Cocktail93




MARDI

FEVRIER
2011
PORTRAITS DE FEMMES
 
Romy Schneider, immense comédienne restée dans le coeur de tous les Français, est née le 23 septembre 1938 à Vienne en Autriche.
Elle s'appelle alors Rose-Marie Albach Retty et ses parents sont acteurs. Lorsqu'en 1943, Wolf Albach et Magida Schneider divorcent, la petite fille perturbée part vivre avec sa mère à Berchtesgaden. A 15 ans, Romy est inscrite à l'école des Beaux-Arts de Cologne. Sa mère l'appelle alors de Munich pour lui proposer un petit rôle dans un film, Lilas Blanc, dont elle est la vedette.
Après des essais brillants, Romy est choisie et débute ainsi sa carrière sous le nom de Romy Schneider Albach. Toujours fortement influencée par sa mère, elle enchaîne ensuite avec la série des Sissi qui font d'elle, avec son joli minois, une princesse, une star, "la fiancée de l'Europe".
Mais à 19 ans, ce rôle de jeune fille modèle lui pèse. Romy Schneider a envie de décider de sa vie, de choisir ses rôles.
En 1958 elle tourne Christine à Paris et à Vienne et succombe au charme de son partenaire : Alain Delon. En mars 1959, ils se fiancent et elle part vivre à Paris avec lui. Mais après 5 ans de liaison passionnée et tumultueuse, Alain Delon rompt, laissant une Romy en plein désarroi.
En 1964, Romy Schneider reçoit la Victoire du cinéma français, récompense de la meilleure actrice étrangère de l'année.
1968 marque ses retrouvaillles avec Alain Delon, dans le film La Piscine de Jacques Deray. Entre temps, elle s'est mariée avec l'acteur-metteur en scène de théâtre berlinois Harry Meyer dont elle a un fils, David. Elle est alors une actrice reconnue, aimée et les meilleurs metteurs en scène la sollicitent.
Elle obtiendra son premier César en 1974 avec le film L'important, c'est d'aimer. Elle en recevra un deuxième quatre ans plus tard dans Une histoire simple de Claude Sautet, qui savait lui offrir des rôles magnifiques de femmes, comme dans Les Choses de la Vie (1970), César et Rosalie (1972) avec Yves Montand et Sami Frey.
Mais ses nombreux tournages l'éloignent de son mari Harry Meyer et le lien se desserre. Ils se séparent et divorcent en 1975. Cette même année, elle se remarie avec Daniel Biasini, son secrétaire qui vit près d'elle depuis plusieurs années.
1975 est également l'année du tournage du Vieux Fusil de Robert Enrico avec Philippe Noiret : film poignant, cruel dans lequel Romy incarne une Clara torturée et violée par les nazis, inoubliable.
En 1977, Romy Schneider met au monde une petite fille prénommée Sarah Magdalena. Le bonheur semble là, Romy est apaisée, les films se succèdent, son public, toujours plus nombreux, l'adore.
A nouveau ses tournages l'éloignent de Daniel Biasini. Leur histoire d'amour se défait. En février 1981, elle demande le divorce. Cette même année, un drame affreux bouleverse sa vie : son fils David de 14 ans meurt après avoir escaladé la grille de chez les parents de Daniel Biasini.
Romy, courageuse, va reprendre le chemin des studios et tourner La Passante du Sans-Souci à Berlin. Ce sera son dernier film, éprouvant, car elle joue avec un jeune adolescent de l'âge de David. Elle est épuisée nerveusement et ne tient que grâce aux excitants, somnifères et à l'alcool, ses aides depuis longtemps dans les moments de détresse. Son coeur est fatigué.
Le 29 mai 1982, Romy est dans son appartement parisien avec son dernier compagnon, Laurent Pétin et Sarah. Au petit matin, son coeur s'arrête de battre.
Source: purepeople.com


par EDNA  23

DIMANCHE

JANVIER
2011
PORTRAITS DE FEMMES
 
Née à Saint-Saturnin des Ligneries (Normandie) en 1768, morte à Paris en 1793, Charlotte Corday, arrière-petite-nièce de Corneille, est issue d’une famille de petite noblesse. Elevée au couvent puis placée en pension à Caen auprès d’une parente veuve du trésorier de France, Coutellier de Bretteville elle se familiarise avec les auteurs de l’Antiquité, lit Rousseau et s’enthousiasme pour les idées nouvelles.
Elle s’intéresse à la politique, indignée des outrances de Marat, le « massacreur de Septembre », elle lui reproche de pousser à la guerre civile pour devenir dictateur. Ses déclarations de Marat l' exaspèrent . Sa décision est prise...elle doit tuer Marat, ce fou sanguinaire.
Elle arrive à Paris le 11 juillet, loge à l’hôtel de la Providence, voit plusieurs fois Duperret, un ennemi de Marat, se rend avec lui au ministère de l’Intérieur ; mais elle ne désire pas tuer le ministre, Garat, quoique celui-ci ait pu en penser par la suite : elle ne le juge « pas assez dangereux ».
Le 13, à 8 heures, elle achète un couteau de 40 sols au Palais-Royal, se fait conduire à 11 heures chez Marat, mais n’est pas reçue ; elle y retourne le soir : de son bain, Marat dit de la faire entrer ; elle apporte des nouvelles du Calvados, donne les noms des députés présents à Caen et, comme Marat lui dit qu’ils seront guillotinés, elle lui plonge son couteau dans la gorge.
Le mercredi 17 juillet à 8 heures du matin, la foule se presse dans le tribunal, après s’être informé de l’identité et de l’âge de Charlotte, le président Montané lui demande qui est son défenseur. Charlotte Corday avait demandé à un de ses amis Gustave Doulcet de la défendre, malheureusement ce dernier n’a pas été prévenu. Le président commet alors d’office Chauveau-Lagarde qui se trouve dans la salle. Tout au long de ce procès elle va répondre aux questions de façon exacte, sans jamais chercher à minimiser les faits. Elle va même jusqu’à confirmer les déclarations des témoins à charge.
A l’issue des débats, l’accusateur public Fouquier-Tinville demande sa tête, son avocat fait une plaidoirie brève mais très courageuse. Fouquier-Tinville du reste n’apprécie pas cette plaidoirie, il avait conseillé à l’avocat de faire passer Charlotte Corday pour une folle. Même le président va modifier le libellé d’une des questions posée au juge afin de ne pas la faire passer pour une royaliste. Mais rien n’y fait, elle est condamnée à mort.
De retour à la Conciergerie, il ne lui reste plus que quelques heures a vivre. Elle avait demandé que quelqu’un fasse un portrait d’elle. Le peintre Hauer entre dans sa geôle et il ne lui reste que deux heures pour terminer le travail qu’il avait commencé dans la salle d’audience.
Nous sommes le 17 juillet 1793, il est 17 heures, sur la place de la Révolution (Concorde aujourd’hui) un bruit sourd, Charlotte Corday a cessé de vivre.
Source: http://www.histoire-en-ligne.com/

par EDNA  33

SAMEDI

JANVIER
2011
PORTRAITS DE FEMMES
 
Maria Callas est une cantatrice américaine naturalisée grecque , née à New York le 2 décembre 1923 et morte à Paris le 16 septembre 1977.
Surnommée « la Bible de l'opéra » par Léonard Bernstein, « la Callas » – telle qu'elle est couramment appelée – a bouleversé l'art lyrique du xxe siècle en valorisant l'approche du jeu d'acteur, jusqu'alors relégué au second plan. Entourée des meilleurs artistes de son époque (Boris Christoff, Mario del Monaco, Giuseppe Di Stefano, etc.) et s'étant produite sur les principales scènes d'opéra du monde (New York, Londres, Paris, Milan, Venise, Rome, Buenos Aires, Mexico, etc.), Callas demeure encore au xxie siècle l'une des cantatrices les plus célèbres, à la fois par le timbre très particulier de sa voix, son registre étendu, sa grande virtuosité alliée à un phrasé à nul autre pareil et son talent de tragédienne, lui permettant d'incarner littéralement les personnages qu'elle interprétait (Lucia, Gilda, Violetta).
Suscitant les passions – ce qui lui valut d'être autant adulée que décriée – Maria Callas reste, tant par la réussite exceptionnelle de sa vie professionnelle que par sa vie privée mouvementée, l'icône même de la « diva ».

par EDNA  15

MERCREDI

DECEMBRE
2010
PORTRAITS DE FEMMES
 
Agatha Christie, de son nom de jeune fille Agatha Mary Clarissa Miller, est née à Torquay au Royaume-Uni (Devon) en 1891, d'un père américain et d'une mère anglaise. Elle perd son père très jeune, et sa mère l'incite, par une éducation originale, à écrire. Quand Agatha atteint l'âge de 16 ans, elle part pour Paris afin de commencer l'apprentissage d'une carrière de chant à laquelle trop timide, elle doit renoncer bien vite. Agatha se marie avec le colonel Archibald en 1914 ; ils auront une fille nommée Rosalind. Contrainte de se séparer son mari, parti se battre à la guerre de 14-18, Agatha Christie commence à travailler à l'hôpital de Torquay. A cette époque, à la suite d'un pari avec sa sœur, Agatha Christie écrit son tout premier livre intitulé : La Mystérieuse affaire de styles qui ne trouve pas d'éditeur, et n'est publié qu'en 1920. C'est en 1926, que la romancière devient célèbre grâce au roman Le Meurtre de Roger Ackroyd. Agatha Christie prend l'habitude d'écrire plusieurs livres par an. En 1928, elle quitte son époux après quatorze ans de mariage, suite à une amnésie passagère. Elle épousera deux ans plus tard l'archéologue Max Mallowan qui lui donnera les cadres de plusieurs de ces romans lors de voyages sur des sites archéologiques. Elle est l'auteur de quatre-vingts quatre ouvrages publiés dans le monde à plus de deux milliards d'exemplaire et en cinquante sept langues (pour la plupart des intrigues policières), d'une vingtaine de pièces de théâtre et de plusieurs recueils de nouvelles moins connues . Elle a participé à la mise en place des règles du roman policier et a inventé une nouvelle approche de la résolution des énigmes. Ses détectives, tels Miss Marple et Hercule Poirot, sont devenus des personnages célèbres, et apparaissent dans de nombreuses adaptations cinématographiques.
Source: http://livres.fluctuat.net


par EDNA  8

MERCREDI

DECEMBRE
2010
PORTRAITS DE FEMMES
 
Jacqueline Lee Bouvier, surnommée Jackie, passe son enfance entre New York et East Hampton où elle apprend l'équitation. Après le divorce de ses parents, elle s'installe à Newport et est sacrée 'The Debutante of the Year' en 1947. Elle poursuit ses études au Vassar College puis à la Sorbonne, avant d'étudier l'art à l'université George Washington. Elle travaille ensuite pour le Washington Times-Herald et, alors qu'elle interviewe des personnalités, rencontre le sénateur John Firzgerald Kennedy, qu'elle épouse en 1953 à Newport. Devenue Jackie Kennedy, la jeune femme donne naissance à Caroline en 1957 et à John en 1960. Cette même année, Kennedy devient président et Jackie la Première dame des Etats-Unis. Elle assume alors magnifiquement ses nouvelles fonctions, en lançant des travaux de restauration à la Maison-Blanche et en donnant à la culture et à la mode une place d'honneur. En 1963, l'assassinat de son mari fait d'elle une des icônes des Etats-Unis pour son courage et sa dignité. En 1964, elle s'installe avec ses enfants à New York pour plus d'intimité, et reste une année en deuil, sans apparition en public. En 1968, son beau-frère, le sénateur Robert F. Kennedy, est assassiné, et Jackie craint que la famille Kennedy ne soit visée. Elle trouve protection en épousant le milliardaire grec Aristote Onassis. Après la mort de ce dernier en 1975, Jackie travaille comme éditeur et contribue à la préservation du patrimoine culturel américain. Plus jeune Première dame des Etats-Unis, son intérêt pour les arts, sa beauté, son raffinement et la grande place qu'elle accorde à la culture ont valu à Jackie Kennedy une admiration qui dépasse de loin le cadre des Etats-Unis.
Source: evene.fr


par EDNA  1

VENDREDI

DECEMBRE
2010
PORTRAITS DE FEMMES
 
Jeanne d'Arc, surnommée la Pucelle d'Orléans ou plus simplement la Pucelle, est une figure emblématique de l'histoire de France et une sainte de l'Église Catholique.
Au début du xve siècle, elle mène victorieusement les troupes françaises contre les armées anglaises, levant le siège d'Orléans, conduisant le dauphin Charles au sacre à Reims et contribuant ainsi à inverser le cours de la guerre de Cent Ans.
Finalement capturée par les Bourguignons à Compiègne, elle est vendue aux Anglais par Jean de Luxembourg pour la somme de 10 000 livres, et condamnée au bûcher en 1431 après un procès en hérésie. Entaché de nombreuses et importantes irrégularités, ce procès est cassé par le pape Calixte III en 1456, et un second procès en réhabilitation conclut à son innocence et l'élève au rang de martyre. Elle est béatifiée en 1909 et canonisée en 1920. Elle est l'une des trois saintes patronnes de la France.
Jeunesse
Jeanne d'Arc a grandi à Domrémy, village situé aux marches de la Champagne, du Barrois et de la Lorraine, pendant la guerre de Cent Ans qui opposait la France à l'Angleterre. Fille de Jacques d'Arc et d'Isabelle Romée, elle faisait partie d'une famille de cinq enfants : Jeanne, Jacques, Catherine, Jean et Pierre.
Jeanne (ou Jeannette, comme on l'appelait à Domrémy) fut décrite par tous les témoins comme très pieuse ; elle aimait notamment se rendre, chaque dimanche, à la chapelle de Bermont, près de Greux, pour y prier.
La petite bergère devenue une sainte
Depuis le xixe siècle, les exploits de Jeanne d'Arc sont usurpés pour servir certains desseins politiques.
On retiendra surtout les thèses évoquées lors de son procès : la mandragore suggérée par Cauchon, l’instrument politique destiné à jeter la terreur dans les troupes anglaises, et la si romanesque main de Dieu (qu’on y voit de l’hérésie ou des desseins monarchiques).
Jeanne d'Arc est canonisée en 1920, et Pie XI la proclame sainte patronne secondaire de la France en 1922
par EDNA 

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MERCREDI

NOVEMBRE
2010
PORTRAITS DE FEMMES
 
Maria Antonia Anna Josépha Johanna de Habsbourg-Lorraine, plus connue sous le nom de Marie-Antoinette d'Autriche ou Marie-Antoinette de France (Vienne, 2 novembre 1755 – morte guillotinée à Paris, le 16 octobre 1793), était archiduchesse d’Autriche, princesse impériale, princesse royale de Hongrie et de Bohême, dauphine de France, reine de France et de Navarre (1774–1792), épouse de Louis XVI, roi de France. Elle était la sœur de Joseph II d’Autriche et de Léopold II d’Autriche. Elle fut surnommée l'Autrichienne dès son arrivée en France et, plus tard, « Madame Déficit » ou « Madame Véto ».
Le mythe
Marie-Antoinette est une femme célèbre et controversée de l'histoire de France. Après sa mort sur l'échafaud, les royalistes ont composé la légende de la reine martyre. Alors que de son vivant, la reine eut à subir des paroles ou des écrits malveillants, bien des souvenirs furent oubliés plus ou moins volontairement et camouflés après sa mort. L'un des principaux doutes qui subsistèrent concerne la nature de sa liaison avec Hans Axel De Fersen. Ce roman d'amour a tourmenté plusieurs générations de fidèles inconditionnels, qui considéraient que la soupçonner de quelque faiblesse amoureuse revenait tout simplement à commettre un crime contre la monarchie même. Pour les républicains, la dernière reine de l'Ancien Régime ne figure plus parmi les grandes criminelles de l'Histoire mais apparaît plutôt comme une princesse sotte, égoïste, et inconséquente, dont on minimise le rôle politique.
Cependant, Marie-Antoinette suscite généralement intérêt et compassion. De nos jours, les secrets de cette existence romanesque et tragique sont encore à percer. Il est donc toujours bel et bien d'actualité de refaire le procès de cette femme sentimentale et frivole que rien ne préparait à assumer un destin héroïque et tragique. Madonna lui a ainsi rendu hommage dans nombreux concerts.
Marie-Antoinette est la dernière souveraine à avoir porté le titre de reine de France. Marie-Amélie de Bourbon-Siciles (1782-1866), épouse de Louis-Philippe 1er, régna de 1830 à 1848 sous le titre de reine des Français.

par EDNA  2

MARDI

NOVEMBRE
2010
PORTRAITS DE FEMMES
 
Sophie Magdalena Scholl (9 mai 1921 à Forchtenberg, Allemagne - 22 février 1943 à Munich, Allemagne) est une résistante allemande de la Seconde Guerre mondiale et l'un des piliers du réseau La Rose blanche (Die Weiße Rose).
Comme le reste des jeunes Allemands, elle est embrigadée dans les mouvements de jeunesse hitlérienne. Elle y ressent très tôt les restrictions de libertés, en particulier de pensée et de religion. Après le bac en 1940, elle devient garde d’enfants. Dans les « services du travail » et « service auxiliaire » qu'elle effectue en 1940-41, elle parvient à garder, malgré l'interdiction de posséder des livres, les Confessions de saint Augustin ; elle garde en mémoire cette phrase : « Tu nous as créés pour que nous allions à Toi, et notre cœur est inquiet, jusqu'à ce qu'il repose en Toi »1. Elle entame ensuite des études de biologie et de philosophie en mai 1942 à Munich.
Du fait de son éducation protestante, de l'opposition déclarée de son père au nazisme, et de l’expérience vécue par son frère, militaire étudiant en médecine à Munich, puis infirmier dans les hôpitaux du front de l’Est, qui est témoin de la barbarie nazie à l'encontre des Juifs et des populations russes, elle ouvre les yeux sur la situation de l’Allemagne. À partir de juin 1942, elle tient des réunions avec son frère Hans et Carl Muth. Elle les aide à imprimer et à diffuser les tracts hostiles au régime nazi et à la guerre.
Après avoir lancé des tracts dans la cour intérieure de l’université de Munich, elle est dénoncée à la Gestapo par le concierge de l'université et est arrêtée avec son frère Hans le 18 février 1943. Conduite devant le « Volksgerichtshof » (« Tribunal du peuple »), elle est condamnée à mort après un procès mené en trois heures seulement. C'est Roland Freisler lui-même, le chef du Tribunal du peuple, venu spécialement de Berlin, qui annonce la sentence pour faits de « haute trahison, propagande subversive, complicité avec l'ennemi et démoralisation des forces militaires ». Elle sera guillotinée le jour même le 22 février 1943 à Munich à la prison de Stadelheim par le bourreau Johann Reichhart, et cela malgré la législation allemande qui imposait un délai de 99 jours avant l'exécution d'un condamné. Elle fait preuve de beaucoup de courage lors de son exécution, selon le témoignage des gardiens de la prison.
Elle est ensuite enterrée dans le cimetière proche de la forêt de Perlach, aux côtés de son frère Hans et de Christoph Probst, exécutés le même jour.
Quelques jours après sa mort, Thomas Mann lui rend hommage sur les ondes de la BBC.

par EDNA  1

LUNDI

NOVEMBRE
2010
PORTRAITS DE FEMMES
 
Cléopatre, connu par les historiens sous le nom de Cléopâtre VII Théa Philopator (v. -69 / 12 août -30) fut une reine d'Égypte antique de la famille des Lagides qui gouverna son pays entre -51 et -30, successivement avec ses frères et époux Ptolémée XIII et Ptolémée XIV puis avec le général romain Marc Antoine. Elle est connue pour ses relations avec Jules César et Marc Antoine.
Cléopâtre est un personnage dont la légende s'est emparée, de son vivant même, et le tragique de sa mort n'a fait que renforcer la tendance au romanesque qui entoure le personnage et qui parfois gêne l'historien dans une approche objective de cette reine d'Égypte, sans doute la femme la plus célèbre de l'Antiquité.
Nous disposons de peu de sources et les principales, Plutarque, Suétone et Appien, n'évoquent Cléopâtre que pour autant qu'elle prenne place dans l'histoire romaine1. C'est pourquoi nous ne savons pratiquement rien de ce qu'elle fait à Rome aux lendemains de l'assassinat de César, ni à Alexandrie durant l'absence de Marc Antoine entre -40 et -37.
De plus l'historiographie antique lui est globalement défavorable car inspirée par le vainqueur de Cléopâtre, l'empereur Auguste et son entourage dont l'intérêt est de noircir la reine afin d'en faire l'adversaire malfaisant de Rome et le mauvais génie de Marc Antoine2. Ainsi ce jugement de l'historien du ier siècle, Flavius Josèphe : « Elle fit d'Antoine l'ennemi de sa patrie par la corruption de ses charmes amoureux » . Cela explique la prudence des historiens actuels et l'enthousiasme des cinéastes ou romanciers pour un tel personnage.
par EDNA 

MARDI

NOVEMBRE
2010
PORTRAITS DE FEMMES
 
Anne Frank (de son vrai nom Annelies Marie Frank) est née le 12 juin 1929 à Francfort-sur-le-Main et décédée en mars 1945 à Bergen-Belsen. Anne est une adolescente allemande juive qui a écrit un journal intime alors qu'elle se cachait avec sa famille et quatre amis à Amsterdam pendant l'occupation allemande durant la Seconde Guerre mondiale.
La famille quitte Francfort pour Amsterdam à la fin de l’année 1933 afin d'échapper aux persécutions nazies à l'encontre des Juifs, qui se multiplient depuis l’arrivée au pouvoir d'Adolf Hitler en janvier. Alors que les dangers s'intensifient à Amsterdam occupé par les Allemands depuis mai 1940, les Frank se cachent en juillet 1942 dans un appartement secret aménagé dans l'Annexe de l'entreprise Opekta d'Otto Frank, le père. Anne a alors treize ans environ. Après deux ans passés dans ce refuge, le groupe est trahi et déporté vers les camps d'extermination nazis. Sept mois après son arrestation, Anne meurt du typhus dans le camp de Bergen-Belsen quelques jours après le décès de sa sœur Margot.


Son père Otto, l'unique survivant du groupe, revient à Amsterdam à la fin de la guerre et apprend que le journal d'Anne dans lequel elle relate sa vision des événements depuis le 12 juin 1942 jusqu'au 1er août 1944 a été sauvegardé. Convaincu du caractère unique de l'œuvre de sa fille, Otto décide de la faire éditer et le texte original en néerlandais est publié en 1947 sous le titre Het Achterhuis : Dagboekbrieven van 12 Juni 1942 – 1 Augustus 1944 (L'arrière-cour : notes du journal du 12 juin 1942 au 1er août 1944).


Décrit comme le travail d'un esprit mature et perspicace, l'œuvre donne un point de vue intime et particulier sur la vie quotidienne pendant l'occupation par les nazis et ce Journal d'une adolescente au destin tragique a fait d'Anne Frank l'une des victimes emblématiques de la Shoah.
En effet ce Journal a été traduit du néerlandais en de nombreuses langues et est devenu l'un des livres les plus lus dans le monde et plusieurs films, téléfilms, pièces de théâtre et opéras en ont été tirés.

par EDNA  1

DIMANCHE

OCTOBRE
2010
PORTRAITS DE FEMMES
 
Sarah Bernhardt est une comédienne de théâtre française née le 22 octobre 1844 à Paris dans l'ancien XIIe arrondissement (actuel Ve)2 et morte le 26 mars 1923 à Paris. Elle est inhumée au cimetière du Père-Lachaise (division 44).
Sa mère, Judith-Julie Bernhardt, était une courtisane néerlandaise3 et Sarah elle-même a usé de ses charmes à ses débuts pour se faire une situation, comme l'indique son inscription dans le « fichier des courtisanes » établi par la Préfecture de police de Paris4. On ignore en revanche qui était son véritable père, Sarah ayant toujours gardé le silence sur son état-civil5. Elle eut au moins trois sœurs et souffrit en particulier longtemps de la préférence de sa mère pour sa jeune sœur Jeanne-Rosine, également comédienne.
Elle était surnommée « la Voix d'or » (expression de Victor Hugo) ou « la Divine » mais aussi « la Scandaleuse ». Considérée par beaucoup, avec Rachel, comme une des plus grandes tragédiennes françaises du XIXe siècle, elle fut la première comédienne à avoir fait des tournées triomphales sur les cinq continents, Jean Cocteau inventant pour elle l'expression de « monstre sacré »3.
Sa devise était « Quand même » en référence à son audace et à son mépris des conventions. On lui attribue aussi ce « mot-programme » : « Il faut haïr très peu, car c'est très fatigant. Il faut mépriser beaucoup, pardonner souvent, mais ne jamais oublier. »

par EDNA 

JEUDI

OCTOBRE
2010
PORTRAITS DE FEMMES
 
Mohtarma Benazir Bhutto , née à Karachi le 21 juin 1953 et morte à Rawalpindi le 27 décembre 2007, est une femme politique pakistanaise. Elle a été dirigeante du Parti du peuple pakistanais de 1984 à 2007 et a été deux fois Premier ministre du Pakistan. Elle est ainsi la première femme élue démocratiquement à la tête d'un pays à majorité musulmane1. Elle est aussi une figure marquante du Pakistan, et a été l'une des principales opposantes au pouvoir des présidents Muhammad Zia-ul-Haq et Pervez Musharraf. Son père, Zulfikar Alî Bhutto a fondé le PPP et a été à la tête du Pakistan de 1971 à 1977. En 1987, elle s'est mariée avec l'homme d'affaires Asif Ali Zardari, qui devient président en 2008.
Elle exerce son premier mandat de Premier ministre à la tête du Pakistan à partir de 1988, à la suite des élections législatives, remportées par son parti et où elle a mené campagne en son nom. Elle est destituée de ses fonctions par le président Ghulam Ishaq Khan en 1990, et elle perd les élections législatives de la même année. Elle retrouve son poste de Premier ministre en 1993 à la suite de nouvelles élections législatives. Son second mandat se termine en 1996 par un ordre de destitution du président Farooq Leghari, sur la base d'accusations de corruption. Afin d'échapper à la justice, elle s'exile à Dubaï puis à Londres en 1998.
Ayant obtenu du président Pervez Musharraf une amnistie et un accord de partage du pouvoir après les élections prévues pour janvier 2008, elle rentre au pays le 18 octobre 2007. Elle est alors la chef de l'opposition, et s'associe avec Nawaz Sharif. Le 27 décembre suivant, deux semaines avant les élections, elle est en campagne pour le Parti du peuple pakistanais, lorsqu'elle meurt, victime d'un attentat-suicide à l'issue d'un meeting à Rawalpindi. Elle était alors pressentie pour redevenir Premier ministre, et sa mort provoque d'importants troubles, trois jours de deuil national et le report des élections. Le 18 février 2008, le PPP remporte les élections législatives de 2008.
Postérité
Benazir Bhutto est enterrée dans le village de Garhi Khuda Bakhsh près de Larkana, dans le mausolée familial dans lequel repose également son père. Sa mort est commémorée tous les 27 décembre. La première commémoration réunie 150 000 personnes autour de sa tombe, dans une cérémonie présidée par Asif Ali Zardari et Bilawal Bhutto
L'aéroport international Benazir Bhutto, desservant Islamabad a été renommée ainsi le 21 juin 2008 par un décret du Premier ministre Youssouf Raza Gilani. Un nouvel aéroport, devant le supplanter, est actuellement en cours de construction. Il deviendrait le plus important aéroport du Pakistan et également s'appeler Benazir Bhutto.
Nawabshah (24e plus grande ville du pays avec 270 000 habitants) a été officiellement renommée « Benazirabad » en septembre 2008, et son district « Shaheed Benazirabad »
par EDNA  1

              
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