Cocktail93




LUNDI

AOUT
2015
PORTRAITS DE FEMMES
 
Adrienne Lecouvreur est une comédienne française, née Adrienne Couvreur à Damery (Marne) près d'Épernay le 5 avril 1692, morte à Paris le 20 mars 1730.
Elle est considérée par certains comme la plus grande actrice de tous les temps (réf: en.wikipedia.org)
Fille d'une blanchisseuse, elle débute au théâtre de Lille, puis vient à Paris où elle se fait remarquer lors de ses débuts dans la cour de l'hôtel de Sourdéac, rue Garancière à Paris. Elle y joue Mithridate de Jean Racine, le 14 mars 1717. En juin de la même année, elle entre dans la troupe de la Comédie-Française. Elle veut y jouer Célimène dans Le Misanthrope, mais doit y renoncer, le public refusant de la voir dans un rôle de comédie tant elle excelle dans la tragédie. Elle innove en renonçant à la diction chantante traditionnelle dans la tragédie et adopte une déclamation « simple, noble et naturelle1 ».
Elle a une liaison amoureuse avec Maurice de Saxe, qui lui vaut la haine fatale de sa rivale, la duchesse de Bouillon, et avec Voltaire dont elle interprète plusieurs tragédies.
En 1730, sa santé se délabre. Elle s'évanouit pendant une représentation. Elle fait encore l'effort d'interpréter Jocaste dans l'Œdipe de Voltaire, mais meurt peu après. Le bruit courut qu'elle avait été empoisonnée à l'instigation de la duchesse de Bouillon. Voltaire demanda une autopsie, dont les résultats ne furent pas concluants.
Les comédiens étant frappés d'excommunication, l'église lui refuse un enterrement chrétien. Elle est donc enterrée à la sauvette par des amis du maréchal de Saxe et de Voltaire, dans le marais de la Grenouillère (actuel Champ-de-Mars). Voltaire, scandalisé, exprime son indignation dans le poème "La Mort de Mlle Lecouvreur"
Postérité
Sa vie a été plusieurs fois portée à l'écran, incarnée d'abord par Sarah Bernhardt en 1913, Adrienne Lecouvreur, puis en 1928 par Joan Crawford, Cœur de tzigane, en 1938 par Yvonne Printemps dans un film de Marcel L'Herbier, Adrienne Lecouvreur
par EDNA  15

SAMEDI

AOUT
2015
PORTRAITS DE FEMMES
 
Laure de Sade (1310-1348), dite aussi Laure de Noves était fille d’Ermessande de Réal et du chevalier Audibert de Noves
Elle devint la muse de Pétrarque
Elle est l' aïeule du Marquis de Sade
Le coup de foudre de Petrarque
Le 6 avril 1327, alors qu’elle sortait de l’église du couvent de Sainte-Claire à Avignon, elle fut aperçue et remarquée par François Pétrarque. Dès lors, Laure aux blanches mains, devint la chaste inspiratrice du poète. Lui, qui affirmait haïr la cité papale, versifia :
Béni soit le jour et le mois et l’année,
La saison et le temps, l’heure et l’instant
Et le beau pays, le lieu où fut atteint
Par deux beaux yeux qui m’ont tout enchaîné.
C'est Mario Fubini, qui remarque que, lorsque le poète décrit le ravissement qui l'envahit en contemplant Laure, il ose la comparer à la « Vision Béatifique »
La tradition veut que la dernière rencontre entre le poète et sa muse eut lieu à Avignon, le 27 septembre 1347.
L’éternel amour de Pétrarque succomba, le 6 avril 1348, vingt-et-un ans jour pour jour après sa rencontre avec le poète. Sur son exemplaire de Virgile, il consigna son affliction :
Laure, illustre par ses vertus et fort célébrée dans mes vers, m’apparut pour la première fois pendant ma jeunesse en 1327, le 6 avril dans l'église Sainte-Claire à Avignon, à la première heure du jour ; et dans la même cité dans le même mois, au même sixième jour et à la même première heure en l’an 1348, cette éclatante beauté fut soustraite à la lumière alors que j’étais à Vérone, bien portant, ignorant hélas de mon malheur ! Mais la malheureuse nouvelle me fut apportée à Parme par une lettre de mon ami Louis dans le dix-neuvième jour du mois suivant. Ce corps si beau et si chaste de Laure fut enseveli au couvent des frères mineurs, le jour même de sa mort à vêpres.
Mario Fubini notait dans son étude sur « Laure » que :
Pour Pétrarque, la beauté de Laure est inséparable de celle de la nature au sein de laquelle elle vit.
En accord avec cette pensée, l'oeuvre de Botticelli "Primavera"
par EDNA  10

MERCREDI

JUILLET
2015
PORTRAITS DE FEMMES
 
Circé est la fille d’Hélios (le Soleil) et de l’Océanide Perséis, sœur d’Éétès et de Pasiphaé. Homère, Hésiode et Cicéron la considèrent, de par sa naissance, comme une déesse à part entière, ce qui ne semble pas avoir été le cas du reste de sa parentèle.
Elle apparaît principalement au chant X de l’Odyssée : elle habite dans l’île d’Ééa, dans un palais situé au milieu d’une clairière, entouré de loups et de lions, autrefois des hommes qu'a ensorcelés Circé. C’est là qu’elle a autrefois, si on en croit les récits argonautiques, recueilli et purifié Jason et Médée (sa nièce, fille d’Éétès) après le meurtre d’Absyrtos
Quand Ulysse et ses compagnons abordent l’île, vingt-deux d’entre eux, menés par Euryloque, se laissent attirer jusqu’au palais par une voix harmonieuse. La magicienne les accueille et leur offre un cycéon, breuvage composé de gruau d’orge, de miel vert, de fromage et de vin de Pramnos auquel elle ajoute une drogue funeste7. Dès qu’ils ont bu, elle les transforme d’un coup de baguette en porcs. Euryloque, resté dehors, court avertir Ulysse, qui part à la recherche de Circé. Le dieu Hermès lui apparaît alors sous la forme d’un beau jeune homme tenant un roseau d’or. Le dieu Hermès à la baguette d’or lui remet l’herbe « moly » (μῶλυ / mỗlu) et lui donne des instructions pour triompher de Circé. Quand il arrive chez la magicienne, celle-ci lui offre le cycéon, mais elle échoue à le transformer d’un coup de baguette. Ulysse tire son épée ; apeurée, Circé lui offre de partager son lit. Là encore, Ulysse, suivant les recommandations d’Hermès, demande à la magicienne de jurer par « le grand serment des dieux » qu’elle ne cherchera plus à lui faire de mal. Ceci fait, Ulysse et Circé s’unissent, puis elle rend aux compagnons leur apparence humaine. Un an s'écoule. Elle aide enfin le héros et son équipage à préparer leur départ11, en leur conseillant d'aller consulter le devin Tirésias aux Enfers.
De ses amours avec Ulysse, elle aurait conçu plusieurs enfants (leur nombre et leur nom divergent beaucoup selon les traditions) : Télégonos, Latinos, Agrios, Cassiphoné, Nausinoos, Nausithoos, etc. On prête en outre à Circé bon nombre d’enfants nés de liaisons avec plusieurs Olympiens. Ainsi, dans les Dionysiaques, Nonnos de Panopolis lui attribue-t-il la maternité de Phaunos, l’équivalent du Faunus latin, issu de ses amours avec Poséidon.
par EDNA  15

SAMEDI

JUILLET
2015
PORTRAITS DE FEMMES
 
Née Phoebe Ann Moses, Annie Oakley a été une des femmes légendaires de l'ouest américain, célèbre pour sa redoutable précision au tir.
C'est à la frontière de l'Ohio, le 13 août 1860 , que née Annie ,la cinquième d'une famille de sept enfants. Elle commence à chasser dès l'âge de neuf ans pour nourrir ses demi-frères et sa mère devenue veuve (son père meurt en 1866 d'une pneumonie). Elle est très vite reconnue comme une tireuse hors pair.
Dès l'âge de 16 ans, elle part pour Cincinnati afin de participer à un concours de tir avec Frank E. Butler (en) (1850-1926), tireur d'élite renommé qui se produit en spectacle et qui a l'habitude de se mesurer aux tireurs locaux. Après avoir gagné avec un sans-faute (25 sur 25 contre 24 pour Butler), elle l'épouse le 23 août 1876 et devient son assistante pour son spectacle itinérant.
En 1885, elle rejoint avec son mari le Buffalo Bill Wild West Show où elle est surnommée « la petite femme au tir sûr »1, un surnom qu'elle doit à Sitting Bull (elle mesurait à peine plus d'1,50 m). Son mari s'efface alors devant le talent de sa dame et en devient le manager. Son talent de fine gâchette attire les foules au fur et à mesure de l'accumulation de ses exploits : à 28 mètres de distance, elle touche 4472 des 5000 boules de verre lancées en l'air. À cette même distance, elle coupe une carte à jouer en deux par son côté le plus fin.
Un de ses tirs les plus célèbres reste celui qui pouvait enlever les cendres d'une cigarette dans la bouche de son mari. Lors d'une tournée en Europe, elle expérimente d'ailleurs sa précision dans ce domaine avec le kaiser Guillaume II d'Allemagne, mais en tenant à ce qu'il tienne la cigarette dans sa main.
En 1901, elle est blessée gravement dans un accident de train, ce qui nécessite cinq lourdes opérations, mais elle se remet étonnamment bien et reprend sa carrière. Bien qu'elle se déplace moins vers la fin de sa vie, elle ne perd en rien ses capacités au tir : à 62 ans, elle touche encore 100 cibles d'argile d'affilée à près de 15 mètres de distance.
Elle meurt à Greenville, dans l'Ohio à 66 ans.

par EDNA  15

MARDI

JUIN
2015
PORTRAITS DE FEMMES
 
Dans la mythologie grecque, les Heures (en grec ancien Ὧραι / Hôrai, « saisons », en latin Horae) sont un groupe de déesses personnifiant les divisions du temps.
De trois à l'origine, leur nombre grandit et passe à 9, 10 ou 12. De même, leur rôle évolue selon les auteurs et les époques : elles symbolisent à l'origine le cours de la Nature à travers les saisons, puis deviennent des déesses de l'ordre et de la justice naturelle ; finalement, elles incarnent les divisions du jour, de l'aube à la nuit tombée.
Les douze Heures
Les douze Heures du jour ou de la nuit, filles de Chronos (le Temps) (d'après Nonnos de Panopolis) ou d'Hélios et de Séléné (Quintus de Smyrne), n'étaient que dix à l'origine :
- Augé, la première Lueur du jour
- Anatolé ou Antolie, l'Aurore ou le Lever du Soleil
- Musica ou Mousika, la Musique ou l'Heure de la musique et de l'étude
- Gymnasia ou Gymnastika, la Gymnastique ou l'Heure du gymnase
- Nymphé ou Nymphe, le Bain ou l'Heure des ablutions et du bain
- Mésembria, le Midi
- Spondé ou Sponde, les Libations versées après le repas
- Élété ou Élète, la Sieste ou l'Heure de la prière
- Acté (ou Cypris selon les versions), l'Après-Midi ou l'Heure du repas et du plaisir
- Hespéris, le Soir
- Dysis, le Crépuscule ou le Coucher du Soleil
- Arctos, la dernière Lueur du jour
Certains auteurs ne parlent pas d'Arctos mais de Chora, la Danse.
Photo: The Horai, Goddesses of the Natural Order by TFfan234
par EDNA  10

VENDREDI

JUIN
2015
PORTRAITS DE FEMMES
 
La dernière Française à avoir décroché le titre de Miss Univers était Christiane Martel, en 1953, il y a plus de soixante ans...
Née Christiane Magnani à Piennes (Lorraine) en 1932, elle remporta ce titre en représentant la France, bien qu'elle ne portant pas le titre de Miss France .
À ce jour, elle est la seule gagnante française du concours Miss Univers.
En 1953, la Miss France élue est Sylviane Carpentier. Elle est remplacée par Christiane Martel pour le concours de Miss Univers et Denise Perrier pour le concours de Miss Monde. Toutes deux gagnent le titre.
Peu après son élection, elle débuta une carrière d’actrice internationale, jouant dans des films comme Yankee Pasha, So This Is Paris, film de 1958 avec Tony Curtis, Corazón salvaje, Viva el Amor!, Rosa Blanca et Leoni al Sole.
Elle épousa en deuxièmes noces Miguel Alemán Velasco, fils de Miguel Alemán Valdés, ancien Président du Mexique, qui devint par la suite Gouverneur de Veracruz.

par EDNA  14

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VENDREDI

MAI
2015
PORTRAITS DE FEMMES
 
Alice Pleasance Liddell est née à Westminster le 4 mai 1852 et morte le 16 novembre 1934 dans le Kent. Elle est l'une des petites filles amies de Lewis Carroll (de son vrai nom Charles Dodgson) pour laquelle il a écrit Les Aventures d'Alice au pays des merveilles.
Alice Pleasance Liddell est la quatrième des dix enfants d'Henry George Liddell et de son épouse Lorina Hannah. En juin 1855, Henry George Liddell est nommé doyen du Christ Church College (Université d'Oxford en Angleterre) où Charles Dodgson enseigne les mathématiques.
Le 4 juillet 1862, profitant d'un voyage dans un bateau à rames sur la Tamise entre Oxford et Godstow, la petite Alice Liddell alors âgée de dix ans demande à Charles Dodgson de la distraire en lui racontant une histoire. Pendant que le révérend Robinson Duckworth se charge de ramer, Charles Dodgson s'exécute en racontant à l'enfant et ses deux sœurs également embarquées, Edith (huit ans) et Lorina (treize ans), l'histoire fantastique d'une petite fille justement appelée Alice après qu'elle fut tombée dans le terrier d'un lapin. Quand il eut fini, Alice Liddell lui demande s'il est possible qu'il couche l'histoire sur le papier, insistant encore et encore, ce qu'il fait finalement.
Ecris moi une histoire
En novembre 1864, soit deux ans et demi après qu'Alice Liddell l'a prié d'écrire le livre, il achève une version intitulée Alice's Adventures under Ground (Les Aventures d’Alice sous terre). Il l'offre à Alice Liddell comme cadeau pour le Noël de l'an 1864 et le fait lire à son ami et mentor George MacDonald ainsi qu'à ses enfants, qui apprécient le livre. Sur le conseil de son ami, Charles Dodgson décide de soumettre le livre pour publication. Il développe l'histoire en rajoutant entre autres les épisodes du Chat du Cheshire et de la tea-party, faisant passer le manuscrit de 18 000 à 35 000 mots.
Finalement, le manuscrit est publié en 1865 sous le titre Les Aventures d'Alice au pays des merveilles (Alice in Wonderland), tiré dans un premier temps à 2 000 exemplaires (Tenniel trouvant que les tirages ne sont pas de bonne qualité), puis réédité quelques mois après avec un tirage plus important. Le succès que le livre connaît alors ne s'est plus jamais démenti depuis.
Plus tard, elle fait le tour de l'Europe avec ses sœurs Lorina et Edith. De ses voyages en France et en Italie entre 1872 et 1877, elle tire une série d'aquarelles et de croquis . Le 15 septembre 1880, elle épouse Reginald Hargreaves à l'abbaye de Westminster, avec qui elle aura trois fils
La dernière rencontre entre Charles Dodgson et Alice Liddell a lieu le 1er novembre 1888.
Dodgson, qui rencontre le mari d'Alice, écrit, à la suite de cette rencontre :
« Il n'est pas facile de relier ce nouveau visage avec l'ancien souvenir, cet étranger avec l'« Alice » connue si intimement et tant aimée et dont je me souviendrai toujours mieux comme d'une petite fille de sept ans absolument fascinante ».
En 1928, devant les difficultés financières, elle doit se résoudre à vendre l'exemplaire que Dodgson lui a donné d'Alice's Adventures under Ground (Les Aventures d’Alice sous Terre). La vente se fait à Sotheby's et lui rapporte 15,400 £ de l'époque.

par EDNA  19

MARDI

MAI
2015
PORTRAITS DE FEMMES
 
Sa maladie et sa mort
Levy voyage en Europe et rencontre à Florence en 1886 l'écrivaine de fiction Vernon Lee, son ainée de six ans, dont elle tombe amoureuse. Cette rencontre lui inspire le poème To Vernon Lee.
Malgré ses succès littéraires et ses nombreux amis, Levy souffre depuis son jeune âge de violentes crises de dépression, aggravées à l'âge adulte par une surdité croissante. Certains de ses poèmes sont empreints de pessimisme et abordent le thème de la mort et du suicide:
  • Texte anglais original
    When first the world grew dark to me,
    I call'd on God, yet came not he.
    Whereon, as wearier wax'd my lot,
    On Love I call'd, but Love came not.
    When a worse evil did befall,
    Death, on thee only did I call.
  • Traduction française
    Quand tout d'abord le ciel s'est assombri pour moi,
    J'ai appelé Dieu, mais il n'est pas venu.
    Puis, comme mon sort s'aggravait,
    J'ai appelé l'Amour, mais il n'est pas venu.
    Quand un mal pire est survenu,
    Mort, vers toi seule j'ai appelé.
    Au petit matin du 10 septembre 1889, Amy s'enferme dans une chambre à l'étage de la maison de ses parents, et se suicide en inhalant de la fumée de charbon. Richard Garnett donne comme raisons possibles à son suicide, une surdité croissante et la perte d'un membre cher de sa famille. En 1887, Amy Levy avait perdu son frère Alfred, qui était atteint de syphilis. Par ailleurs, Garnett indique qu'elle avait toujours eu peur de devenir folle. Oscar Wilde écrit une nécrologie d'Amy dans le Woman's World, dans laquelle il fait l'éloge de ses dons.
    Son œuvre
  • Livres de poèmes
    -Xantippe and Other Verse (1880; réédition: 1881)
    -A Minor Poet and Other Verse2 (1884)
    -A London Plane-Tree and Other Verse3 (1889, œuvre posthume)
  • Œuvres en prose
    -Mrs. Pierrepoint (1880)
    -Miss Meredith (1888)
    -The Romance of a Shop (1888)
    -Reuben Sachs (1888)
    -Wise in Her Generation (1890, œuvre posthume)
    -The Complete Novels and Selected Writings of Amy Levy: 1861-18897
  • par EDNA  16

    LUNDI

    MAI
    2015
    PORTRAITS DE FEMMES
     
    Amy Levy (1861–1889) est une auteure anglaise, qui en plus de ses œuvres littéraires, s'est rendue célèbre par ses positions féministes et son engagement pour l'amour homosexuel dans une Angleterre victorienne pudibonde.
    Sa jeunesse
    Levy nait le 10 novembre 1861 à Clapham, un quartier du sud de Londres. C'est la seconde des sept enfants de Lewis Levy et Isobel Levin, une famille juive peu religieuse. Adulte, Amy Levy ne pratiquera plus le judaïsme mais continuera à s'identifier au peuple juif.
    Dès son jeune âge, elle s'intéresse à la littérature: à treize ans, elle écrit une critique à Elizabeth Barrett Browning sur son œuvre féministe Aurora Leigh, et à quatorze ans, son premier poème, Ida Grey: A Story of Woman’s Sacrifice, est publié dans le journal féministe Pelican.
    En 1876, elle est envoyée à la Brighton High School, Brighton et Hove où elle fait la connaissance de Constance Black, qui deviendra plus tard une célèbre traductrice anglaise de la littérature russe sous son nom de mariée Constance Garnett. Edith Creak, la directrice de l'école, éveille pour la première fois en Amy Levy des sentiments homoérotiques. Ces sentiments vont s'avérer ne pas être pour Levy qu'un simple engouement passager, bien que la directrice hétérosexuelle, n'ait eu aucune relation avec elle.
    En 1879, Black et Levy deviennent amies, et s'inscrivent ensemble au Newnham College, à l'Université de Cambridge, où Levy est la première étudiante juive à être admise. Elle quitte le Collège après seulement quatre trimestres. En 1880 paraissent sa première œuvre en vers Xantippe and Other Verse et son premier récit en prose Mrs. Pierrepoint. Après avoir retenu l'attention de l'éditeur Richard Garnett, le futur beau-père de Constance Black, Levy décide de mettre un terme à ses études.
    Sa carrière
    La publication de Xantippe and Other Verse permet à Levy de retourner à Londres pour vivre de ses poèmes et écrits. Quand elle ne voyage pas, elle habite chez ses parents. À partir de 1882, Levy entre en contact avec la Bohème britannique. Parmi ses connaissances, qu'elle rencontre presque tous les jours dans la salle de lecture du British Museum, on peut citer Eleanor Marx, la fille de Karl Marx, Olive Schreiner ou Beatrix Potter. En 1884, sa seconde anthologie de poèmes A Minor Poet and Other Verse est publiée.
    Deux ans plus tard, en 1886, Levy commence à écrire des essais sur la vie juive en Angleterre pour le Jewish Chronicle, dont The Ghetto at Florence, The Jew in Fiction, Jewish Humour et Jewish Children. Elle écrit un roman Reuben Sachs (1888) qui sera très controversé. Cependant la plupart des critiques proviennent essentiellement de la communauté juive, qui décrit le livre comme antisémite. Les critiques contemporains, comme Melvin New qui en 1993 a publié une anthologie avec des travaux auparavant inaccessibles, soulignent que le caractère de l'œuvre de Levy est plus féministe qu'ethnique. Son éditeur Richard Garnett, ainsi que des artistes comme Oscar Wilde, avec qui elle va se lier d'amitié, font immédiatement l'éloge de Reuben Sachs. Elle publie aussi deux nouvelles dans la revue d'Oscar Wilde Woman's World: Cohen of Trinity et Wise in Their Generation. Son roman Romance of a Shop décrit les problèmes, les difficultés et les joies, de quatre sœurs qui dirigent une entreprise à Londres dans les années 1880. Levy aborde aussi de façon osée la complexité du féminisme dans Ballad of Religion and Marriage. Son dernier livre de poèmes, A London Plane-Tree (1889), contient des tournures parmi les premières influencées par le symbolisme français.
    A suivre
    par EDNA  13

    LUNDI

    AVRIL
    2015
    PORTRAITS DE FEMMES
     
    Jane Elizabeth Digby née le 3 avril 1807 à Forston House dans le Dorset et morte le 11 août 1881 à Damas est une artistocrate et aventurière anglaise dont la vie fut émaillée de plusieurs scandales.
    Elle naquit dans le Dorset, fille de l’amiral Henry Digby et de Lady Jane Elizabeth Coke. Son père avait capturé en 1799 le Santa Brigada, un vaisseau espagnol chargé d’un trésor, et cette prise fit la fortune de sa famille.
    Jane Digby fut de mœurs notoirement légères durant la plus grande partie de sa vie. Elle épouse d’abord, le 15 octobre 1824, Edward Law, futur gouverneur général des Indes.
    Ils ont un fils, Arthur Dudley, qui meurt âgé seulement de 2 ans. À la suite de ses liaisons avec son cousin George Anson, avec le bibliothécaire Frederick Madden et avec Felix von Schwarzenberg, un homme d'État autrichien, son divorce est prononcé provocant un scandale qui oblige Jane à quitter définitivement l'Angleterre
    Elle part vivre à Paris avec Schwartzenberg. Jane a avec ce dernier deux enfants, un fils, Felix qui ne vit qu'un an et une fille, Mathilde (« Didi ») Selden . Schwartzenberg abandonne Jane Digby en emmenant en Autriche leur fille Mathilde.
    Jane ne reverra jamais cette fille qui épousera par la suite un baron. Elle s'établit alors à Munich où elle devient la maîtresse de Louis Ier de Bavière. Mais c'est avec le Baron bavarois Karl von Venningen qu'elle a un enfant et qu'elle conclut un mariage de convenance le 16 novembre 1833.
    Elle retrouve bientôt un nouvel amant en la personne du comte grec Spyridon Théotokis.
    Venningen découvre cette liaison et provoque Théotokis en un duel au cours duquel ce dernier est blessé. Venningen a la générosité de libérer Jane des liens du mariage et de s'occuper de leurs enfants ; il restera ensuite son ami. Jane épouse Théotokis et le couple s'installe en Grèce. Là elle devint la maîtresse du roi Othon de Grèce, lui-même étant le second fils d'un de ses précédents amants, le roi de Bavière Louis Ier.
    Elle divorce de Théotokis après la chute mortelle de leur fils John Henry, âgé de 6 ans. S'en suit une liaison avec un général albanais, Cristos Hadji-Petros. Elle joue le rôle de Reine de son armée de brigands, vivant dans des cavernes, se déplaçant à cheval et chassant dans les montagnes.
    Elle le quitte lorsqu'elle découvre qu'il lui est infidèle.
    À 46 ans, Jane entreprit un voyage au Moyen-Orient et s’éprit du Cheikh Abdul Midjuel el Mezrab. Bien qu’il eut dix-sept ans de moins qu’elle, ils se marièrent sous la loi musulmane et elle prit le nom de Jane Elizabeth Digby el Mezrab. Elle vécut avec lui un temps assez long dans le style bédouin et vêtue à l’arabe.
    Elle passait la moitié de chaque année en nomade, vivant dans des tentes de poil de chèvre, et l’autre moitié dans le palais qu’elle avait fait construire à Medjuel, un quartier de Damas.
    Elle mourut d’une crise cardiaque à Damas le 11 août 1881. Sur la bible qu'elle laissa après sa mort dans sa demeur de Damas, étaient inscrits ces mots: Judge not, that ye be not judged (ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés, Mat7:1).
    par EDNA  24

    LUNDI

    AVRIL
    2015
    PORTRAITS DE FEMMES
     
    Christine de Suède (Kristina Vasa), née le 18 décembre 1626 à Stockholm, morte le 19 avril 1689 à Rome, reine de Suède de 1632 à 1654 est connue également comme la Reine Christine. Son réel titre est roi de Suède bien qu'elle soit une femme. Elle fut désignée « roi » par son père faute d'héritier mâle.
    Christine a pendant son règne puis sa captivité() des relations avec des hommes et des femmes. Ses premiers amants sont Magnus de la Gardie (1622-1686), Ebba Sparre (1629-1662), Ninon de Lenclos ; son plus grand amour est Decio Azzolino, un cardinal. Il est à noter que toutes les relations de la reine de Suède sont surement des histoires platoniques; en effet, la reine Christine a un physique ingrat.
    Elle est de petite taille (1,52 m), son visage a des traits irréguliers, mais ses yeux bleus donnent a son regard un éclat métallique qui peut séduire12. Élevée à la dure, comme un garçon, elle affecte une apparence négligée et s'astreint à gommer toute féminité dans la façon de s'habiller et dans son comportement. Rebutée par les liens du mariage, les chroniqueurs de son époque lui prêtent plusieurs amants, et des expériences homosexuelles.
    Intelligente, elle est dotée d'une grande culture, elle correspond avec de nombreux savants et hommes de lettres tels Descartes, Pascal, Gassendi, Leibniz ou Spinoza. Elle parle plusieurs langues, notamment le français, langue de l'élite européenne, qu'elle maîtrise parfaitement. Elle est orgueilleuse, hardie, excentrique, faisant preuve politiquement d'une certaine duplicité. Sur le plan religieux, elle a une attitude tolérante, non dogmatique, le contraire d'une dévote. Elle est également considérée comme une pionnière du féminisme, avec ses contemporaines Madeleine de Scudéry et Madame de Maintenon.

    par EDNA  21

    MERCREDI

    MARS
    2015
    PORTRAITS DE FEMMES
     
    La déchéance
    Après le décès de son époux, Natalia Pavlovna Paley s'isole du monde, ne reçoit plus personne, vit entourée de rares compagnons, un domestique prenant soin de sa personne, un chorégraphe et un jeune danseur vivant en couple, et son chien, dans son appartement de Manhattan. Ses seuls loisirs sont la télévision, devant laquelle elle reste assise des heures entières, et les mots croisés. Malgré les conseils avisés de ses médecins, Natalia Pavlovna continuera à ingurgiter des Bloody Mary et autres alcools. Ses excès réguliers génèreront des crises de diabète et une perte de la vue. Elle n'entrevoit plus que des images floues, l'isolant encore plus. L'angoisse l'étreint un peu plus chaque jour. Les précieux bibelots acquis par son défunt époux se brisent sur le sol. Se mouvant dans un monde de ténèbres, elle ne peut éviter les murs et se cogne contre les meubles. Ainsi, lentement elle se détache du monde, les lettres adressées à sa sœur deviennent rares.
    Dans les années 1970, son neveu le prince Mikhaïl Fiodorovitch de Russie se rendit à l'appartement new-yorkais où il trouva porte close, sa tante refusa de le recevoir. Sa beauté d'antan n'est plus qu'un lointain souvenir, ses traits se sont alourdis, ses beaux yeux bleus se sont éteints, les traces du passé ont laissé de profondes cicatrices, la princesse voulut éviter ce triste spectacle à son jeune neveu.
    En décembre 1981, Natalia Pavlvona Paley est victime d'une chute dans sa salle de bains; les médecins diagnostiquèrent une fracture du col du fémur. Transportée à l'hôpital Roosevelt et malgré l'avis défavorable de ses deux derniers amis craignant une issue fatale, les chirurgiens décidèrent de l'opérer la nuit même.
    La princesse Natalia Pavlvovna Paley décéda à l'aube du 27 décembre 1981 à l'hôpital Roosevelt de New-York. Elle fut inhumée dans le cimetière presbytérien de Ewing dans le New Jersey.

    par EDNA  36

                  
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