Cocktail93




MERCREDI

OCTOBRE
2011
PORTRAITS DE FEMMES
 
Le post de Nellie Bly étant le post le plus lu sur cocktail93 en ce mois d' octobre voici un complément par rapport au premier post paru le 3/3/2011.
Nellie Bly, portrait de femmes
Tout d'abord un site consacré à elle:
http://www.nellieblyonline.com/
Ensuite cet extrait de la page anglaise de wikipedia consacrée à Nellie Bly, passage intitulé "Dix jours dans une maison de fous" qui en dit long sur le personnage et sur la condition des femmes à son époque!
Voici un extrait du récit de cette aventure
Accablé à nouveau par le théâtre et les arts en rapport, Bly a quitté Pittsburgh et son journal la Dépêche en 1887 pour New York . Sans le sou, après quatre mois, elle arrive dans les bureaux du journal de Joseph Pulitzer , le New York World et utilise la méthode de l'infiltration durant laquelle elle a accepte de feindre la folie pour enquêter sur les brutalités et la négligence à l'asile des femmes folles sur l'ile Blackwell.
Après une nuit d'exercice, de pratique d' expression de déséquilibrée devant un miroir, elle décide de vérifier la qualité de son travail en allant dans une pension de classe ouvrière . Elle a refusé d'aller au lit, disant aux autres pensionnaires qu'elle avait peur d'eux et qu'ils avaient tous l'air fou. Ils ont rapidement décidé que , c'était elle qui était folle et le lendemain matin ont convoqué à la police. Reçue dans une salle d'audience, elle fait semblant d'avoir une amnésie . Le juge a conclu qu'elle avait été droguée.
Elle a ensuite été examiné par plusieurs médecins, qui ont tous déclaré son esprit dérangé. «Positivement démentes», dit l'un, «Je considère que c'est un cas désespéré. Elle doit être mis là où quelqu'un prendra soin d'elle». Le chef du pavillon de fou à l'hôpital Bellevue a prononcé un «sans aucun doute fou». D'ailleurs le cas de la «jolie fille folle" a attiré l'attention des médias: "Qui est cette toquée?" demande t'on au New York Sun . Le New York Times a écrit sur la «mystérieuse épave avec le regard sauvage, traqué dans ses yeux», et son cri désespéré: «. Je ne me souviens que je ne me souviens pas»
Entrée à l'asile, Bly a connu sa première mise en condition. La nourriture se composait de gruau,de bouillon de boeuf douteux, du pain qui était à peine un peu plus que de la pâte séchée, et de l' eau imbuvable. Les patients dangereux ont été attachés ensemble avec des cordes. Les patients ont du s'asseoir pendant une bonne partie de chaque journée sur des bancs durs avec une faible protection contre le froid. Des déchets reste sur les lieux de restauration. Les rats rampent tout autour de l'hôpital. L'eau du bain était glaciale, et des seaux ont été versés sur leurs têtes. Les infirmières étaient odieuses et violentes, disant aux patients de se taire, les battant si elles ne le faisaient pas. Parlant avec ses patients compatriotes, Bly était convaincu que certaines étaient aussi saines qu' elle . Sous les effets de ses expériences, elle a écrit:
«Qu'est-ce qui, à l'exception de la torture, pourrait produire plus vite la folie quee ce traitement? Voici un groupe de femmes envoyées ici pour être guéries. Je voudrais que les médecins experts ../.. prennent une femme parfaitement saine et en bonne santé, l'enferme et la fassent asseoir à partir de 6 heures du matin jusqu'à 20 heures sur des bancs à dossier droit, de ne pas lui permettre de parler ou de bouger pendant ces heures, lui donner aucune lecture et ne lui laisser savoir rien du monde lui donner de la mauvaise nourriture et lui faire subir des mauvais traitements, et l'on verra combien de temps il faudra pour devenir folle. Deux mois suffirait à faire d'elle une épave mentale et physique.
... Mes dents claquaient, mes membres étaient engourdis par le froid .... Soudain, j'ai eu droit à trois seaux d'eau glacée ... un sur mes yeux, un pour le nez et la bouche.
Après dix jours, Bly a été libéré de l'asile suit à un ordre de son journal. Son rapport, publié plus tard sous forme de livre "dix jours dans une maison de fous" , fait sensation et ont fait sa renommée durable. Bien que les médecins et le personnel fut gêné pour expliquer comment donc beaucoup de professionnels avait été dupé, un grand jury a lancé sa propre enquête sur les conditions à l'asile, invitant à aider Bly. Le rapport du jury a recommandé les modifications qu'elle avait proposées, et son appel à des fonds accrus pour les soins des malades mentaux a entraîné un accroissement de 850000 $ dans le budget du Département de la bienfaisance publique et des services correctionnels. Ils ont également veillé à ce que tous les examens soient plus approfondis afin que les seules personnes qui rentrent à l'asile.. soient réellement fous


par EDNA  13

SAMEDI

OCTOBRE
2011
PORTRAITS DE FEMMES
 
À l'origine esclave romaine, elle se joint à la communauté chrétienne. Blandine et ses 47 compagnons (dont l'évêque de Lyon, saint Pothin) sont les Martyrs de Lyon en 177 qui sont morts soit asphyxiés dans la prison exigüe de Fourvière, conservée dans l'actuel Antiquaille, soit livrés aux bêtes dans l'amphithéâtre des Trois Gaules, retrouvé sous le jardin des plantes de la Croix-Rousse.
Ayant survécu à l'incarcération, Blandine fut livrée aux lions qui refusèrent de lui faire le moindre mal. Elle fut torturée et dut assister à la mort de ses compagnons. Elle fut ensuite flagellée, placée sur un grill brûlant, puis livrée dans un filet à un taureau qui la lança en l'air avec ses cornes.
Ayant survécu au taureau, sainte Blandine fut achevée par le glaive. Elle fut la dernière des 47 martyrs de Lyon à accomplir son martyre durant l'été 177.
Sainte Blandine est la patronne de la ville de Lyon. Elle est aussi, avec sainte Marthe, patronne des servantes.
par EDNA  14

VENDREDI

OCTOBRE
2011
PORTRAITS DE FEMMES
 
Margarita Gaetana Angiolo Maria Agnesi est née le 16 mai 1718 à Milan
Son père, Pietro, était un riche négociant en drap. Enfant prodige, elle parlait le français et l’italien à l’âge de cinq ans. À neuf ans, elle lit un discours en latin d’une heure à une réunion d’universitaires, où elle aborde le droit des femmes a recevoir une éducation. À treize ans, elle maîtrisait en outre le grec, l’hébreu, l’espagnol, l’allemand, le latin et probablement d’autres langues.
et morte le 9 janvier 1799 dans la même ville) était une linguiste, mathématicienne et philosophe italienne. On attribue à Agnesi le premier livre traitant à la fois de calcul différentiel et de calcul intégral. Elle était un membre honorifique de la faculté de l'Université de Bologne.
Liste de ses publications:
-Oratio qua ostenditur artium liberalium studia a fæmineo sexu neutiquam abhorrere (1729).
-Instituzioni analitiche, ad uso della gioventù italiana -(deux tomes, Milan, 1748).
-Traités élémentaires de calcul différentiel et de calcul intégral traduits en français par Pierre-Thomas Antelmy (1730-1783) (C.-A. Jombert, Paris, 1775).
-Analytical institutions... traduit en anglais par John Colson (1680-1760) (deux volumes, F. & C. Rivington, Londres, 1801).
Elle décède dans sa ville natale le 9 janvier 1799
par EDNA  25

VENDREDI

SEPTEMBRE
2011
PORTRAITS DE FEMMES
 
Audrey Hepburn est une actrice britannique, née Edda (ou Audrey1) Kathleen Ruston le 4 mai 1929 à Ixelles (Belgique), morte le 20 janvier 1993 à Tolochenaz (Suisse).
Elle se destinait initialement à la danse avant de rejoindre la scène à la fin des années 1940. Le succès de la pièce Gigi (1951) sur Broadway lui ouvre les portes du cinéma ; dès 1953, Vacances romaines lui vaut l’Oscar de la meilleure actrice. Étoile de Hollywood dans les années 1950 et 1960, elle est nommée quatre autres fois pour des Oscars, en particulier pour l’interprétation de Holly Golightly dans Diamants sur canapé (1961). Ses autres grands succès incluent Sabrina, My Fair Lady ainsi qu'un film culte Guerre et Paix tiré de la saga de Léon Tolstoï. En 1967, à 38 ans, elle met fin à sa carrière d’actrice.
Elle est entrée dans l’histoire du cinéma comme l’une de ses plus grandes actrices. En 1999, l’American Film Institute l’a ainsi distinguée comme la troisième plus grande actrice de tous les temps dans le classement AFI's 100 ans... 100 acteurs de légendes, derrière Katharine Hepburn et Bette Davis.
Elle eut un engagement important pour des causes humanitaires. Elle fut ambassadrice de l’Unicef entre 1988 et 1992 et son action est aujourd’hui poursuivie par l’Audrey Hepburn Children’s Fund, œuvre caritative fondée en 1994, un an après son décès des suites d'un cancer de l'appendice d'évolution foudroyante.
Elle a également marqué son époque par l’incarnation d’un certain « chic »2 inspiré par le couturier Hubert de Givenchy dont elle fut l’amie et l’égérie.

par EDNA  30

VENDREDI

SEPTEMBRE
2011
PORTRAITS DE FEMMES
 
Oum Kalthoum de son nom complet est Oum Kalthoum Ibrahim al-Sayyid al-Beltagui, est une cantatrice, musicienne et actrice égyptienne, née à Tmaïe El Zahayira (Égypte) à une date non déterminée) et morte le 3 février 1975 au Caire.
La date de naissance d'Oum Kalsoum n'est pas clairement établie. Certaines sources citent 1898, 1902 ou 1908 alors que les registres de la province d'Ad Daqahliyah indiquent la date du 4 mai 1904 comme celle de sa naissance.
Oum Kalthoum nait dans une famille pauvre de trois enfants. Son nom est inspiré de celui de la troisième fille de Mahomet et Khadija. C'est en écoutant son père enseigner le chant à son frère aîné qu'Oum Kalthoum apprit à chanter.
À 16 ans, elle est remarquée par un chanteur alors très célèbre, Cheikh Abou El Ala Mohamed, et par un joueur de luth, Zakaria Ahmed, tous deux l'invitant à les accompagner au Caire
Elle attendra d'avoir atteint l'âge de 16 ans pour répondre à l'invitation, et pour se produire - toujours habillée en garçon - dans de petits théâtres
Très vite, deux rencontres déterminent sa vie. Celle de Ahmed Rami tout d'abord, un poète qui lui écrira 137 chansons et l'initiera à la littérature française, qu'il a étudiée à la Sorbonne. Mohamed El Qasabji, ensuite - virtuose du luth, lui ouvre le Palais du théâtre arabe, l'occasion pour Oum Kalsoum de premiers grands succès (L'amoureux est trahi par ses yeux)
Surnommée l'« Astre d'Orient », elle est considérée, plus de trente ans après sa mort, comme la plus grande chanteuse du monde arabe.
Son engagement dans des œuvres caritatives lui valut le surnom de « cantatrice du peuple » .

par EDNA  11

LUNDI

AOUT
2011
PORTRAITS DE FEMMES
 
Jeanne Bécu, dite de Cantigny ou de Vaubernier par son mariage comtesse Du Barry née le 19 août 1743 à Vaucouleurs
Elle était issue par sa mère d'une famille de haute domesticité attachée à la cour de Lorraine à Lunéville.
La jeune Jeanne Bécu bénéficia d’une éducation soignée dans le couvent de la rue Neuve-Sainte-Geneviève à Paris1 à partir de 1753.
A l'age de 15 ans vers 1758, La jolie Jeanne sortit de ce couvent pour entrer au service d'une famille de Lagarde issue de la Ferme générale. Elle acquit peu à peu l'aisance et la distinction de manière qu'on lui connaissait.
À dix-sept ans, elle devint vendeuse dans une luxueuse boutique de mode située rue Saint-Honoré à Paris – « les traits galants »
La beauté de la jeune fille la fit remarquer et elle fut reçue dans divers salons dont certainement le « bureau d'esprit », fort connu, de Mme Buffault, née Barbe Peeters, où, probablement, Jean Baptiste Du Barry l'aperçut.
L'année 1768 avait clos pour le roi une décennie parsemée de deuils. Le roi, Louis XV, ayant en effet souffert dans les années précédentes de la mort de ses proches : sa fille la duchesse de Parme (morte en 1759), son petit-fils aîné, le duc de Bourgogne, mort à 10 ans en 1761, sa petite-fille l'archiduchesse Isabelle, élevée à Versailles, morte en couches en 1763, sa favorite en titre, la marquise de Pompadour (morte en 1764)
Le roi, toujours très beau mais vieillissant (il avait alors 58 ans), était libre et désira faire de « Mademoiselle de Vaubernier », superbe jeune femme de 25 ans, sa nouvelle favorite officielle, ce qui ne pouvait être sans une présentation officielle à la cour par une personne y ayant ses entrées et sans qu'elle fût mariée. C'est lui qui imagina donc l'union entre Jeanne et le frère aîné de Jean-Baptiste, le comte Guillaume Du Barry et qu'elle épousa en effet le 1er septembre 1768
"Madame du Barry" est dès lors la maitresse du roi. À la différence de Madame de Pompadour, Jeanne Du Barry ne chercha pas à jouer un rôle politique par elle-même.
À la mort de Louis XV (10 mai 1774), son petit-fils et successeur, probablement inspiré par Marie-Antoinette, fit délivrer toute affaire cessante une lettre de cachet contre Mme Du Barry. Elle du se retourner en province, du coté de Louveciennes et mener dès lors une existence plus paisible.
Cependant, elle est rattrapée, en tant que symbole, par la révolution en 1789 et est guillotinée sous la Terreur le 8 décembre 1793

par EDNA  24

Pour chaque post, cliquer sur la photo centrale pour accéder au diaporama, ou cliquer sur les miniatures pour les voir en photo centrale

LIENS

RANK
  Les posts plus lus dans la rubrique

 Cheng Benhua 210 , le 25/07/2022
 Christine Keeler #2 95 , le 11/06/2023
 Annie Pétain 93 , le 12/11/2015
 Béatrice Vialle 89 , le 08/04/2012
 Magda Goebbels 67 , le 14/07/2014
 Sissi 61 , le 31/01/2015
 Nathalie Paley #2 56 , le 10/03/2015
 Néfertiti 55 , le 25/01/2012
 Cléo de Mérode 48 , le 30/12/2014
 Katarina Witt 44 , le 04/04/2017
 Maria Callas, suite 40 , le 23/11/2011
 Ana de Mendoza y de la Cerda 38 , le 07/09/2019
 Valentina Vladimirovna Terechkova 38 , le 11/07/2018
 Dian Fossey 38 , le 27/12/2013
 Caroline Otero, « La Belle Otero » 38 , le 01/03/2012
VENDREDI

AOUT
2011
PORTRAITS DE FEMMES
 
Anaïs Nin est née le 21 février 1903 à Neuilly-sur-Seine. Elle est morte le 14 janvier 1977 à Los Angeles
Anais Nin est connue comme une femme de lettres américaine, toutefois elle est d’origine franco-cubaine. Elle doit sa notoriété à la publication de journaux intimes qui s'étalent sur plusieurs décennies et offrant une vision profonde de sa vie privée et de ses relations. La version non censurée de ses journaux n'a pu être publiée qu'après sa mort et celle de son mari. Elle est aussi l'une des premières femmes à écrire des ouvrages érotiques.
La mère d'Anaïs Nin, d'origine danoise, est abandonnée par son mari, le compositeur espagnol Joaquín Nin et part pour New York avec sa fille et ses deux fils.
À quatorze ans, Anaïs Nin quitte l'école et commence à travailler comme mannequin. En 1923, elle épouse Hugh Parker Guiler. L'année suivante, ils s'installent à Paris où Guiler poursuit une carrière bancaire. Nin se lance dans l'écriture, sa première œuvre est un livre sur D. H. Lawrence. Elle explore également le domaine de la psychothérapie, étudiant notamment avec Otto Rank, un disciple de Sigmund Freud.
En 1955, elle épouse Rupert Pole en Californie.
Nin est l'amie et la maîtresse de beaucoup d'écrivains de premier plan, dont Antonin Artaud, Henry Miller, Edmund Wilson, Gore Vidal, James Agee, et Lawrence Durrell. Son amitié et son amour passionnés pour Miller (et son épouse, June)1, influencent fortement la femme et l'auteur.
En 1973, elle est nommée docteur honoris causa du Philadelphia College of Art. Elle est élue membre du National Institute of Arts and Letters en 1974. Elle meurt d'un cancer à Los Angeles. Son corps est incinéré et ses cendres dispersées dans la baie de Santa Monica.

par EDNA  19

DIMANCHE

JUILLET
2011
PORTRAITS DE FEMMES
 
Aspasie , née à Milet (Asie mineure) dans la seconde moitié du ve siècle av. J.-C. est la compagne de Périclès
Elle est surtout connue pour son intelligence et aussi par sa beauté. Elle a côtoyé des philosophes comme Socrate et a donné aussi des cours de rhétorique aux Athéniens de son époque.
Elle fut la maîtresse de Périclès : il divorça de sa femme pour elle et lui donna un fils Périclès le Jeune, né dans les années 440 av. J.-C., et exécuté en 406.
On pense qu’elle a influencé Périclès a de nombreuses reprises pour des choix politiques notamment la guerre contre les Samiens qu’elle aurait provoquée. .
par EDNA  18

SAMEDI

JUILLET
2011
PORTRAITS DE FEMMES
 
Lucrèce Borgia (Lucrezia Borgia en italien), née à Subiaco le 18 avril 1480 et morte à Ferrare le 24 juin 1519, est la fille naturelle du cardinal espagnol Rodrigo Borgia, protectrice des arts et des lettres, connue pour avoir marqué son époque.
Fille naturelle du cardinal et de Vannozza Cattanei, une patricienne romaine, Lucrèce est la sœur de César Borgia et est célèbre pour sa beauté autant que pour ses mœurs dissolues. Outil politique de son père et de son frère, elle ne commença à vivre l'existence tranquille à laquelle elle aspirait qu'après son troisième mariage.
1493 : premier mariage, avec Giovanni Sforza annulé en 1497 par son père le pape, pour des raisons diplomatiques : changement d'alliance. Officiellement, l'annulation est due à la non-consommation de l'union. Sforza, vexé, sera le premier à faire courir le bruit de rapports incestueux entre Lucrèce Borgia, son père et son frère.
1498 : deuxième mariage, avec Alphonse d'Aragon, assassiné en 1500 par son beau-frère César Borgia car le couple ayant eu un enfant, l'annulation pour non-consommation n'était plus possible.
1501 : troisième mariage, avec Alphonse Ier d'Este, futur duc de Ferrare (en 1505).
À Ferrare, elle devient protectrice des arts et est célébrée par L'Arioste et Pietro Bembo).
Elle meurt à 39 ans d'une septicémie consécutive à la naissance d'une fille, qui ne survit pas non plus.
Le mythe de Lucrèce Borgia
À partir du xxe siècle, de nombreuses biographies remettent en question les accusations d'immoralité portées contre Lucrèce Borgia (d'aucuns lui ont prêté un fils né de ses amours incestueuses avec son frère César, quelques bâtards, une activité d'empoisonneuse, etc.) et présentent le personnage comme la victime d'une époque plutôt cruelle pour les femmes. La réputation de Lucrèce Borgia a souffert des agissements de ses proches, mais les historiens s'accordent aujourd'hui à la considérer comme innocente des multiples crimes et méfaits qui lui ont été imputés.

par EDNA  9

JEUDI

JUIN
2011
PORTRAITS DE FEMMES
 
Sapphô est une poétesse grecque de l'Antiquité qui a vécu au viie siècle av. J.-C. à Mytilène, sur l'île de Lesbos. Elle serait née vers 630 av. J-C et morte vers 580 av. J-C.
On ne connaît que peu d'éléments sûrs concernant Sapphô : en effet, son amour pour les femmes est clairement lisible dans certains de ses poèmes, ce qui en a empêché la préservation par les scribes chrétiens médiévaux (les sources antiques elles-mêmes la condamnant parfois pour cela : la Souda, par exemple, parle d'« amitiés honteuses »). Ainsi, il ne nous reste d'elle que des fragments et des citations éparses faites par d'autres auteurs s'étendant à travers les siècles. On ne peut reconstituer son œuvre et sa vie qu'à travers ce prisme très déformant. Il ne faut donc pas perdre de vue qu'on parle à la fois d'une personne et d'un personnage, sans qu'il soit toujours facile de distinguer l'une de l'autre.
In s'accorde pour penser qu'elle serait née vers 630 av. J-C à Mytilène dans l'île de Lesbos. Ses parents, Scamandronymos et Cléis, notables de la cité, auraient été engagés dans des affaires politiques qui auraient causé quelques torts à leur fille voire son exil vers la Sicile. Ovide affirme qu'elle aurait perdu son père à l'âge de six ans.
Si son « homosexualité » ne fait aucun doute, il faut se rappeler que le terme même est anachronique à cette époque où il n'a guère de sens. Ses écrits n'ont pas soulevé de grande polémique de son vivant. De plus, on sait qu'elle a été mariée à un certain Kerkylas et a eu une fille à qui elle donna le nom de sa mère, Cléis, et qu'elle dit avoir chérie plus que tout. Les mœurs étaient très libres à cette époque dans ce type de société. Elle a vraisemblablement fondé puis dirigé à Mytilène une école pour jeunes filles où elle a enseigné la poésie, la musique, la danse et les mystères d'Aphrodite. L'objectif de cette école est de permettre aux jeunes élèves de réaliser un idéal de beauté féminine que les Muses et la déesse qu'elles honorent ont les premières incarné. Les jeunes filles ne deviendront pas des prêtresses d'Aphrodite, elles se marieront tout comme leur maîtresse.
par EDNA  16

VENDREDI

JUIN
2011
PORTRAITS DE FEMMES
 
María Eva Duarte de Perón, dite Evita, (7 mai 1919 - Los Toldos (Argentine) - 26 juillet 1952) fut la deuxième épouse du président Juan Perón1. Elle reste un mythe et une icône de l'Argentine du xxe siècle.
Elle grandit dans les environs de Junín dans un milieu social défavorisé. À 15 ans, elle part pour Buenos Aires afin d'y trouver du travail. Elle y devient une actrice de cinéma dans des mélodrames de série B et dans des feuilletons de radio
Elle rencontre alors le colonel Juan Perón lors d'une vente de charité organisée pour récolter des fonds pour les victimes d'un tremblement de terre . Après avoir été pendant un temps sa maîtresse, elle l'épouse le 21 octobre 1945.
Elle contribue fortement à la campagne de son mari pour l'élection présidentielle de 1946. Utilisant son émission de radio hebdomadaire, elle se lance dans de grands discours appelant les pauvres à se relever, mettant en avant ses propres racines modestes
Après l'élection de son mari, Eva Perón prit immédiatement un rôle considérable dans son entourage
En 1947, elle se lance dans un Rainbow Tour hautement médiatisé en Europe, rencontrant de nombreux chefs d'États . Le but était de redorer le blason et les relations diplomatiques du régime de Perón qui était de plus en plus perçu comme fasciste.
Eva Perón a 33 ans quand elle meurt emportée par un cancer de l'utérus.

par EDNA  33

MARDI

JUIN
2011
PORTRAITS DE FEMMES
 
Selon le Time Magazine, Coco Chanel comptait parmi les 100 personnes les plus influentes de son époque. Pourtant, cette véritable emblème de la mode parisienne est née dans une famille pauvre et a démarré comme simple couturière. Sa vie va basculer en 1903, lorsqu'elle devient à l'âge de 20 ans la maîtresse du riche héritier Etienne Balsan.
Ce fut le premier d'une longue série, car Coco Chanel connut de nombreux amants dans sa vie, dont le compositeur Igor Stravinsky ou le poète Pierre Reverdy.
Elle connaît ses premiers succès dans la mode grâce aux chapeaux et ouvre des boutiques de mode dans les endroits fréquentés par les grosses fortunes
Elle compte alors dans ses relations tout le gotha mondain français et étranger. Connue pour ses accès de colère mais aussi sa générosité, elle réalise un coup de maître en 1920 avec le parfum N°5 grâce auquel elle a gagné au total 15 millions de dollars. C'est la première couturière à avoir lancé un parfum à son nom.
Après les grandes grèves de 1936, Coco Chanel "déçue par l'attitude de ses couturières", se retire de la vie publique. Après la deuxième guerre, elle est accusée de collaboration et préfère s'exiler en Suisse. Revenue à Paris, elle connaîtra encore quelques succès avec ses tailleurs avant de décéder dans son lit à l'hôtel Ritz en 1971.
Source: linternaute.fr


par EDNA 

              
42     Page précédente
Page Suivante
22