Cocktail93




MARDI

MAI
2015
PORTRAITS DE FEMMES
 
Sa maladie et sa mort
Levy voyage en Europe et rencontre à Florence en 1886 l'écrivaine de fiction Vernon Lee, son ainée de six ans, dont elle tombe amoureuse. Cette rencontre lui inspire le poème To Vernon Lee.
Malgré ses succès littéraires et ses nombreux amis, Levy souffre depuis son jeune âge de violentes crises de dépression, aggravées à l'âge adulte par une surdité croissante. Certains de ses poèmes sont empreints de pessimisme et abordent le thème de la mort et du suicide:
  • Texte anglais original
    When first the world grew dark to me,
    I call'd on God, yet came not he.
    Whereon, as wearier wax'd my lot,
    On Love I call'd, but Love came not.
    When a worse evil did befall,
    Death, on thee only did I call.
  • Traduction française
    Quand tout d'abord le ciel s'est assombri pour moi,
    J'ai appelé Dieu, mais il n'est pas venu.
    Puis, comme mon sort s'aggravait,
    J'ai appelé l'Amour, mais il n'est pas venu.
    Quand un mal pire est survenu,
    Mort, vers toi seule j'ai appelé.
    Au petit matin du 10 septembre 1889, Amy s'enferme dans une chambre à l'étage de la maison de ses parents, et se suicide en inhalant de la fumée de charbon. Richard Garnett donne comme raisons possibles à son suicide, une surdité croissante et la perte d'un membre cher de sa famille. En 1887, Amy Levy avait perdu son frère Alfred, qui était atteint de syphilis. Par ailleurs, Garnett indique qu'elle avait toujours eu peur de devenir folle. Oscar Wilde écrit une nécrologie d'Amy dans le Woman's World, dans laquelle il fait l'éloge de ses dons.
    Son œuvre
  • Livres de poèmes
    -Xantippe and Other Verse (1880; réédition: 1881)
    -A Minor Poet and Other Verse2 (1884)
    -A London Plane-Tree and Other Verse3 (1889, œuvre posthume)
  • Œuvres en prose
    -Mrs. Pierrepoint (1880)
    -Miss Meredith (1888)
    -The Romance of a Shop (1888)
    -Reuben Sachs (1888)
    -Wise in Her Generation (1890, œuvre posthume)
    -The Complete Novels and Selected Writings of Amy Levy: 1861-18897
  • par EDNA  15

    LUNDI

    MAI
    2015
    PORTRAITS DE FEMMES
     
    Amy Levy (1861–1889) est une auteure anglaise, qui en plus de ses œuvres littéraires, s'est rendue célèbre par ses positions féministes et son engagement pour l'amour homosexuel dans une Angleterre victorienne pudibonde.
    Sa jeunesse
    Levy nait le 10 novembre 1861 à Clapham, un quartier du sud de Londres. C'est la seconde des sept enfants de Lewis Levy et Isobel Levin, une famille juive peu religieuse. Adulte, Amy Levy ne pratiquera plus le judaïsme mais continuera à s'identifier au peuple juif.
    Dès son jeune âge, elle s'intéresse à la littérature: à treize ans, elle écrit une critique à Elizabeth Barrett Browning sur son œuvre féministe Aurora Leigh, et à quatorze ans, son premier poème, Ida Grey: A Story of Woman’s Sacrifice, est publié dans le journal féministe Pelican.
    En 1876, elle est envoyée à la Brighton High School, Brighton et Hove où elle fait la connaissance de Constance Black, qui deviendra plus tard une célèbre traductrice anglaise de la littérature russe sous son nom de mariée Constance Garnett. Edith Creak, la directrice de l'école, éveille pour la première fois en Amy Levy des sentiments homoérotiques. Ces sentiments vont s'avérer ne pas être pour Levy qu'un simple engouement passager, bien que la directrice hétérosexuelle, n'ait eu aucune relation avec elle.
    En 1879, Black et Levy deviennent amies, et s'inscrivent ensemble au Newnham College, à l'Université de Cambridge, où Levy est la première étudiante juive à être admise. Elle quitte le Collège après seulement quatre trimestres. En 1880 paraissent sa première œuvre en vers Xantippe and Other Verse et son premier récit en prose Mrs. Pierrepoint. Après avoir retenu l'attention de l'éditeur Richard Garnett, le futur beau-père de Constance Black, Levy décide de mettre un terme à ses études.
    Sa carrière
    La publication de Xantippe and Other Verse permet à Levy de retourner à Londres pour vivre de ses poèmes et écrits. Quand elle ne voyage pas, elle habite chez ses parents. À partir de 1882, Levy entre en contact avec la Bohème britannique. Parmi ses connaissances, qu'elle rencontre presque tous les jours dans la salle de lecture du British Museum, on peut citer Eleanor Marx, la fille de Karl Marx, Olive Schreiner ou Beatrix Potter. En 1884, sa seconde anthologie de poèmes A Minor Poet and Other Verse est publiée.
    Deux ans plus tard, en 1886, Levy commence à écrire des essais sur la vie juive en Angleterre pour le Jewish Chronicle, dont The Ghetto at Florence, The Jew in Fiction, Jewish Humour et Jewish Children. Elle écrit un roman Reuben Sachs (1888) qui sera très controversé. Cependant la plupart des critiques proviennent essentiellement de la communauté juive, qui décrit le livre comme antisémite. Les critiques contemporains, comme Melvin New qui en 1993 a publié une anthologie avec des travaux auparavant inaccessibles, soulignent que le caractère de l'œuvre de Levy est plus féministe qu'ethnique. Son éditeur Richard Garnett, ainsi que des artistes comme Oscar Wilde, avec qui elle va se lier d'amitié, font immédiatement l'éloge de Reuben Sachs. Elle publie aussi deux nouvelles dans la revue d'Oscar Wilde Woman's World: Cohen of Trinity et Wise in Their Generation. Son roman Romance of a Shop décrit les problèmes, les difficultés et les joies, de quatre sœurs qui dirigent une entreprise à Londres dans les années 1880. Levy aborde aussi de façon osée la complexité du féminisme dans Ballad of Religion and Marriage. Son dernier livre de poèmes, A London Plane-Tree (1889), contient des tournures parmi les premières influencées par le symbolisme français.
    A suivre
    par EDNA  13

    LUNDI

    AVRIL
    2015
    PORTRAITS DE FEMMES
     
    Jane Elizabeth Digby née le 3 avril 1807 à Forston House dans le Dorset et morte le 11 août 1881 à Damas est une artistocrate et aventurière anglaise dont la vie fut émaillée de plusieurs scandales.
    Elle naquit dans le Dorset, fille de l’amiral Henry Digby et de Lady Jane Elizabeth Coke. Son père avait capturé en 1799 le Santa Brigada, un vaisseau espagnol chargé d’un trésor, et cette prise fit la fortune de sa famille.
    Jane Digby fut de mœurs notoirement légères durant la plus grande partie de sa vie. Elle épouse d’abord, le 15 octobre 1824, Edward Law, futur gouverneur général des Indes.
    Ils ont un fils, Arthur Dudley, qui meurt âgé seulement de 2 ans. À la suite de ses liaisons avec son cousin George Anson, avec le bibliothécaire Frederick Madden et avec Felix von Schwarzenberg, un homme d'État autrichien, son divorce est prononcé provocant un scandale qui oblige Jane à quitter définitivement l'Angleterre
    Elle part vivre à Paris avec Schwartzenberg. Jane a avec ce dernier deux enfants, un fils, Felix qui ne vit qu'un an et une fille, Mathilde (« Didi ») Selden . Schwartzenberg abandonne Jane Digby en emmenant en Autriche leur fille Mathilde.
    Jane ne reverra jamais cette fille qui épousera par la suite un baron. Elle s'établit alors à Munich où elle devient la maîtresse de Louis Ier de Bavière. Mais c'est avec le Baron bavarois Karl von Venningen qu'elle a un enfant et qu'elle conclut un mariage de convenance le 16 novembre 1833.
    Elle retrouve bientôt un nouvel amant en la personne du comte grec Spyridon Théotokis.
    Venningen découvre cette liaison et provoque Théotokis en un duel au cours duquel ce dernier est blessé. Venningen a la générosité de libérer Jane des liens du mariage et de s'occuper de leurs enfants ; il restera ensuite son ami. Jane épouse Théotokis et le couple s'installe en Grèce. Là elle devint la maîtresse du roi Othon de Grèce, lui-même étant le second fils d'un de ses précédents amants, le roi de Bavière Louis Ier.
    Elle divorce de Théotokis après la chute mortelle de leur fils John Henry, âgé de 6 ans. S'en suit une liaison avec un général albanais, Cristos Hadji-Petros. Elle joue le rôle de Reine de son armée de brigands, vivant dans des cavernes, se déplaçant à cheval et chassant dans les montagnes.
    Elle le quitte lorsqu'elle découvre qu'il lui est infidèle.
    À 46 ans, Jane entreprit un voyage au Moyen-Orient et s’éprit du Cheikh Abdul Midjuel el Mezrab. Bien qu’il eut dix-sept ans de moins qu’elle, ils se marièrent sous la loi musulmane et elle prit le nom de Jane Elizabeth Digby el Mezrab. Elle vécut avec lui un temps assez long dans le style bédouin et vêtue à l’arabe.
    Elle passait la moitié de chaque année en nomade, vivant dans des tentes de poil de chèvre, et l’autre moitié dans le palais qu’elle avait fait construire à Medjuel, un quartier de Damas.
    Elle mourut d’une crise cardiaque à Damas le 11 août 1881. Sur la bible qu'elle laissa après sa mort dans sa demeur de Damas, étaient inscrits ces mots: Judge not, that ye be not judged (ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés, Mat7:1).
    par EDNA  24

    LUNDI

    AVRIL
    2015
    PORTRAITS DE FEMMES
     
    Christine de Suède (Kristina Vasa), née le 18 décembre 1626 à Stockholm, morte le 19 avril 1689 à Rome, reine de Suède de 1632 à 1654 est connue également comme la Reine Christine. Son réel titre est roi de Suède bien qu'elle soit une femme. Elle fut désignée « roi » par son père faute d'héritier mâle.
    Christine a pendant son règne puis sa captivité() des relations avec des hommes et des femmes. Ses premiers amants sont Magnus de la Gardie (1622-1686), Ebba Sparre (1629-1662), Ninon de Lenclos ; son plus grand amour est Decio Azzolino, un cardinal. Il est à noter que toutes les relations de la reine de Suède sont surement des histoires platoniques; en effet, la reine Christine a un physique ingrat.
    Elle est de petite taille (1,52 m), son visage a des traits irréguliers, mais ses yeux bleus donnent a son regard un éclat métallique qui peut séduire12. Élevée à la dure, comme un garçon, elle affecte une apparence négligée et s'astreint à gommer toute féminité dans la façon de s'habiller et dans son comportement. Rebutée par les liens du mariage, les chroniqueurs de son époque lui prêtent plusieurs amants, et des expériences homosexuelles.
    Intelligente, elle est dotée d'une grande culture, elle correspond avec de nombreux savants et hommes de lettres tels Descartes, Pascal, Gassendi, Leibniz ou Spinoza. Elle parle plusieurs langues, notamment le français, langue de l'élite européenne, qu'elle maîtrise parfaitement. Elle est orgueilleuse, hardie, excentrique, faisant preuve politiquement d'une certaine duplicité. Sur le plan religieux, elle a une attitude tolérante, non dogmatique, le contraire d'une dévote. Elle est également considérée comme une pionnière du féminisme, avec ses contemporaines Madeleine de Scudéry et Madame de Maintenon.

    par EDNA  21

    MERCREDI

    MARS
    2015
    PORTRAITS DE FEMMES
     
    La déchéance
    Après le décès de son époux, Natalia Pavlovna Paley s'isole du monde, ne reçoit plus personne, vit entourée de rares compagnons, un domestique prenant soin de sa personne, un chorégraphe et un jeune danseur vivant en couple, et son chien, dans son appartement de Manhattan. Ses seuls loisirs sont la télévision, devant laquelle elle reste assise des heures entières, et les mots croisés. Malgré les conseils avisés de ses médecins, Natalia Pavlovna continuera à ingurgiter des Bloody Mary et autres alcools. Ses excès réguliers génèreront des crises de diabète et une perte de la vue. Elle n'entrevoit plus que des images floues, l'isolant encore plus. L'angoisse l'étreint un peu plus chaque jour. Les précieux bibelots acquis par son défunt époux se brisent sur le sol. Se mouvant dans un monde de ténèbres, elle ne peut éviter les murs et se cogne contre les meubles. Ainsi, lentement elle se détache du monde, les lettres adressées à sa sœur deviennent rares.
    Dans les années 1970, son neveu le prince Mikhaïl Fiodorovitch de Russie se rendit à l'appartement new-yorkais où il trouva porte close, sa tante refusa de le recevoir. Sa beauté d'antan n'est plus qu'un lointain souvenir, ses traits se sont alourdis, ses beaux yeux bleus se sont éteints, les traces du passé ont laissé de profondes cicatrices, la princesse voulut éviter ce triste spectacle à son jeune neveu.
    En décembre 1981, Natalia Pavlvona Paley est victime d'une chute dans sa salle de bains; les médecins diagnostiquèrent une fracture du col du fémur. Transportée à l'hôpital Roosevelt et malgré l'avis défavorable de ses deux derniers amis craignant une issue fatale, les chirurgiens décidèrent de l'opérer la nuit même.
    La princesse Natalia Pavlvovna Paley décéda à l'aube du 27 décembre 1981 à l'hôpital Roosevelt de New-York. Elle fut inhumée dans le cimetière presbytérien de Ewing dans le New Jersey.

    par EDNA  36

    MARDI

    MARS
    2015
    PORTRAITS DE FEMMES
     
    Aux États-Unis, sa carrière cinématographique restera modeste. Par son élégance, sa grâce et son humour elle s'attirera la sympathie de l'actrice Katherine Hepburn, cette amitié qui débuta lors du tournage du film Sylvia Scarlett durera jusqu'au décès de la princesse.
    Avec Greta Garbo ce fut tout autre chose. L'actrice suédoise surnommée la Divine, qui naquit dans une famille très modeste, éprouva sans doute de la jalousie pour cette belle et mystérieuse princesse russe sans talent, à l'éducation très raffinée comme toutes les princesses impériales. Greta Garbo se défia de Natalia Pavlovna Paley ; elle suspecta la princesse de l'imiter dans ses gestes et sa façon de se mouvoir incognito. La jalousie lui fit dire des paroles très dures à l'encontre de sa rivale. Elle déclara que Natalia est vide, qu'aucune idée ne germe dans sa tête, qu'aucun désir n'existe en elle. Le peintre d'origine russe Pavel Tchelitchev exposant ses œuvres ne cache son intérêt pour Natalia Pavlovna, Greta Garbo exaspérée quitte l'exposition, en questionnant les personnes présentes : « Mais pourquoi cette fille fascine t-elle donc tant des gens ? »
    Dans leur vie sentimentale il en fut de même, une solide amitié lie la princesse à Valentina, une styliste d'origine russe, l'époux de cette dernière était le chevalier servant de l'actrice suédoise. Cette antipathie entre les deux actrices prendra fin le jour où chacune d'elle quittera la vie publique.
    En 1936, après un bref séjour en France pour le tournage du film Les Hommes nouveaux de Marcel L'Herbier, film qui rencontrera un franc succès auprès du public, sa carrière cinématographique européenne prendra fin. La princesse Natalia Pavlovna Paley retournera aux États-Unis, elle se fixe à New York où elle peut vivre incognito. Dans cette ville, elle fit la connaissance du producteur de théâtre John Chapman Wilson, ancien amant de Cole Porter, un homme bon, gai, doté d'une grande intelligence. À trente-cinq ans, il est l'une de personnalités les plus puissantes de Broadway, en outre, il est l'ami de l'auteur de Comment épouser un milliardaire, la scénariste Anita Loos. John Chapman Wilson possède des qualités qui plaisent à Natalia Pavlovna Paley : il est homosexuel et riche. En 1937, le divorce entre Lucien Lelong et la princesse est prononcé. La même année, elle épousa John Chapman Wilson, le couple s'établit dans un appartement de Central Park. préférant l'emploi de chargée des relations publiques pour le grand couturier Mainbocher, la princesse mettra un terme à sa carrière d'actrice.
    Mais le vent tourne pour John Chapman Wilson, le succès n'est plus au rendez-vous, il se met à boire, sa dépendance à l'alcool s'accentuera au fils des années entraînant Natalia Pavlovna Paley dans son éthylisme. Dans l'incapacité de retrouver les succès d'antan, rongé par l'anxiété et l'alcool, John Chapman Wilson s'éteint en 1961.
    Il sera inhumé dans le cimetière presbytérien de l'église Ewing dans le New Jersey.

    par EDNA  55

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    LUNDI

    MARS
    2015
    PORTRAITS DE FEMMES
     
    La jeune princesse Nathalie de Hohenfelsen nait à Paris le 5 décembre 1905
    Fille du grand-duc de Russie Paul Alexandrovitch de Russie et d'Olga Karnovitch, elle a pour frère le prince Vladimir Pavlovitch de Hohenfelsen (futur Paley) et pour sœur, la princesse Irène Pavlovna de Hohenfelsen (future Paley) et ses parents (1911)
    Ell est élevée à la française, le russe étant parlé à la maison.
    Issue d'un mariage morganatique refusé par le tsar Nicolas II, elle subit l'exil de ses parents qui s'établirent à Boulogne près de Paris.
    Elle grandit dans un bel hôtel particulier que leur mère décora avec soin. Pendant l'été, elle passait ses vacances à Biarritz, ville balnéaire fréquentée par la bonne société européenne et aimée des grands-ducs de Russie.
    Son enfance sera malgré tout heureuse, malgré ce déracinement.
    Petite fille, la jeune comtesse de Hohenfelsen fut une enfant secrète, ne dévoilant aucune de ses pensées, ne laissant apparaître aucune de ses émotions. Adulte, elle gardera le souvenir de l'amour fraternel qu'elle portait à son frère aîné.
    En 1913, à la veille de la déclaration de la Première Guerre mondiale, le tsar rappela le grand-duc Paul et sa famille à Saint-Pétersbourg et pardonna.
    Le grand-duc fit construire un Palais à Tsarskoïe Selo, et y emménagea en 19143. En 1914, le jeune prince Vladimir Pavlovitch Paley, tel était son nouveau nom désormais, est appelé à servir sous le commandement de son père dans un régiment de cavalerie.
    La Révolution d'Octobre
    Après la Révolution de février 1917, Nathalie, sa sœur et ses parents sont assignés à résidence
    Au cours de cette période, , les deux sont victimes de graves chocs émotionnels. Nathalie fut très certainement violée par des révolutionnaires. Au cours de sa vie, la princesse n'eut à ce sujet que des propos allusifs. Certains membres de la famille impériale témoignèrent de ce terrible traumatisme, vécu par une très jeune fille âgée de douze ans alors.
    Plus tard, son comportement de femme adulte sera révélateur des souffrances endurées par elle au cours de cette année 1918. Elle fut perturbée tout au long de sa vie, ce qui explique son dégoût pour les rapports charnels
    Grâce au soutien de la grande-duchesse Maria Pavlovna, la princesse et sa sœur quitteront la Russie pour la Finlande. Accompagnée d'un officier de l'Armée impériale Russe, les deux jeunes princesses traversent à pied le lac Ladoga pris par les glaces, et pour passer inaperçues dans cet univers enneigé, elles sont enveloppées dans un grand tissu blanc. Après trente-six heures d'une marche épuisante dans la neige et le froid glacial, les deux fillettes (elles n'ont pas 15 ans) atteindront la capitale finlandaise mortes de fatigue.
    En mars 1918, son frère, le prince Vladimir Pavlovitch Paley est arrêté, exilé en Oural puis assassiné le 18 juillet 1918. En août 1918, son père, le grand-duc Paul est arrêté et emprisonné à la forteresse de Saint-Pétersbourg. Malgré les tentatives de son épouse pour obtenir sa libération, il sera exécuté le 29 janvier 1919.
    L'exil
    Après l'annonce du décès de son époux, la princesse Olga Paley rejoint ses filles en Finlande. La princesse Nathalie, sa sœur et sa mère quittent la Finlande et s'installent dans leur maison de Boulogne. Mais les factures de cet hôtel particulier était impossibles à régler .Nathalie et sa sœur résidèrent dès lors dans une autre maison, rue de la Faisanderie
    Avec le produit de la vente de la propriété de Boulogne, leur mère fit aussi l'acquisition d'une jolie petite villa à Biarritz. Devenues femmes, les deux sœurs vivront une vie différente.
    Au cours des étés passés à Biarritz, qui devient un lieu choisi de l'émigration russe (à cause des années d'autrefois et de la présence de l'église russe) la princesse Nathalie établit aussi des liens avec des représentants de célèbres maisons de couture de Paris, dont un certain Lucien Lelong qui l'engagea comme mannequin.
    Après quelques hésitations, en août 1927, Nathalie épousa Lucien Lelong, mais son mariage ne fut pas consommé
    Après son viol supposé, la princesse n'eut sans doute jamais de relation sexuelle consentie avec aucun homme. Après son mariage avec Lucien Lelong, la jeune princesse devint une personnalité à la mode, et son style fut imité par certaines femmes du monde de ces année-là9. Son visage apparaîtra souvent sur les couvertures du magazine Vogue.
    À Paris, elle fut une des reines de la Café-Society, la Jet-Set de cette époque et du Tout-Paris artistique. Natacha côtoya Jean Cocteau qui l'initia à la prise d'opium, Marie-Laure de Noailles, Charles de Noailles, Hoyningen-Huene et Serge Lifar, Charles Boyera avec qui elle eut une liaison assez ambiguë.
    Jean Cocteau se vanta dans tout Paris, d'une liaison amoureuse avec la princesse et fit courir le bruit qu'elle attendait un enfant de lui.
    Excédée, au début des années 1930, Natalia Pavlovna Paley quitta Paris pour le midi de la France, puis se rendit en Italie où elle fit la connaissance de Madina Visconti née Arrivabene et de son beau-frère Guido Visconti qui tombèrent amoureux de la princesse.
    Lors de son séjour à Milan dans la propriété des Visconti, Natalia Pavlovna rencontra le futur metteur en scène Luchino Visconti. Celui-ci tourna un film amateur plutôt ambigu : dans ce film, Madina Visconti et la princesse sont allongées dans un lit.
    Lucchino Visconti conseilla à Natalia Pavlovna de faire du cinéma. Fuyant les avances de Madina Viscontia , la jeune princesse revint à Paris où elle fit des essais cinématographiques.
    Remarquée par Marcel L'Herbier, elle obtint un rôle dans L'Éperviera 5 Dès 1933, la princesse obtient de grands succès auprès du public
    Suivant les conseils de son amie Marlène Dietrich, la princesse Paley se rendit aux États-Unis et s'installa à Hollywood. Dans cette capitale du cinéma, elle fit la connaissance de personnalités artistiques émigrées aux États-Unis. Autour d'elle, elle rassemblera différentes figures du monde artistique : le metteur en scène George Cukor, Marlène Dietrich, le compositeur Cole Porter, l'acteur Everett Sloane, l'écrivain Klaus Mann et Greta Garbo.

    par EDNA  23

    LUNDI

    FEVRIER
    2015
    PORTRAITS DE FEMMES
     
    Hangaku Gozen ( Dame Hangaku), aussi appelée Itagaki est une samouraï (onna-bugeisha) du xiiie siècle, et l'une des rares Japonaises mentionnées dans la littérature historique et classique.
    Hangaku vécut durant la fin de l'époque de Heian et le début de l'époque de Kamakura. Elle est la fille d'un guerrier nommé Jō Sukekuni, et ses sœurs se prénomment Sukenaga et Sukemoto (ou Nagamochi).
    La famille Jō, établie dans la province d'Echigo (actuelle préfecture de Niigata) et composée de guerriers, est alliée au clan Taira. Elle est vaincue durant la guerre de Genpei et perd une grande partie de sa puissance. En 1201, avec son neveu Jō Sukemori, Hangaku monte une armée en réponse à la tentative de sa sœur Sukemoto (la rébellion de Kennin) de renverser le shogunat de Kamakura. Hangaku et Sukenaga doivent défendre un fort à Torisakayama attaqué par Sasaki Moritsuna. Hangaku, à la tête de 3 000 soldats, se voit contrainte d'affronter une armée de 10 000 hommes, loyale au clan Hōjō.
    Elle est finalement blessée par une flèche et capturée, peu de temps avant que les défenses ne cèdent. Elle est emmenée à Kamakura où elle est présentée au shogun Minamoto no Yoriie. Elle y rencontre Asari Yoshitō, un guerrier de la province de Kai, qui reçoit la permission du shogun pour l'épouser. Ils vécurent à Kai où il est dit qu'ils eurent une fille.
    Légende
    Hangaku était réputée pour être particulièrement forte et belle (1,88 m selon la légende), et pour manier un naginata au combat. De nombreux romanciers et peintres l'ont représentée dans leurs œuvres, comme Kuniyoshi qui a produit une série de peintures sur des guerrières. Cette série représente également d'autres personnages féminins historiques ou littéraires comme Tomoe Gozen, Shizuka Gozen, ou Hōjō Masako.
    par EDNA  19

    VENDREDI

    FEVRIER
    2015
    PORTRAITS DE FEMMES
     
    Diana Frances Spencer née le 1er juillet 1961 à Sandringham (comté de Norfolk) et morte le 31 août 1997 à Paris, est une aristocrate britannique qui fut épouse de Charles, prince de Galles, du 29 juillet 1981 au 28 août 1996, date de leur divorce.
    De ses fiançailles avec le prince de Galles à sa mort prématurée dans un accident de voiture controversé à Paris en 1997, Diana fut l'une des femmes les plus célèbres du monde de la fin du XXe siècle, une des figures féminines éminentes de sa génération, une icône emblématique de la mode. Sa détresse émotionnelle pendant les années 1980 et les années 1990 inspira nombre de biographies, de photos, d'articles de journaux et de films de télévision. Elle fut également une figure emblématique mondiale de la charité, elle créa nombre d'associations pour défendre des causes telles que la lutte contre le SIDA ou encore l'éradication des mines antipersonnel.
    Dès son mariage et jusqu'à son divorce, sa titulature était : Son Altesse royale la princesse de Galles et comtesse de Chester, duchesse de Cornouailles, duchesse de Rothesay, comtesse de Carrick, baronne de Renfrew, Dame des Îles, princesse d'Écosse, ; mais elle avait comme titre officiel Son Altesse royale la princesse de Galles. Après son divorce en 1996, la reine lui accorde le titre de courtoisie « princesse de Galles » sans prédicat. Elle est cependant plus connue en France sous l'appellation Lady Diana et plus encore sous le diminutif Lady Di ; la presse l'appelait également princesse Diana, bien que cela fût incorrect, puisque ce titre est réservé aux princesses de sang.

    par EDNA  13

    SAMEDI

    JANVIER
    2015
    PORTRAITS DE FEMMES
     
    Élisabeth Amélie Eugénie de Wittelsbach, duchesse en Bavière puis, par son mariage, impératrice d'Autriche et reine de Hongrie, est née le 24 décembre 1837 à Munich, dans le royaume de Bavière, et est morte assassinée le 10 septembre 1898 à Genève, en Suisse. Elle fut en partie à l'origine du compromis austro-hongrois de 1867 mais, ne pouvant s'adapter à la vie de la cour, elle passa une grande partie de son existence à voyager.
    Universellement connue sous son surnom « Sissi », grâce aux films d'Ernst Marischka qui révélèrent la comédienne Romy Schneider.
    Fille du duc Maximilien et de la princesse Ludovika de Bavière, Élisabeth de Wittelsbach naquit le 24 décembre 1837 à Munich. Elle grandit l'hiver à Munich et l’été à Possenhofen, dans un petit château situé sur le lac de Starnberg. Elevée dans une absence de manières et de contraintes, elle était passionnée d’équitation, de poésie et de promenades en forêt. En 1853, alors que l’empereur d’Autriche François-Joseph, devait se fiancer avec sa sœur Hélène, il tomba amoureux d’Élisabeth et l’épousa en 1854. Les premières années du mariage auraient été heureuses, donnant au couple deux filles, Sophie et Gisèle, puis un fils, Rodolphe.
    Mais Élisabeth, atteinte de tuberculose, dût se rendre à Madère pour y reprendre des forces. Miraculeusement guérie, elle ne cessera dès lors de voyager partout en Europe, notamment en Hongrie, en Grèce et en Irlande. En effet, détestée par sa tante et belle-mère l’archiduchesse Sophie qui lui avait pris ses enfants, étouffée par le protocole rigide de la cour de Vienne, Sissi fuyait désespérément le palais de la Hofbourg qu’elle nommait sa prison.
    Passionnée par la Hongrie, sa langue et son peuple, elle favorisa le compromis austro-hongrois et fut couronnée en 1867 reine de Hongrie, aux côtés de son mari. En 1868, Élisabeth accoucha d’une fille, Marie-Valérie, qu’elle élèvera elle-même et qu’elle chérira, dit-on, plus que ses frères et sœurs. Les morts successives en quelques années de son cousin Louis II de Bavière, de son père Maximilien, de son fils unique Rodolphe, de son ami Gyula Andrassy, de sa sœur Hélène et de sa mère Ludovika plongèrent Sissi dans une douleur et une mélancolie indescriptibles.
    Le samedi 10 septembre 1898, elle fut assassinée à Genève, sur le quai du Mont-Blanc, par un anarchiste italien, Luigi Luccheni (26 ans), qui voulait à tout prix tuer un prince européen. Il avait jeté son dévolu sur le comte de Paris mais celui-ci avait reporté son déplacement à Genève. L'anarchiste se met alors en faction près de l'hôtel Beau-Rivage où réside l'impératrice. À 13h35, celle-ci sort au bras de sa dame de compagnie, la comtesse Irma Sztaray, en vue de prendre le bateau pour sa résidence de Territet, sur la rive vaudoise du lac Léman. Passant près du jeune homme, l'impératrice reçoit ce qu'elle croit être un coup de poing et trébuche. Le meurtrier s'enfuit mais est interpellé quelques mètres plus loin. L'impératrice tient quand même à prendre le bateau qu'elle atteint avec peine et y perd connaissance. Ramenée dans ses appartements, elle meurt dans les bras de Fanny Mayer, l'épouse du propriétaire de l'hôtel. Aujourd'hui, une statue commémorative se dresse face à l'hôtel.
    Biographie: wiki+jesuismort.com

    par EDNA  59

    LUNDI

    JANVIER
    2015
    PORTRAITS DE FEMMES
     
    Enfance
    Son arrière-grand-père paternel, Rudolf Retty, était acteur et metteur en scène et sa femme Kate Retty était une chanteuse. Ils eurent pour enfant Rosa (qui mourut centenaire en 1974), grand-mère de Romy Schneider
    Celle ci épouse Karl Albach, un officier de l'armée impériale austro-hongroise. Ensemble ils ont un fils, Wolf
    Magda Schneider(acrice célèbre à l'époque) et Wolf Albach se rencontrent lors d'un tournage en 1933 et se marient en 1937 à Berlin.
    Romy Schneider naît alors en 1938 en Autriche au sein donc d'une famille à la longue tradition artistique
    Le prénom de baptême de Romy Schneider, Rosemarie, est la contraction des prénoms de ses grands-mères, Rosa et Maria. En 1941, naîtra son frère Wolf-Dieter
    En octobre 1938, alors que Rosemarie n'est âgée que de quelques semaines, la famille Albach quitte Vienne à l'arrivée des nazis (dans le cadre de l'Anschluss) et s'installe en Bavière
    Les époux Schneider-Albach, en raison de leurs engagements professionnels, ne sont que rarement présents. C'est la grand-mère de Romy, Maria Schneider, qui prend soin d'elle et de son frère lorsque leurs parents sont en tournage.
    En 1943, son père Wolf rencontre l'actrice Trude Marlen et quitte sa mère Magda.
    Romy, âgée de quatre ans et demi, est bouleversée
    En 1944, Romy entre à l'école primaire de Berchtesgaden. Le divorce de ses parents est prononcé en 1945. À cette époque, l’Autriche est de nouveau indépendante, mais occupée par les armées alliées.
    Formation et débuts au cinéma
    À partir de 1949, Romy est placée en institution religieuse catholique située près de Salzbourg, qu'elle fréquente jusqu'en 1953. Cette année-là, elle obtient avec mention sa Mittlere Reife, l'équivalent du diplôme national du brevet français d’aujourd'hui
    Voulant devenir décoratrice ou illustratrice de livres pour enfants, Romy doit effectuer sa rentrée scolaire à l'École de dessin de mode à Cologne, mais elle rêve surtout d'une carrière d'actrice.
    À cette époque, le producteur de cinéma Kurt Ulrich cherche une jeune fille pour tenir le rôle de la fille du personnage principal du film "Lilas blancs", joué par sa mère Magda Schneider.
    Celle-ci propose sa propre fille, qui passe brillamment les essais en juillet 1953 et se révèle très photogénique. Romy quitte alors le cursus scolaire, et, à quinze ans, apparaît pour la première fois à l'écran, sous le nom de « Romy Schneider-Albach ». Le film connaît un succès immédiat et est suivi d'autres rôles.
    C'est en incarnant l'impératrice d'Autriche Élisabeth de Wittelsbach à partir de 1955 qu'elle fait une percée fulgurante.
    Le « mythe » Sissi
    Au début des années 1950, le réalisateur autrichien Ernst Marischka a pour projet de monter à l'écran l'histoire romancée de l’impératrice Élisabeth de Wittelsbach, née en 1837 et assassinée en 1898 à Genève, dite « Sissi », épouse de l'empereur François-Joseph Ier d'Autriche.
    Marischka a toujours été sensible à l'immense pouvoir de séduction de cette femme qui fut l'un des personnages les plus captivants de la fin du xixe siècle, mais également celui dont les Autrichiens se souviennent avec le plus de nostalgie.
    Marischka avait déjà essayé de la populariser en 1932 dans une opérette
    Il choisit de mettre en scène les événements romantiques et les grands moments d'émotion de l'existence de ce personnage historique en occultant tous les drames pénibles et les phobies qu'elle a réellement vécus.
    Ernst Marischka « ne lésine pas » sur les moyens pour que le spectateur croie réellement côtoyer Sissi à son époque. Il vise très haut et sait que Romy Schneider, remarquablement secondée par sa mère qui interprète le rôle de la duchesse Ludovika, mère de l'impératrice, est prête à contribuer à la réussite du projet.
    À sa sortie en 1955, le film Sissi déclenche un tel engouement populaire en Autriche et en Allemagne que les recettes du film dépassent celles d’"Autant en emporte le vent".
    La légende peut commencer...
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    Romy Schneider

    par EDNA  28

    MARDI

    DECEMBRE
    2014
    PORTRAITS DE FEMMES
     
    Cléopâtre-Diane de Merode dite Cléo de Mérode1 est une danseuse et icône de beauté française née le 27 septembre 1875 à Paris 5e et morte le 17 octobre 1966 à Paris 8e .
    Formée à l'école de danse de l'Opéra de Paris, cette jeune noble entreprend une carrière indépendante internationale à partir de 1898 et danse jusqu'à la Première Guerre mondiale.
    Elle se produit à l'exposition universelle de Paris en 1900 dans les « danses cambodgiennes » et reparaît ponctuellement sur scène en 1934.
    Sa beauté délicate, hors des canons de beauté 1900, est restée légendaire, ainsi que les hommages qu'elle reçoit de quelques célèbres soupirants, plus particulièrement le roi Léopold II de Belgique, aventures qu'elle relate dans ses mémoires, Le Ballet de ma vie, publiées en 1955 par les éditions Horay, à Paris.
    La Danseuse (1896), sculpture d'Alexandre Falguière pour lequel Cléo de Mérode a servi de modèle.
    Elle pose pour le sculpteur Alexandre Falguière, pour les peintres Degas, Boldini, elle est représentée par Henri de Toulouse-Lautrec et a son effigie en cire au musée Grévin dès 1895
    Elle est une des premières femmes dont l’image photographique, due notamment aux photographes Paul Nadar (1856-1939), fils et successeur de Félix Nadar, et surtout Léopold-Émile Reutlinger (1863-1937), est diffusée à l'échelle mondiale.
    Élue « reine de Beauté » sur photographies par les lecteurs de L'Illustration en 1896 parmi 131 célébrités, dont Sarah Bernhardt, elle accroît sa notoriété la même année avec un parfum de scandale, du fait de l'exposition de la La Danseuse d’Alexandre Falguière au Salon des artistes français.
    Ce nu en marbre blanc grandeur nature, aurait été taillé d'après un moulage en plâtre de son corps4. Pourtant Cléo de Mérode s'est toujours défendue d'avoir posé nue. Elle accuse Falguière d’avoir fabriqué une œuvre à scandale en moulant le corps de la statue sur un autre modèle féminin, alors qu’elle n’aurait posé que pour la tête.
    Après la guerre, en 1950, Cléo de Mérode gagne un procès contre Simone de Beauvoir qui a fait l'erreur de l'assimiler à une « cocotte » dans le Deuxième Sexe.
    Morte à son domicile parisien du 15, rue de Téhéran dans le quartier de l’Europe, elle est inhumée au cimetière du Père-Lachaise

    par EDNA  48

                  
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