michinaga l'introduit à la Cour de Heian où elle entre au service de l'une des deux impératrices-consort de l'empereur Ichijō, Shōshi. Certains pensent que Fujiwara no Michinaga cherche par là le moyen de lui offrir une sinécure propre à la rédaction de son œuvre, le Dit du Genji. Dans un passage de son journal intime, elle déclare même que le régent a fait irruption dans ses appartements pour s'emparer du dernier chapitre de son œuvre.
Son œuvre principale, généralement considérée comme un chef-d'œuvre de la littérature japonaise, est Le Dit du Genji. Elle a en outre laissé un Journal de Murasaki Shikibu et un recueil de poèmes qui lui vaut d'être considérée comme l'un des trente-six grands poètes de l'époque.

par EDNA  26

MARDI

JUIN
2012
PORTRAITS DE FEMMES
 
Saartjie Baartman, de son vrai nom Sawtche, surnommée la « Vénus hottentote », serait née aux abords de la Gamtoos River (Cap-Oriental) aux alentours de 1789 dans l'actuelle Afrique du Sud au sein du peuple Khoïkhoï (Khoïsan), le plus ancien de la région sud de l'Afrique. Elle meurt à Paris le 29 décembre 1815.
Son histoire, souvent prise pour exemple, est révélatrice de la manière dont les Européens considéraient à l'époque ceux qu'ils désignaient comme appartenant à des « races inférieures ». Elle symbolise également la nouvelle attitude revendicative des peuples autochtones quant à la restitution des biens culturels et symboliques ainsi que des restes humains qui figurent dans les musées du monde entier.
Esclave avec ses frères et sœurs dans un kraal voisinant la ferme de son baas, l'Afrikaaner Peter Caesar puis en 1807 de son frère Hendryck Caesar, elle est emmenée par ce dernier en Europe, à Londres, en 1810 où on la baptise du nom de Saartjie (petite Sarah en Afrikaneer) Baartman avec l'autorisation spéciale de l'évêque de Chester. Elle y raconte qu'elle a été mariée à un Khoïkhoï dont elle a eu deux enfants. Vendue, elle devient phénomène de foire eu égard à sa morphologie hors du commun : hypertrophie des hanches et des fesses (stéatopygie), organes génitaux protubérants (macronymphie). Elle est exposée en Angleterre (l'entreprise d'exposition est menée par le chirurgien de marine Alexander Dunlop qui a convaincu son ami Hendryck Caesar de s'y associer), en Hollande puis en France en 1814 par un certain Taylor puis le montreur d'animaux exotiques Réaux qui fait payer 3 francs pour la voir et plus pour la toucher. Elle devient par la suite objet sexuel (prostitution, soirées privées) et tombe dans l'alcoolisme.
En mars 1815, le professeur de zoologie et administrateur du Muséum national d'histoire naturelle de France, Étienne Geoffroy Saint-Hilaire, demande à pouvoir examiner « les caractères distinctifs de cette race curieuse ». Après le public des foires, c'est devant les yeux de scientifiques et de peintres qu'elle est exposée nue, transformée en objet d'étude. Peu de temps plus tard, le rapport qui en résulte compare son visage à celui d'un orang-outang, et ses fesses à celles des femelles des singes mandrills.
Georges Cuvier, zoologue et anatomiste comparatif, estime que Saartjie est la preuve de l'infériorité de certaines races. Peu après sa mort, il entreprend de la disséquer au nom du progrès des connaissances humaines. Il réalise un moulage complet du corps et prélève le squelette ainsi que le cerveau et les organes génitaux qu'il place dans des bocaux de formol.
Le moulage de plâtre et le squelette sont exposés au musée de l'Homme à Paris. Ce n'est qu'en 1974 qu'ils furent retirés de la galerie d'anthropologie physique et relégués finalement dans les réserves du musée (le moulage étant encore resté exposé durant deux ans dans la salle de préhistoire).
En 1994, quelque temps après la fin de l'apartheid en Afrique du Sud, les Khoïkhoï font appel à Nelson Mandela pour demander la restitution des restes de Saartjie afin de pouvoir lui offrir une sépulture et lui rendre sa dignité. Cette demande se heurte à un refus des autorités et du monde scientifique français au nom du patrimoine inaliénable de l'Etat et de la science. Ce n'est qu'en 2002, après le vote d'une loi spéciale, que la France restitua la dépouille à l'Afrique du Sud (voir aussi Affaire des têtes maoris).
Le 9 mai 2002, en présence du président Thabo Mbeki, de plusieurs ministres et des chefs de la communauté Khoikhoï, la dépouille, après avoir été purifiée, fut placée sur un lit d'herbes sèches auquel on mit le feu selon les rites de son peuple.
par EDNA  8

JEUDI

MAI
2012
PORTRAITS DE FEMMES
 
Ida Saint-Elme, dite « la Contemporaine », de son vrai nom Maria Johanna Elselina Verfelt, mais aussi connue sous les nom de Elselina Vanayl de Yongh ou Elzelina Tolstoy van Aylde-Jonghe (1776-1845) est une aventurière, courtisane et écrivaine néerlandaise.
Fille d'un pasteur, elle se maria en 1792, mais quitta les Pays-Bas après la conquête française pour suivre ses amants dans leurs campagnes militaires. Courant ainsi les champs de bataille napoléoniens, elle devint la maîtresse de nombreux officiers français, comme le général Moreau dont elle fut la presqu'épouse, ou le maréchal Ney.
À partir de 1801, elle se lança sans succès dans la carrière d'actrice, et voyagea en Italie, en Égypte, en Allemagne et en Russie.
Elle connut la célébrité en publiant en 1827 ses souvenirs sous le titre de Mémoires d'une Contemporaine, qui firent scandale et connurent un prodigieux succès. Ils lui valurent son surnom de « Casanova femelle » ou bien de « Veuve de la Grande Armée ». Publiés par le fameux éditeur Ladvocat, ils furent soupçonnés d'avoir été arrangés par quelques hommes de lettres. Ils constituent néanmoins un des rares témoignages féminins sur cette époque, et rapportent d'une manière pittoresque les mœurs du Directoire, du Consulat et de l'Empire.
Elle mourut dans la misère, à l'hospice des Ursulines de Bruxelles, en 1845, à l'âge de 67 ans.
par EDNA  8

JEUDI

MAI
2012
PORTRAITS DE FEMMES
 
Martha Canary plus connue sous le surnom de Calamity Jane (1er mai 2 1850, 1852 ou 1856 selon les sources, près de Princeton, Missouri - 1er août 1903, Deadwood, Dakota du Sud) est une personnalité de la conquête de l'Ouest.
Après avoir connu une notoriété de son vivant par sa participation à la conquête de l'ouest et son rôle lors des guerres indiennes au cours desquelles elle s'est prétendue éclaireur pour l'armée américaine avec le général George Custer, elle devient le personnage principal d'un spectacle basé sur sa propre légende, le Wild West Show. Ce spectacle va accroître cette légende du vivant de Calamity Jane, rendant ardue la tâche de la démêler de la réalité. Elle meurt pauvre, alcoolique, mais toujours aussi célèbre en 1903 à Terry (Dakota du Sud).
Son autobiographie
Son Autobiographie est une petite brochure en anglais, qu'elle a distribuée à partir de 1896 pour des spectacles organisés à Minneapolis, remplie d'imprécisions et d'actes héroïques inventés. Même son âge est sujet à caution : dans cette brochure, elle dit être née « Marthy Cannary à Princeton, Missouri, en mai 1852 ». Or, sa première pierre tombale, au cimetière du mont Moriah , à Deadwood, était gravée « âgée de 53 ans », ce qui la ferait naître en 1850. De plus, le recensement de 1860 indique qu'elle est née en 1856 (voir paragraphe Recherches historiques).
Calamity Jane étant considérée comme quasi-analphabète (en particulier par les auteurs qui invalident les lettres à sa fille), il est vraisemblable qu'elle ait dicté ce court texte.
Dans cette brochure, elle dépeignait Wild Bill Hickock comme un « ami », mais il fallut attendre la sortie de lettres présentées comme authentiques de Martha à sa fille, en 1941, par Jean Hickok McCormick, se présentant elle-même comme la fille de Calamity Jane et de Wild Bill Hickock, pour qu'on imagine une histoire plus intime entre ces deux grandes figures de l'Ouest américain.
Des historiens réputés remettent depuis longtemps en cause l'authenticité de ces lettres. J. Leonard Jennewein, l'historien du Dakota du Sud, a notamment conclu après une recherche méticuleuse, au « canular complet du début à la fin » de ces lettres. Cela n'a toutefois pas empêché leur diffusion importante et l'amplification du mythe de Calamity Jane.
par EDNA  14

DIMANCHE

AVRIL
2012
PORTRAITS DE FEMMES
 
Ruan Lingyu est une actrice chinoise, née le 26 avril 1910 et morte le 8 mars 1935. Elle est l'une des figures de proue du cinéma chinois des années 1930.
Née sous le nom de Ruan Fenggeng à Shanghai, Ruan débuta au cinéma à l'âge de 16 ans pour le studio Mingxing Film. Le film qui la révéla au public est "Rêve printanier d'une ancienne capitale" ou "Réminescences de Pékin" tourné en 1930.
Ce fut un gros succès pour elle et le studio qu'elle venait de rejoindre, Lianhua Film.
Ruan travailla ensuite pour plusieurs réalisateurs du studio. Ses meilleurs films arrivèrent après 1931, avec le mélodrame Love and Duty (Amour et Devoir), réalisé par Bu Wancang ou Trois femmes modernes en 1932 du meme réalisateur.
Shennü (La Divine, 1934) réalisé par Wu Yonggang, est souvent porté aux nues comme le pinacle du cinéma muet chinois, où Ruan joue le rôle d'une sympathique prostituée. Plus tard cette même année, Ruan tourna son dernier film, New Women , avec le réalisateur Cai Chusheng, dans lequel elle interprète une femme de bonne éducation condamnée à mort par une société trop dure.
Dans le même temps, la vie privée de Ruan commença a etre prise d'assaut et son procès de divorce fut couvert par des médias vindicatifs et sans pitié.
Ruan se donna la mort par overdose de barbituriques à Shanghai le 8 mars 1935 à l'âge de 24 ans.
Son cortège funéraire entraina une procession de presque 5 kilomètres de long, et on dit que trois femmes s'y suicidèrent à leur tour.
Une copie du film que l'on croyait perdu, Love and Duty, fut redécouverte dans les années 1990 en Uruguay .
Le réalisateur Stanley Kwan fit un film à propos de sa vie en 1992, Center Stage, où elle est incarnée par Maggie Cheung.
Merci à brns.com pour les photos

par EDNA  14

LUNDI

AVRIL
2012
PORTRAITS DE FEMMES
 
Élisabeth Ire d'Angleterre (née le 7 septembre 1533 à Greenwich , morte le 24 mars 1603 à Richmond) est l'une des plus célèbres souveraines d'Angleterre. Également nommée « La reine vierge », « Gloriana » ou « Good Queen Bess » par ses partisans, Élisabeth Ire fut reine d'Angleterre, et d'Irlande du 17 novembre 1558 jusqu'à sa mort. Elle parlait l'anglais, le latin, le grec, le français et l'italien. L'une de ses devises était "video et taceo" (je vois et je ne dis rien). Fille du roi Henri VIII d'Angleterre et d'Anne Boleyn, Élisabeth fut la cinquième et dernière représentante de la dynastie des Tudors.
À la mort d'Henri VIII, le 28 janvier 1547, elle n'était cependant que troisième dans l'ordre de succession à la Couronne. Seules les morts successives de son demi-frère cadet, Édouard VI le 6 juillet 1553, puis de sa demi-sœur aînée, Marie Ire le 17 novembre 1558, lui permettront d'accéder au trône.
Son long règne de 44 ans définit la période élisabéthaine, qui élève l'Angleterre au rang des grandes puissances.
Rivalité avec Marie Stuart
Les partisans de sa cousine et héritière, la catholique Marie Stuart, reine d'Écosse, sont à l'origine d'une lutte de pouvoir entre les deux souveraines. Marie Stuart est reine d'Écosse dès sa naissance en 1542, mais est élevée en France et mariée avec le dauphin devenu François II de France. De retour en Écosse en 1560, elle gouverne un pays très ancré dans le presbytérianisme. Après un temps de compromis, elle multiplie les erreurs comme son mariage avec James Hepburn qui suit l'assassinat de son deuxième mari Henry Stuart. Élisabeth finance en secret la révolte des barons écossais menés par le demi-frère de celle qu'elle appelle avec hypocrisie politique « sa bonne sœur Marie ». En 1567, Marie est contrainte d'abdiquer en faveur de son fils Jacques. Réfugiée en Angleterre, elle est soupçonnée de comploter contre Élisabeth. Arrêtée, jugée en 1587, elle est finalement condamnée par le parlement et décapitée. Cette querelle avec Marie Stuart sera par la suite exploitée comme symbole de la dureté et de la cruauté élisabéthaine.
par EDNA  7

              
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